Yunalesca n'aimait pas le jour, trop de sensations tactiles étaient présente, aussi il avait décidé de dormit la journée, une maigre couverture trouvée sous un pont, il pouvait retirer de l'argent pour se payer une chambre ou au moins un appartement, mais cela aurait été pour lui utiliser l'argent de celle qui l'a libéré de son enfer. Rien que le fait de se souvenir du nom de la femme et sa mort lui donnait envie de vomir dans la rivière le contenue totale de son estomac, mais il arrivait à se retenir et plonge sa tête dans l'eau froide d'une fontaine pour faire passer la mal être.
Il prit le temps de reprendre son souffle et passa donc la journée dans un endroit reculé de la ville où personne n'irait le chercher, de toute façon qui irait chercher une personne ayant autant d'handicap. Aussi il cala sa tête contre un cerisier et fit un petit somme.
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Dans la soirée, il fut réveillé par un froid saisissant, pour les autres c'était une nuit tiède, mais pour le jeune homme c'était comme-ci la température avait chuté de dix degré d'un coup, cela dû à sa sensibilité au sens du touché. Il prit la couverture et le planque dans un fourré, on ne sait jamais, cela peut servir de nouveau.
il se leva et fit un petit tour en ville, utilisant son intuition pour le guider vers un lieu qui serait propice à la restauration, il passa donc dans la rue de la Toussaint, il n'eut aucun soucie, les coupe-gorge, voleur et violeur avaient vue des proies beaucoup plus intéressante. Il fit un léger détour pour éviter un endroit où il avait le présentiment qu'il y avait un danger tapi prêt à bondir sur lui dès qu'il passerait et trouva enfin un restaurant qui faisait des plats à emporter.
Il se fit comprendre en signalant, par des signes simples, qu'il était aveugle, sourd et muet. Le restaurateur fit avec une fiche et un cure dent, une liste des plat à emporter avec le prix, le tous en braille.
Le jeune homme prit donc un kebab complet avec frite et une bouteille d'eau, il mit cela dans un sac en pandouillère, qu'il avait trouvé hier par hasard. Il prit donc le chemin vers un petit jardin laissé à l'abandon, quand il buta sur quelque chose et tomba, mettant les bras croisée devant lui pour éviter de se faire mal au visage, quitte à avoir mal aux coudes, mais heureusement le sol était en terre, il se rappela qu'il y avait un chantier en construction.
Il tenta avec ses mains de trouver l'objet qui l'avait fait tombé et sentit un pied, il remonta et découvrit une chose qui le pétrifia de peur, un homme, c'était un homme blessé qui se trouvait être l'objet qui l'avait fait chuté. Des nausée se mirent à apparaitre, pensant à l'état de Yumi lors de son meurtre, dans un élan de panique, il le saisit par la mains gauche, pour le supporter sur son épaule et le trainer vers le lieu où il voulait aller avant la rencontre.
Il pressait le pas, craignant que cette personne ne rende l'âme, il avait peur de la mort, il voulait tout faire pour ne pas encore sentir une âme partir, il ne voulait pas ressentir encore une fois son coeur de briser en une myriade de morceau, il avait peur, mais cette peur avait l'avantage de réveiller une instinct maternel qui aiderait le blessé à guérir.
Yunalesca le mit sur un matelas, certes cela ne sentait pas la rose, mais Kamui n'en sera que bien mieux que s'il avait dû être à même le sol. Le jeune homme chercha dans son sac de quoi le soigner, il trouva deux fiole, elle en sentit une, qu'il referma tous de suite, c'était du formole. L'autre était un puissant antiseptique, il posa sa main, fleurant chaque parcelle de peau, pour trouver les plaies, retirer les objets plantés dans le corps et soigner son aile.
Il était encore tellement paniqué par l'idée de le voir mourir, qu'il ne se posa même pas la question de ce qu'il était et si l'aile étaie un mauvais signe ou non. Il prit une heure à soigner toute les plaie et faire les bandages, heureusement pour lui le dernier visiteur semblait avoir fait un petit casse dans une pharmacie.
Le fait qu'il est les nerfs à vif et qu'il se soit démené comme un fou pour le soigner, finit par l'épuiser à un tel point, qu'il ne se rendit pas compte qu'il a piqué du nez, sa tête à côté du corps de Kamui, les cheveux masquant son visage.