Beaucoup comparaient ma maison à un genre de... Ruine ? Je ne sais pas, mais en effet elle n'était pas spécialement entretenue à l'extérieur. Pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas qu'on vienne toquer chez moi, je voulais pouvoir vivre ma petite vie démoniaque en paix. Et surtout, m'occuper de mes petits protégés sans que personne ne vienne me déranger. C'est vrai, imaginez si j'étais en plein ébat et qu'on toquait à ma porte, cela serait assez préoccupant. Alors j'avais laissé les herbes du jardin pousser, les fleurs mourir, et on pouvait même voir des plantes grimper le long du mur. Pour en rajouter un peu, mon portail principal avait de la rouille, et couinait quand on l'ouvrait. Cela donnait vraiment l'illusion d'une vieille maison abandonnée, d'autant plus qu'elle en avait la réputation. J'avais laissé entendre une rumeur, qui s'était propagée comme une traînée de poudre, en disant qu'il s'agissait d'une vieille maison dont la propriétaire - bien entendu riche - était décédée et que les enfants se disputaient l'héritage. Bon, j'avais aussi laissé sous entendre que les richesses de la maison avaient toutes été emmenées chez les différents enfants, pour être plus tranquille. Et cela avait fonctionné, je n'avais encore jamais eu de visites inappropriées, les gens étaient assez futés pour me foutre la paix, et heureusement pour leur petites fesses. Sinon, croyez-moi que je les aurais volontiers tirés jusqu'à l'Enfer pour avoir osé pénétrer dans ma maison, mon lieu de vie et de luxure. J'étais ainsi, protectrice de ce qui m'appartenait et surtout très maline. Je savais parler pour attiser la curiosité, mais aussi pour éloigner les gens de chez moi. Et jusqu'à aujourd'hui, tout avait fonctionné comme sur des roulettes. J'avais laissé une partie de mon harem sur Terra, leur confiant la "maison", et je profitais de la Terre quelques jours.
Mon manoir dans l'autre monde était bien plus richement décoré, et sentait la luxure à plein nez rien qu'en voyant à quel point la maison était bien entretenue. Mais ici, j'avais simplement emmenés les choses qui avaient la plus grande valeur à mes yeux, au niveau du prix. Je les avais toujours avec moi, au cas où. En dehors de ça, la décoration générale de la maison était plutôt sobre. De la tapisserie représentant des armoiries assez luxueuses, des meubles fait en bois précieux dont le vernis était encore présent, et sans aucune égratignure, c'était simple mais digne d'une femme riche. Les objets eux-mêmes prouvaient que la maison était à une riche femme, comme les statuettes en forme de lion disposées à certains endroits de la bâtisse, ou même les lampes avec leurs abat-jours fleuris. Comme si cela appartenait à une autre époque, tout était fait pour berner les humains. Mais personne n'était venu depuis que je m'y étais installée, cela prouvait que mon stratagème avait marché. J'étais aujourd'hui venue avec quelques créatures de mon harem, pour prendre du temps pour elles. Il y avait
Luna, ma Neko qui cachait bien son petit jeu derrière une apparence de lycéenne sage et disciplinée, mais aussi
Mikky mon angelot qui avait la capacité de prendre taille humaine et j'avais aussi emmenée avec moi la jeune
Yuna qui, pour sa part, était une ESPer qui adorait faire l'amour en musique. Et nous n'étions que quatre, certes, mais cela me permettait de prendre du bon temps avec chacun d'eux, de leur offrir du plaisir à n'en plus finir, tant et si bien qu'ils terminaient souvent la journée avec plus de fatigue que s'ils avaient couru toute la journée. J'étais douée dans mon domaine, et je les connaissais assez pour tous savoir ce qui les faisait basculer dans la jouissance ultime.
Ils profitaient d'une petite pause, que je leur avais gentiment offerte après deux heures de baise intensive. Après tout, j'étais endurante mais eux moins, donc ils avaient besoin de souffler un peu. Luna était allongée sur le canapé, les cuisses écartées et respirant fortement. Elle avait pris très cher avec Mikki, et elle se remettait doucement de ses émotions. Je faisais en sorte de les forcer à se découvrir entre eux, et cela fonctionnait très bien. Elle était donc allongée, la maison était plongée dans le silence, quand je l'entendis lancer une phrase. Je ne compris pas ce qu'elle voulait dire, mais rapidement elle se précipita vers moi. Elle était encore nue, la cyprine dégoulinant sur ses jambes, mais il y avait dans son regard quelque chose. Elle avait peur, je ne savais pas de quoi mais elle me l'apprit très vite. Des humains venaient de se garer devant la maison. Alors je lui sommais d'aller se cacher, et de prévenir les autres. J'entendis quelques froissements de vêtements, puis ils furent si bien dissimulés que je ne les aurais même pas trouvés moi-même. Quant à moi, je portais sur moi mon habituelle ensemble, mon corset et ma jupe blanche, sans oublier mes longues bottes roses et mes gants en latex. Les humains venaient de crocheter la serrure, et je devinais sans peine qu'ils avaient l'habitude de faire ce genre de choses. Ils venaient donc cambrioler ma maison, pour y voler mes objets de valeur ? Oh, ça n'allait pas se passer comme ça. J'étais cachée dans le salon, enfin... Assise comme une Reine dans un fauteuil, mes yeux vairons attendant patiemment qu'ils fassent le premier pas dans la maison. Cela allait être amusant. Quand j'entendis le premier pas dans l'entrée, je me levais avec une prestance digne d'une Sexy Queen. Ce que j'étais, il ne faut pas le cacher non plus.
Alors je m'approchais de l'entrée, ma queue caudale bougeant lentement de gauche à droite dans mon dos. Longue, fine, elle semblait parfois inoffensive. Mais croyez-moi, quand elle venait s'enrouler autour d'une cuisse et qu'elle se resserrait jusqu'à couper la circulation sanguine, on se rendait compte qu'elle était loin d'être inutile. Mes doigts se posèrent sur le contour de la porte, qui était grande ouverte, alors que je me tenais droite devant eux. Un léger déhanché pris alors place, me donnant un air aguicheur. J'esquissais un petit sourire, calme, avant de prendre la parole :
Bonjour, Messieurs. Si j'avais eu vent de votre venue, je vous aurais sans doute servi un verre, malheureusement je n'ai rien de tout cela ici.Je faisais maîtresse de maison, attisant ainsi leurs yeux. Il faut dire, j'avais un corps généreusement formé que la Nature m'avait offert. Alors je m'en servais sans gêne, montrant un décolleté à en rendre fou un homme. Mais pendant ce temps, mes trois compagnons s'impatientaient. J'entendais alors, à l'étage, un miaulement. Mais rien d'inquiétant, c'était un miaulement... D'envie ? Je levais les yeux au ciel, avant de m'excuser auprès des humains :
Excusez Luna, elle fait du bruit quand elle n'est pas bâillonnée... Ne vous en faîtes pas, elle ne se fait pas torturer, juste baiser.J'étais crue, cash, mais cela correspondait à mon attitude depuis leur arrivée. Tentatrice, aguicheuse, mais bel et bien méfiante.