Sa sollicitude ...
Oui, oui, Nao' trouvait que ça serait bien dommage que Seffer soit blessé par le soleil. D'ailleurs, elle ne le devrait pas. Elle portait une attention, un intérêt pour le vampire. Mais ça, c'était probablement dû à une déformation professionnelle du fait qu'elle était infirmière et que c'était son job de s'occuper, de s'inquiéter de l'état de ses patients. Alors, même s'il était beau garçon, fallait pas que le vampire croie que Nao' s'inquiétait réellement de son état, de son bien être. Oui, ses sentiments étaient partagés. Oui, s'il n'avait pas été un suceur de sang, ils auraient pu avoir une relation différente. Mais voilà ... Il suçait le sang. Il usait de sa force pour se faire respecter, pour traquer ses proies, les violer avant de les vider de leur sang, ou l'inverse d'ailleurs. C'était un prédateur cruel, féroce, et Nao' gardait ça à l'esprit. En une fraction de seconde, Seffer pouvait très bien mettre fin à sa vie. Ce qui l'ennuyerait d'ailleurs puisqu'elle cherchait encore son père, vampirisé y'avait de cela quelques années. Et tant qu'elle ne l'aurait pas retrouvé, probablement qu'elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour rester en vie, même faire des trucs qui ne lui plaisaient pas vraiment. Alors, si Seffer devait passer sur son corps pour avoir une chance, un espoir de sortir de ce guêpier, même si ça pouvait paraître désagréable, Nao' laisserait sa fierté de côté et s'adonnerait à ce plaisir, ou du moins, ferait en sorte de faire passer le désagréable en agréable.
Voilà pourquoi elle n'avait pas bronché quand il avait sorti son mandrin et qu'il lui avait "agité" sous le nez. Voilà pourquoi elle ne lui avait pas laissé le temps de lui expliquer ce qu'il attendait clairement d'elle. De toute manière, comme dit, Nao' n'avait pas besoin d'un dessin pour savoir quoi faire. Voilà pourquoi c'était, sans tarder, qu'elle avait utilisé sa langue pour venir titiller, câliner son gland. Et voilà pourquoi, donc, elle se retrouvait avec sa verge dans la bouche. Sa main, qui avait momentanément quitté sa hampe, était revenue se positionner sur celle-ci. Ses doigts l'enserraient doucement et faisaient quelques allées et venues le long de celle-ci, partant de son scrotum pour arriver jusqu'à sa bouche. Bin oui, elle ne pouvait pas aller plus avant puisque le reste était bien au chaud dans sa bouche. Sa langue allait ici et là. Parfois, elle ressortait sa verge simplement pour venir titiller son gland avec le bout de sa langue. Et quelques secondes plus tard, sa hampe se retrouvait de nouveau dans sa bouche.
Nao' aurait probablement pu continuer longtemps comme ça, du moins, autant de temps que Seffer l'aurait voulu. Seulement... Seulement voilà qu'une de ses mains glaciales était venue se poser sur sa tête. Et voilà que d'un seul coup, il s'enfonçait plus profondément dans sa pauvre bouche. Et impossible de se dégager puisqu'il la tenait fermement, ou du moins, il lui tenait fermement la tête. Le truc ... C'était qu'il ne fallait pas paniquer, même si Nao' avait l'impression d'étouffer. C'était comme si elle avait un truc au fond de la gorge et qu'elle ne pouvait pas le faire sortir, même en tentant de se faire vomir. En somme, c'était comme si ce truc était bloqué et que la seule manière de le faire sortir était une intervention avec des pinces, ou un truc dans le genre ... Ouais, et bien, foutaises ... parce que Nao' avait l'impression d'étouffer et elle tentait de lutter pour faire sortir son mandrin. Là, disons que la panique avait légèrement pris le dessus sur la raison. Elle avait beau essayé de se raisonner, de se dire que Seffer allait finir par se retirer, rien n'y faisait. Ses mains sur les hanches du Vampire, l'humaine essayait, tant bien que mal, de se dégager de ce bourbier. Mais le fourbe était fort. Et se dégager, elle n'y parvint pas.
Résignée, tentant de retrouver son calme, son calvaire ne se termina point. Du moins, pas tout de suite. Car voilà que son bassin s'était mis à bouger, besognant sa gorge. Elle sentait son mandrin qui frottait contre ses dents, contre sa langue, pour aller flirter avec sa luette. Bien évidemment, ça lui donnait quelques hauts de coeur. Mais Nao' essayait de tenir, de se dire que ça prendrait rapidement fin, que Seffer ne pouvait pas permettre de la tuer comme ça, et maintenant. Nan, elle savait qu'il n'avait pas encore eu ce qu'il voulait. Et elle se doutait qu'elle devait, dans un certain sens, lui plaire, sinon, il n'aurait pas pris soin de s'abriter et n'aurait pas fait tant de cérémonie dans la ruelle. Nan, si elle n'avait été qu'une simple proie comme les autres, probablement qu'il l'aurait violée direct dans la ruelle, ce qui n'était pas le cas. Enfin brèfle.
Nao' avait toujours cette impression de suffoquer. D'ailleurs, ses yeux s'humidifiaient de plus en plus. Mais Seffer se stoppa finalement. Il relâcha son étreinte tandis que son membre quittait, petit à petit, sa bouche. La jeune femme toussota alors quelque peu tandis que Seffer parlait de se mettre plus à l'aise. Il s'était éloigné tandis que Nao' reprenait sa respiration, retrouvait son calme. Elle avait passé sa main sur son cou.
*Diable ... J'ai bien cru que c'en était fini ...*
Mais bon, pour le moment, c'était terminé. Jusqu'à la prochaine fois. Nao' se doutait qu'il recommencerait probablement, surtout quand elle s'y attendrait le moins. Ouais ... Bon, il était vrai que ça l'avait momentanément déstabilisée. Mais est-ce que ça lui avait mis du plomb dans la tête ? Du genre, arrêter de lui tenir tête ouvertement, d'être salace ? Des trucs dans le genre quoi ? Hmmm ... Pas sûre ... Nao' pouvait parfois être têtue. Ca provoquerait probablement sa perte un jour ou l'autre, mais bon ...
Nao' redressa la tête. Elle voyait Seffer fouiner dans des cartons, des caisses. Elle ne savait pas trop ce qu'il cherchait. Elle verrait bien quand il reviendrait. Elle en profita pour regarder les alentours. L'entrepôt était pire que glauque. Y'avait de la poussière partout, ça sentait vraiment mauvais. Les fenêtres étaient si encrassées qu'on ne pouvait même pas voir l'extérieur. Y'avait juste un trou béant là où se trouvait, normalement, la porte qui avait appris à voler. Mouais ... De toute manière, l'atteindre, ça serait pas possible, alors, autant ne pas y passer. Pourquoi ? Nao' se doutait qu'en plus de sa force, Seffer était rapide. Donc, il l'aurait rattrapée avant même qu'elle n'ait eu le temps de faire quelques pas. Et puis, ils étaient en "bons" termes pour le moment. Alors, pourquoi lui donner un bâton pour la battre ? Hein ? Elle n'était pas folle non plus. Seffer revint vers elle avec un matelas qu'il déposa près de Nao', disant que c'était mieux que rien.
"Merci d'épargner mes genoux."
Il était vrai qu'à force d'être à genoux, Nao' allait forcément finir par se les écorcher. Mais là, avec le matelas, ça serait différent. Sans plus attendre, hop, voilà que Seffer s'acharnait sur la jupe de Nao' qui prit son envol. Et en deux ou trois mouvements, elle se retrouva de nouveau face à son membre toujours dressé. Sauf que, le changement notoire, c'était que, cette fois-ci, elle était à genoux sur le matelas, et non plus à même le sol. Il prit soin de lui indiquer qu'il souhaitait qu'elle y aille plus franchement cette fois-ci.
"Si c'est ce que vous voulez ... Mais je suis à peu près sûre que vous préféreriez explorer une autre entrée."
Pas besoin de faire un dessin. Nao' se doutait qu'ils en viendraient à ce moment là. Mais bon, si Seffer voulait qu'elle continue de lui tailler une pipe, et bien, elle continuerait. Ainsi donc, sans plus attendre, sa langue vint de nouveau flirter avec son gland. Elle approcha plus encore sa tête pour lécher son membre dans toute sa longueur. Une nouvelle fois, ses doigts enlacèrent sa verge pour faire des allées et venues sur celles-ci tandis que sa langue s'occupait de son gland, avant de reprendre le tout en bouche. Elle le léchait, elle le suçotait comme si c'était une sucette géante, ou une glace. Nao' alternait entre mouvements lents, et mouvements rapides. Elle ressortait sa verge de sa bouche pour venir léchouiller, à nouveau, son gland, faire tourner sa langue dessus, avant de le reprendre en bouche. Et ainsi de suite ...