La technique buccale de la lamia était au point, aussi la plante ne fit-elle pas trop durer les choses. Le minotaure éjacula, mais ce n'était bien évidemment pas du sperme. Pour celle qui l'avait avalé, c'était en tous points semblable au meilleur qu'elle aurait la chance de goûter de toute sa vie, mais la substance allait produire son petit effet.
A peine ingéré, celui-ci décuplait tous les sens, et par conséquent, le plaisir ressenti.
Alraunya était maintenant excitée, elle se prenait au jeu. Sa mouille orangée et succulente coulait maintenant abondamment, presque autant que celle de la lamia qu'elle avalait depuis tout à l'heure.
«Tu oses me demander mon nom alors que toi-même tu ne t'es pas présentée? Tu demandes quelle sera la prochaine épreuve? Je ne ais pas qui t'a éduqué, mais le travail est à refaire.
Maintenant voilà pour toi!»
Sur ces mots, la plante se releva d'un coup, comme soulevée du sol, sans s'aider de ses bras ou de ses jambes. Elle tenait les avants-bras de la serpente avec les mains, qui fut relevée elle aussi. C'est alors qu'un pénis d'une taille monumentale de 70cm émergea au dessus de son vagin.
La petite succube apprendrait la politesse. Elle fut soulevée du sol, puis redescendue sur le barreau végétal bien droit. Celui-ci fut enfoncé entièrement du premier coup, sans tenir compte du ressenti de celle en qui il entrait, qui devait être énorme vu sa sensibilité décuplée.
La reine des lieux ne perdait pas non plus l'essentiel de vue, et absorbait tout liquide sécrété par son «invitée» au fur et à mesure qu'il était produit, le remplaçant par un lubrifiant légèrement aphrodisiaque mais surtout régénérant les tissus de la victime afin qu'elle puisse continuer à être consommée plus longtemps.
Les aller-retours commencèrent sans plus attendre. Lents, mais avec une amplitude monstrueusement insupportable, et avec brutalité. La succube était tenue par les hanches, et soulevée/reposée par les mains vertes, mais qu'elle savait maintenant capable d'une redoutable puissance. La bouche s'occupait de la poitrine pendant ce temps, léchant, mordillant, suçant. Elle changeait de sein de temps à autres, de façon irrégulière.
Venue chercher le nectar de la forêt, la jeune démone était encore bien loin de le mériter, mais au moins repartirait-elle avec le souvenir d'une partie de jambes-en-l'air comme jamais elle n'en avait connu, et comme jamais elle n'en connaitrait d'autres. Si elle repartait...