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Don't you dare to touch my clan! [Libre]

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Lily Hayes

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Don't you dare to touch my clan! [Libre]

dimanche 15 avril 2012, 07:07:24

Normalement, pour être Reine, il fallait avoir un roi. Ou du moins, il fallait s'en trouer un si on ne voulait pas perdre sa place. Or, la société vampirique était différente. Malgré la mort du Roi, le Duc qui l'a transformée, le fait qu'elle ait bu l'entièreté de son sang a fait de Lily la Reine par défaut de tout le territoire nippon. Normalement, le siège de son pouvoir aurait été établi à Tokyo, mais tout agoraphobe qu'elle était, elle détestait être entourée dans une ville énorme où elle ne saurait où identifier un tueur en série. Bref.

À la place d'un Roi, Lily avait des amants. Combien? Elle ne les comptait plus. Pour être honnête, elle s'en fichait. Ce n'était qu'un détail, après tout. Et ce soir-là, elle avait opté pour un de ses "généraux", comme elle aimait les appelé. Elle n'avait pas vraiment une armée à ses ordres, mais dans sa hiérarchie, il y avait elle, la reine, puis, ses trois Comtes, les huit Capitaines et enfin les demi-sangs, les Dhampires, qui perdaient tous leurs pouvoirs pendant la journée. C'était l'avantage des sang-purs et ce qui leur assurait leur domination sur les autres; de jour ou de nuit, ils étaient encore forts et capable de se battre, même s'ils n'aimaient guère le soleil pour la simple raison qu'y être trop longtemps exposé causait à un vampire des brûlures, des coups de soleil. Comme les rouquins, en fait.

Viktor, le jeune Comte, était un amant vigoureux et attentionné, mais même s'il s'autorisait une certaine familiarité au pieu, il n'était qu'un pion autrement, toujours coincés dans les convenances et incapable de tenir tête à sa Reine, et il n'osera jamais planter ses crocs dans la chair tendre du cou de sa maîtresse, pour la simple et bonne raison que cela signifierait qu'il se l'appropriait. Or, c'était une chance qu'il ne pouvait prendre, car une Reine non-consentante aurait tôt fait de lui broyer les os pour se libérer de cette possession. Et Lily n'était pas du genre à accepter cela de quiconque, de toute façon.

Il était entré dans l'appartement. Lily, comme à son habitude, savourait un petit morceau de chocolat, qu'elle déposait par moment pour siroter son thé aux herbes lunaires, une variété de plantes toxiques pour les humains, mais délicieuses lorsqu'elles étaient infusées pour les vampires et les loup-garous. Lorsqu'elle le vit arriver, elle étira un sourire malicieux et déposa le chocolat et son thé pour se relever. Elle planta alors son regard hypnotique dans les yeux de son comte et s'enfonça sans la moindre hésitation dans son esprit, l'investissant totalement pour qu'il n'ose pas penser à autre chose qu'à elle pendant tout le temps qu'ils passeraient ensemble, tout en faisant bien attention de ne pas saboter son cerveau; elle voulait un amant, pas un pervers supplémentaire constamment à ses trousses. Il n'offrit aucune résistance, sachant ce qui lui en coûterait de s'opposer à la Reine, et se soumit à son examen mental jusqu'à ce qu'elle ait chassé toute pensée préoccupante de sa tête, et Dieu ce qu'il pouvait avoir des problèmes, en ce moment.

Une fois l'examen fini, Lily relâcha son étreinte mentale sur sa proie et elle s'approcha de lui en collant son corps lascif contre le sien, un corps brûlant de désir, non pas de lui mais de se faire sauter. Ses lèvres violacées par le brillant se collèrent alors contre celles de Viktor, et leurs langues, avides, se cherchèrent, se rencontrèrent, se frôlèrent puis dansèrent dans un ballet endiablé. Elle glissa une main vers le cou du jeune homme et lui arracha vivement sa cravate et déboutonna son veston, qu'elle fit simplement tomber dans le couloir en le poussant vers la chambre à coucher. Une fois qu'elle l'eut renversé dans le grand lit aux draps épais, elle monta sur lui et, tout en exécutant une danse coquine, elle retira sensuellement son haut, sans trop se presser pour laisser languir son amant, qui lui caressait avec envie son ventre ferme et ses hanches de rêves, défaisant ensuite la ceinture de son shortie. Toujours dansante, elle retira ses gants et la longue manche violette qu'elle aimait porter, les jetant dans un coin de la pièce, se penchant ensuite pour embrasser son amant, alors qu'il posait ses mains sur ses seins glacés par la mort. Elle poussa un gémissement de plaisir. C'était ce qui était plaisant avec les né-vampires; ils étaient aussi chauds que les humains, alors qu'elle avait constamment si froid. Alors qu'il caressait doucement ses tétons durcissant, elle se mit à frotter contre la bosse du pantalon de son amant sa culotte graduellement plus humide.

-Tu bandes dur, Vik... Ce n'est que le commencement... Tu vas tenir? Demanda-t-elle avec un sourire taquin.

-Je ne suis pas le seul à se manifester, Lily. Je sens très bien une douce humidité sur ce pantalon. Et je ne la produis pas.

La Reine éclata de rire et retira rapidement le pantalon du jeune homme ainsi que son boxer.

-Moulant, hein? le piqua-t-elle.

-Est-ce que tu veux baiser ou faire un spectacle d'humour...? Soupira le Comte

-Oooh, mais que serait le sexe sans un peu d'humour? dit-elle alors qu'elle passait doucement sa langue sur la verge gonflée de sang de son amant.

Le Vampire poussa un râle de plaisir, caressant les doux cheveux de sa compagne d'une main, laissant l'autre au repos, savourant cette caresse sans passer le moindre commentaire. Lily avait une langue particulièrement froide, à l'image de ces filles qui gardaient un cube de glace dans leur bouche avant la fellation, qui donnait une sensation si particulière. Alors, la jeune femme s'empara de sa verge et la glissa dans ses lèvres froides et mouillées, délicieuses. Mais n'étant pas une amatrice des caresses de gorge, elle caressa le phallus de son amant de sa main habile, remuant doucement la tête pour frotter son gland de sa langue. Mais lorsque la jeune Reine sentit son amant approcher de la jouissance, elle se retira rapidement, sans cesser de le masturber, jusqu'à ce qu'il se laisse enfin aller sur sa poitrine. Sans être nécessairement rabat-joie, la jeune femme sortit un mouchoir de la boite posée sur la table de nuit et nettoya le dégât avec un soupir légèrement agacé. Les hommes avait le sexe, mais le sperme était vraiment un inconvénient. Enfin... le contraire l'aurait privée de Missy, mais ça, c'était une autre histoire. Une toute autre histoire.

Viktor agrippa alors sa Reine et la plaqua sauvagement contre le lit et les oreillers, l'embrassant fougueusement. La jeune femme poussa un cri de satisfaction et de surprise. C'était ce qui lui plaisait chez les membres de sa race. Dès lors qu'ils entraient dans un état d'excitation sexuel, ils étaient impossibles à arrêter, comme des chiens de chasse se jetant sur une proie. Les mains de Viktor rejoignirent les poignets de Lily et ils les empoignèrent solidement, les plaquant aux oreillers, alors qu'il cherchait à la pénétrer.

-Oh là, champion... murmura Lily en resserrant les cuisses de façon à lui faire très mal aux côtes. Y'a des capotes dans la table de nuit. Pas question que tu oses.

Malgré son état bestial, le Vampire détourna le regard et se pencha sur la table de nuit pour en tirer un préservatif et l'enfila prestement avant de revenir à son amante, qui avait un énorme sourire sur les lèvres, ravie. Elle aurait été déçue de devoir cesser leurs ébats pour une petite contrariété. Lorsqu'il commença à la pénétrer, elle poussa un gémissement de plaisir, enroulant prestement ses jambes autour des reins de son amant, et il commença à se mouvoir en elle, elle se redressa un peu pour embrasser son compagnon avec fougue. Ils auraient continué un peu plus longtemps si le téléphone portable de la jeune femme ne s'était pas mit à sonner bruyamment. Elle poussa un grondement d'insatisfaction et fit reculer son amant pour agripper le téléphone.

-Quoi? J'étais en plein tête-à-tête, là!... Quoi?... Attends, tu déconnes?!

Paniquée, la Reine se redressa prestement et se rhabilla en vitesse, et le Comte revint à lui, s'habillant à son tour.

-Qu'est-ce qui se passe? demanda-t-il, un peu déçu, mais probablement pas autant qu'elle.
-Ryan a été assassiné.
-Un des Huit? Impossible! Ils n'ont pas leur égal chez les humains! Ce sont des sangs-purs!

La jeune femme agrippa sèchement son gant et se leva.

-Retourne chez toi, Viktor. Et assure-toi de rameuter tes frères. Si on a des rivaux, je refuse qu'ils s'en prennent aux plus faibles d'entre nous.

-Oui, ma Reine.

Aussitôt, le vampire disparut dans les ténèbres et Lily se leva du lit et frappa à la porte de la chambre de son colocataire.

-Lucius. Debout. J'ai besoin de toi.

Après quelques secondes, le petit loup-garou apparut dans l’entrebâillement de la porte et poussa un petit grognement. Normalement, les lycanthropes de souche atteignaient l'âge adulte avant d'atteindre leur éternité, mais dans le cadre des Mordus, ou Infectés, comme on les appelle, la lycanthropie stoppait la croissance et la dégénérescence cellulaire beaucoup trop tôt, ce qui fait qu'un enfant de trois ans ayant été mordu ne dépassait pas l'âge physique d'un gamin de cinq ans. Lucius était un Infecté, certes, ce qui l'oblige à se soumettre aux puissants des Races de la Nuit, comme les Vampires, les Démons ou même les Sorciers, mais fort heureusement pour lui, ce fut Lily qui l'a recueillit. Âgé de plusieurs siècles, comme elle, le gamin était le lycanthrope ayant le nez le plus fin de tous.

-Il est neuf heures du soir, ma Reine... j'ai école, demain matin...

-Rah, au diable l'école! Tu en es à ta huitième ronde! Ce n'est pas une journée qui va t'empêcher de comprendre la deuxième guerre mondiale! On y était, bon sang!

-Mrouais. Bon, je vais prendre mon sac et on y va, alors.

-Pourquoi un sac? Demanda la reine, surprise.

-Si on a une pause, je ferai mes devoirs, déclara le loup-garou, tout fier de lui.

-Mais tu te fiches de moi! s'exclama la Vampire, s'emparant de son protégé par l'arrière de son col comme les chattes transportent leurs chatons.

Le petit poussa un gémissement de douleur mais ne répliqua plus. C'était douloureux, mais une fois le choc passé, ce n'était pas si désagréable. La jeune femme le déposa prestement sur la banquette arrière de sa BMW de luxe et s'installa au volant. Elle avait beau être rapide comme un guépard en chasse en courant, et même pas à vitesse maximale, mais la voiture était moins épuisante. Après de multiples virages et dérapages, coupant sans vergogne les voitures qui l'empêchaient de progresser et semant deux voitures de police, la jeune femme se rendit sur les lieux du crime.


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