Je regarde avec un plaisir palpable la pluie qui tombait sans vouloir s'arrêter, ruisselant sur les pavés de la rue principale de la ville. Je n'habite pas une villa ou un manoir, car cela coûte cher à entretenir et cela offre trop de possibilité d'intrusion, aussi une simple maison de marchand me suffit pour subvenir à mes propres besoins, tout en assurant une bonne sécurité, c'est sans doute ce manque d'étalage d'argent qui fait naitre chez certain une certaine haine à mon égard. D'un autre côté personne jusqu'à ce jours n'a trouvé où je cache mon entrepôt, si seulement ils savait que tout les jours ils y passent sans s'en rendre compte. Je m'installe à mon bureau, faisait sonner une clochette pour qu'un de mes serviteurs viennent, oui vous avez bien entendu, j'emploie des serviteurs, d'une autre côté ce sont des déchets que j'ai sauvé d'une mort imminente et m'en son redevable à vie, en échange ils n'ont pas eut le droit de ce faire dompter, pouvant à tout moment rompre ce contrat, mais ils m'apprécient trop pour le faire. C'est à cette pensée que j'eus un léger rire, des oiseaux dans une cage dorée c'est ainsi que je les vois, moi étant le chat près à les dévorer.
Ce fut
Ringo qui vint à mon bureau. Beaucoup le prend pour une femme, mais en vérité il s'agit d'un homme, sa chevelure courte et crasseuse avait été remplacé par des cheveux roses bonbon et assez long pour tomber jusqu'à ses hanches. Quant je l'ai pris sous mon aile il ne ressemblait à rien, maintenant il était une "femme" des plus charmantes et aussi le serviteur le plus dévoué à ma cause. Il est sans doute le meilleur exemple de ma faculté à transformer un grain de poussière en pierre précieuse.
- Vous désirez Liafe-sama ?
J'ai toujours un frisson des plus plaisant en entendant sa voix correctement contrôlé, tout y était la tonalité, la gestuelle des lèvre.
- Rappèle moi l'heure du rendez-vous.- Il vous reste deux heures avant de devoir y allez Liafe-sama.
Je fis mine de vouloir le congédier avant de reprendre mon geste.
- Ringo, tu vas m'accompagner avec KAito, tâchez d'être tout les deux prêt, il ne faut pas faire attendre un collègue.[Deux heures plus tard.]
Je me mis à regarder
KAito, en laissant un soupir sortir de ma bouche, il avait toujours ce goût pour la blancheur, même son katana était blanc, hormis la garde. Dire que plusieurs fois je lui ai dit que le blanc se tâche facilement, s'en était déprimant. Mais bon il était toujours enjoué et prêt à faire de la charcuterie dans la joie et la bonne humeur. Il s'agissait d'un assassin réputé qui avait raté son dernier coup, en échange de sa vie je lui ai offert une opportunité de me servir.
Il fallait à présent se présenter et pour cela j'avais prit une forme des plus singulière, une rebelle comme on dit sur Terre.
Tout d'abord une chevelure, courte, rose bonbon, ne tombant pas au niveau des épaules et encore moins en dessous, le tout dans une style "fauve", ensuite des yeux d'un bleu similaire à la glace. Autour du cou un petit collier de cuir noir, sur l'épaule des bretelle rose, laissant imaginer le soutient gorge caché par un T-shirt qui ne couvre pas mes épaules. Plus bas un string noire soulignant ma raie et un peu plus bas un jean noir laissant voir une partie de mon fessier, n'oublions pas la chaine qui pend dans un look pur femme anticonformiste. On y rajoute des bottes à talon rehaussé et plat je crois que ça s'appelle des converse. La touche final étant une clope au bec. - C'est bon, on peut y aller mes jolies.Je me dirige vers la grille et voit un serviteur arriver, immédiatement je lui tend la lettre avec le sceau du chat pour avoir l'autorisation d'entrer, il ne fit aucune manière quant je montre mes deux serviteurs, en tout cas point de vue accueil, il savait s'y prendre. Les gardes eurent des envies en voyant ma tenue à la fois indécente et attirante. Me faire prendre par ses gars en armure aurait été tentant, mais pour l'heure il fallait avoir une entre vue avec leur patron, après je pourrais m'amuser.
Je ne vous est pas encore dit le véritable motif de cette réunion, je souhaite prendre sa part de marché en lui apprenant à être un doux esclave bien servile. Je ne vous en dirais pas plus cela serait gâcher un plaisir trop longtemps attendu, cela fait quant même trois mois que je l'observe, sa vente sur le marché allait faire relâcher l'attention de bien des esclavagistes qui verront leurs butins disparaitre. Je ne fais jamais rien à la légère.
Accompagné de les deux serviteur, nous montons vers le salon. La porte s'ouvrit et je pus voir le fameux Belgrif, en effet son statut de terranide n'était plus à démontrer, mais pour moi toute les races finiront sous mon pouvoir, alors autant ne pas faire de distinction entre humain, terranide et autre chose. D'un claquement de doigt, je congédie mes deux serviteurs qui allaient attendre devant la porte à l'extérieur de la pièce, Ringo prenant le soin de prendre ma clope et l'éteindre, un peu d'intimité entre maître ne fait pas de mal.
- Monsieur Belgrif je présume, les rumeurs vous rapportant semble bien vous enlaidir par rapport à la vérité. Je me présente en chair et en os devant vous. Liafe, Liafe Dog-Hunter. Comme le temps m'est compté, je vous suggérerait de bien prendre une place confortable pour que cette discutions soit rapide et profitable.En suggérant je ne lui donnais pas d'ordre et ne prit pas la place du maître de maison, pouvant refuser cette demande sans m'offenser. Une fois que tout deux nous prîmes nos marques, il était venu le temps des pourparlers, comme c'était moi l'instigateur de cette réunion, je dû prendre la parole le premier.
- D'après mes informations votre marché n'est pas dans ses jours les plus glorieux, tout comme votre publicité terni la qualité des articles que j'ai put admirer sur vos étales, mon marché, bien que très imposant sur le domaine de la vente d'article de luxe, ne va guère mieux. Aussi vous ai-je sollicité pour une proposition d'alliance. Je compte beaucoup sur vos produits, je ne vous cache pas qu'ils sont porteur d'un futur bénéfice, de mon côté je possède des connaissances et un financement important qui peut alléger tout les frais lié à cette activité. Si mes calculs sont exacte avec nos deux entreprises réunis, nous pourront accéder à 50% du marché des esclaves, avec un pourcentage en hausse chaque années lors des promotions annuelles. Pour ce qui est du partage des gains, nous partirons sur les quotas suivant 60% pour vous et 40 % pour moi. Ce pourcentage pouvant évoluer à votre avantage selon les produits que vous pourrez avoir, je ne suis pas très douée dans la traque et la capture, ma spécialité est plutôt le dressage. Mais je vous impose mon raisonnement sans vous laisser la parole, excusez mon impolitesse, cette démarche me parait tellement excitante que j'en oubli quelque peu les règles. Si vous avez des questions n'hésitez pas à me les poser, je me ferais une joie d'y répondre.Dans cette longue phrase il y a tout ce qui pouvait l'intéresser, une relance de son marché, un blason plus dorée lui ferait perdre son statut de terranide qui irrite tant la concurrence et certain client, un bénéfice sur lui apporterait plus de richesse qu'à l'heure actuelle, sans parler d'une place dans la bourgeoisie et les fêtes mondaines, si ce genre de chose lui plait. Cependant j'avais expressément laissé des zones d'ombres pour qu'il morde à l'hameçon, comme par exemple la possibilité de gagner moins, ce qui est assez bizarre pour un esclavagiste, qui normalement vise plus de richesses. Mais il suffit d'attendre pour savoir si le matou est curieux ou non.