- Fleur ! Fleur ! Vient ici !
Je relève la tête, j'avais dormi dans le cachot de la maison, un endroit où il fait toujours très froid, tellement que la peau pâlit et si je n'ai pas suffisamment de force, elle devient bleu, j'y avait été car la nuit dernière j'ai fait une grosse bêtise, j'ai mit le feu à un livre très ancien, car mon père disait que ce livre était l'incarnation du Mal, malgré ses dire il semblait vouloir le garder et j'ai été punis pour ça.
Je me lève et monte les escalier en marbre noir, puis fait basculer la porte sur le côté, plissant un peu des yeux pour adapter ma vue à la différence de luminosité.
- Je suis là père.
L'homme qui m'avait entrainé se trouvait devant moi, dans une tenue de civils, il y avait des marques de luttes, il devait avoir crois une connaissance de son ancien statut de membre des forces secrètes. Il me sourit, un sourire chaleureux et me lança un sac, je le prit et sentit tous de suite une odeur de linge propre.
- J'ai une mission pour toi aujourd'hui, elle risque d'être dangereuse, donc prépare toi en conséquence, tu vas devoir aller à une adresse, qui se trouve dans se sac, tout en portant les affaires qu'il y a dedans, ton ordre prioritaire est de tuer la cible, tu as aussi un photo dedans, quand à la maison de la cible arrange toi pour qu'il n'en reste rien, ne laisse à aucun témoins la possibilité de te reconnaitre après ton assassina, même si tu dois les abattre, est-ce clair Fleur ?
- Oui père, je tue la cible, j'élimine les témoins et je nettoie la zone.
Je fit glisser mes vêtements, sans la moindre pudeur, mon père m'avait toujours dit d'agir ainsi, de telle manière à ce qu'il puisse juger ma façon de faire, des fois il m'offrait des caresses pour tester mes réactions, je me trouve nu devant un homme qui est mon père, mais je n'éprouve ni gêne, ni honte. Je sort les vêtements que T. m'a acheté, un string rouge, rouge comme le sang, une mini-jupe noire, Les collants sont assez long, remontant presque au-dessus de mes cuisses, d'une couleur noire, allant bien avec des chaussures à talon rouge.
Pour le haut je constate que père ne veut pas que je porte de sous-vêtement, n'ayant plus qu'un débardeur rouge mettant en valeur ma poitrine. Vint ensuite un chapeau de paille et un petit sac à main, mon père semblait vouloir que je me fasse passer pour une touriste, le sac serait utile pour cacher mes armes, tout en servant lui aussi d'outils de strangulation si nécessaire, mes talon pourraient servir à transpercer la peau fragile des humains et donc désarmer la cible.
Vint ensuite une photo de la cible et celui de son magasin, elle semblait avoir une préférence dans l'occulte, mais n'y connaissant pas grand chose là-dessus je n'aurais qu'à m'y montrer que plus prudente.
J'attendit que mon père m'embrasse sur les lèvres avant de partir.
[ Une heure plus tard.]
Je me trouve devant le magasin et toque à la porte, une cigarette d'allumé à ma bouche, une femme vient m'accueillir, il s'agit de ma cible, je demande.
- Bonjour êtes-vous mademoiselle Ronnata Béatrice.
La demoiselle eut un léger haussement de sourcil, elle semblait se douter de quelque chose, mais elle continua quand même de me parler, alors qu'elle aurait put refermer la porte.
- Oui et vous êtes ?
- Loris, Loris Magnolia. J'aimerais visiter votre magasin, car je trouve votre vitrine sublime.
La vitrine en question était parsemée de bougie rouge, bleu et noire, avec quelque tête de mort et des livres qui semblaient ancien.
La femme me fit entrer et me demanda de la suivre, je la suivis donc et nous descendîmes dans des sous-sol qui me paraissaient bien profond au décompte des marches et de la hauteur de chacun d'entre-elle, nous arrivâmes enfin dans un salle éclairée par des bougie rouge, au centre trônait un cercle de craie noire avec des inscriptions qui m'étaient inconnue.
C'est alors que la femme m'attaqua par surprise, mon réflexe d'esquiver en avant me permit d'éviter deux lames venant des côté, sans doute un piège, mais ma cheville droite se fit prendre par une chaine que la cible tenait, elle avait sans doute déjà eut affaire à des tueurs, mais elle n'eut pas le temps de comprendre davantage, avec rapidité et sang-froid, je prit mon berreta et un simple coup partie, la balle atterrissant entre les deux yeux, à moins de dix mètres il était facile pour moi de tuer une cible de cette manière, je retire la chaine de ma cheville et me lève.
- Père a dit de ramener une preuve.
Je m'approche du corps et dégaine mon couteau, prélevant un bout de cheveux et aussi un bout de sa peau, que je met dans mon sac, j'entoure ma lame d'étoffe de la morte, histoire de l'empêcher de rouiller et au moment où je veut m relever une présence se fait ressentir. D'instinct, je pointe mon arme vers l'endroit où est le danger.
- Sortez de votre cachette.
Je savais qu'il y avait quelque mon instinct de tueuse me le disait, même une souris n'aurait pas put fuir mon sens d'assassin. restait à savoir s'il s'agissait d'un vulgaire animal ou d'un témoin à éliminer.