Une rencontre pour changer deux vies (Hirano)

La rousse Cathleen était à bout de forces. Jamais elle n'avait du ainsi utiliser ses forces, et elle était déjà épuisée. Elle avait été maltraitée trois journées infernales par son Ordre, et sans avoir dormi de la nuit, elle avait fui le Couvent avec son frère, d'abord à pied ; ils avaient pu faire un morceau de chemin en roulotte, mais ils s'étaient ensuite séparés.

Pour la première fois, Cathleen était seule. Et terrorisée, surtout, par les souvenirs qui venaient d'être libérés de leur prison... La magicienne avait pleuré en courant, et elle avait même voulu faire demi tour pour rejoindre Alastor. Mais ils ne devaient pas. Rester ensemble était un danger, c'était risquer d'être plus facilement repérés et rattrapés.

Pourtant, à l'heure de midi, Cathleen s'arrêta dans un petit village - elle en avait besoin. D'abord pour manger, et puis, pour essayer de passer plus facilement inaperçue. Elle entra dans la première auberge, commanda à manger, et partit s'enfermer dans les toilettes... Elle y pleura, et pour beaucoup de choses différentes : son frère si loin d'elle ; la trahison de son ordre ; la mort de ses parents et de son frère ; puis, dans une moindre mesure, les cheveux qu'elle allait teindre en noir, et les vestes noires qui allaient devenir blanches ; le haut-de-forme préféré de Cathleen qui allait être aplatit au fond de son sac ; ses jeux de cartes qui allaient devoir restés eux aussi cachés ; sa poitrine qu'elle devait bander, et ça lui fit un mal de chien... Quand l'irlandaise ressortit, elle était différente. Elle dut même recommander à manger, et alors qu'elle cherchait à s'installer... Des prêtres de l'Ordre entrèrent. La jeune femme se raidit, et s'assit sur la première chaise qu'elle trouva libre, et dos à l'entrée. Elle était terrorisée. Seul un jeune homme était assis à cette table, et le regard vert que lui jeta Cathleen était affolé.

- Je vous en prie... Pouvons-nous faire comme si l'on se connaissait ? Je ne dois pas être reconnue... Je vous paye votre repas et vos consommations... S'il vous plaît.

Il était risqué de sa part de faire ainsi confiance à un inconnu. Cathleen ignorait tout de la vie à l'extérieur de son Couvent... Il n'y avait qu'à espérer que le destin ait mis à sa table une personne digne de confiance.

Hirano avait quitté la ville-état de Nexus à la suite d'une terrible altercation avec des esclavagistes. Il avait aussi perdu la trace de son amie. À présent, il était seul avec Grendel, le petit démon, perdu dans les contré aussi magnifique que mystérieux qu'était Terra. Dans sa fuite, il vit au loin un très humble village, il pourrait donc se reposer et tenter de trouver de quoi manger, car il commençait à en avoir besoin.

C'est avec un bruyant gargouillement que Hirano accompagné de Grendel trainait des pied dans les champ sauvage de Terra.

-beeuuuuuv j'ai faim...

-je sais Grendel, t'arrête pas de le répété toute les cinq minutes depuis plus d'une heure.

-j'aiiiii faiiiiiiiiim

Grendel était quelqu'un d'insupportable en temps réelle, mais cela s'empirait quand il avait faim. Comble du bonheur, un humble village paysans se dessina au loin. Après avoir bien motivé le petit démon, les deux compère finirent par y arriver et ils se dirigèrent vers l'auberge le plus proche. Une fois à l'intérieur Hirno s'installa dans une table et attendit qu'on vienne le servir.

-magne toi, j'ai faim.

Hirano agrippa Grendel et le somma de ce calmer ou sinon il mangeait sous le nez du démon avant de le servir. Curieusement, le petit démon se calma. Hirano avait un soucies, il n'avait rien pour payer et il serai surement obliger de troquer ses services contre un peu de pitance. Mais vu l'état de leurs estomac, Hirano était près a tous. Il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit qu'une très belle femme s'assit juste en face de lui. Son regard trahissait une certaine crainte.

-Je vous en prie... Pouvons-nous faire comme si l'on se connaissait ? Je ne dois pas être reconnue... Je vous paye votre repas et vos consommations... S'il vous plaît.

Hirano pris soudainement de panique compris que sa avait un rapport avec les homme habillé d'une drôle de façon au aires pas du tous commode. Il l'à regarda complétement perdu, il savait qu'il allait se mettre dans une sacré situations. Il lisait clairement dans le regard de la jeune femme que son tresse augmentait à l'approche d'un homme vers leur table. Bizarrement, Grendel avait disparu. Hirano se sentait totalement perdu. Il fini par réagir quand l'un de ces étrange bonhomme passa près de leur table. Il agrippa les mains de l'inconnue et la regarda dans les yeux. Il espérait ainsi ce faire passer pour des amoureux, bien qu'il était sur de la nullité de son plan, c'était tous ce qui passa par la tête du jeune homme.

-vous inquiétez-pas, je vais vous aidez, ayez l'aire naturel.

Hirano suivait à présent du regard les drôle d'homme en robe noire.

Cathleen sursauta quand Hirano lui prit la main. Agir naturellement ? L'irlandaise ne savait pas comme c'était, d'agir "normalement". Alors elle imagina qu'elle était avec son frère, et sourit. Bien entendu, penser à Alastor ternit un peu son regard. Et bizarrement, la chaleur des mains du jeune hommes rassura Cathleen. On leur servit leur repas, et elle murmura, profitant du bruit des assiettes et des verres posés :

- Quel est votre nom ?

Puis, gênée malgré elle, la rouquine à présent brune retira sa main et saisit ses couverts pour commencer à manger avec un entrain feint. Cathleen était bonne bluffeuse, mais menteuse exécrable. Aussi, quand elle se présenta elle-même sous le nom de Dana O'Hara, ça sonnait terriblement faux.

La nourriture était sans saveur. Cathleen levait parfois les yeux pour essayer de deviner où étaient les prêtres de l'Inquisition, et... Une photo d'elle, rousse, en tenue de magicienne, apparut devant ses yeux.

- Vous avez vu cette personne ? demanda d'une voix bourrue Frère Rieg.

Cathleen ne l'avait jamais aimé, celui là. Il l'avait toujours regardé bizarrement, d'une façon malsaine qui trahissait son désir pour elle ; il avait une façon répugnante de passer une langue sur ses grosses lèvres quand elle était là. Ca devait être la seule personne au monde que Cathleen trouvait franchement répugnante. Pourtant, elle fit quelque chose dont elle ne se serait jamais cru capable : elle le dévisagea. Et eut des paroles désagréables.

- Vous voyez pas que vous nous dérangez en plein repas, le religieux ?

Cathleen avait essayé de changer un peu sa voix. Son coeur battait à toute rompre. Il l'observa un peu avant de s'incliner.

- Excusez-moi, Mademoiselle. Cette femme est une dangereuse hérétique, je ne voudrai pas qu'elle puisse faire de mal à qui que ce soit.

Cathleen réussit à rouler des yeux et replongea le nez dans son assiette, incapable de jouer la comédie plus longtemps.

Hirano se demandait dans genre de situations il s'était encore mit. La jeune femme devant lui semblait être fortement perturbé mais surtout habité par une grande crainte. Elle fini par lui demander son et le jeune homme lui répondit sans attendre et sans hésité.

-je me nomme Hirano et vous ?

Elle prétendit s'appeler Dana O'Hara mais curieusement, Hirano sentait dans le ton de sa voix que quelque chose clochait, elle ne lui avait pas dit son vrai nom. Faisant semblant de la croire sur parole, je jeune homme lâcha enfin la main de Dana et entrepris de commencer son repas. Le plat n'avait pas du tous l'aire appétissant, mais un nouveau gargouillement provenant du ventre d'Hirano le convint de manger, du moins d'essayer. À peine avait-il porté sa première bouché a sa bouche qu'un homme intervint et planta comme un gros malpolie une feuille devant le visage de la jeune femme.

- Vous voyez pas que vous nous dérangez en plein repas, le religieux ?

Dana vit rouge et elle se mit à gueuler contre l'homme en noire. Pendant cette échauffourée,
Hirano sentait que la situations lui échapper des mains. Hérétique ? Le religieux ? Hirano compris d'un coup ce qui ce passait, il devait être en présence d'une créature considérée comme hérétique par un ordre religieux de ce monde, une sorcière ? Ou peut-être pire. Hirano sentait son pouls s'accélérer. Il tendit la main et attrapa feuille tenu par l'homme en robe noire. En y jetant un oeil dessus il remarqua que c'était une jeune femme rousse assez belle, il avait même l'impression de la connaitre. Et ce fut le cas, il fit vite la ressemblance avec l'avis de recherches et la jeune Dana. Hirano se sentait perdu. Visiblement, le religieux ne l'avait pas encore reconnue et sa ne saurai tarder. Hirano savait pas si il devait la dénoncer ou pas. Devait-il attiré les foudre des membres d'une secte ou ceux d'une possible démone. De plus, il était déjà mal vu par les esclavagistes de Nexus. Hirano se mit à réagir en tapant sur la table et en se levant.

-c'est inacceptable!! pour une fois que j'ai un peu de temps à la ferme pour venir manger avec une personne qui m'est chère, il faut subir un interrogatoire ? Terminer, j'irai manger ailleurs. Tu viens ? On s'en va!

Hirano avait choisit qui il allait aider. Il fit ce cirque pour que le frère arrête de regarder Dana et gagner son attention. Hirano se dirigea vers la sortie et attrapant Dana par la main. Il espérait ainsi attirer sur les poursuivant de la jeune femme les foudre du patron de l'établissement. Une fois à l'extérieur, Hirano se dirigea, toujours en tenant Dana par la main, il avait remplacé sa colère feinte et une vrai colère, ces homme en robe noire venait de lui priver de son repas. C'est le ventre creux que le jeune homme se dirigea juste derrière l'auberge dans un lieu plus tranquille. Il lâcha enfin la main de la jeune femme et commença à scruter le ciel comme si il cherchait quelque chose. Il se mit soudainement à crier.

-GRENDEL! Ou te cache tu encore ?

Le faite que le démon avait encore disparut le mettait bien en colère. Comme rien venait, Hirano tourna son attention à la jeune femme.

-et vous, qui êtes vous réellement et dans quel pétrin je me suis encore fourré?

Il porta ensuite son attention dans le centre du village.

-quoi que vous ayez fait, ces homme ne vont pas nous lâcher de si tôt, il serait risqué pour vous si je partait du village seul. Nous avons meilleur temps de prendre une chambre pour la nuit. Mais avant dite moi toute la vérité, je veux savoir ce qui risquerait de m'attendre plus tard.

Hirano ne savait pas pourquoi il voulait absolument l'aider, mais il se sentait obliger de le faire. Il ne pourrait pas l'abandonner ainsi. Mais il aimerait surtout savoir pourquoi?

Cathleen n'aurait jamais cru qu'elle pourrait parler ainsi aux frères de l'Ordre. S'ils avaient pensé une seule seconde qu'ils étaient face à Cath, habilement déguisée, ce n'était plus le cas : jamais l'irlandaise n'aurait parlé ainsi !! Et jamais elle ne s'en serait crue capable ! Et puis, la réaction du jeune homme l'intrigua. Elle lui avait demandé son aide, c'est vrai, mais elle n'attendait pas de sa part une telle réaction, surtout pour une inconnue. L'irlandaise se laissa entrainée à la suite du jeune homme, jusque derrière l'auberge.

Et Hirano semblait chercher quelque chose. Cathleen regarda le ciel à son tour, sans rien voir - en même temps, elle ne savait pas quoi chercher... Elle se demandait bien ce que pouvait être Grendel... Mais elle n'eut pas le temps de poser la question que la colère d'Hirano se tourna contre elle. Cathleen baissa la tête, penaude.

- Je suis désolée. Je voulais seulement qu'ils ne me repèrent pas à l'auberge, et rester avec vous le temps qu'il parte.

Elle soupira.

- Je ne voulais pas vous causer autant de dérangement, Hirano. Je ne peux pas rester ici. Excusez-moi de vous avoir mêlé à tout ça...

Cathleen voulait partir, reprendre son voyage... Mais elle devait la vérité à Hirano. Elle avait fait quelques pas pour partir, mais fit demi tour. Elle soupira une nouvelle fois et murmura.

- Je me nomme Cathleen . Et je n'ai rien fait de mal. Un vampire m'a mordue il y a quelques jours, et l'Ordre auquel appartient mon frère est persuadé que je suis devenue une de ces créatures. C'est pour ça qu'ils me traquent.

L'irlandaise était en plein sous le soleil de midi, mais crut bon d'ajouter quand même :

- Et comme vous pouvez le constater, je n'en suis pas une... Ils le savent, mais feraient n'importe quoi pour prouver que je suis devenue une vampire...

Il n'était pas question de parler de ses trois jours de séquestrations à un inconnu. D'autant plus que l'Ordre avait malgré tout eu raison de faire de telles vérifications... Cathleen pouvait malgré tout le comprendre, mais ce n'est pas pour autant qu'elle devait l'accepter. Elle était une victime, et on la traquait comme un animal.

- Hirano, je suis sincèrement désolée. Je ne vais pas vous embêter davantage.

Elle sortit de sa poche quelques pièces d'argent, et les lui donna.

- Tenez, c'est pour le repas que je n'ai pas pu vous offrir.

Quelque part, Cathleen souhaitait qu'il la retiendrait, pour ne pas se retrouver toute seule, encore une fois. Etre seule, ça signifiait qu'elle penserait à son frère...

Hirano scrutait toujours le ciel dans un veine espoir d'apercevoir l'horrible petit démon qui l'avait lâchement abandonné. Bien que son regard soit concentré sur autre chose, Hirano écoutait attentivement les paroles de la jeune femme. Elle s'excusa un moment visiblement honteuse d'avoir fait courir de pareil risque. En écoutant le son de la voix de la jeune femme, la colère de Hirano tomba rapidement. Il fini par jeter un oeil vers la jeune femme qui faisait signe de s'en aller. Elle n'alla pas bien loin et fit demi-tour. Hirano détourna finalement son regard du ciel sachant qu'il ne verrait surement rien et observa Dana. Elle vint vers lui et commença à lui expliquer en très gros ce qui lui arrive.

- Je me nomme Cathleen . Et je n'ai rien fait de mal. Un vampire m'a mordue il y a quelques jours, et l'Ordre auquel appartient mon frère est persuadé que je suis devenue une de ces créatures. C'est pour ça qu'ils me traquent. Et comme vous pouvez le constater, je n'en suis pas une... Ils le savent, mais feraient n'importe quoi pour prouver que je suis devenue une vampire...

sa alors, Hirano ne pouvait pas croire que cette jeune femme ait été mordu par un vampire. Hirano posa alors le regard sur le cou de la jeune femme pour y observer la possible marque de morsure mais son vêtement l'en empêchait de bien l'apercevoir. De plus, le faite que la jeune Cathleen pose sa main dessus ne l'aidait aucunement. Elle continua ses excuse et tendant un peu d'argent à Hirano.

- Tenez, c'est pour le repas que je n'ai pas pu vous offrir.

En ce moment, Hirano ne ressentait aucune colère envers la jeune femme mais une certaine compassion. Il se sentait obligé de l'aider ou du moins faire en sorte qu'elle ne se fasse pas attraper. De sa main, Hirano repoussa doucement la main tendu de Cathleen et lui expliqua par la suite son geste.

-non, gardez votre argent, vous en avez plus besoin que moi. Mais par contre on à un problème, ou plutôt j'en ai un. Vous m'avez entrainé dans cette histoire et maintenant, je suis obligé de vous aider du moins jusqu'à qu'on soit sortie de ce village. Puis comme je vous les dis plus tôt, si on se sépare maintenant, les homme qui vous pourchasse se méfieront de quelque chose.

Soudainement Hirano se mit à bailler assez bruyamment.

-houla! Je crois que j'ai un coup de barre. pas étonnant avec le chemin que j'ai fais jusqu'à présent. Je vous propose de partager la même chambre jusqu'à demain. De un, il risque d'avoir moins de suspicion et on ferai une économie pour la nuit le temps que ces bonshommes s'en aille. Quand pensez ? J'ai un marché, je profite d'un endroit pour me reposer un peu et on oublie les malheurs d'aujourd'hui. Sa vous irez. Au faite une dernière chose encore. Tutoyais moi, je suis pas si important que sa.

Hirano finissait sa phrase avec un sourire qu'il espérait de plus rassurant pour la jeune femme.

Le regard de Hirano la gêna, alors qu'il tentait de voir la cicatrice qui lui brulait le cou. Cathleen posa sa main dessus, comme si ça pouvait suffire à la faire disparaître. Elle était atrocement gênée, et le fut davantage quand le jeune homme refusa son argent. Cathleen n'en avait pas aussi besoin qu'il semblait lui croire. La grande Zatanna s'était produite chez les plus hauts nobles de Nexus, et même d'Ashnard, et on l'avait payée des fortunes... Et si Alastor avait pensé à mettre un petit sac d'or dans ses affaires avant de fuir, ce n'était qu'une petite partie de ce qui devait encore être sous son lit au Couvent. Non, vraiment, Cathleen se contentait de choses simples, elle ne manquait de rien, ni maintenant, ni pendant un bon bout de temps.

Pourtant, entraîner un inconnu dans ses problèmes, ça la gênait un peu plus... Surtout qu'il se sentait redevable envers elle, et sa sécurité. L'irlandaise rougit un peu, la tête baissée.

- Je suis confuse, je... Je n'aurai pas du venir vous voir... Je vous... Je te remercie de se soucier ainsi de moi, Hirano, mais je ne peux pas. Une simple pause ce midi leur a permis de rattraper l'avance que j'avais. Je ne peux pas rester ici.

Bien entendu, qu'une pause était tentante. Mais Cathleen ne pouvait pas se le permettre. Si elle s'écoutait, si elle était égoïste, sans doute qu'elle aurait tourné les talons et qu'elle serait repartie en courant, histoire d'éviter de nouveaux ennuis à Hirano. Au lieu de cela, elle releva la tête, et croisa son regard rassurant. Elle eut un maigre sourire, bref, sur les lèvres.

- Allons déjà manger. Je rêve de légumes depuis trois jours, et je te dois bien ça, un repas décent. Nous aviserons ensuite, d'accord ?

Et ces derniers mots sonnent faux ; elle paiera la chambre de Hirano, elle lui dira d'aller se reposer ; elle mentira en disant qu'elle viendra plus tard, et dès qu'il aura disparu dans sa chambre, elle partira. Cathleen ne peut pas se permettre de trop traîner en ville, avec tous ces fanatiques dans les parages.

Elle l'entraine donc jusqu'à un autre restaurant, où elle commande une poêlée de légumes de saison, et après une courte prière d'usage, elle saute sur son repas comme si elle n'avait rien mangé depuis des jours - ce qui est un peu le cas. Cathleen soupire :

- Quel régal...

Et après quelques bouchées supplémentaires, elle regard Hirano, l'air un peu plus sereine :

- Dites-moi tout, Hirano : que faites-vous dans la vie ?