Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[PV Nowi] Qu'est-ce qui a quatre pattes, deux têtes et un arc ?

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Fouine

Humain(e)

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La Centauresse à deux Têtes, tel était le surnom d’Émeraude Oeil au Vent  sur ces steppes. On racontait d’elle qu’aucun gibier ne pouvait échapper à son regard perçant et à ses flèches divines. S’il était vrai que toute petite, elle reçue deux bénédictions, l’une d’une déesse de la chasse, l’autre d’une divinité chevaline, ses compétences n’en restaient pas moins des années  d’entraînement.

Sur le dos d’un étalon à la robe brune, nommé Bellérophon, elle parcourait la steppe au triple galop, alors que le soleil était sur le point de se coucher. Tout archer monté de sa tribu avait un lien magique avec sa monture, permettant de lier la vie de l’animal à son maître, offrant une longue durée de vie aux chevaux et un lien privilégier aux humains envers leurs montures. Comme le voulait la traduction, la monture était du sexe opposé, pour éloigner les prétendants disait-on, cela n’empêchait des duos du même sexe, la tribu n’y voyant qu’une décision divine. Pour Émeraude, son partenaire était bien un mâle, le lien se formant dès qu’elle avait posé les mains dessus, faisant comprendre que les divinités avaient un regard sur elle. 

Émeraude ne parcourait pas ses landes pour rien, elle cherchait un gibier particulier, un dragon à fourrure, souhaitant ramener à sa tribu assez de nourriture pour passer l’hiver, ainsi que la pierre de feu qui logeait dans l’estomac de la bête. Avec sa monture, elle se sentait capable de chasser une telle bête, pouvant la guider comme si Bellérophon était ses propres jambes. Après tout, cela faisait deux jours qu’elle avait fêté son passage à l’âge adulte et aussi les douze ans de son compagnon.

Cependant, le soleil commençant à disparaître derrière des montagnes au loin, Émeraude ralentit la course de sa monture, venant à passer au trot et observer s’il n’y avait pas un endroit permettant de limiter les risques d’être attaquée de toutes parts. C’est alors qu’elle constata quelques choses d’étrange, de l’air qui ondulait, tel les mirages que l’on racontait exister dans les pays chauds où il n’existait que le sable.

Prudemment, elle s’approcha, venant à préparer son arc, touchant l’air du bout de son arme et ne constatant aucune réaction. Elle retenta l’expérience en mettant de la viande séchée au bout de son arme, le résultat étant identique. Avec prudence, elle fit approcher davantage sa monture.

Émeraude rangea son arme pour dégainer son épée, allant tenter de toucher cet étrange phénomène et être prête à se trancher le bras si une réaction hostile se faisait sentir. Si le contact fut un peu froid, elle ne constatait aucune réaction typique d’un empoisonnement ou d’une agression. Regardant sa main elle réfléchissait, était-ce ce que les légendes de la tribu nommaient « Passages Divins », des chemins que les divinités offraient aux mortels pour converser avec ceux et celles qui ont créé ce monde.

Il n’y avait qu’une seule réponse possible, tenter sa chance, ne rengainant pas l’arme, prête à combattre s’il s’agissait d’un mauvais coup des esprits des steppes.

L’étalon, répondant à un ordre invisible, se mit à avancer dans ce portail, le lien magique partageant le courage d’Émeraude à sa fidèle monture, découvrant ensemble ce qui se cachait derrière ce phénomène.
« Modifié: mercredi 30 octobre 2024, 11:03:22 par Fouine »

Nowi

Terranide

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  • FicheChalant

    Description
    Une Terranide qui a soif d'aventures et de rencontres. Toujours partante pour s'amuser et découvrir de nouvelles expériences.
Nowi avait pour habitude de se balader dans l’épaisse végétation des jungles alentours de ce qu’on peut appeler sa tribu. Il était important pour elle de s’assurer de la sécurité des siens mais aussi que l’endroit reste une zone assez dense en vivres pour que les siens puissent prospérer. Mais nous pouvions aussi ajouter à cela que la terranide aimait tout simplement parcourir les jungles, sa nature sauvage prenant parfois le dessus et cela lui rappelait les bons souvenirs qu’elle a pu avoir par le passé avec celle dont elle était amoureuse.

Cependant, si habituellement, une simple ronde suffisait à faire revenir Nowi dans son camp, il n’en était rien pour cette fois-ci. Quelque chose l’intriguait et éveillait sa curiosité naturelle déjà si forte en elle. En premier lieu, de la fumée. En second lieu, l’odeur naturelle d’un feu qui allait avec. Puis, en troisième lieu, de la nourriture en train de chauffer. Nul doute qu’une personne se trouvait dans le coin et que le feu n’était pas d’origine naturelle.

Calme, silencieuse, la caméléone s’approchait, suivant l’odeur comme un chien remontant une piste. Certes, l’odorat de Nowi n’était pas aussi développé mais elle n’avait pas à en rougir pour autant. Il lui fallu quelques minutes pour atteindre et découvrir la source de toute cette intrigue. Dissimulée dans le feuillage, elle demeurait presqu’invisible et surveillait. Une femme, visiblement humaine, se préparait quelque chose à manger. Nowi connaissait désormais bien les humains et la haine pour quelques-uns des terranides. Elle devait alors s’assurer de deux choses : que cette étrangère ne soit pas hostile et ses intentions. Ce coin reculé du monde n’avait que peu de visiteurs qui osait s’y aventurer, augmentant la méfiance de Nowi qui envisageait un contact avec cette inconnue. Mais pour cela, elle allait devoir changer de physique pour faciliter le contact.

Alors, Nowi prit l’apparence d’une jeune femme, d’à peu près l’âge de cette intrigante femme, qu’elle eut rencontré plus tôt dans sa vie. Sa chevelure devint blanche et longue, ses yeux eurent cette touche de doré qui les rendait d’une certaine beauté. Son gabarit se fit celui d’une femme plutôt frêle mais un livre à la main laissa supposer qu’elle pouvait être une mage. Ses habits furent aussi plus civilisés, plus humains. Plus aucune trace de ses attributs terranides, Nowi ressemblait en tout point à une humaine. C’est donc une fois sa métamorphose terminée que la curieuse approchait et sortait de sa cachette, en douceur, sans la moindre trace d’animosité, et saluait l’étrangère :

- Tiens, bonjour à vous. Trouver quelqu’un dans ces lieux n’est pas commun. Vous vous êtes perdue ?

Fouine

Humain(e)

Émeraude constata bien rapidement que le lieu où elle était apparue n’avait rien à voir avec les légendes, ressemblant bien plus à des forêts denses où se cachaient les démons dévorant les voyageurs imprudents. L’humaine décida de poser pied à terre, les branches étant bien plus contraignantes et se doutant que sa monture ne pourrait se mouvoir avec elle sur le dos.  La chasseuse n’aimait pas être à pied, non qu’elle en éprouve un handicap particulier, mais, cela était comme rompre la symbiose avec Bellérophon, perdre une partie de son être, cela restait une sensation déplaisante.

Des rares rayons de lumières qu’elle pouvait constater dans la jungle, le temps n’avait pas changé, ce qui laissait donc à l’humaine supposer qu’elle avait été emportée à un autre endroit, loin des terres connues de la tribu. Émeraude passant plus d’une heure à trouver un point d’eau, arrivant à s’installer près d’un maigre ruisseau, pas de quoi baigner son corps, mais assez pour permettre de se laver et préparer une soupe. Pendant sa recherche, l’humain avait pu repérer du petit gibier, se disant que même si elle devait rester longtemps ici, elle ne mourait ni de faim, ni de soif.

Elle sortie d’une des besaces de sa monture des tiges et un récipient en métal, venant à les laver et préparer le feu de camps. Elle récupéra du branchage sec et aussi déblayé la zone où le feu allait prendre, histoire de ne pas démarrer un feu de broussaille ce qui aurait mit le feu à la jungle. La zone du feu fut entourée de pierres assez massives, afin de permettre de réchauffer un peu la viande avant de la plonger dans la soupe, constitué d’un bouillon prenant la forme d’une sorte de pain se diluant dans l’eau, quelques légumes coupés en petits dés et quelques morceaux de viande séché ajoutant au passage le sel nécessaire pour la préparation. 

Émeraude laissait mijoter tout doucement, venant à observer comment le mélange bouillonnait, ne souhaitant pas rater ce repas, ayant déjà des plans sur plusieurs jours. Trouver du petit gibier et le sécher. Pour les légumes, elle n’aurait qu’à analyser ce que les herbivores mangeraient. Ne restait que ce qui servait de bouillons, même si cela ne  restait juste qu’un ajout pour rendre plaisante cette tambouille, Émeraude n’aurait qu’à tester différente méthodes avec ce qu’elle aurait sous la main.

Sa pensée fut subitement interrompue par l’apparition de Nowi, la créature se voulant bienveillante, mais étant accueillie par un arc bandé et prêt à décocher une flèche. Bellérophon tapa du sabot en hennissant, n’étant pas attaché, il suffisait d’un ordre de sa maîtresse pour qu’il charge.


Vous ne devriez pas surgir ainsi, par d’autres vous seriez morte avant la fin de votre phrase. La prochaine fois dissimulez-vous
derrière un arbre pour entamer la conversation, la surprise sera moins mortelle.

Émeraude avait prodigué ce conseil pour le bien de l’intruse, si elle avait eu une apparence plus bestiale, il n’était pas certain que al flèche reste entre les doigts de la chasseuse. Après quelques secondes à la regarder de bas en haut, elle reprit la parole, la gardant en joue. 


En effet nous sommes perdus, victime d’un portail mystique. Je présume que vous habitez cet endroit, vu qu’il semble
peu courant que des personnes se perdent ici, d’après vos mots.



La chasseuse garda l’arc tendu quelques secondes, ses secondes où un prédateur aurait perdu son sang-froid, avant de baisser l’arme, bien qu’elle reste sur ses gardes, ne pouvant pas donner sa confiance à une étrangère qui avait, potentiellement, la connaissance des lieux à son avantage.


Je me nomme Émeraude, une simple chasseuse de ma tribu, voiçi Bellérophon.  Vous êtes ?


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