Allongée contre elle, Olga allait vraiment se faire plaisir. La policière si stricte et si sûre d’elle avait fini par fondre, ses pulsions sexuelles profondes refaisant surface devant le caractère très outrancier de la Russe. Il fallait bien avouer qu’Olga l’emballait bien, et avait agi avec Sophia avec la délicatesse d’un bœuf affamé. Toutefois, elle vit rapidement la policière se montrer relativement dominatrice, l’empêchant de profiter de son corps, la giflant même légèrement, indiquant qu’elle déciderait quand elle la baiserait. Sourire moqueur, et non moins pervers, de l’intéressée.
« À vos ordres, Madame ! » glissa-t-elle sensuellement.
Doutzen, elle, visiblement consciente de ce qui se passait autour d’elle, gémit encore. Elle se tortilla sur place, donnant à Olga des idées supplémentaires. Devant elle, Sophia lui demanda de la déshabiller, mais, juste avant ça, Olga se redresser, s’écarta, et rejoignit Doutzen.
« Puisque c’est elle que tu voulais voir, je pense préférable qu’elle ait un premier aperçu de toi, Sophia... »
Joignant le geste à la parole, Olga retira les écouteurs des oreilles de Doutzen, l’amenant à soupirer, tout en la coupant des sons qu’elle entendait depuis des heures, à savoir des soupirs, des gémissements, des bruits de claquements de chair, entrecoupés de jurons prononcés par Olga, et de musiques sensuelles... Puis les deux mains d’Olga caressèrent le visage de Doutzen, et elle orienta le fauteuil, le tournant pour le placer face au lit, puis commença à retirer le bandeau obstruant son visage.
Se penchant alors vers Doutzen, elle lui murmura dans le creux de l’oreille quelques propos salaces, bien évidemment destinés à stimuler son imagination :
« Il y a une invitée que je dois te présenter, ma chérie... Une femme qui tenait absolument à te voir... »
Léger soupir de l’intéressée, puis Olga embrassa le creux du cou, mordillant sa chair, avant de lui ôter finalement le bandeau. Les yeux de Doutzen papillonnèrent dans leurs orbites, et la belle adolescente couina encore, voyant la policière devant elle. Olga s’écarta alors de Doutzen, et rejoignit Sophia. Les deux femmes étaient désormais debout, et Olga, tout en caressant les hanches de la femme, alla l’embrasser, sensuellement, longuement, fourrant sa langue dans sa bouche. Sophia avait retiré sa ceinture, au grand dam d’Olga, qui adorait adorer le faire elle-même... À défaut, elle commença par palper les fesses de la femme, les pinçant et les malaxant à travers l’uniforme, tout en continuant, bien évidemment, son baiser.
Après avoir palpé ce cul, sa main se déplaça, et elle commença à déboutonner les boutons de la chemise de la femme, tout en allant l’embrasser dans le creux du cou, très curieuse de savoir si le fait d’avoir une spectatrice allait calmer les ardeurs de Sophia... Ou, au contraire, l’enflammer davantage ! Qui sait... Une fois qu’on avait commencé à goûter au fruit défendu, il était difficile de ne pas vouloir continuer à croquer dedans !