Mélinda sourit malicieusement, Emilia, tout en se débattant contre elle, venant lui dire qu’elle n’avait été, pour l’heure, qu’une «
docile petite poupée ». Elle aurait pu s’en familiariser, mais, en réalité, Mélinda
trichait. Elle trichait, dans la mesure où, étant vampire, et étant dotée d’un sixième sens, elle pouvait percevoir les ondulations sanguines de ses partenaires. Et là, elle sentait clairement le pouls d’Emilia s’emballer. La jeune femme cherchait juste un prétexte, tendant le dos pour se faire battre. La vampire avait mis en charpie sa robe, et s’apprêtait maintenant à la violer. Avait-elle vraiment besoin de faire encore ses preuves ?
«
Rassure-toi, insolente salope, je vais te baiser bien comme il faut... Tu vas comprendre qu’on ne traite pas les vampires comme ses laquais, sale humaine ! »
Une
vampire... Emilia, qui devait sans doute croire à une blague au début, devait probablement avoir le doute, maintenant. Comment expliquer autrement cette force implacable ? Les dents pointues ? Elle assimilerait sans doute également l’hermaphrodisme de Mélinda à ses propriétés vampiriques, même si ce n’était pas ça. Enfin, quoi qu’il en soit, la vampire appuya sa belle queue contre les fesses de la femme, tout en se redressant encore.
Elle se pencha ensuite en avant, et s’allongea contre le dos de la femme, frottant ses côtes avec ses doigts, glissant sur ses hanches, et lécha le creux de son cou, avant... Avant de la
mordre ! Ses dents pointues heurtèrent sa belle peau blanche, et elle continua à descendre sa main, rejoignant les fesses de la femme. Là, Mélinda les caressa, et, sans plus attendre, enfonça un doigt dans le fondement de la femme. Elle sentit le corps de sa partenaire se crisper, et le doigt commença à remuer, s’immisçant dans cette zone étroite, se heurtant aux parois internes de la femme.
«
Ouii... Je suis sûre qu’on est déjà passé par là, ma petite chérie... Tu aimes qu’on te défonce le cul, hein ? Ma foi, c’est normal, toutes les chiennes mal baisées aiment ça. »
Les mots, toujours... Mélinda avait appris, à terme, que l’usage des mots permettait d’améliorer la domination. En n’importe quelle circonstance, il ne fallait pas négliger l’importance des
mots. Une leçon qu’elle avait appris, et qu’elle appliquait autant que faire se peut, comme en ce moment. Moqueuse, elle déplaça son autre main, et la rapprocha de l’une des mains d’Emilia, serrant ses doigts contre les siennes, entremêlant sa main à la sienne, puis retira finalement son doigt de son fessier, et approcha sa verge.
Son membre tapa contre le cul de la femme, puis glissa sur sa croupe. Elle se déplaça un peu, grognant contre son oreille.
«
Si j’étais toi, je me reposerai sur les mains, ma chienne... »
Mélinda visait une position assez sportive du
kamasutra, la
position de l’éléphant, et enfonça sa verge dans le corps d’Emilia. Un long frisson la traversa sous ce délicieux contact, et, tout en se mordillant les lèvres, elle s’empressa ensuite de planter ses dents dans le cou de la femme... Et commença à boire son sang. Pas assez pour la tuer, ou même la rendre inconsciente. En réalité, l’absorption sanguine avait souvent tendance à provoquer chez le partenaire un sentiment euphorique, et, chez Mélinda, ce sang en plus boostait son corps, comme un shoot’ d’adrénaline, ce qui l’amena à baiser plus férocement la jeune femme, amplifiant et accélérant ses coups de reins, sa queue elle-même durcissant et gonflant.
«
Hmmmm... !! »
Pour Emilia, les choses sérieuses commençaient !