16 heures
Samāburīzu avait finit ses cours, ce qui était une bonne et une mauvaise chose, la bonne, elle allait pouvoir s'amuser à faire d'innombrable boutiques, la mauvaise c'est qu'elle allait aussi avoir plus de temps pour faire ses devoirs, chose que les élèves n'aiment pour ainsi dire que rarement.
Pour rejoindre le centre commerciale qu'elle voulait visiter, il y avait plusieurs choix, le premier était de prendre le bus, mais il fallait attendre une demi-heures et compter vingt minutes de trajets, le second est de prendre le métro, certes le billet est plus cher, mais au final, elle y gagnait en temps.
Samāburīzu prit donc le chemin vers le métro et se mit à regarder les lignes, histoire de ne pas se tromper comme la dernière fois, elle fit aussi attention au prix du billet, elle ne pouvait se permettre de trop dépenser l'argent de poche que ses parents lui passait chaque début de mois.
La demoiselle du batailler pour se trouver au guichet et prendre un ticket, elle dû faire la même chose pour se trouver proche du quai, sans se faire pousser, il n'était pas rare qu'au Japon une personne se fasse pousser sur la voie, mais paradoxalement le nombre de mort suite à cet évènement est très faible.
Quel ne fut pas son soulagement en entrant dans l'un des wagons, le plus marrant c'est qu'il était vide, mais la jeune fille savait que le nombre de personne allait être croissant et qu'elle devra se lever à un moment pour céder sa place à une personne âgé, l'obligeant à être debout et se faire chahuter par les autres passagers qui ne trouvaient guère gênant de bousculer les autres.
Samāburīzu avait, comme toute lycéenne, entendu parler de viol dans le métro, mais cela n'arrivait que rarement et puis elle n'avait rien d'extraordinaire comparé à d'autre.
Pour l'heure elle était assise sur un bans dans sa tenue de lycéenne, mais très vite du monde afflue l'obligeant à se lever et se mettre près de la porte de sortie, ce fut limite si elle n'était pas écrasé contre le vitre, tenant dans ses mains son sac de cours.