Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

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Khaléo

Terranide

Un vortex, encore un, mais cette fois, cela faisait plusieurs jours qu'il errait dans les rues à la recherche d'un quignon d'pain à boulotter, après l'incident de la galerie marchande, ce qu'il ne savait pas, c'est qu'en vagabondant par ici, il se retrouvait dans le quartier des putes ! Et c'est pas le genre d'endroit où il fait bon trainer, même pour un humain, alors un terranide ne comprenant pas la moitié de ce qui gravite autour de lui, vous comprendrez que ses chances de survie soit bien amoindries dans un environnement qui pouvait s'avérer hostile à bien des égards à une créature qui, ne connaissait rien des "règles" terriennes.

Les écarts avaient été nombreux, les vols dans les étals et, boulangerie aussi, devant fuir à chaque fois la police, pour, vous l'aurez compris, trois pommes et la moitié d'un saucisson, y avait pas de gloire à faire ça, voler pour manger, juste, survivre.

Car il avait maigri qui plus est, perdant un peu plus son pantalon qu'a l'habitude, même s'il enchâssait encore bien ses cuisses et son derrière musclé dans ses tissus, ses diverses cavalcades et péripéties au sein de cette ville avait fini par bien "trouer" et déchirer celui ci de toute part, ça ressemblait un peu, à des rayures circulaires s'enroulant autour de ses cuisses, et remontant parfois jusqu'a son postérieur, un pantalon autrefois noir cuir qui, désormais à des allures de haillon grisâtre couvert sur le bas, de diverses crasses et de boue.

Le haut n'a pas trop souffert, toujours sa vieille et inimitable veste en cuir noir, bordée d'une somptueuse crinière de lion blanc, bête qu'il se voit obligé de chasser à mains nues une fois tous les dix ans dans les terres des glaces éternelles, sa terre natale en quelque sorte, elle souligne ses joues, ses rayures et les cotés de son visage, une capuche comportant le même genre de "bordure" blanche viendra se relever sur son visage, pour le plonger dans les ténèbres et le rendre, donc, indistinct.

Car il ne faisait pas bon être un terranide par ici, il comportait encore les traces de précédentes bagarre, son corps entièrement recouvert de bandages, par endroit ensanglantés, il avait donc du se battre, mais, la façon dont étaient serrés ces bandes, dénotait d'une connaissance anatomique poussée, puisque placés précisément pour amortir, et, empêcher que les articulations aille trop loin dans leurs mouvements, comme des élastiques, ou gare fous l'empêchant de se briser les os, les muscles, les tendons lorsqu'il soulèvait encore, son énorme poutre de métal qui, lui servait d'épée.

Là il à l'air bien seul, c'est la première fois qu'il crève de faim comme ça depuis longtemps, il ferait presque pitié à voir, s'il maigrit encore il n'aura plus l'air de rien, le moindre bout de viande saignante par contre, puisqu'étant en partie tigranthrope, aurait la faculté de lui remplir un peu mieux ses "formes" actuelles, mais c'est pas à l'ordre du jour, il fouille...

Il est habitué à remplir des contrats de mercenaire sur terra, pas à fouiller dans des satanées poubelles à la recherche d'un morceau à bouffer, ça l'énervait et le désolait d'en être réduit à ça, mais même dans ce genre de misère, il fallait encore savoir garder un peu de coeur.

Marchant tranquillement sur le trottoir en se ralèchant chacun des doigts, du dernier repas pris, quelques croustillons jetés sur le bord de laroute, Khaléo aperçoit une bande de loubards, affairés autour d'une grande dame, qui semblent la harceler, et, bientôt, les gestes prennent des amplitudes, une signification et une envergure qui, déplait fort au goût de la créature, qui s'approche et, prends un coup perdu.

Coup perdu qui lui fait tomber sa capuche et, un morceau d'os de poulet qu'il tenait encore, et c'est comme si toute la haine qu'ils possédaient à l'encontre de cette inconnue s'était automatiquement redirigée sur lui, bien évidemment, dans une autre situation, il aurait été capable de se défendre, un autre jour, l'estomac plein, et l'esprit vif, il a encore un très bon jeu de jambes, les coups pleuvent, et résonnent, sec, dans la ruelle, mais bientôt ils ne sont plus seulement deux, quelques uns de leurs amis les rejoignent depuis l'autre coté de la rue, dont un avec un couteau, nul doute que cela risque de mal finir, le terranide titubes après un énième coup à moitié esquivé et, percutes le bout du trottoir de son talon, s'étalant inévitablement au sol.


Stéphanie

Re : Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

Réponse 1 dimanche 29 mai 2011, 16:59:45

Si il ne fait pas bon vivre ici, c'est surtout vrai pour les autres: pour elle, c'est son terrain de jeu, sa grande - très grande! - maison... Habituée aux milieux sordides et dangereux, elle en est devenue partie intégrante et a contribué a pas mal de sa réputation: si il faut craindre quelqu'un c'est Stéphanie. Amie avec tous les pires gangsters du coin, connaissant le quartier comme toute ses poches, on sait bien qu'elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds et même si elle abuse souvent de son autorité, faire le mariolle quand Stéphanie est présente n'est jamais un bon plan, comme allait le découvrir ce pauvre chaton.

Revenant du terrain de basket où elle avait été jouer pour mettre une branlée à des gamins qui ont cru être meilleurs qu'elle, habillée d'un baggy, de botte à talons épais et d'une parka a moitié ouverte, avec strictement rien dessous sinon un soutien-gorge rose vif, la seule chose qui avait vraiment capté son attention était les haussement de voix qui parvenaient d'une rue alors sur le chemin du retour.

Comme d'habitude, les putes ont toujours la vie dure ici: harcelée par des pervers, intimidées par des macs en tout genre ou simples racailles qui ont de l'aggressivité à dépenser, les mauvaises fréquentations sont pire que le commun ici. Arrivant d'un coin de rue dont la palissade avait été défoncée, Stéphanie remarqua d'où provenait le bruit: un type encapuchonné était en train de se faire attaquer par trois personnes, des têtes qu'elle avait déjà vu mais sans nom pour les coller sur leur front.

Toujours est-il, encore echauffée par l'exercice sur le terrain, Stéphanie n'hésita pas à s'approcher d'un pas décidé et sans même dire un mot envoyer son genoux dans les boules du premier qui passait, avant de continuer sur un coup de poing dans le menton qui l'envoya dans les poubelles, s'assomant contre des déchets. Pour eux, aucun doute de son identité: ils semblèrent hésiter, leur lèvres tremblèrent, l'un des deux proféra juste un "Salope!" couvert de peur et s'échangèrent juste une tape de la main sur l'épaule avant de s'enfuir, sans même aider leur compagnon.

Remettant ses bijoux aux mains correctement avant d'inspecter pour voir si il n'y avait pas de griffe ou quelconque trace dessus, Stéphanie se tourna vers l'autre personne, qu'elle venait de sauver d'un tabassage inégal... Et qui n'avait pas hésité à se cacher derrière elle.


" ...Ils t'ont volé quelque chose ? "

Inutile de demander si ça allait: évidemment que non vu son état. Mais c'était assez impressionant de voir autant de blessure pour un seul homme... Se tripotant une mèche de cheveux en mâchant du chewing-gum rose, elle regarda Khaléo de haut en bas, surprise qu'un type aussi athlétique se sois fait taper dessus sans leur mettre une raclée.

" Tu sais, si tu te laisse faire tu va te faire bouffer ici. C'est quoi ton nom ? Moi c'est Stéphanie. "

Khaléo

Terranide

Re : Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

Réponse 2 dimanche 29 mai 2011, 17:59:54

Lamentable... disons le clairement, se faire défendre par une femme, lui... C'était le monde à l'envers, et quelque part, eh bien, cela l'impressionnait, d'autant plus qu'il s'agisse d'une grande femme portant de sacrées raclées à ses agresseurs, pitoyable, il s'était même réfugié derrière elle finalement, bah, à la fois pour se faire oublier, que ce soit d'elle qui lui semblait, dans son état encore plus dangereuse, que les trois types qui s'enfuyaient à l'évocation de son nom, ajoutant toutefois un terme peu élogieux à l'égard de cette... grande... créature.

" ...Ils t'ont volé quelque chose ? " demanda t'elle...

Khaléo s'inspecta et, tourna sur lui même, tantôt de face, puis, de dos, offrant des contorsions pour le moins souples, possibles, uniquement de par une grâce féline qui lissait et assouplissait son anatomie, ses muscles, ligaments, enfin, tout ça quoi, malgré ça, il faisait un peu peur, de par son apparente maigreur, quelques doigts triffouillent ses poches, vérifient quelques mèches de cheveux attachées par des languettes colorées dans sa capuche, mais non...

Ses poches retournées, un sourire équivoque, large et enjoué sur ses lèvres, il pose la pointe des pieds droits sur le sol, et le bout du talon du pied opposé un peu en arrière, tout en effectuant une espèce de "révérance" avec ses poches retournées comme pour accentuer l'effet de sa posture théatrâle.

"-Même si je le voulait, tu vois, il n'y a plus grand chose qu'on puisse me prendre..."

Il déporta ensuite son regard sur le tiens, qui, semblait détailler ses bandages et ses propres blessures, regard dont il suivit le traçé sur lui même, un regard de chien battu en somme, c'est de cela, qu'avait l'air la lueur de son regard dans le fond de sa capuche, qui, un autre jour, possédait parfois une foutue impression de prédation, d'insécurité, qui te glaces le sang et, te donnes l'impression d'être une pauvre goutte de sang tombée dans la cage d'un tigre, mais on était bien loin de ça là.

"-Oh mais,  détrompes toi... je ne me laisse pas faire... je m'suis juste... un peu... perdu... en trainant... en rêvant... un peu trop loin de la zone habituelle où je... où je... "squattes" je crois que c'est de cette façon là qu'ils en parlent..." -dit il en se grattant l'arrière de la capuche, confus-

Il a l'air de ne pas savoir où il se trouve, même sa façon de parler semble inadéquate, d'un autre temps, ça se sent aux intonations, et à une impression d'accent "étranger" surtout lorsqu'il prononce les "Rrrr" ou les "sss" qui, sont roulés, ronronnés, ou feulés, donnant déjà un indice sur l'étrange nature de l'encapuchonné, ses yeux se perdent sur le pavé, puis remontent lentement le long des jambes de Stéphanie, jusqu'a son ventre et sa poitrine, malgré les formes voluptueuses , voire plantureuse de la demoiselle, lui inspire cette idiotie tandis qu'il rougit :

"-Vous... heh... n'avez vous pas froid comme ça... cela caille une fois la nuit tombée dans le coin... jusqu'aux os... Même si au moins, votre grâce aura eu le don de me réchauffer quelque peu les joues..." Ah, ça, quel idiot, un vieil humour vieu jeu et bien ringard, d'une autre époque, il arrivait à trouver qu'il fait froid, que ça caille avec son duvet, il fallait vraiment que son métabolisme soit affaibli.

"-Je... je ne sais pas quoi faire pour vous remercier, cependant, veuillez sincèrement accepter... ma gratitude..."

Il était rarement "poli" à ce point, ça n'arrivait que très rarement qu'il se rappelle de ses manières d'antan, uniquement pour ce genre d'occasion et, parce qu'il lui semblait que, cette créature avait au moins mérité son respect pour l'avoir tiré d'un mauvais pas, S'inclinant vers l'avant, tirant sur sa capuche pour la surélever un peu, sa queue de étigre" se dévoila et, recrolla dans son dos, accentuant l'inclinaison de cette dite révérance de façon surnaturelle, une courbette amusante, certes, mais encore une fois, complétement désuette.

Il se tourna d'un coté, puis, de l'autre, caressant le bout de son menton entre la griffe de son index et le pouce.

"-Vous ne connaîtriez pas... un coin de ruelle tranquille, sans risque de passages... où passer la nuit... ?"

Réduit à un vulgaire sans abri sur terre... Darwin avait été très vache sur ce coup là, comment voulait il qu'on débarque après plus d'un millénaire d'évolution et qu'on assimile tout ça d'un coup, elle avait bon dos la théorie "adaptes toi ou crèves" et il en était le parfait exemple...

Stéphanie

Re : Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

Réponse 3 dimanche 29 mai 2011, 18:41:26

En l'écoutant, elle machait de plus en plus vite son chewing-gum, comme agacée ou agitée. Son ton, sa manière de faire... Certes c'était très beau, mais pour elle c'était le genre de type qui ne fallait pas trop s'approcher: un camé. Maigre, bizarre, qui se semble une victime... Ce type avait sûrement une addiction bizarre, ou alors c'était un clodo qui a trop lu de livres.

Si elle s'était écouté en temps normal, Khaléo se serait juste pris une baffe et n'aurait pu qu'admirer une dernière fois les fesses de la demoiselle quand elle partirait. Pourtant, Stéphanie n'en fis rien: elle continuait de l'écouter, de le regarder de haut en bas. En fait, c'était son physique qui la captivait: autant il semblait maigre, et pourtant incroyablement souple et athlétique, un mélange bizarre qui donnait l'impression qu'il ne venait pas de ce monde. Remontant sans gêne son soutien-gorge et son manteau juste devant lui, elle croisa les bras sous sa poitrine, faisant une petite bulle de chewing-gum qui éclata vite sans faire de tache.


" Donc, monsieur sans-nom, à part me reluquer les jumeaux, tu dis être paumé et sans maison ? Mais d'où tu sors, sérieux ? "

Elle tapa du pied en se frottant une mèche de cheveux encore plus vite, presque comme de l'archarnement, comme une personne qui tente de faire du feu avec deux bâtons de bois humide. Et, contre toute possible attente, Stéphanie eut un de ces rares accents de bonté comme on en connaît plus:

" Non, j'en connais pas. Vu que t'as l'air d'être vraiment un clodo, je veux bien te prêter mon canapé, mais tu va passer par la douche d'abord: tu pues jusqu'ici. Et tu va me changer les loques que t'as sur le dos, aussi, je déteste ça. "

Si elle ne mâchait pas ses mots elle avait au moins le mérite de lui offrir un toit en plus de la douche, le repas probablement. Peut-être une nuit seulement, peut-être plus longtemps, qui sait ? Tout dépendait de ce qu'elle découvrirait sur ce drôle de personnage qui avait su attirer sa curiosité tout en étant ce qu'elle évite le plus. De tout ses attributs, elle pensait qu'il s'agissait juste d'un excellent déguisement, les zonards dans son genre sont connus pour utiliser tout ce qui est possible de les recouvrir, même si celui-là explosait des records niveau excentricité. Le tirant un peu par le col après l'avoir dépassé, elle alla vers la rue principale.

" Allez, bouges ton cul ou je te laisse là. "

Après une quinzaine de minutes de marche et les étonnantes réactions de beaucoup de monde qui semblaient changer de trottoir plutôt que de la croiser, ils arrivèrent devant un immeuble d'appartements, dont la porte était cassée et on pouvait entrer à travers la vitre a présent disparue. Sans même donc sonner au parloir, elle entra et monta deux étages, pour arriver à son domicile. En ouvrant la porte, le décor miteux et sobre laissa place à des décorations en fourrure, en jolis tissus, en peluches et autres couleurs vives surtout composé de rouge, rose et blanc. Tout semblait comme emballé dans de la douceur, même le téléphone fixe était muni d'un pompon rose aux extrémités.

Sans même lui laisser le temps de visiter, elle le poussa dans la salle de bains servant aussi de toilettes, et lui indiqua le savon, le shampooing et le reste, avant de pratiquement lui arracher sa veste pour la déposer en dehors de la salle de bain.


" Déshabille-toi et donne moi tout tes vêtements a travers la porte, je veux même plus voir ces fringues ignobles dans ma maison ! "

Elle sortit de la pièce, laissant la porte a peine ouverte pour qu'il puisse faire passer ses vêtements, avant de lancer une nouvelle injonction, qui dans un sens coulait de source:

" Et que je ne voie pas sortir de là tant que t'empestes pas le savon ! "

Elle ferma ensuite la porte une fois les vêtements récupérés. La salle de bain était plutôt petites, aux grands mur blancs comme le carrelage. Dans ce petit espace était placé un évier avec un petit meuble rose contenant toute sorte d'affaires, notamment du maquillage, des médicaments et autres pansements, ainsi que du matériel d'hygiène personelle. On compte aussi une grande douche blanche aux rideaux rouges, une cuvette on ne peut plus banale blanche, et une grosse machine à laver pour l'instant éteinte, sur laquelle trônait un panier à linges vide.

Khaléo

Terranide

Re : Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

Réponse 4 dimanche 29 mai 2011, 20:00:28

En l'écoutant, elle machait de plus en plus vite son chewing-gum, comme agacée ou agitée. Son ton, sa manière de faire... Certes c'était très beau, mais pour elle c'était le genre de type qui ne fallait pas trop s'approcher: un camé. Maigre, bizarre, qui se semble une victime... Ce type avait sûrement une addiction bizarre, ou alors c'était un clodo qui a trop lu de livres.

Si elle s'était écouté en temps normal, Khaléo se serait juste pris une baffe et n'aurait pu qu'admirer une dernière fois les fesses de la demoiselle quand elle partirait. Pourtant, Stéphanie n'en fis rien: elle continuait de l'écouter, de le regarder de haut en bas. En fait, c'était son physique qui la captivait: autant il semblait maigre, et pourtant incroyablement souple et athlétique, un mélange bizarre qui donnait l'impression qu'il ne venait pas de ce monde. Remontant sans gêne son soutien-gorge et son manteau juste devant lui, elle croisa les bras sous sa poitrine, faisant une petite bulle de chewing-gum qui éclata vite sans faire de tache.

" Donc, monsieur sans-nom, à part me reluquer les jumeaux, tu dis être paumé et sans maison ? Mais d'où tu sors, sérieux ? "

"- De là, d'ici, d'ailleurs, d'un peu partout... Pour vous dire la vérité aussi platement qu'elle me vient à l'esprit... j'ai traversé un maelstrom déformant les reflets du décor et, je suis tombé ici y a environ un mois... et depuis, je n'ai pas encore trouvé un moyen de repartir..."

Observant le degré d'agacement et de nervosité de cette créature, il finit par comprendre qu'il finissait par l'énerver avec ses tentatives et manières vieillottes de faire "connaissance", n'appréciant apparemment, alors pas du tout la moindre forme de politesse ou galanterie, il ne savait plus sur quel pied "danser" tout était si différent, la manière de "causer", de se tenir, alors il relacha un peu la propre tention qu'il mettait à se tenir droit, raide comme un piquet, pour être un peu plus avachi, comme la plupart des gens ici.

" Non, j'en connais pas. Vu que t'as l'air d'être vraiment un clodo, je veux bien te prêter mon canapé, mais tu va passer par la douche d'abord: tu pues jusqu'ici. Et tu va me changer les loques que t'as sur le dos, aussi, je déteste ça. "

"-Clodo... J'avais quand même un endroit où vivre avant de tomber ici, certes c'était peut être pas le grand luxe, c'était une..."

Etait ce une bonne idée de dire que, sa précédente demeurre n'était qu'une tanière, installée dans une vieille mine abandonnée ? Elle allait le prendre pour illuminé, rien de tout ça n'était plausible dans ce monde et, il ne s'attendait pas à ce qu'elle le croit.

"-Oh, et puis merde... j'suis un clodo... et j'accepterai volontier vot' canapé... quand à mes vêtements je... on verra bien..."

Il espérait pouvoir se déshabiller dans un coin tranquille, se changer, ou laver ses propres vêtements dans ta "salle de bain", les frottant à l'ancienne en foutant probablement de l'eau partout...

" Allez, bouges ton cul ou je te laisse là. "

"-C'est, glurps..." -un peu étranglé par le tirage de col, il est bien forcé de la suivre, ses pieds ont du mal à toucher terre mais, finalement, trouvent leur rythme sur la cadence imposée des jambes de Stéphanie. "- Gentil... de votre... part..." voix un peu étranglée par son col.

Une fois entré il laissa son regard trainer un peu partout, toujours sa foutue capuche relevée sur sa tête, évidemment, beaucoup de couleurs, des peluches, c'est... c'est enfantin et mignon, la première question qui lui vient évidemment face à un décor aussi fourni en couleurs "gaies" c'est :

"- L'ambiance est chaleureuse, douce et presque familliale chez vous..." attrapant plusieurs des peluches entre ses mains...

"-Tiens, vous... ahem... vous avez des enfants ?"

Pas le temps de faire joujou avec les peluches, ni de recevoir de réponse à ses questions, qu'il était "poussé" comme un vulgaire loqueteux dans la salle de bain, ce geste un peu rapide le laissa sans voix, ayant vraiment l'impression d'être considéré comme la dernière des mouches à merde collée sur le cul d'un ange, mais bon, après tout elle avait raison, il était temps de se reprendre en main, de soigner sa dignité et surtout les odeurs qu'il dégageait.

"-Tiens mais... Vous n'avez pas d'os de sèche pour éviter les... chicos pourris ?"

Cherchant partout du regard dans la salle de bain, complétement... agare... ayant l'air dans un autre monde.

" Déshabille-toi et donne moi tout tes vêtements a travers la porte, je veux même plus voir ces fringues ignobles dans ma maison ! "

"-Le pantalon, comme vous voulez, mais la veste, je dois la garder, elle appartient... à mon grand père... Je ne veux pas qu'on la jette..."

" Et que je ne voie pas sortir de là tant que t'empestes pas le savon ! "

"-Oh là là, mais, p'tain ça va deux secondes, hein, t'es pas ma mère..."

Oulà, ça y est, il déteignait déjà un peu sur le comportement qu'elle lui affichait tout à l'heure, puis ça lui semblait très naturel finalement de parler de cette manière.

Il s'éxécuta alors, retirant ses vêtements, sa veste fut difficilement cédée, ses yeux paniqués se posaient sur elle comme si c'était sa dernière possession valable dans cet univers, la vérité c'est, que comme un vampire, cette veste représentait beaucoup de choses pour lui, à l'intérieur il y avait même la montres gousset de marianne, qui comportait le visage estompé de sa femme et sa fille morte sur le fond du couvercle, le cadran brisé sur la date exacte de leur mort, il y tenait, et s'il possédait encore un tel objet de valeur sur lui, ça prouvait bien qu'il n'était pas un "drogué" prêt à revendre tout et n'importe quoi pour s'offrir une dose au moins, puisque la montre était plaquée de vrai-or.

"-Pas d'os de sèche mais... des brosses... et du... dent... denta... dentalux ? ouais, bon... j'crois que c'est ça... alors..."

hop, voilà t'y pas qu'il te sort la moitié du tube de dentifrice dans le creux de sa main et, qu'il enfournes le tout dans sa bouche, mangeant la moitié du dentifrice et, lorsqu'il souffle, des bulles de "dentifrice" s'en échappent, au moins il aura compris que la brosse sert à frotter ses dents, c'est le principal...

Viendra le temps de se débarrasser de ses vieux bandages croutés et ensanglantés, qu'il déroules petit à petit, d'un peu partout, il les flanque dans la poubelle, mais sous les bandages, de nombreux hématomes sont encore visibles, les blessures de ces dernières semaines avaient eu bien du mal à guérir, deux ou trois "plantages" de couteau aussi, il se regardait dans le mirroir, voyant ses côtes, et la maigreur de son cou, il se fit peur lui même...

"-Il me faut un bout de viande d'urgence... histoire de remplir un peu... ces formes..." et ça allait vite lorsqu'il avalait un peu de viande, sa tigranthropie latente assimilait presqu'instantanément le sang et la chair pour la transformer en matière cellulaire, mais, déjà, en buvant de l'eau au robinet comme s'il n'avait plus bu depuis des jours, en se relevant, il observa quelques nettes "améliorations" quelques creux un peu moins vides.

une écharde, dans son pied, aaaah, enfin il pouvait la retirer, ses godasses étaient inadaptées pour ses gros orteils, une de ses griffes était incarnée dans la chair de son propre orteil, quel ne fut pas son soulagement de pouvoir enfin, ne serait ce qu'étendre ses doigts de pieds, les ouvrir, jouer avec.

"-Par contre ici c'est assez aseptisé comme ambiance..."

Il s'assit sur la machine à lessiver, balançant ses jambes dans le vide, jusqu'a ce que le programme différé ne se mette en route, sautillant sur les soubressauts cadencés de la machine, il sursauta et appuya sur tous les boutons pour l'arrêter.

"-J'espère que je n'ai pas déglingué quelque chose..." -se frottant derrière la tête-

Bon, il était temps pour notre "bâtard" métissé, d'enfin entrer dans la douche, lissant sa crinière hirsute vers l'arrière, tombant sur un dos musclé, encore athlétique malgré sa maigreur, rendant saillant la plupart de ses muscles, l'anatomie longue, parfois plus massive, de certaines parties de son corps semblaient harmonieuses, quelques traits asiatiques, légers, fin au niveau de la taille et des hanches, jambes longues et galbées, fesses hautes et rebondies, choses, légués de sa mère, d'autres, de son père, comme ses épaules rondes, des muscles dorsauts hauts larges et épais, la fin de ses avant bras, et mains, pouvant être qualifiés d'énormes, discordantes, presque, avec le reste de son corps, un mix bien étrange, pour que le tout soit qui plus est, subtilement lissé par une félinité sous jacente, et malgré l'apparente fermeté la musculature dont il dispose, elle n'est pas dure, mais bel et bien souple, c'est surtout du à une densité de fibres musculaires plus dense, chaque fibre étant plus nombreuse et auss, plus fine que celles d'un humain, donnant une sacrée souplesse, et tendresse à ses muscles.

Première occasion de se laver depuis un mois, autant dire qu'il en profitera longuement, se collant contre le carrelage en regardant vers le pommeau de la douche, laissant le liquide s'écouler sur son front, son visage, en récoltant dans sa bouche pour le laisser, à nouveau couler quand il la referme, ça lui arrive d'en avaler, ayant encore soif, le temps passe, et la salle de bain est peu à peu envahie d'une buée épaisse, se transformant en... un véritable sauna, appréciant particulièrement l'eau bien chaude, nul doute qu'il sera sans doute rappellé à l'ordre quand à son utilisation abusive de son temps de douche et de l'eau, mais pour l'instant il est à milles lieues de s'en soucier.


Stéphanie

Re : Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

Réponse 5 dimanche 29 mai 2011, 20:31:05

Une fois de l'autre côté de la porte, elle sembla comme revenir sur terre. Elle venait d'inviter un parfait inconnu, complètement bizarre et dont elle ne connaissait toujours pas le nom à utiliser sa douche. Elle était un peu perdue maintenant, mais la vue des loques détruites de Khaléo la ramena un peu hors de ses songes et elle se débarassa bien vite de tout ça, évitant juste a la veste le supplice de la poubelle: mais elle évitera pas la machine à laver, ça c'est clair.

Un peu perdue dans ses songes et ses sentiments, elle se dit que préparer le repas ne serait pas une mauvaise chose: avec la salade qui lui restait elle pourrait bien faire quelque chose comme une macédoine. Allant dans la cuisine sans plus se soucier de son invité, elle se mit au travail en réfléchissant à ce qui a bien pu la faire agir ainsi... Et là lui revint dans sa tête une déclaration de son invité qu'elle n'avait pas pris en compte tout de suite: "Vous avez des enfants ?".

Elle éclata de rire toute seule tellement c'était absurde. C'est vrai, il ne la connaissait pas, mais si il savait qui elle étais il saurait dores et déjà qu'elle n'est pas du tout le genre gentille maman...

Trois bon quart d'heure passèrent, alors qu'elle flânait un peu en faisant la cuisine, et une fois fini elle se souvint subitement que Khaléo était toujours enfermé dans la salle de bain, et n'était toujours pas ressorti. Pensant qu'il avait fini mais n'osait pas sortir, elle alla dans sa chambre attraper un grand peignoir duveteux rose et entra sans frapper, n'ayant pas pensé qu'il pourrait être encore occupé.


" Dis, il serait peut-être temps que tu s... Oooh ! "

Stéphanie eut un mouvement de recul en le voyant nu sous la douche, ayant aperçu sa virilité a travers la vapeur d'eau qui avait envahi la pièce à force. Déposant en vitesse le peignoir sur l'évier, elle ferma la porte en vitesse, la gêne se fit sentir dans sa voix, malgré le visible effort pour tenter de faire croire qu'elle n'avait rien vu

" Mets-ça et sors ! " Cria Stéphanie à travers la porte, " J'ai fait à manger... "

Rouge comme une pivoine sur sa peau d'ébène, elle alla s'assoir à table avec un air un peu hagarde, essayant de croire possible ce corps sorti tout droit d'un film de fantasy. Ce qu'elle avait pris pour un déguisement... N'en étais visiblement pas un.

Khaléo

Terranide

Re : Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

Réponse 6 dimanche 29 mai 2011, 21:02:12

" Dis, il serait peut-être temps que tu s... Oooh ! "

"-HEeeeeeeeeeeeeyy !!?" s'exclammes t'il, apparemment prude, en rejoignant ses jambes l'une contre l'autre, et, croisant les mains pour cacher improbablement et vainement, ce qui dépasse là dessous, il glisse par terre, et tombes assis dans le fond de la douche, sa queue de tigre essaye de s'aggriper à quelque chose et bien évidemment, il s'agira du pommeau d'eau froide, tourné à fond !

Il se tortille, il déteste l'eau si froide, et sort illico presto de la douche, refermant la porte derrière lui, mais se rend compte qu'il à oublié de fermer l'eau, chose qui l'oblige à rouvrir la douche pour ce faire.

Et là, c'est le drame... il pose les yeux sur un peignoire rose et... et c'est tout ?

Il s'approche, à pas feutrés, penche la tête dessus, soupèses, retournes, vérifies, rien, rien dedans, rien en dessous, juste un peignoire ?

Il déglutit à l'avance, il faudra qu'il calme ses ardeurs et, attende que la "dilatation" de son machin par l'eau chaude se dissipe un peu, histoire de pas s'promener avec une troisième cuisse apparente par dessus le tissu du peignoire.

" J'ai fait à manger... "

Il s'en frotte les griffes, puis les mains ensemble, plissant un regard gourmand sur un sourire pincé par ses dents pointues.

Il... prit son temps, pour sortir de là, la tête enturbannée autour de plusieurs essuis, ou seuls ses yeux étaient visibles, franchement il avait l'air bien ridicule, une espèce de gros ananas en guise de tête, il abandonne lui même l'idée quand le tas d'essui menace de tomber par lui même, bon dieu ce qu'il pouvait paraître nouille quand il était pas dans "son" élément.

"-C'est... c'est très... Rrrrose..." ajoute t'il, apparemment à la fois amusé et, gêné en désignant son peignoire.

Comme ses joues d'ailleurs, qui prennent cette couleur quand il est embarrassé, il s'assoit à la table, et, la remarque sur tes, comment tu as dit déjà...
sur tes "jumeaux" ouais, c'est bien ça, à déjà donc, porté ses fruits puisque l'hybride n'ose même plus ne serait ce que dévier son regard vers le bas, ou en dessous de la ligne d'horizon, même si ce qu'il s'y trouve... Rrrr... le laisse bien imaginatif, se pinçant nonchalamment une griffe entre les lèvres et les dents.

Ce satané peignoire, en position assise, et, avec l'imagination tournant plus que de raison, n'aidait pas à... cacher ce qui se tramait là dessous, heureusement que c'était caché par la table, pas vrai ?

Un court instant on put entendre le "toc, toc" régulier de l'horloge, puis Khaléo de se renfrogner un peu, soupirant d'aise :

"-Je... ne pourrai jamais être assez... reconnaissant pour tout ce que vous avez fait... "

Il n'osa pas demander ce qu'il y avait au menu, il n'était pas chez lui après tout, c'était déjà pas mal qu'elle ait accepté de le faire entrer, alors si en plus elle devait le nourrir...

Il sourit, c'est... au moins "ça"...

"-Je ferai mon possible pour... disparaître au plus vite... , je ne voudrai pas perturber vos... habitudes." dit il en pétrissant ses griffes sur le rebord de la table.

Stéphanie

Re : Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

Réponse 7 dimanche 29 mai 2011, 21:48:49

Elle remarquait bien son air gêné à table, et à vrai dire était partagé: elle ne se doutait pas qu'un peignoir aurait pu paraître aussi petit pour lui. Du moins, pour le mandrin qui ne cessait d'essayer de se présenter alors que Khaléo tentait par tout les moyens de se contenir. Fort heureusement, la table cachait bien tout ce manège et épargnait donc à Stéphanie de prendre des mesures contre ça...

Elle poussa un bol devant lui, d'où on distinguait de la salade, du maïs, et surtout des légumes, accompagné de thon disséminé ça et là dans la salade. N'étant pas une cuisinière exceptionelle, c'était bon mais sans plus. Elle sembla fort nerveuse et parla très peu, nul doute que c'était à propos de sa "découverte" dans la salle de bain qui la rendait aussi gênée...

Quand il prit enfin la parole, elle leva le nez, ses joues encore rosie et les sourcils froncés, comme pour le dissuader de parler afin qu'elle ne montre pas qu'elle est aussi gênée que lui.


" Non, ça va aller. Crois-moi, sois bien content que j'aie décidé de t'héberger, au moins pour aujourd'hui. Dehors tu serais mort si ça aurait continué ainsi. Manges maintenant. "

Une fois qu'elle avait fini son plat, elle laissa le bol de côté, trop fainéante pour le taper tout de suite dans le lave-vaisselle, et baîlla en s'étirant sur sa chaise, manquant de faire sortir un de ses seins hors de son manteau qu'elle n'avait pas enlevé depuis leur arrivée.

" Maintenant... Tu ne m'as toujours pas dit ton nom. Ah, et tant que j'y pense, j'ai jeté tes affaires, c'était irrécupérable et franchement dégueu. Y'as que ta veste qu'on peut encore rattraper, et encore je n'en suis pas sûre. J'irai la mettre à laver après. "

S'étirant davantage sur sa chaise qu'elle fit légèrement balancer en arrière, elle eut un sourire en le voyant avec un peignoir rose flashy. C'était plutôt amusant compte tenu que la plupart des hommes évitent cette couleur comme la peste...

Khaléo

Terranide

Re : Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

Réponse 8 lundi 30 mai 2011, 06:11:00

ça l'embarrassait effectivement un peu d'être, habillé en rose, mais pas autant que tu pourrais l'imaginer, après tout c'était comfortable et, chaud après sa douche et c'était bien là l'essentiel, mais le contraste était amusant, lui, tout blanc, dans ce peignoire rose, là dedans, arborant sur le corps de nombreuses cicatrices, fines, moins fines, plus longues, ondulant à la surface de sa peau, mais ne le "défigurant" pas complétement pour autant, la plupart étaient estompées, à moitié effacées comme si on avait passé un coup d'estompe, ou de "gomme" dessus, il en arborait quelques unes qui, elles, semblaient finement calligraphiée dans sa peau très dense, très fine aussi, sur son ventre et son pectoral droit, ces jolies calligraphies prenaient l'allure d'anciennes écritures oubliées mêlant certaines courbes et signes de l'écriture drow à quelque chose de plus malsain, démoniaque, ça n'était en rien un tatouage, c'est quelque chose qui fut très douloureux, ayant passé une trentaine d'années dans les cachots de la cité des sombres, de nombreuses expériences avaient été faites sur lui, non seulement pour l'étudier mais pour le briser. toutes ces cicatrices renforçant l'impression d'avoir affaire à un guerrier qui fut autrefois farouche, fier et, rebellé envers et contre tout.

" Non, ça va aller. Crois-moi, sois bien content que j'aie décidé de t'héberger, au moins pour aujourd'hui. Dehors tu serais mort si ça aurait continué ainsi. Manges maintenant. "

Lorsque le "bol" fut poussé sous son nez, les rides de musculature léonide de son nez se retroussèrent, effectuant une moue désapprobatrice, ça donnait à la limite "bleuargh", il crevait de faim mais, la salade ça n'allait pas passer, lui qui était carnivore d'origine, même si quelques fruits accompagnent souvent ses repas ou , qu'ils peuvent se substituer à ses envies de chair, ça c'était juste... "Bleh" pour lui en tout cas, Rhalala j'te jure venir oser faire le difficile, ses yeux passèrent du bol à ceux de Stéphanie plusieurs fois de suite, élargissant un sourire, euh, à proprement dire, désolé...

Voilà t'y qu'il t'y fout pas ses griffes et ses gros doigts pour "trier" ? Hé hé, si ! hop, la salade à coté, et on retire uniquement les morceaux de thon, qui sera, la seule chose avec peut être, un ou deux grains de maïs qu'il avalera, mais il n'aimait pas du tout ça les légumes, qui plus est son regard exprimait toute la déception qu'il ressentait sur son "repas", et pour être sympa, ou convenable, il se força un peu :

"-Ce... C'est... cétait très bon... Merci."
 
Tu parles, le voilà qu'il repart à la recherche d'un bout de thon qu'il aurait oublié à gauche où à droite, mais s'il est une chose que tu as peut être pu noter, c'est les creux, les creux d'angles de ses encoignures, ou, le centre de ses clavicules, ses doigts qui semblaient cadavériques avant qu'il n'entame son premier morceau de thon, s'étaient "remplis" comme si la chair et le muscle s'étaient retendus, ou réhydraté, quelque chose dans ce goût là, quelques "os" étaient moins visibles, les coins de sa mâchoire subitement moins "pointus" et calleux, plus harmonieux et arrondis.

Mais l'appétit n'est pas de la partie, il faudrait le voir lorsqu'il à droit à un vrai "repas" ou de la viande qu'il apprécie, il te l'empoigne presque amoureusement entre ses griffes pour la bouffer à pleines dents et bouches, s'en foutant partout, mais affichant une dextérité effrayante avec sa longue langue semi douce et râpeuse, ainsi qu'une puissance, une "pression" phénomènale avec sa mâchoire qui, n'en à pas l'air comme ça, appréciant de se nourrir de façon bien primaire, sauvage, palpative.

" Maintenant... Tu ne m'as toujours pas dit ton nom. Ah, et tant que j'y pense, j'ai jeté tes affaires, c'était irrécupérable et franchement dégueu. Y'as que ta veste qu'on peut encore rattraper, et encore je n'en suis pas sûre. J'irai la mettre à laver après. "

"-Si elle te gêne tant que ça, après l'avoir lavée, je peux l'emballer dans un sac poubelle et la ranger quelque part hors de ta vue, il y a divers objets dans ses poches qui me tiennent à coeur..."

Son pied touche, par inadvertance l'un des tiens sous la table, et en prenant le bol, il a peut être laissé glisser la fin épaisse de ses doigts léonides d'une étrange douceur sur les tiens, autant de petits contacts très légers, et frissonnants qui, lui donnent la chair de poule, ses cheveux détressés, libres, il arbore une très longue "crinière", chevelure, qui tombent jusqu'a la moitié de la longueur de son dos, deux grandes et longues capoules qu'il doit écarter pour peu qu'il ne les laisse tomber dans son bol de salade, rappellent eux, parfois la crinière majestueuse d'un lion, caressant les rayures de chaque coté de son visage, lui aussi ne semble pas très "à l'aise", mais sourit, d'un beau grand sourire large et, acéré, une rangée de dents à l'allure inquiétante, bien blanche certes, mais apportant son lot de dangerosité, de séduction prédatrice, et de malice féline sur deux yeux plissés, presque clos.

"-J'me demandes encore... GRrrr... Pourquoi tu m'as aidé, et ramassé sur le bord de ce trottoir... après tout... d'habitude... tout le monde... tout le monde s'en fout."

Il pose ses mains autour de son visage pour, le soutenir, toujours ce grand sourire sur les lèvres.




Stéphanie

Re : Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

Réponse 9 mardi 31 mai 2011, 13:54:49

Stéphanie avait clairement l'air fort déçue de son invité. Non seulement elle lui offrait le gîte, mais en plus il osait faire la fine bouche quand on lui présentait un repas: incapable de tenir sa langue, elle ne tarda pas à faire la remarque lorsque, dans le summum de l'hypocrisie, il osa dire que c'était bon.

" Tu te fous vraiment de ma gueule ? Tu me prends pour une aveugle ? Si y'as bien quelque chose que je déteste c'est les faux-cul, alors arrête un peu tes conneries et force toi au moins à manger quand je te donne un repas gratuit ! "

Visiblement très énervée à présent, elle croisa les bras sous ses seins et s'enfonça dans sa chaise, le fixant. Décidée à ne plus parler, elle se mis alors a réfléchir et doucement la réflexion de se dire qu'il ne s'agit pas de quelqu'un "comme elle" pourrait peut-être expliquer ça. Mais contre le fait d'avoir menti avec autant de maladresse, ça elle le gardait encore en travers de la gorge !

Au contact entre eux deux, elle sentit la chair de poule se répandre sur tout son bras. Un peu prise de court voire de panique, incapable de comprendre comment un bête toucher ait provoqué ça, elle retourna dans son tic habituel de se tripoter une mèche de ses cheveux teintés blonds, les sourcils encore froncés mais dont le visage avait laissé disparaître toute trace de rancune profonde. Et le grand sourire sur le visage de Khaléo malgré s'être fait engueuler devait y être pour quelque chose.


" Va savoir pourquoi. J'ai eu pitié, peut-être ? C'est vrai que ça me ressemble pas d'inviter ainsi un type aussi bizarre dont je connais même pas le nom à me piquer ma douche et mon peignoir. "

Elle eut un léger sourire au coin des lèvres, incapable de lui en vouloir encore davantage mais feignant de toujours l'être.

Khaléo

Terranide

Re : Quand on a faim, on ne compte pas... [PV Stéphanie]

Réponse 10 mardi 31 mai 2011, 22:10:56


" Tu te fous vraiment de ma gueule ? Tu me prends pour une aveugle ? Si y'as bien quelque chose que je déteste c'est les faux-cul, alors arrête un peu tes conneries et force toi au moins à manger quand je te donne un repas gratuit ! "

"-Alors, ça, non !"

Il frappa du plat de ses mains la table, il ne se laissera pas dire un truc pareil sans réagir, se levant carrément de son siège pour te faire plus ou moins "face".

"- Je n'oserai pas me "foutre" de vous, madame ! Et si de gueule vous n'avez point, aveugle vous l'êtes encore moins, Je ne voulais pas paraître ingrat envers votre hospitalité que je ne mérite pas, alors certes, il y a des mensonges qui ne servent qu'a rester galant et courtois, je n'avais pas grand chose à offrir d'autre que ce mensonge en signe de ma grattitude, je n'ai pas le sou et vous m'avez vu nu et sans la dignité, et s'il ne me reste que les mots pour essayer de vous remercier, même si cette "salade" avait été réellement le plus mauvais des repas que j'eu mangé de ma vie, alors oui, j'aurai dit que c'était bon pour vous faire plaisir, parce que je n'ai rien d'autre qui me traverse l'esprit, à vous offrir !"

" Va savoir pourquoi. J'ai eu pitié, peut-être ? C'est vrai que ça me ressemble pas d'inviter ainsi un type aussi bizarre dont je connais même pas le nom à me piquer ma douche et mon peignoir. "

Très bien... Elle souriait maintenant... y avait peut être du mieux... Même si sa phrase sonnait comme un reproche, ah ça ma vieille, si tu penses être la seule à avoir un sale foutu caractère quand on t'fous en rogne, tu vas vite te rendre compte que d'autres sont capables de te suivre sur ce terrain "glissant", ce qu'il fit en terminant d'effacer un sourire, c'est détacher le peignoire, l'ouvrir, se retrouver complétement nu et te jeter celui ci au visage, son sang sauvage n'ayant fait qu'un tour dans ses veines, il se dresse devant toi, complétement nu, les hanches penchées sur le coté avec ses grandes mains empoignant fermement ses hanches pour que son énorme "paquet" de viande pendouille entre ses jambes, en semi érection d'être encore quelque peu aguiché, de belles et épaisses veines apparentes à sa surface pulsaient et grossissaient d'un sang provenant d'un coeur battant avec une force bestiale dans sa poitrine, donc Khaléo était en train de faire une crise digne d'une mauvaise période du mois pour une femme.

"-Très bien, Alors reprends le, ton foutu peignoire, tu veux que je te rende l'eau de la douche que j'ai utilisée aussi ? si ça t'arranges, je peux toujours cracher dans un seau ? C'est ça que tu veux ? "

Dit il en crachant sur la table, plissant ses jolis yeux aux reflets néanmoins intenses te fixant d'un regard assassin, un regard noir souligné au charbon par une fatigue physique encore bien présente malgré ce repas et sa douche.

"-Qu'est ce que tu veux... Vas y... j'attends... hein..."

Il s'approche, toujours ce regard provocateur enfonçé dans le tiens, ayant l'idée de se déhancher félinement, presque sensuellement maintenant qu'il est "nu", vers toi, ses grandes et longues cuisses musclées s'entrecaressant avec sa "troisième" cuisse entre les jambes.

"-C'est ça ? C'est ça qui te fait rougir depuis tout à l'heure, pas vrai ? Bien sûr... que c'est ça... Tu m'prends pour un idiot moi aussi, tu crois que j'ai rien remarqué, hmm ?"

Il passe un de ses genoux au dessus de l'un des tiens, l'autre se place de l'autre coté de cette cuisse, et il s'approche encore un peu plus de ton visage en se penchant sur toi, déposant cette grosse, épouvantable, monstrueuse poutre de chair sur cette cuisse presque écrasée par celle ci.

"-Si tu voulais me foutre dehors, tu l'auras déjà fait... Qu'est ce ce qui se passe ? On a..." Penches la tête à droite, souriant à pleines dents...

"...On a perdu sa langue, on l'a donnée au gros chat ?" une de ses griffes se pose sur tes lèvres, dont il souligne gentiment le contour.

"-Mrawr ?"





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