Tout d'abord, il y avait le blanc, partout, omniprésent. C'était un univers vide, aucune notion, ni logique n'avait lieu durant cet instant dont la durée ne pouvait être mesuré. Puis, de la même façon que le ferait un peintre sur une toile blanche, des éléments commence à se distinguer. Des fluctuations dans le spectre lumineux montre qu'en réalité, l'origine de ce blanc provient d'une lumière d'une clarté si intense qu'elle en efface toutes les formes. Au fur et à mesure que cette dernière faibli, le décors se révèle doucement. C'est en réalité une toute petite pièce, des carreaux vert recouvrent les murs, une odeur désagréable inonde le lieu. L'intensité de la source lumineuse continue de faiblir, un homme se trouve au centre de cette endroit, les mains posés contre les parois immondes de la pièce. Un siège de plastique et de porcelaine se trouve içi, mais son état est tel, que personne avec un tant soit peu d'hygiène souhaiterai s'y asseoir. Seulement quelques secondes s'était en réalité écoulé et il ne restait plus rien du blanc éclatant, seulement l'éclairage terne et hésitant d'une vieille lampe au plafond.
Et de 7. Murmura Zack.
L'homme quitta les immondes toilettes dans lesquelles il se trouvait et jeta un coup d’œil à sa montre. Il n'était même pas encore midi et pourtant le kidnappeur travaillait depuis un long moment déjà. Tout cela avait commencé la veille, un message provenant d'une sombre organisation mentionnait la volonté de cette dernière de mettre la main sur un maximum de femme. Qu'importe l'origine, l'âge, ou la provenance, seul le nombre avait une importance. Une prime sera versé pour chacune d'elle qui serait livré.
Un rapt de masse ? Voilà qui n'est pas commun. Pensa t'il.
Zack avait déjà eu l'occasion de traiter ce genre de demande par le passé. C'était comme un jeu pour lui, comme une sorte de challenge durant lequel il devait améliorer son score à chaque fois. Son record actuel date d'il y a 3 ans, c'était en Espagne, il faisait nuit, et des étudiants de tous les horizons c'était rassemblé pour fêter le début de l'été. Vingt-deux, c'est le nombre de jeune femme qui furent enlevé cette nuit et le nombre aurait été encore plus dramatique si les autorités locales n'étaient pas parvenu à appréhender le kidnappeur. Les journalistes parlent de cet événement tragique sous le nom de "el eclipse de los estudiantes" qui est à ce jour considéré par beaucoup au même niveau qu'une catastrophe naturelle. Malgré les différentes technologies et pouvoirs dont les différents services de sécurité espagnole pouvaient disposer, ils ne parvinrent pas à libérer les étudiantes car Zack n'était en réalité qu'un portail vers une prison dimensionnelle. L'homme peut ouvrir ou fermer la porte rien de plus, c'est uniquement lorsqu'il se trouve dans son propre domaine que ses capacités prennent des proportions démesurés, autrement il n'est rien de plus qu'un vulgaire portier. Le kidnappeur fut finalement libéré grâce à ses commanditaires qui graissèrent quelques pattes pour le faire sortir.
Est-ce qu'un nouvel événement de cette ampleur allait se reproduire ? La réponse viendrait rapidement. Zack quitta naturellement le bar, et profita un instant de l'air frais de la rue, il en avait besoin après l'agression olfactive qu'il avait subit dans les toilettes de ce trou. C'était une belle journée, les gens venait profiter du beau temps et prenait leur petit déjeuner ou bien leur brunch à la terrasse des divers cafés du coin. L'homme portait actuellement le maquillage synthétique lui permettant ainsi de changer de visage et de passer inaperçu dans la foule. Se mêlant dans un premier temps parmi les gens, un détail sauta naturellement à ses yeux : Le rythme des passant avait changé. Cela peut paraître imperceptible pour les individus lambdas, mais pour quelqu'un qui a eu un grand nombres de fois la police aux fesses, c'était comme sentir les premières gouttes de pluies annonçant un orage. La police était entrain de quadriller le secteur, mais Zack ignorait si c'était pour lui ou non (même si c'était très fortement possible). Il manquait encore trop d'éléments pour vraiment déterminer la menace.
La police à l'air plus réactive içi que dans d'autre pays. Songea t'il. Hum... Je dois avoir encore un peu de temps devant moi... Est-ce que je la joue tranquille et je m'en vais maintenant ou bien je m'amuse encore un peu ?
Soudain, son regard se focalisa sur une vitrine, et plus précisément, sur son reflet. Une griffure sur le maquillage synthétique sous l'oeil droit révélait la peau albinos de Zack. Probablement des séquelles de sa précédente capture, sa proie s'étant avéré particulièrement teigneuse. Il plaça immédiatement sa main sur sa blessure et balaya son environnement immédiat espérant que personne ne l'avait vu. S'il y avait des flics en civil, il ne remarqua rien. En revanche, son regard fut une nouvelle fois attiré par quelque chose. Une étudiante en art, au vue de la grande chemise à dessin qui était posé contre une borne à incendie, était entrain de refaire ses lacets. Penché en avant et concentré innocemment sur sa tâche, elle n'avait pas conscience que ses sous-vêtements étaient devenu visible, et pas n'importes lesquelles, ceux qu'affectionne tout particulièrement Zack. Son sang ne fit qu'un tour.
Bon allez, une petite dernière pour la route héhé... Pensa l'homme dans un rictus qui en disait long sur ses intentions.
Le kidnappeur emboîta le pas de l'étudiante et la suivi un petit moment. C'est au détour de l'une des nombreuses ruelles jouxtant le quartier de la Toussaint que le tour de magie eu lieu. Alors qu'une petite fourgonnette de livraison de produit pâtissier passa devant eux, l'homme tira ses fils de son harnais qui se trouvait sous son gilet. Des boucles fusèrent et allèrent se lier sur les pieds de la victime. Cette dernière n'eut pas le temps de dire ouf! qu'elle fut entraîné violemment dans le quartier tristement connu pour sont taux de criminalité débilement élevé associé au sexe. Lorsque la fourgonnette s'éloigna, il ne restait plus que la chemise à dessin de l'étudiante sur le sol. Seul une personne entraîné aurait pu voir ce qui venait de se produire, et seul une personne expérimenté pouvait comprendre ce qu'il s'était exactement passé.
Le kidnappeur se trouvait maintenant au dessus de sa victime, elle avait beau se débattre, tout allait bien trop vite. Les vêtements furent arraché sans ménagement grâce au câble cranté de Zack, laissant uniquement intact le tanga de cette dernière. D'un mouvement la jeune femme fut retourné pour se retrouver ventre à terre et à l'instant même où un cri salvateur allait être émis, un bâillon boule alla se loger dans sa bouche et fut fixé fermement. Saisissant l'occasion, l'homme entraîna plus profondément sa proie dans la pénombre de la ruelle sur bien cinq mètre de plus en la tirant par les pieds. L'étudiante tenta frénétiquement de s'accrocher à quelque chose pour l'en empêcher, grattant le sol de ses ongles dans un bruit atroce. Finalement, Le kidnappeur attrapa les poignets de sa victime pour les liés dans le dos.
Ooooh toi... dit-il en chantonnant. Tu ne le réalise pas encore, mais ta vie viens tout juste d'être détruite. Mais rassure toi, je vais aussi détruire ton corps et ton esprit. Zack débouttonna son pantalon, puis défie la fermeture éclair de la combinaisons qui se trouvait en dessous pour révéler son pénis palpitant d'excitation. Avant de te vendre, je vais prendre soin de tellement te violer que tu ne feras plus la différence entre le sperme et l'eau.
Plus que quelques secondes avant que ses menaces ne soit mise a exécution.