Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le jour et la nuit. [ Cat' ]

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Bruce Wayne

Humain(e)

Le jour et la nuit. [ Cat' ]

lundi 06 août 2012, 19:47:17

Caché derrière mes lunettes de soleil, je lisais tranquillement les pages du journal en buvant un café bien serré sur la terrasse d’un de ces nouveaux troquet à la française, qui poussaient comme des champignons au Japon depuis quelques années. Le côté français devait avoir un certain cachet ici songeai-je en tournant les pages jusqu’à tomber sur celle qui m’intéressait le plus. Deux articles intéressants l’un après l’autre. Le premier mentionnait la criminalité en hausse, et les armements toujours plus sophistiqués des criminels, le second parlait de Milton Industries.  A  croire que les journalistes sont spécialement idiots… la réponses était là. Milton fournit illégalement du matériel aux criminels. Difficile à comprendre ? Non. Seulement difficile d’accuser sans preuve.

Je relève le nez, et de mon index, je réajuste mes lunettes de soleil. Mon regard dévie vers ma montre. J’ai de l’avance. J’ai rendez-vous avec Mademoiselle Kyle, une avocate que j’apprécie particulièrement. Sorte de chat, toujours prête à retomber sur ses pattes lorsqu’une difficulté la menace, la situation revient toujours à son avantage. J’ai besoin d’elle pour mes affaires aujourd’hui. Et je ne m’attaque pas à n’importe qui, cette fois, c’est Milton que je vise. Ou l’inverse plutôt, mais pour ça, il faut revenir quelques jours en arrière.

La criminalité en hausse, des conflits majeurs qui se déclarent partout dans le monde, le tout avec un mélange de nouvelle drogue, d’armement de haute technologie. Forcément, les médias se tournent vers les puissants ; ceux qui ont de l’argent et qui peuvent fournir ce genre d’armement. En général, il n’y que les firmes multinationales les plus puissantes qui soient capables de fournir ce genre d’objets. Les médias étaient venus me trouver, et pour pousser Milton à la faute, j’avais orienté les  journalistes en accusant plus ou moins directement Milton Industries. Forcément, cette accusation engendra un procès.

Vous comprenez donc aisément que j’attendais ici Sélina, ses capacités d’avocats étant requises. Sans compter qu’elle m’était sympathique, autant joindre l’utile à l’agréable alors, et quérir son aide autour d’un café. J’avais bien besoin de détente d’ailleurs, mes dernières nuits n’ont pas été de tout repos.


*******************


Une autre nuit difficile. Depuis quelques jours, cette ville est une véritable fourmilière à criminels. Perché à une gargouilles, je sondais les tréfonds de la ville d’un air sévère. Le début de cette nuit n’avait pas été des plus simples, et sans doute aurais-je dû écouter Alfred qui me conseillait de rentrer pour ce soir. Mais non, Batman n’a pas le droit d’avoir de limite. Je profitai d’un court répit sur les hauteurs, mais n’étant pas dupe, je me doutais bien que d’un instant à l’autre, quelque chose d’autre se passerait. Les rues du quartiers Toussaints peuvent sembler accueillante en journée, une fois la nuit tombée, c’est un vrai coupe gorge.

Mon souffle repris, je pousse sur mes jambes et me jette dans le vide. Je défie la gravité quelques instants, avant de déployer ma cape qui me fait planer rapidement entre les immeubles. Là encore, je me perche sur toit. Mon regard ne tombe pas d’emblée sur la rue, mais bien sur la vitre ou je fixe mon reflet. C’est que je fais presque peur à voir. Mon masque est légèrement fêlé au niveau de l’œil gauche. Mon nez laisse un léger filet de sang glisser jusqu’à mes lèvres. Certaines parties de mon armures sont découverte par des marques de griffes dans le caoutchouc de ma tenue. Dure nuit…

A l’entente d’un cri en bas dans une ruelle, j’abandonne mon auto contemplation pour fixer la rue en bas. Un groupe de sales types, cagoulés et armés de battes, de couteaux et d’armes diverses et variées semblent chambrer un individu seul. Je plisse les yeux et ne tarde pas à reconnaitre cette silhouette. Une femme, du cuir… décidément qu’est-ce que je peux en croiser, des chats par ici. Cette fois, ce n’est pas Félicia, mais bien Catwoman. Le combat s’engage en bas, et comme d’habitude l’habilité de la féline combattante ne laisse pas beaucoup de chance aux crétins balourds venus l’attaquer. D’un nouveau bond, je plane en direction du combat, et me laisse lourdement tomber sur le dernier des agresseurs. A genou sur son dos, je lève les yeux vers Catwoman.

« Tu as toujours autant de succès avec les hommes, à ce que je vois. »

Je me relève lentement, après m’être assuré que mon adversaire n’est pas apte à combattre.

Selina Kyle - Catwoman

Humain(e)

Re : Le jour et la nuit. [ Cat' ]

Réponse 1 mardi 07 août 2012, 02:16:44

_ Selina !
_ Oui Maggie ?
_ Tu vas finir par être en retard à ton rendez-vous avec le charmant Monsieur Wayne si tu ne te dépêches pas !
_ Pourquoi ? Il est quelle heure ?
_ Pour ne pas t'affoler.. Disons qu'il te reste vingt minutes pour te préparer et filer le rejoindre à l'adresse notée sur le post-it...
_ Grands dieux !

Je soufflais de dépit, n'ayant manifestement pas envie de laisser le dossier en cours inachevé. Mais une heure est une heure, et je met un point d'honneur à être ponctuelle. Refermant la fine chemise qui contenait les fameux documents qui me retenaient, je la rangeais dans un coffre fort dont le code secret, plus compliqué qu'un code bancaire, n'était connu que de moi seule. Puis, ramassant divers papiers, je les rangeais dans une autre chemise, imperméable et non en carton celle-là, avant d'enfiler le blouson de cuir qui traînait sur le dossier de ma chaise.

_ Je te laisse mettre les clés de ma voiture en sécurité. J'irais plus vite en moto.

Sur un signe de tête, je quittais le local en glissant la chemise entre mon chemisier de soir blanc et le blouson de cuir. Trouvant les clés du bolide dans ma poche, je chopais le casque qui traînait au fond de la cache et l'enfilais. Une fois installée sur l'engin, j'éjectais la béquille d'un coup de talon vers l'arrière et démarrais. Le rugissement de la moto me fit sourire. Dès lors, je filais comme le vent, grillant la priorité aux voitures et slalomant entre les voiture d'un bouchon sur la rue principale. En quinze minutes, j'arrivais en vu de l'adresse indiquée. Ce joli petit café était accueillant.

Je coupais le moteur et verrouillais l'antivol avant de mettre la béquille et de descendre puis, comme dans les pubs ou les films, j'ôtais mon casque à la manière "Loréal". Parce que je le vaux bien...

Passant une main dans mes cheveux, je me frayais un chemin parmi les tables pour atteindre celle qui m'intéressais.

_ Bonjour Monsieur Wayne. Agréable journée, agréable café... C'est parfait.

Un serveur vint me demander ce que je désirais, et j'optais pour un chocolat froid. Le lait, c'est mon péché mignon. Au même titre que les sardines. Puis, servie, je déposais la chemise sur la table après avoir ouvert mon blouson. Je l'enlevais carrément, le posant sur le dossier de ma chaise, négligemment.

_ J'ai fait quelques petites recherches préliminaires sur Milton. Pour ne pas être prise au dépourvue.


Le clair de lune éclaire la face vérolée d'un type. Son regard concupiscent lorgnait mes courbes, merveilleusement mises en valeur par ma combinaison de cuir, alors que je le toisais d'un air amusé, une main (non gantée) sur la hanche.

Avec ses quatre amis, il s'étaient mis en tête de poursuivre une innocente jeune femme de leurs assiduités. Heureusement, je veillais au grain. Qu'importe les médias. Moi, je défendais ceux qui avaient besoin d'aide dans la vie de tout les jours, laissant les braquages et autres prises d'otage à l'alter-égo de Kyle : Sentinel Prime.

_ Alors messieurs. Vous promettez d'être de gentils petits citoyens et d'arrêter de violer tout ce qui bouge ?
_ Ha ha, comment t'y crois, pétasse.
_ Oh... Voilà de bien vilains mots dans une bien vilaine bouche. Ça mériterais une bonne fessée ça.
_ Hé hé, les mecs. On va s'la faire cette petite chatte en chaleur. Elle demande que ça m'voyez !
_ Grossière erreur mon trésor. Je suis un chat, oui. Mais un chat, ça joue avec ses proies avant de les tuer...

Et comme pour accompagner mes paroles, je viens effleurer son torse d'une main gantée d'où les griffes ressortent et brillant à la lueur de la nuit avant de lever la jambe pour priver ce vilain de son matériel. Après quelques secondes de surprise, les autres tentent de m'avoir mais je leur échappe souplement, fracassant un bras par-ci, brisant une dent par-là... Ma rapidité féline et ma souplesse me permettent d'échapper aux battes, aux couteaux et autres armes de fortune de ces amateurs. Mais ma pommette gauche cueille un poing un moment, avant qu'une forme sombre se laisse tomber sur le responsable.

Sans m'en occuper pour le moment, je détourne la tête et neutralise les voyous de quelques gestes. Satisfaite, je me tourne vers ce qui est tombé de l'immeuble. Au même instant, sa voix s'élève. Un grand sourire effleure mes lèvres tandis que je penche la tête sur le côté.

_ Bien sûr. Et toi, tu tombes toujours à pic.

Batman. J'ignorais qu'il était à Seikusu, mais ce n'était pas plus mal. Ces derniers temps, cette ville semble encore plus pourrie que Gotham. Surtout de la racaille de bas-étage à vrai dire.

Je me rapproche de lui, effleurant son masque fêlé d'un doigt léger.

_ D'après ton état, tu as déjà dû sévir cette nuit. Alors, c'était quoi ? Malfrats braqueurs, tueurs, violeurs ?

J'essuie doucement le sang avec un doigt, de ma main qui ne portait pas le gant griffu, et sourit.

_ Je me demande comment tu fais pour te retrouver dans des états pareils... Mais bon. Comment se porte la chauve-souris depuis la dernière fois ?

Bruce Wayne

Humain(e)

Re : Le jour et la nuit. [ Cat' ]

Réponse 2 mardi 07 août 2012, 14:22:40

Le bruit de la moto attira tous les regards vers la route pour voir passer le bolide qui se stoppa à quelques pas de là. Inutile de dire que je ne fus pas très étonné en voyant Selina retira son casque et secouer ses cheveux sous les regards admiratifs de tous les hommes des alentours. Du coin de l’œil, je remarquai d’ailleurs une demoiselle entrain d’asséner un coup de coude entre les côtes de son petit amis pour qu’il cesse de lorgner vers l’avocate. Un sourire étira mes lèvres, et lentement, je me levais de ma chaise.

C’est que je suis galant voyez-vous, et poli aussi. Les frasques de Bruce Wayne sont connues, les caprices d’un milliardaire qui décide de s’acheter un restaurant d’un claquement de doigts… mais ce qu’on ne peut me retirer, c’est la politesse. Pour ça, Alfred peut être fier de l’éducation qu’il m’a donnée, assurément je suis un type poli. D’un geste je retire mes lunettes de soleil et présente brièvement la chaise face à la mienne afin qu’elle ne s’assoit. Pas besoin d’en faire trop en allant lui tirer la chaise.

« Agréable journée et agréable café, oui. Il aurait été ennuyant de se rencontrer dans un bureau alors qu’il fait aussi beau. Et puis, ça vous aurez fait manquer une opportunité d’être remarquée » lançai-je avec un petit sourire taquin. Mon regard dévie et vient d’ailleurs se planter sur la moto quelques instants. «  Belle bête » rajoutai-je en parlant de la machine.

Elle s’assied, et j’en fais autant. Le serveur ne tarde pas à venir prendre sa commande. Je lui fais signe qu’il n’a qu’à ajouter ça sur ma note. Selina embraye alors de suite avec un sérieux sans faille sur Milton. J’esquisse un petit sourire, ravi de voir qu’elle prenait toujours les choses avec autant de sérieux.

« Je vous ferrez parvenir ce que j’ai pu regrouper. »

Je reprends quelques gorgées de café, tandis que de mon autre main, je pianotai sur mon téléphone pour demander à Alfred de tranférer par mail ce que j’avais pu grappillé comme infos.

« D’apparence, ils sont extrêmement clean. Trop si vous voulez mon avis. Il n’y pas un centimes d’erreurs sur leurs relevés financiers, pas un seul frais injustifiés… c’est trop parfait. »

Je me racle un peu la gorge, et esquisse un sourire léger.

« J’ai un petit service à vous demander en réalité. Je suis certain qu’en fouillant, vous seriez capable de faire classer l’affaire mais… mais ce n’est pas ce que je souhaite. En fait, plus exactement, j’aimerai que le procès entre Wayne Enterprise et Milton Industries soit le plus long possible… ça doit vous paraitre étrange, mais ça m’aiderait grandement ! »

L’idée étant en réalité, de pousser Milton à bout, les pousser à l’erreur. Je sais dans quelles affaires trainent certaines personnes de cette boîte. Je cherche simplement à faire sortir ces types des clous de la légalité.


**********************


A présent debout, j’ai tout le loisir de constater l’état des types qui avaient cru pouvoir s’en prendre à Cat aussi facilement. Des types costauds qui doivent faire peur à des gens ordinaires, ça j’en suis certain. Mais elle est tellement agile qu’ils n’avaient aucune chance de s’en tirer. Fidèle à elle-même, elle m’envoie une première tirade qui m’arrache un léger rictus. Tomber à pic oui, c’est le mot… sur lequel mon pied droit se trouve encore doit être d’accord avec elle sur le coup. Je ne bouge pas, et la laisse s’approcher.

Toujours ce côté félin pas désagréable à retrouver. Les chauvesouris et les chats ne sont pas de bons amis d’habitude. Disons que nous semblons être l’exception qui confirme la règle. Je ne bronche pas, et la laisse passer un doigt sur la fêlure du masque. J’hoche affirmativement la tête à sa question et me renfrogne un peu lorsqu’elle me demande contre quel genre de criminels je venais de me heurter.

« De tout… je ne sais pas ce qui se passe ici, mais il semblerait que Gotham soit une promenade de santé à côté. Et comme si ça ne suffisait pas, nos grands amis Américains sont ici aussi. » Je prouvais mes dires en tirant de ma ceinture deux cagoules. L’une était marquée d’un sourire rouge et de deux yeux noirs. L’autre un simple masque blanc avec un grand P sur le front. « Le Joker, Quinn, le Pingouin… et qui sais-je encore… »

Je fais quelques pas pour aller voir tour à tour l’état des hommes qu’elle venait de passer à tabac. Dans un sens, ça ne me déplait pas de les voir en si piteux étant. En voilà quelques-uns qui ne seront pas prêts à se battre de sitôt.

« Comme tu peux le voir, je ne me suis jamais porté aussi bien » lançai-je en écartant doucement les bras. « Et à te voir  je suppose que toi aussi ? »

Un bruit un peu plus loin dans la ruelle attire mon attention, mais je ne m’en inquiète pas pour autant. Peut-être un chat, un chien errant ou un rat. Mon regard revient se planter sur elle que je rejoins de nouveau d’un pas lourd.

« Etrange de te voir ici… je croyais qu’au Japon, ils mangeaient les chats… c’est le dernier endroit où je pensais te trouver. »


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