Prit au piège [PV Mithra]

Ce matin là, Mach arpentait les rues d’un petit village dans les terres sauvages sans plus de craintes que les autres jours. En effet, il saluait de temps en temps, une personne qui par politesse lui disait bonjour. Cependant, il se rendit vite compte que quelque chose clochait autour de lui. Bien sur s’était qu’une intuition, et Terra, en dehors de Nexus et Tekhos, et encore, était réputée pour ses dangers, mais, l’ancien soldat avait le sentiment que quelqu’un le suivait. Cela le fit d’ailleurs plus sourire qu’autre chose. La raison était simple, puisque le ou les personnes, il ne parvenait pas encore à le déterminer, n’était visiblement pas très doué en filature, ou du moins pour dissimuler sa présence et une personne étant sur ses gardes l’aurait vite détecté.

Et Mach les avait détecté aisément, si bien, qu’il put choisir son itinéraire en tenant compte de ce facteur. Ainsi, alors qu’il passait d’une rue à l’autre, en tentant de se montrer naturel dans sa démarche. Une accélération de rythme aurait surement donné l’alerte à ses poursuivants sur le fait qu’ils avaient été repéré et les auraient donc sans doute poussé à agir plus vite. Hors, le jeune homme voulait profiter de son avantage pour les conduire dans une zone dégagée, ou du moins de toutes personnes pouvant subir des blessures par inadvertances.  Il zigzagua alors dans la foule ou passa dans des rues désertes, ayant parfois le sentiment de les avoir semé, mais, ceux-ci le retrouvaient finalement toujours, que se soit volontaire de sa part ou non.

- Vous semblez visiblement déterminer à m’avoir !

Marmonna Mach calmement, jetant un furtif coup d’œil par-dessus son épaule pour compter brièvement le nombre de ses poursuivants. Il n’en décela une dizaine à première vue, et finit par tourner dans une impasse. Et cet acte était loin d’être accidentel, puisqu’il avança jusqu’au fond, passant à côté de grosse poubelles métalliques, qu’il prévoyait comme couvert éventuel, et des cartons ou tonneaux de l’autre côté de la rue. Il avança jusqu’au fond, restant face au mur.

- Et bien, on dirait qu’on est fait comme un rat !

Dit alors l’un des hommes se trouvant à l’entrée de l’impasse, ses compères de chaque côté avançant sur toute la largeur de l’impasse. Ils affichaient des sourires amusés, mais, moins que celui de Mach, qui le dissimulait toujours en leur tournant le dos.  S’ils savaient que s’était eux qui venaient de tomber dans son piège, ils riraient moins.

- Et que me voulez vous pour me suivre depuis un bon moment déjà ?

La question du jeune homme, alors qu’il se retournait lentement pour faire face au petit groupe, sembla les surprendre.  Cela ne manqua pas de le faire rire, alors que ses mains étaient dissimulées sous sa cape, posées bien sûr sur ses armes, alors qu’il avait cinq pistolets pointés dans sa direction.

- Cela, tu n’as pas besoin de le savoir.
- Je viendrais donc à penser que s’est une vengeance quelconque, bien que je ne me souviens pas de vos tronches messieurs.

La remarque ne sembla pas plaire au petit groupe, à moins que se soit le calme apparent du mercenaire qui les fasse enrager. Quoi qu’il en fût, ceux-ci n’attendirent pas plus pour déclencher le déluge en tirant de leurs armes. Cependant, en plus d’être de mauvais tireurs, ils n’avaient pas les réflexes de Mach, qui était déjà en train de plonger à couvert derrière la poubelle, en sortant son propre pistolet pour pouvoir riposter.

"Non mais j- elle a carrément BOUFFE SA LAISSE ?!"

L'esclavagiste aux allures de viking blond laissa pendouiller le reste de la laisse en fer qui tomba dans la boue avec un bruit étouffé. Son air ahuri fit presque rire les autres terranides qui cachèrent leur museaux dans leurs pattes pour cacher leurs sourire. Sans les remarquer, l'homme quitta la tente qui abritait ses trouvailles, les laissant éclater de rire dés qu'il fut un peu loin.
Il savait que cette garce de hyène ne lui causerait que des problèmes dés le lendemain de sa capture. Contrairement à ses autres prises, elle semblait si tranquille qu'il s'était demandé à plusieurs reprises si elle avait toute sa tête. Elle avait un féroce appétit, et -seigneur dieu- son rire insupportable était sûrement la pire chose à supporter depuis qu'elle était là, et il résonnait si souvent qu'il avait redonné de la joie aux autres esclaves, ce qui n'était pas très bon. (Même si l'on préférait un esclave souriant plutôt qu'un esclave déprimé, et que donc ses ventes avaient considérablement augmenté, mais ce n'était pas la question...)

Mithra souleva doucement le couvercle de sa poubelle pour admirer le spectacle de cet espèce d'empoté d'esclavagiste en train d'étrangler l'un de ses employés pour l'avoir laissé échapper. Il était effectivement en train de ronfler pendant qu'elle claquait ses dents sur le collier pour en détruire le fer. Sa mâchoire était suffisamment puissante pour avoir raison d'un peu de fer rouillé, sans aucun doute. Elle n'avait même pas paniqué lors de sa capture. Pour elle, sa cage, bien qu'un peu petite, signait l'assurance d'un bon repas et d'un endroit où dormir la nuit. Mais elle avait fini par en avoir assez, et avait souhaité bonne chance à ses camarades avant de s'échapper et de se cacher dans une poubelle dans une ruelle à sens unique. Elle avait prévu d'y dormir un peu et d'attendre le matin pour s'échapper, et retourner chez elle. Nexus n'était pas très... accueillante, dirons-nous, pour les gens de son espèce. Inutile donc d'y rester, à moins de porter une cape, ce qui pour elle, était risible.

Un peu après l'aube, elle fut réveillée par de puissantes voix provenant d'un côté de la rue, et ne s'en formalisa pas, mais resta tout de même éveillée. Elle ne cherchait pas à écouter leur conversations (il fallait dire qu'elle s'en tamponnait un peu), et la voix n'était pas celle de cet abruti blond aux longues tresses. Inutile donc de s'affoler.

Cela dit, il fallut bien qu'elle réagisse lorsque la poubelle dans laquelle elle était blottie fut heurté par quelque chose. Mach avait beau être un "ouineur" contre ses ennemis, il n'avait pas manqué de déstabiliser la benne de fer, qui finit par tomber et s'éclater contre le sol, révelant son contenu : une terranide aux cheveux roux (le climat de Nexus était printanier), à la fourrure brune et à l'expression plus surprise qu'affolée, comme si se retrouver couverte d'ordures au petit matin n'était qu'une simple formalité donc elle allait se débarrasser. Ses yeux qui avaient viré au bleu foncé se posèrent sur les attaquants, et en tournant la tête, elle aperçut le mercenaire.

Cette situation allait sûrement changer un peu la donne, ou alors, ils allaient s'en foutre. Mais dans tout les cas, Mithra n'allait pas rester éternellement dans sa poubelle avec un regard de merlan frit, une peau de banane sur la tête. Un silence compréhensif s'était installé entre les hommes, comme un espèce d'armistice qui n'allait pas durer des heures.

Mach avait été suivit, et avait décidé de faire celui qui n’avait rien vu, jusqu’à ce qu’il pourrait tourner la situation à son avantage, s’est à dire dans une zone bien moins fréquentée. Ainsi, le mercenaire avait attiré ses poursuivants dans les petites rues avant de pénétrer dans une rue assez sombre et avec les couverts suffisants pour pouvoir riposter aux assauts qu’il prévoyait sans crainte. Ainsi, une fois au niveau de la poubelle, il s’arrêta et échangea quelques mots avec ses poursuivants. S’est au moment où la situation devint le plus dur qu’il décida d’arrêter les provocations et se mettre à couvert pour commencer les choses sérieuses.

Ainsi, le jeune homme se jeta derrière la poubelle, et se mit en position pour tirer et se cacher rapidement ensuite. Cependant la rudesse de ses mouvements et l’impact qu’il eut avec la poubelle montra le peu de résistance de celle-ci, sans doute pas crochetée au sol. La benne se déversa alors sur le sol, dans un rire moqueur des agresseurs. Cependant ceux-ci s’arrêtèrent et furent tout autant surprit que Mach lorsqu’au milieu des ordures une terranides fit son apparition.

- Hein !...

Dit-il alors que tous les yeux se posèrent sur la jeune femme, qui semblait tout aussi surprise que le groupe et l’homme isolé Mach put entendre quelques remarques provenant du groupe, du genre « Que fait une terranide dans ce coin ! » ou d’autres bien plus pervers, sur le fait de se la faire après en avoir fini avec l’homme. Les assaillants de Mach venaient de montrer aussi qu’ils avaient du mal à se concentrer sur leur but, dès qu’une distraction se montrait. En tout cas, le mercenaire en les entendant reprit ses esprits et réalisa ce qui allait se passer.

- Venez ici !

Soma t il la jeune femme en la tirant par le bras pour se planquer derrière la poubelle renversée. Celle-ci offrait une bien piètre couverture, et il faudrait penser à bouger rapidement. Mais, ce qu’il avait jugé arriver le fit, puisque l’effet de surprise liée à l’apparition de la terranide laissa place au début des hostilités. Mais, leurs premiers coups de feu furent trop imprécis pour toucher Mach, ou même la jeune femme qu’il venait de mettre à ses côtés pour la sortir des lignes de tirs.

- La situation devient plus complexe que je ne le pensais.

Dit-il à voix basse en lâchant quelques tirs dans la direction du groupe d’hommes. Ceux-ci reculèrent et cherchèrent des abris pour se protéger. Mais, ils étaient suffisamment nombreux pour que quelques uns fussent blessés et fassent entendre leur douleur.

- En tout cas, je vous conseille d’éviter de sortir si vous ne voulez pas prendre une balle perdue. S’est moi leur cible !

Reprit Mach cette fois à l’attention de sa voisine, alors qu’il sortait de nouveau de sa couverture pour tirer une nouvelle rafale. Tenter de leur échapper par l’autre bout de la rue serait pour le moment prendre de trop gros risques, puisqu’il serait une cible facile. Et il vaudrait mieux tenter d’affaiblir le groupe en les blessant suffisamment pour les empêcher de contre attaquer, voir de les tuer tout simplement.

Si ils espéraient trouver une réponse dans cette étrange créature, ce n'était pas la peine : en la voyant observer les alentours d'un air hébété, on pouvait bien se douter qu'elle n'en savait pas plus qu'eux. La terranide n'eut pas beaucoup de temps pour jeter des regards de merlan frit, quelqu'un lui attrapa le bras et la bougea aussi facilement qu'une poupée de chiffon. Si l'on considérait sa masse musculaire, Mithra était quand même assez lourde, donc pour la soulever hors du sol, il fallait posséder une sacré poigne. Mais elle se retrouva bel et bien derrière le tas de ferraille qu'elle avait renversé, en compagnie d'un étrange humain au regard sérieux qui n'avait pas l'air de compter mentalement combien elle pouvait valoir.

Les rafales de balles traversèrent les tympans sensibles de l'animale qui posa ses mains sur ses larges oreilles en poussant un gémissement de douleur. Non pas qu'elle ne connaissait pas les armes à feu : la plupart des mercenaires qui traversaient sa forêt en possédaient et ne se gênaient pas pour semer la pagaille sur leurs passages, en défonçant les jaguars à dents longues de quelques balles. Trouvant la méthode brute (même si elle n'avait pas grand-chose à dire là-dessus) et déloyale, Mithra ne portait pas les armes à feu dans son cœur, ce qui provoqua la scène suivante.

Que ce soit dans un excès de colère ou un simple instinct de défense, la sauvage roula hors de sa cachette et se jeta sur les attaquants de Mach qui furent plus que surpris. Pas habitués à voir en une terranide autre chose qu'un animal soumis et sans défense, sentir les griffes et les crocs d'une sauvageonne dans leurs épaules et leurs jambes provoqua des cris de frayeur chez les mercenaires qui ne trouvèrent rien de mieux à faire que de sortir les couteaux. En voyant l'éclat de l'arme blanche, la hyène anticipa de justesse le coup de lame qui allait atterrir dans son flanc droit, mais un autre lui érafla l'avant-bras en causant une plaie assez profonde. La douleur la fit hurler. Un hurlement de chien enragé, aussi puissant que le rire qui lui avait valu tant d'éloges la veille, près des cages aux esclaves. Les attaquants reculèrent, surpris par cette symphonie loin d'être silencieuse, et ce n'est que lorsque que le couteau sortit du membre pour voler droit dans l'œil de l'un d'eux qu'ils se décidèrent à s'éloigner en courant et en lançant des stratégies de repli.

Que ce soit pour s'enfuir ou pour se replier non loin, Mithra s'en moquait, du moment qu'ils ne ressortaient pas leurs horribles engins qui détruisaient ses oreilles fines. Engins tombés par terre, non loin de l'unique mercenaire qu'il restait : celui qui s'était pris la lame dans l'orbite, et qui était tombé à la renverse, toujours en train de pousser des cris de douleurs en se tenant l'œil gauche. La terranide se dirigea vers lui pour le saisir par le col, et ses hurlements furieux se transformèrent en couinements effrayés.  Elle lança le corps de l'homme tout près de Mach qui fut ensuite gratifié d'un regard étrange avant de se lécher le bras avec vigueur. L'expression d'un chat laissant l'oiseau à moitié mort qui lui avait servi de jouet.

Mach avait donc mit la jeune terranide à l’abri à ses côtés alors que la pluie de balle recommença. Il vit la demoiselle se cacher les oreilles pour amenuiser le bruit, mais ne pouvait pas trop y prêter attention, car il lâchait de temps à autre quelques coups de feu lui aussi pour se défendre. Enfin tout cela, jusqu’au moment où la jeune femme prise dans un élan de rage le contourna et sortit du couvert avant de foncer sur les assaillants du mercenaire. Tout ce qu’il se passa ensuite fut d’une violence effroyable, même si Mach ne fut pas choqué non plus. Il avait déjà vu bien pire. Mais, cela lui fit cesser le feu, comme à ses assaillants qui tentèrent de se défendre de la furie, l’ayant pour le moment totalement oublié.

En tout cas, Mach ne fit rien de plus que regarder, tout en restant à couvert. Il put ainsi la voir éviter des coups avec adresse, mais ceux-ci furent si nombreux qu’elle ne put tous les arrêter ou esquiver, Ainsi, une coupure, visiblement profonde fut donné dans le bras de la Terranide qui se vengea bien rapidement avec un renvoi de couteau à son propriétaire qui serait borgne jusqu’à présent. Cette dernière action mit en fuite le petit groupe, qui avait au passage lâché ses armes, à l’exception du blessé le plus grave.

La jeune femme dans un cri devenu plaintif, plutôt que rageur, s’empara de l’homme pour le propulser  près de Mach avant de commencer à lécher sa laie. Le mercenaire rangea son arme, montrant qu’il n’avait aucunes mauvaises intentions à l’égard de la terranide.  Se levant lors de derrière son couvert, il commença par jeter un coup d’œil au blessé, qu’il assomma rapidement d’un coup avant de regarder de nouveau la demoiselle. Il se mit alors à fouiller dans ses affaires pour trouver une bande, alors qu’il rejoignit la jeune femme.

- Laisser moi voir çà ! ….Ne vous inquiétez pas, je ne compte vous faire aucun mal !

Dit le jeune homme en voulant se montrer rassurant. Puis, quand il eut le sentiment que la demoiselle allait accepter de l’aide, il prit le bras blessé de celle-ci, avec douceur notons le. Et commença à penser la plaie de celle c. Mais, il ne pouvait faire que cela pour elle actuellement, si bien qu’il tenta de serrer assez fortement, accompagnons le geste d’explications pour ne pas qu’elle le prenne mal non plus.  Elle aurait pu prendre la compression du bras comme une agression n’empêche alors que cela n’était au final qu’un garrot pour faire cesser l’hémorragie tout en la contenant par le pansement.

- Et merci de ton aide. Je sais pas combien de temps j’aurai mit pour me débarrasser d’eux sans cela !

Reprit-il, toujours concentrer sur ses premiers soins, et non en train de regarder le joli visage, et corps de la terranide. Il l’avait d’ailleurs tutoyé plutôt que vouvoyer car cela aurait peut être été trop formel et un peu démodé aussi, mais qui sait comment elle allait le prendre.

Après une semaine entre les griffes d'humains cruels et hypocrites, la méfiance de la terranide n'avait fait que croître. Enfin, pas qu'elle ne s'en méfiait pas déjà avant : pour ce qui était des relations entre races sur Terra, elle était loin d'être crédule. Mais cet homme n'avait pas le profil typique d'un esclavagiste. Ce n'était jamais qu'une victime contre un nombre considérable d'assaillants, un peu comme elle il y a quelques jours. Elle ne lui enviait pas sa condition d'humain non plus. Si elle avait été humaine, elle se serait sans hésitation fait beaucoup chier.

La raison pour laquelle elle le laissa s'approcher d'elle et panser sa plaie était simple : c'était la même raison pour laquelle elle avait laissé le viking la capturer sans rechigner au début de la semaine. Un toit, un gîte. De quoi manger, dormir et se laver. Et éventuellement, un peu de compagnie, mais pas trop. Si il était du genre à rameuter ses potes tous les soirs pour une soirée bibine-calendriers de femmes à poil, elle s'échapperait ou boufferait tout le monde sans hésitation.

L'instinct animal parlait au fin fond de ses grands yeux bleus. Mais Mach ne semblait pas la considérer comme ce qu'elle était pourtant : une femme plus proche de la bête que de l'homme. Elle finit par lui sourire avec calme, tandis que son estomac se mettait à gargouiller sans aucune discrétion.

Mach, une fois sortie d'affaire, grâce à l'aide de la Terranide, s'approcha d'elle pour la remercier, mais aussi la penser. Celle ci se laissa d'ailleurs faire, et ne répondit pas aux paroles du jeune homme, ou du moins qu'avec un sourire sans réellement d'émotions, mais qui la rendit tout de même plus jolie. Il lui fallut donc quelques minutes pour faire son bandage, laps de temps durant lequel ils furent immobiles, ou du moins avec leurs jambes. S'est alors qu'un grognement venant de l'estomac de la demoiselle se fit entendre, et pas légèrement. Si bien que le jeune homme ne put s'empêcher de sourire de façon amusé.

- On dirait que tu as faim, je me trompe ?

Demanda t il alors à la demoiselle en croisant son regard, alors que celle ci n'avait toujours pas dit un mot. Etait elle muette ? Ou ne parlait peut être t elle pas sa langue ? Furent les premières questions qui vinrent à cette absence de réponses de sa bienfaitrice involontaire. Il rangea alors son équipement avant de tendre la main vers elle.

- Que dis tu que je t'invite à manger pour te remercier ? Bien sur, là où tu le souhaiteras !

Ce qui sous entendait évidemment autant qu'elle le voudrait aussi. Cela aurait pu être des paroles que quelqu'un connaissant la jeune femme aurait pu regretté, s'il avait des soucis d'argent. Mais, si l'argent était un problème pour Mach, il n'en laissait rien paraître .Après, il y avait la question sur le fait que la demoiselle lui ferait elle assez confiance pour le suivre ou non ? Ou répondrait elle simplement à l'appel de la nature et son estomac ?

- Sinon, je m'appelle Mach, et toi ?

Se présenta t il, et en demandant le nom de la jeune femme. S'était aussi une ruse pour lui faire enfin briser le silence, même si l'invitation l'aurait peut être déjà fait. Et donc aussi s'assurer que ses hypothèses initiales soient fausses. Mais, bien sur, il ne montrait aucune mauvaise intention dans ses propos et ses gestes, se contentant désormais d'attendre la réponse de la jeune Terranide.