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Magie, quand tu nous tiens ! [Pv William Dolan]

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Laya

Créature

Magie, quand tu nous tiens ! [Pv William Dolan]

dimanche 17 octobre 2010, 19:33:29

La terre, endroit où les humains pensaient être les seuls êtres à régner en maître. Certes, ils étaient la race dominante de ce monde, mais il n'était pas seul. Des êtres dit surnaturel arpentaient la terre à leurs côtés. Les créatures de légende, celles qui se trouvaient normalement dans les livres existaient vraiment et n'étaient pas que des mîtes nés de l'imagination des hommes. Les vampires, les loups-garous, les elfes, tous ceux là étaient bien vivant. Vous voulez-une preuve de ce que j'avance, oh, elle va être très simple à vous montrer, je suis une elfe, mes oreilles sont vrais et naturelles, il n'y a pas eu de chirurgie quelconque pour leur donner cette apparence. De plus, je suis une sorcière, là aussi vous voulez une preuve, hum d'accord, mais ne le racontait pas à tout le monde, car faire de la magie sur terre, cela apporte toujours des problèmes, pour preuve, je vais vous raconter ce qui m'est arrivé un jour que je me suis fait surprendre à utiliser la magie.

C'était un jour comme un autre, il faisait beau pour une première journée de printemps, il ne faisait pas froid malgré l'heure matinale, le soleil n'était pas caché par un quelconque nuage, ces derniers étant présent dans le ciel en petit nombre. Les oiseaux nous faisaient l'honneur de nous divertir par leurs chants. En d'autres termes, tout était parfait. En tout cas, c'était ce que je pensais en cette belle mâtiné, je me promenais donc dans le quartier, habillé comme à mon habitude, un haut vert qui laisse mon ventre et mes bras nus, couvrant seulement ma poitrine et le haut de mon dos, des gants m'allant des mains jusqu'aux coudes et bien sûr, une jupe couvrant mes jambes jusqu'aux genoux.  Mes dessous ? Vous n'avez pas à le savoir, pervers ! Enfin bon, reprenons le fil de mon histoire. J'arpentais donc le quartier, me dirigeant vers une nouvelle boutique qui venait d'ouvrir dans le quartier. D'après ce que j'avais pu comprendre sur le prospectus que j'avais reçu dans la boite aux lettres de mon appartement, c'était une boutique d'antiquités spécialisée dans les objets exotiques, rares, mais surtout bizarre. D'après la brochure, il y avait une lampe qui émettait de la lumière sans aucune source d'énergie dès que l'on touchait. C'était cette lampe qui m'avait poussé à venir dans cette boutique. Boutique que je trouvais fort bondé lors de mon entrée dans cette dernière, malgré l'heure assez matinale, il y avait pas mal de monde, la majorité était des collectionneurs, cela se voyait à leur manière de toucher précautionneusement les objets. On parlant de ces collectionneurs, ils me lancèrent presque tous un regard noir et surpris à mon arrivée. Il est vrai que l'on ne sentant pas à voir une fille aux oreilles pointus et aux cheveux verts débarquer dans ce genre d'endroit.

Pourtant, j'étais bien là et dès un premier passage de mes yeux sur l'endroit, un sourire éclaira mon visage. Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais j'ai la capacité de voir la magie, hors pour moi, la pièce étincelait de plein de petites étincelles de différentes couleurs. Signe qu'il y avait plusieurs objets magiques en ces lieux, une chance, peut-être allai-je trouver un objet qui allait me servir à me débarrasser de l'esprit maléfique qui se trouvait en moi. C'est donc en toutes discrétions que je lançais mes sorts, pas un geste, pas une parole ne venaient indiquer ce que je faisais. Non, ceux qui me trahit, ce fut la réaction d'une statuette à mon sort d'identification, cette dernière s'animât et se mit à grandir, se transformant peu à peu en une sorte de minotaure de plus deux mètres. Je ne vous dis pas la panique qui suivit cet évènement, les gens, se bousculant et jouant des coudes, se ruèrent vers la sortie. Je fis d'ailleurs de même, lançant de petites flèches de feu sur la bête, l'attirant ainsi dehors. Il faut dire que je ne voulais pas mettre le feu à la boutique en le tuant d'une bonne boule de feu. Il y avait encore des objets que je n'avais pas encore analysé et je ne voulais pas les détruire. J'entendis donc que le minotaure sorte de l'établissement pour aller dans la rue, défonçant au passage la porte d'entrer et attirant l'attention des personnes qui se trouvaient sur les lieux. Attention qui fut très vite détournée par l'immense chaleur qui fut dégagée par la boule de feu que je lançais sur la bestiole qui fut réduite à l'état de cendres en très peu de temps.


Comme vous vous en doutez, la suite des évènements fut partagé entre fuites précipitaient pour certains, appel des autorités pour d'autre et enfin prise de photos pour certains. Pour ma part, ce fut plutôt rentrer précipitait dans l'établissement pour prendre les objets magiques, une fois ceci fait, je contai quitter la terre le plus vite possible. Avec mon intervention d'aujourd'hui, je pouvais être sûre que j'allais avoir beaucoup de personnes à mes trousses, entre les religieux qui crieraient au diable et au retour des sorcières et les scientifiques qui voudraient m'étudier, j'étais dans la mouise. Il fallait donc que je retourne sur Terra le plus vite possible le temps que les choses se calment à Seikusu.

William Dolan

E.S.P.er

Re : Magie, quand tu nous tiens ! [Pv William Dolan]

Réponse 1 lundi 18 octobre 2010, 16:30:10

       La magie n’existe pas. De même que toutes les créatures fantastiques telles que les elfes, les vampires ou les farfadets. Tout cela n’est qu’une invention des hommes pour égayer un peu leur vie minable et ennuyeuse. C’est toujours plus excitant de rentrer dans un forêt en s’imaginant qu’on allait peut-être rencontrer une fée ou bien d’aller, avec quelques amis, se faire peur dans un cimetière en ayant en tête des histoires de mort vivants et de squelettes. L’imagination avait le don de rendre notre vision du monde moins fade, mais ce n’est qu’une illusion, entretenu par des lâches ou des rêveurs (c’est la même chose) qui n’ont pas le courage de voir la réalité en face.

       Ça, c’est l’opinion de maitre Dolan. Ou plutôt, c’est ce qui l’aimerais bien penser, car il déteste le surnaturel. On dit que les pouvoirs des ESPer correspondent parfaitement à leur personnalité. Eh bien, c’est on ne peut plus vrai avec Dolan qui tente de vivre dans un monde sans aberration et où on ignore la magie, sauf quand ça l’arrange. En effet, William est loin de l’ignorer lorsqu’il s’agit de gagner d’argent ou d’accroitre son influence, puisqu’il se sert de ses connaissance de Terra et de sa magie pour s’enrichir. « Faites ce que je dis et pas ce que je fais » C’est la doctrine du philosophe…

       Maitre Dolan était calé dans la confortable banquette en cuir de sa berline noir. Son chauffeur le menait à son prochain rendez-vous de la journée pendant que lui s’offrait quelques minutes d’oisiveté bien méritée. Mais ce répit ne dura pas longtemps car un choc soudain le réveilla de sa torpeur. Un crissement de pneu et un juron de son chauffeur plus tard, la berline s’immobilisa en catastrophe sur le bord du boulevard.

       -Nous avons heurté quelqu’un, couina Ideki, le chauffeur, qui avait pris un teint cireux.

       William, avec le calme qui le caractérisait, sortit de la voiture et avisa le corps d’une femme qui était étendu sur la route. Visiblement, c’était elle qu’ils avaient percuté. Sans paniquer, William s’accroupit devant elle et mit son doigt sous son nez pour savoir si elle respirait encore. L’avocat fut rassuré lorsqu’il sentit un souffle chaud sur son index. Par contre, il fallait appeler les secours. Il la mit donc rapidement en position latérale de sécurité et se releva pour demander à un Ideki terrorisé d’appeler une ambulance. Dolan avait l’air calme et presque désinvolte mais l’adrénaline qui pulsait dans ses veines lui brouillait quelque peu ses sens. C’est pour ça qu’il fut un peu interloqué de voir un minotaure se faire réduire en cendre par une elfe aux cheveux verts. Le juriste mit quelques précieuses secondes à déterminer si ce qu’il avait vu était un effet de son imagination, mais son esprit de nexusien lui fit rapidement recouvrer son impassibilité. La magie ne choquait pas William puisqu’il était née avec et ce qu’il avait vu ne pouvait pas le déstabiliser plus de quelques secondes. Ce qu’il avait vu était bien une sorcière faire de la magie. Ça ne faisait aucun doute. Il prit d’ailleurs le temps d’enregistrer le visage de la jeune fille en vert qui courait avec les bras chargés d’objets en tout genre.

       La suite avait été plutôt banale. La femme paniquée, qui avait voulu traversée le boulevard pour échapper au monstre et qui s’était fait percuté par la berline, avait été emmené à l’hôpital. Ses jours n’étaient pas en danger. Quand la police est arrivé sur les lieux du délit – car en effet, saccager un magasin et faire du feu sur la voix public est bien un délit- ils interrogèrent à peu près tout le monde. « Un minotaure était sorti d’un magasin et une elfe l’a tué avec une boule de feu » fut un résumé de leur témoignage. Témoignage qui fut suivit par un sourcil arqué de la part de l’agent de police et par un bref hochement de tête qui pouvait se traduire par un « Mais bien sûr… ». Pour lui, il était évident que ces pauvres gens étaient sous le choc. C’était sans doute une conduite de gaz qui avait explosé ou bien une pyromane avait tenté de bruler le magasin en vain avant de le dévaliser et le saccager. C’était étrange que tout le monde ait vu un minotaure mais ce n’était qu’une bizarrerie de plus à mettre sur la longue liste des faits anormaux qui semblaient être légion à Seikusu.

       William, lui, n’avait pas mentionné d’elfe ou de minotaure dans son témoignage et les policiers en avaient été presque rassurés. Bien sûr, les autres témoins s’étaient offusqués qu’on ne les croit pas. Et alors ? Qu’ils fassent une association. Personne ne les en empêche mais personne ne les croira non plus. Voilà comment on étouffait une affaire surnaturelle et la vie reprenait son cours comme si de rien était. Sauf pour les gens qui y croient, et encore plus pour ceux qui en sont persuadés, comme William Dolan.

* * *

       L’avocat était dans les fondations de son building ; l’endroit où il faisait ses petites affaires de commerce entre terra et la terre. Cependant, il n’était pas là pour une visite de courtoisie. William marchait dans une salle pleine d’étagères où s’amoncelaient des objets étiquetés. Il y en avait de toute sorte ; des armes antiques, des objets banals, d’autres qui ne ressemblaient à rien de connu et enfin les plus inquiétants qui laissaient échapper une lueur ou un bourdonnement. Enfin William s’arrêta devant un rayon et attrapa rapidement ce qui ressemblait à un compas. Il était très élégant, tout en cuivre d’époque, mais apparemment très banal.

       -Tends ta main, ordonna l’avocat à son garde qui le suivait partout.

       L’homme hésita et il avait bien raison. Cette pièce était l’endroit où William entreposait les artefacts magiques qu’il achetait une fortune sur terra et qui se revendait encore plus cher sur terre. Mais il y avait aussi des objets invendables comme celui que tenait William et que l’avocat avait découvert lorsqu’il était jeune.
       Finalement, le garde tendit sa main et William y posa l’instrument. Celui-ci grésilla aussitôt et se déploya de lui-même, laissant voir à la place de l’aiguille de la boussole une vingtaine de billes plus ou moins lumineuses qui s’orientaient toutes dans une direction différente. William observa intensément l’instrument pendant de très longues minutes. Si bien qu’à la fin, son garde se plaignit d’avoir mal au bras. Il y avait deux billes de lumières très vives qui intéressaient l’avocat. L’une pointait en direction du magasin étrange que William soupçonnait d’être un recéleur d’objet magique. Et voilà que l’instrument de détection d’artefact lui enlevait tous soupçons. Quant à l’autre bille, c’était sans doute les objets volés par la sorcière et si on regardait attentivement, elle changeait lentement d’orientation. Ce qui voulait dire qu’elle se déplaçait.

       -Je sais où elle va, déclara l’avocat. Suis-moi et ne rompt pas le contact avec le compas.

       L’homme de main suivit donc son patron en faisant attention de ne pas faire tomber l’artefact. Ils prirent la berline et se rendirent dans le bois de Seikusu. En effet, William connaissait deux portails fixes pour se rendre à Terra. Il y’en avait un dans les fondations de son building et un dans la forêt. Les autres étaient des portails éphémères et aléatoires ou bien des fixes qu’il ne connaissait pas encore. Avant de descendre de voiture, il regarda une dernière fois sur le compas et avisa que l’elfe se rendait bien sur terra. Il allait la devancer. William se rendit jusqu’au portail plus ou moins bien dissimulé par la végétation et attendit.
       La sorcière allait sans doute le voir mais William s’en fichait pas mal. Il y avait peu de chance qu’elle se laisse impressionner par lui et qu’elle décide de rebrousser chemin à sa seule vue. Avec un peu de chance, elle allait peut-être même utiliser un sort pour se rendre invisible. Ça serait le mieux puisque c’est assez simple de griller quelqu’un qui se croit invisible. Quoiqu’il en soit, il aurait été plus intelligent de l’attendre de l’autre côté du portail avec une armée de brute prête à lui tomber dessus mais ce n’était pas la façon de faire de William. C’était un homme d’affaire plus qu’un esclavagiste et un homme avant d’être un homme d’affaire. Cette fille n’avait peut-être aucune valeur marchande - contrairement au temps qu’il sacrifiait à vouloir la rencontrer -. C’était donc plutôt de la curiosité qui le poussait à attendre seul une inconnue dans un bois lugubre et réputé pour être malfamé.
« Modifié: lundi 18 octobre 2010, 16:55:23 par William Dolan »

Laya

Créature

Re : Magie, quand tu nous tiens ! [Pv William Dolan]

Réponse 2 mardi 19 octobre 2010, 03:40:19

Je n'aime pas faire appel à la magie pour de petites choses, je suis comme cela, par exemple, quand j'ai envie de lire un livre qui se trouve dans ma bibliothèque et que je suis sur mon lit, je n'utilise pas un sort pour le faire venir, non, je me lève pour aller le chercher. Pourtant, cette fois-ci, je faisais fit de tout cela, si quelqu'un était rentré à ce moment-là dans la boutique, il aurait vu une dizaine d'objets de toutes tailles volaient dans la pièce pour finir par rentrer dans un sac qui semblait avoir une contenance illimité. Il me fallut donc qu'une minute pour vider la boutique de tous ces objets magiques et prendre la poudre d'escampette, courant donc à toute vitesse chez moi, un sac dans le dos et des objets anciens et magiques pleins les bras. En effet, j'avais pris les plus fragiles en mains pour éviter de les casser dans ma fuite effrénée.

Vous me direz, j'aurais bien pu me téléporter chez moi, c'est effectivement le cas, cependant, je vous dirais que je craignais une autre réaction assez déplaisante d'un objet à ma magie. Comment, vous dites ? J'avais déjà utilisé la magie pour faire voler les objets.... Bon d'accord, je l'admets, la vérité est qu'à ce moment-là, j'étais légèrement paniquée et que je n'y avais pas pensé.


Enfin bon, reprenons le fil de mon histoire, je courais donc à toute vitesse vers mon appartenant, utilisant la magie encore une fois pour ouvrir la porte. Que voulez-vous, avec les mains chargées, il est difficile d'insérer une clef dans une serrure et de tourner la poignée... Bon, j'étais maintenant chez moi et une fois la porte refermée et tout mon barda répandu sur le lit, je reprenais mon souffle et tentais de me calmer. Une fois ceci réalisé, (grâce à un bon grignotage qui dura une bonne demi-heure), je commençais à me faire un plan d'action pour le reste de la journée. Déjà, créer un sac qui me permettrait de tout transporter sans rien casser, ceci fut fait en une seconde, tant pis pour le gaspillage de magie, j'étais pressée. Ensuite, choisir ce que j'allais prendre avec moi, des vêtements, deux ou trois livres de magie pour m'aider à identifier les artefacts que j'avais volés et rien d'autre. Je mettais donc tout cela dans un seul sac, sac qui ressemblait à une sacoche, je tiens à le préciser. Ce qu'il y a de bien dans être une sorcière avec un penchant pour les sorts de créations, c'est que créer des artefacts magiques temporaires ou permanents ne met pas trop difficile.

Mais reprenons, je m'égare, je m'égare et je finis par oublier où j'en étais. Ah oui, j'avais donc réuni et rangé dans un sac toutes les choses que je voulais amener avec moi. Ceci fait, j'avais quitté mon appartement et avait pris les transports en commun pour me diriger vers le seul portail que je connaissais qui reliait les deux mondes. En parlant de transports en commun, les humains avaient eu une bonne idée en créent ce réseau de bus et autres appareils servant à voyager sans rien faire et en payant une somme assez ridicule, s'était rudement pratique quand on veut se déplacer vite et que l'on ne sait pas conduire une voiture. Bon, cela ne vaut pas une téléportation mais c'est quand même mieux que marcher, c'est moins fatiguant et ça va quand même bien plus vite.

Pourquoi je ne me suis pas téléportée devant le portail ? Ah mais, c'est agaçant cette manie de me demander pourquoi je ne me téléporte pas. Je sais que la téléportation est un grand rêve de l'humanité mais quand même. Bon, je suis gentille, je vais vous répondre, mais que ce soit la dernière fois que vous interrompiez pour un sujet de téléportation. Alors, comme je le dis assez souvent, la téléportation magique, c'est très pratique, mais ça à un gros problème pour le lanceur de sort. En effet, ce dernier reçoit d'un coup toute la fatigue qu'il aurait dû avoir en faisant le trajet à pied. Sachant qu'il y avait près de trente kilomètres entre chez moi et le portail, je vous laisse imaginer dans quel état j'allais me retrouver. J'aurai pu le faire, le seul truc, c'est qui m'aurait fallu près d'une demi-heure pour récupérer, alors je suis désolée, mais je préfère les transports classiques humains.

Reprenons, reprenons. J'étais donc dans les transports en commun et j'essayais de prendre un air tout à fait naturel, ce qui veux dire que je stressais à mort dès qu'une personne posait son regard un peu trop longtemps sur moi. Et des regards sur moi, il y en avait beaucoup, déjà, sens vouloir me vanter, je suis une belle fille, faut dire ce qui est. Ensuite, des cheveux verts et des oreilles pointues, même à Seikusu, cela attire quand même un minimum l'attention. Pour tout vous dire, quand je fus enfin arrivé à destination, devant le grand bois qui cachait le portail magique, et bien je fus très soulagée. Maintenant, il ne me restait plus qu'à ouvrir l'œil et suivre les perturbations magiques que provoquaient le portail pour trouver ce dernier.

C'est après un peu plus d'un quart d'heure que je finis par arriver devant le dit portail, cependant, alors que je pensais ne voir personne, il y avait une personne qui semblait attendre quelque chose ou plutôt quelqu'un. Cette personne, un homme, ne semblait de plus pas le moins du monde inquiet et franchement, il détonnait par rapport aux gens que j'avais l'habitude de croiser dans ce bois. Habituellement, je tombais sur des hommes pas trop recommandable, hors, l'homme devant moi faisait plutôt homme d'affaires que bandits. Mais ce n'est pas cela qui me fit me méfier de cet homme. Si je me méfiais de lui, c'était déjà parce qu'il se trouvait pile devant le portail, ce qui voulait dire qu'il en connaissait l'existence, mais surtout, ce qui déclenchant ma méfiance fut le fait que je voyais de la magie en lui. Hors, la magie qui se trouvait en lui repoussait celle qui était naturellement présente partout, pour une sorcière comme moi qui fait tout pour capter cette énergie, cette chose avait quelque chose d'effrayant. Malheureusement pour moi, je ne savais pas encore à quel point le pouvoir de cet homme était dangereux pour une personne comme moi. C'est donc en faisant apparaitre une boule de feu dans ma main droite que je pris la parole pour le questionner.

-Qui êtes-vous et surtout pourquoi êtes-vous là ? Je vous préviens, je sais déjà que vous n'êtes pas une personne normale et que vous avez au minimum une faculté extraordinaire.


Oui, je sais, cela est un peu agressif comme façon d'aborder les gens, mais avec ce qui était arrivé un peu plus tôt, j'étais un peu sur les nerfs. Et puis, le fait de rencontrer une personne au niveau du portail reliant les deux mondes pile au moment où j'effectuais une fuite rapide me paraissait bizarre. Si c'était une coïncidence... Et bien elle ne me plaisait pas du tout.

William Dolan

E.S.P.er

Re : Magie, quand tu nous tiens ! [Pv William Dolan]

Réponse 3 mercredi 20 octobre 2010, 13:34:12

        En effet, le pouvoir de William était dangereux. En plus d’être défensif, l’avocat était assez intelligent pour savoir s’en servir à des fins offensives, comme la petite sorcière s’en apercevra bien vite s’il décidait de la capturer. Même si elle connaissait le pouvoir de William, elle ne serait pas plus avancée pour autant. Il était si ambigu… Si elle lui jetait sa boule de feu dessus, que se passerait-il ? Elle le traverserait comme s’il n’existait pas ou bien elle serait absorbée ? Et si elle la lui jetait au pied pour enflammer le sol dans l’espoir qu’il prenne feu également, cela marcherait-il ? Beaucoup de questions auxquelles la sorcière ne connaitra les réponses qu’en expérimentant. Ce qui était fortement déconseillé si elle ne voulait pas mettre le feu aux poudres. Sans mauvais jeu de mot, bien entendu.

       Quoiqu’il en soit, William ne semblait pas impressionné par cette femme qui était apparu en le menaçant d’une boule de feu, même si de toute évidence, elle lui était destinée. Il l’ignora superbement et accrocha son regard sur celui de la jeune fille. Ainsi donc, il avait des facultés extraordinaires ? Et si, c’était tout simplement le contraire ?

       -Je pense plutôt que je suis la seule personne qui ne soit pas extraordinaire, répondit-il avec un sourire de rhéteur. Je ne fais qu’ignorer ce qui ne devrait pas être.

       William donnait des indices sur la nature de son pouvoir mais il n’en avait que faire, car même si elle devinait, elle ne pouvait pas saisir toutes les implications de ce don. Et puis, elle n’était pas encore son ennemi. William ne méprisait pas les elfes. Ce peuple ressemblait assez aux humains pour qu’il ne lui inspire pas un profond dégout. Au contraire, il y avait une certaine noblesse dans leurs mouvements et leurs traits, qui forçait le respect. Une race fragile, doté d’un taux de natalité dangereusement bas et donc vouée à la destruction au moindre génocide ou à la moindre catastrophe. Mais ça, c’était un détail qui n’enlevait rien à leurs qualités.

       -Je m’appelle William Dolan, répondit-il un peu tard à la question de l’elfe. Je sais que vous venez de là – il désigna du pouce le portail derrière-lui – et que vous aimeriez bien y retourner le temps que ce monde vous oublie un peu. Je souhaiterais que ce ne soit pas nécessaire, car j’aimerais grandement m’entretenir avec une concitoyenne. Vous savez ce que c’est le mal du pays.

       William accompagna sa tirade d’un étrange sourire. Il se rendait parfaitement compte qu’il ressemblait au méchant des films hollywoodiens  qui tente de corrompre la gentille petite magicienne pour se servir d’elle à des fins malhonnêtes… En fait, c’était exactement ça. Dolan toujours en quête de puissance, ne crachait pas sur une « amie » magicienne, même s’il n’y avait que ses pouvoirs qui l’intéressaient et non sa compagnie.

       Le fait qu’il ne tente pas de la capturer montrait aussi que Dolan n’était pas une ordure irrécupérable. En effet, il était persuadé de pouvoir neutraliser la magicienne sans problème. A tort ou à raison ? Là n’est pas la question. William n’avait pas besoin d’une esclave, ou en tout cas, pas en premier recours. L’avocat avait peut-être quelque chose qui intéresserait la jeune fille et il serait ravi d’en faire profiter la magicienne, instaurant ainsi une relation saine entre deux individus qui tirent mutuellement bénéfice de l’un et l’autre. La définition du commerce en quelque sorte. Mais là, William allait un peu vite en besogne. Il fallait penser à ne pas griller les étapes.

Laya

Créature

Re : Magie, quand tu nous tiens ! [Pv William Dolan]

Réponse 4 mercredi 20 octobre 2010, 16:21:42

Une chose est sûre, je n'intimidais pas du tout l'homme qui se trouvait devant moi. Le fait que je le menace avec une boule de feu ne semblait même pas le faire frémir, alors lui faire peur encore moins. En tout cas, tout cela ne faisait que renforcer mon malaise et ma méfiance envers cette personne. Surtout que sa phrase, loin de me rassurer, me donna plutôt la chair de poule, il disait qu'il ignorait ce qui ne devrait pas être et qu'il était la seule personne qui n'était pas extraordinaire. Que voulait-il dire par là ?

Enfin bon, l'homme qui me faisait fasse me donna enfin son nom, répondant ainsi à l'une de mes questions. Il se présenta comme Monsieur William Dolan. Il m'annonça aussi qu'il savait d'où je venais, ce que je contais faire et pourquoi. En d'autres termes, il savait tout, sans doute m'avait-il vu quand je brulais d'une boule de feu le minotaure. C'était bien ma chance, mais bon, il m'annonça qu'il voulait juste s'entretenir avec moi. Étant lui-même à l'origine un habitant de terra.


Bien, bien, bien. Il m'avait rassuré un minimum en m'annonçant ses intentions. Il voulait juste discuter, et bien soit, nous allions discuter. J'éteignais donc l'arme incandescente que je tenais en main, cependant, je me tenais toujours sur mes gardes, cet homme m'avait dit qu'il ne voulait que discuter, mais je n'étais pas sûre que ce ne soit pas un mensonge, voilà pourquoi je ne me rapprochais pas de lui et me tenais prête à me défendre. Ensuite, ces dires étaient tout à fait possible, on ne rencontrait pas souvant des êtres venant de terra sur terre, d'ailleurs pour moi, c'était une première, alors oui, il était tout à fait possible qu'il m'ait retrouvée juste pour me parler.

-Et bien monsieur Dolan, vous semblez être au courant de tout, ce qui n'est pas mon cas. Comment m'avait-vous retrouvé ? J'aurai très bien pu quitter la ville et aller dans un autre pays. M'attendre au niveau de ce portail était bien une bonne idée mais j'aurai très bien pu aller autre part, ou même rester chez moi pendant une longue période. Alors oui, comment m'avez-vous trouvé, grâce à un des pouvoirs que vous possédez ou autres choses.

Bon, c'est vrai qu'avec un peu de logique, on pouvait deviner facilement que j'allais fuir vers Terra, mais j'aurai très bien pu aller ailleurs. Enfin, il m'avait retrouvé et il voulait discuter, la grande question était de quoi voulait-il parler. J'espérais que ce ne soie pas de la pluie et du beau temps. Il faut dire que j'étais assez pressé d'identifier tous les artefacts que j'avais récupérée et pour cause, peut-être parmi eux se trouvait l'objet qui pouvait me débarrasser de l'esprit en moi.

-De quoi voulez-vous parler monsieur Dolan ? Oh, je ne vous ai pas encore donné mon nom, je suis Laya Naïlo, cela veut dire Laya Brise Nocturne dans la langue des hommes. Un nom qui ne met malheureusement plus adapté. Enfin bon, je vous écoute monsieur.

William Dolan

E.S.P.er

Re : Magie, quand tu nous tiens ! [Pv William Dolan]

Réponse 5 lundi 25 octobre 2010, 22:35:20

       Un éclair d'angoisse transperça William alors qu'une hypothèse désagréable lui vint en tête. Cette femme disait savoir qu'il avait une compétence extraordinaire. Il se pouvait donc qu'elle soit également capable de déceler les objets magiques. Si c'était le cas, Laya risquait de remettre en doute les bonnes intentions de son interlocuteur. En effet, malgré son aversion envers la magie, tout le monde a compris que le juriste n'hésitait pourtant pas à s'en servir honteusement. Dans sa poche se trouvait un artefact. Ce n'était pas une arme à proprement parler mais le don de Dolan faisant en sorte que c'en était une entre ses mains.

       Par contre, si Laya n'avait pas su dire la nature du pouvoir de Dolan, il y avait de grande chance pour qu'il en soit de même avec ce qui se trouvait dans sa poche. Au mieux, elle pourrait dire qu'il est dangereux. Elle pourrait également subodorer que l'objet était plutôt petit, mais ça, ce n'est pas de la magie, c'est de la déduction puisque sa poche n'était pas déformée malgré la présence de l'objet. Enfin, William tapota gentiment sa poche en lançant un regard entendu à la magicienne, lui signifiant ainsi qu'il savait qu'elle pouvait voir ce qui s'y trouvait.

       -Je suis collectionneur d'objets... étranges, dit-il en commençant du même coup à répondre à sa première question. Ce n'est pas vous que j'ai trouvé, mais vos artefacts. Mais n'ayez crainte, je ne vous les disputerai pas.

        Il fut cependant pris de court par la seconde question de la jeune fille. A vrai dire, il n'avait pas de sujet de conversation tout fait. Il ne voulait qu'en apprendre le plus possible sur Laya tout en n'en révélant le moins possible sur lui-même. Un léger silence s'installa donc alors que Laya se tut pour le laisser parler. William resta pourtant imperturbable, prenant le temps de digérer le fait que d'après elle son nom ne lui était plus adapté. Une information dont il ne tirait aucune conclusion mais qu'il gardera pour plus tard.

       -En fait, je n'ai pas de réels sujets de conversation à vous soumettre, concéda-t-il au bout d'un moment. Je prends d'ailleurs conscience que le moment où vous être en train de fuir n'est peut-être pas tout indiquer pour une simple rencontre de courtoisie. Je souhaiterais simplement vous assurer qu'en ma compagnie vous n'avez pas besoin de fuir quoique ce soit. Mais, si vous avez des choses plus pressantes à faire, je ne veux pas vous retarder par mes bavardages.

      Sur ces mots, il s'écarta légèrement de l'entrée du portail pour en libérer de nouveau l'accès. En fait, il ne comptait pas la laisser partir mais si elle consentait d'elle-même à rester avec lui, alors leur relation n'en serait que meilleure. Il n'était pas parti à la recherche de cette femme dans le seul but de l'apercevoir brièvement, puis de la laisser disparaître bêtement. Par contre, ce serait mieux s'il n'avait pas à la forcer. C'était très désagréable et très peu enrichissant. De plus, ça le faisait passer pour le grand méchant de l'histoire...


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