Retour dérengeant [Pv Fujiko]

Depuis le temps que Konoka vivait dans cette réserve terranide de Novac, on pouvait dire qu'elle avait fini par s'habituer à sa nouvelle condition. On effet, si les premières semaines, voir mois, elle avait toujours été honteusement embarrassée de se balader nue ou avait éprouvée quelques difficulté à se mouvoir avec des sabots en guise de pieds (et plus encore avec l'énorme trique qu'elle se trimbalait), elle n'éprouvait désormais ni honte ni gène. Était-ce une bonne nouvelle pour autant ? Oui et non. Même si à l'origine elle était une Futanari, elle pouvait encore masquer son engin dans des vêtements. Là, c'était si énorme que ce n'était même pas envisageable. Pourquoi se poser ce genre de réflexion existentielle dans une réserve avec plein de furry comme elle ? Et bien tout simplement parce que la jument avait encore l'espoir de retourner un jour à son apparence originelle, bien qu'ignorant comment faire, ainsi que de retourner à la civilisation. La nature, c'est bien, mais bordel, qu'est ce que son confort lui manquait...

Il semblait toutefois qu'une entité supérieure quelconque ait un jour entendue ses désirs, car un beau matin, alors qu'elle se baladait sur la côte, le chemin affrita au point de s'écrouler sous ses pas et la précipita dans le vide... Ou plutôt, dans une faille en contrebas. Ainsi, plutôt que de s'écraser en bas de la falaise, elle atterrit mollement dans un gros tas de foins. Passé la surprise de la chute, Konoka réalisa qu'elle n'était plus dans la réserve Novaquienne, mais dans une espèce d'écurie ou de box à cheval... Et réaliser enfin qu'elle était de nouveau sur Terre... Mais pas forcément au meilleur endroit possible.

*Un centre équestre ? Sérieusement ?! Les kami ont décidément un drôle de sens de l'humour...*

Heureusement, hormis les cheveux dans les box voisins, il ne semblait y avoir personne, donc le centre était probablement fermé. Le problème, c'était que le box dans lequel elle se trouvait, s'il était vide, était lui même fermé à double tour. Il n'y avait donc aucun moyen d'en sortir et la faille avait probablement disparue elle aussi. Difficile d'imaginer que la situation puisse encore empirer... Et pourtant...

   La téléportation, c'est cool. Mais quand vous avez le pouvoir de vous téléporté, et que vous n'avait aucun contrôle sur l'arrivé, c'est moins cool. Et c'est ce que vivait Fujiko, qui, comme chaque soir, aller dans le parc pour s'entraîner, voulant à tout pris maîtriser son pouvoir ! Son pouvoir lunatique était incontrôlable, elle pouvait se retrouver n'importe où, à quelque centimètre de sa position initial, ou à 1 kilomètre, qui fut son maximum jusqu'à maintenant. Habillé en joggings, avec un masque et des lunettes de soleils, pour évité qu'on l'identifie, Fujiko s’apprêta à faire sa séance d’humiliation.

   Elle se retrouva dans un arbre, au-dessus d'une poubelle, dans l'appartement d'une vielle dame qui la confondis avec sa femme de ménage, à l'entré du parc, surprenant des jeunes qui la prirent en chasse sans trop savoir pourquoi et dans la voiture d'un badaud qui passer par là, mais qui ne la remarqua pas, trop absorbé par sa discutions au téléphone, bien qu'il réagit quand Fujiko disparue. Elle se retrouva sur un banc, dans la parc et poussa un profond soupir. Mon dieu qu'elle était maudite.

-JE POUVAIS AVOIR UN POUVOIR PLUS CLASSE ? Lâcha t-elle au vent.

   Pour seule réponse, le vent lui envoya une feuille d'arbre dans la figure, qu'elle déchira, passant ses nerfs sur cette pauvre feuille. Elle admira le ciel, bien qu'il y ait quelque nuage. Bon il commençait à faire tard, même si personne ne l'attendait. En effet, ses parents avaient décidé de donner plus d’indépendance à leur fille, bien qu'appelant la police si elle ne répondait pas au bout de 10 minutes à leurs appels, afin qu'elle se prépare pour la vie courante et si elle devait partir sur Tokyo ou ailleurs pour ses études. Elle avait fais tout seule, ce qui avait été la croix et la bannière pour avoir un studio au Lycée, ce qui rassurer aussi ses parents, sachant qu'elle ne se baladerais plus seule la nuit.

   Fujiko se releva, réajusta son masque et inspira un bon coup, se concentra, et ressentit à nouveau le vide, comme si elle était dans l'espace, avant de sentir à nouveau la terre sous ses pieds. L'odeur fut la première chose qu'elle capta, l'odeur de foin et de crottin, puis un mur en bois quand elle ouvrit les yeux, suivit d'un hennissement brusque, accompagner d'un coup de sabot de la part d'un cheval surprit. Le coup déforma Fujiko, si bien qu'elle put détailler la forme du sabot à travers la protubérance de son torse et de ses vêtements. Elle fut jeter contre la parois de bois et tomba par terre, dans le foin.

-Et merde...

   Le centre équestre. Elle se releva comme si de rien n'était, alors que le cheval commençait à s'agiter, obligeant Fujiko à se téléporté, pour ne pas affoler plus l'animal par sa présence. Elle se retrouva dans les airs, mais toujours dans un box de cheval, mais vide. Elle tomba par terre, le visage dans un monticule de paille.

-Et re merde. Lâcha Fujiko en se relevant. Bon, pour aujourd'hui c'est fini ! Dit en secouant ses manches !

   Frustré et énervé, elle ne fit pas attention à la personne présente et se dirigea vers les portes, qui étaient fermer. Elle les secoua et frappa dedans dedans avec toute ses forces, mais cela ne fit rien, à part de tordre son pieds dans un angle impossible avec le choc.

-Et re re merde ! Lâcha t-elle, alors que son pied reprit forme dans un léger bruit élastique. J'vais me reposer plus tôt.

   N'ayant pas envie de se téléporte pour ne pas tomber dans du crottin, elle se tourna vers la pièce et remarqua enfin l'autre occupant, la pièce éclairer par la lune, biens mieux visible ici.

-Un poney ! Coucou toi ! Dit elle, en retirant son masque et ses lunettes en se rapprochant doucement.

   Bizarrement, son cerveau associa l'étrange créature équine à un poney, voyant très mal le fait qu'un de ces terranides équins venant de l'autre monde, puise se retrouver ici. Donc son cerveau, par pur idée de chasser tout rapport avec Terra, vit un poney. Mais rapidement, la réalité rattrapa Fujiko.

-Attend... comment ça ce fait que... Commença Fujiko. Oh....

   Elle percuta. Elle regarda la créature debout, puis ce qui était une jambe, en réalité une bite. Elle regarda le visage de la créature, puis la bite. Elle se retourna en lâchant.

-C'est juste une illusion ahahaha.

   Elle rigola encore, puis se retourna, se reretourna puis se rereretourna encore, fessant fasse à la terranide.

-Putain mais t'es vrai en faite ! Lâcha t-elle, en allant se plaquer contre un coin. Nan, nan pas encore !!

   Elle se téléporta... mais réapparue devant la terranide, contre sa verge. Fujiko déglutit, sur le point de pleurer, elle fessait face à un représentant d'une des créatures l'ayant violé, et paradoxalement, les plus douces.

Konoka se disait en effet que la situation ne pouvait pas empirer d’avantage. Après tout, qu'est ce qu'il pouvait bien y avoir de pire que d'être enfermée dans un box à cheval sur Terre sous forme de jument furry membrée comme un cheval, hein ? Un public peut être ? Et bien c'est justement quand on se dit que la situation ne peut pas d’avantage empirer que, justement, celle-ci empire. Après tout, il suffisait de jeter un œil à son passé pour s'en rendre compte. Ainsi, c'est en se disant qu'elle allait probablement passer la nuit avec des congénères quadrupèdes comme voisin, qu'elle entendit l'un deux s'agiter dans son box, avant qu'une fille apparue de nul part n’atterrisse dans le même tas de foin qu'elle, la tête la première.

- Et re merde

Visiblement, ce n'était pas son jour à elle non plus. Konoka la vit se relever, forcer la porte du box à s'en déformer la cheville en jurant une nouvelle fois, avant d'enfin la remarquer. Toutefois, difficile de savoir si elle était vexée ou soulagée d'être confondue avec un simple poney. Le problème, c'est que cela ne dura pas, lorsque la nouvelle venue réalisa qu'elle était bien réelle... Même si à vrai dire, elle regardait avec insistance son membre démesuré. Embarrassée par son regard sur son sexe, elle le masqua du mieux qu'elle pu, de manière totalement inefficace.

- Putain mais t'es vrai en faite !

- Euh... Salut ?

- Nan, nan pas encore !!

A vrai dire, sa réaction la prit un peu de cours. Comment ça, pas encore ? Est ce que ça voulait dire qu'elle en avait vu d'autres comme elle ? Konoka la regarda se plaquer contre le mur et disparaitre... pour réapparaitre à quelques centimètres d'elle seulement, sur le point de fondre en larmes. Complètement embarrassée de cette situation, la jument se contenta de juste se décaler et aller s'assoir sur le tas de foin, en prenant bien soin d'en mettre une bonne touffe sur son membre pour le cacher un maximum.

- Désolée, je... Je voulais pas te faire peur comme ça... J'ai été aspirée par une faille et je me suis retrouvée ici...

Elle se gratta un peu la nuque... Difficile de démarrer une conversation posée dans ces conditions.

- Je... Moi c'est Konoka... Yamashi Konoka... Et... Et toi ?

   Fujiko ne fit rien, trop désemparer, elle aller se faire violé une nouvelle foi, se faire réduire à l'état de sac à foutre. Déjà des images d'elle suppliante alors que son ventre se déformer sous la masse de fluide, frapper son esprit. A moins que la terranide ne s'écarte, s'installe sur une motte de foin et fasse en sorte de cacher son sexe sous la paille. Fujiko mit plusieurs seconde à percuté que la terranide n'avait pas l'intention de la violé et qu'elle semblait gêner par son sexe imposant.

-Aha.... AHAHAHA !!! OH YES YES YES !!! C'EST GÉNIAL !!! YOUHOU !!!!

   Fujiko sauta de joie, fit une cabriole, s’écrasa contre le mur du fond, mais se releva toute joyeuse. Elle n'avait pas été violé ! Elle n'allait pas subir toute ses atrocités, elle n'allait pas finir en sac à foutre ou rester des heures embrocher sur sa bite ! Pour un tout nouveau contact avec une de ces créatures, c'était merveilleux ! Elle ne cherchait pas à la violé ! Ce simple état de fait suffit à Fujiko pour prendre en sympathie la créature ! Et devant sa mine décontenancé, elle se sentit obliger de devoir se justifier.

-Désolé. C'est juste que la dernière fois que... enfin... que.. que j'ai vue des membres de ta races ils m'ont.... euh m'ont.... m'ont violé pendant.... après....enfin bref ! Balbutia Fujiko, gêné et perturbé d'en parler à une représentante de ses violeurs. Je suis super contente parce que tu n'a pas chercher à me violé, ni à me transformer en sac a... a... voilà quoi. Je croyais que vous... vous étiez tous comme ça. Rajouta-elle baissa la tête, tout touchant ses index entre eux.

   Il y eu un léger blanc que Fujiko creva rapidement en s'asseyant.

-Enfin rassure toi. Je vais pas me venger ou.. ou quoi que ce soit !! J'ai un peu... beaucoup... paniqué en te voyant. Je m'attendais pas à ça. Comment tu es arriver là ?

   Fujiko obligea indirectement son interlocutrice à se répété, ne l'ayant pas entendue pendant son explosion de joie, et qui se représenta pour le coup.

-En.. enchanté moi c'est Fujiko Zaraki ! Répondit Fujiko, tout de même nerveuse. T'a eu de la chance, il m'est arriver la même chose mais... euh... ça n'a pas été... aussi accueillant aha ! Dit elle en mettant une main derrière sa tête. Ah et euh... par.. pardon mais Konoka Yamashi, c'est plutôt japonais non ? Enfin Terrien. Vous.. vous avez tous des noms de ce genre là.. là bas ?

   Fujiko se maîtrisait plutôt bien, même si une partie d'elle était ravie et ne sentait, relativement, pas en danger, une autre lui disait de ce barrer fissa. Mais, cela remonte à plus d'un ans maintenant, même si elle ne pouvait pas leur pardonner, elle n'allait pas faire d'elle son bouc émissaire qui était radicalement différent, et passer les premières difficulté, elle avait envie... de la connaître, en d'en savoir plus. Elle parle à une créature non-humaine, venue d'un autre monde, c'est pas donner à tout le monde !

La fille en face d'elle explosa littéralement de joie en apprenant que Konoka ne comptait pas la violer, ce qui fit rougir légèrement cette dernière lorsqu'elle compris ses explications plus ou moins clairs par la suite. Certes, la jument avait un gros membre qui pouvait sembler assoiffé de sexe, mais comme elle même était du genre timide et introvertie, ce n'était clairement pas son genre. En réalité, elle préférait se masturber dans son coin plutôt que de violer tout ce qui bouge. A moins qu'elle ne trouve une partenaire consentante et encore, elle restera aussi douce et gentille que possible dans ce genre de situation. Après avoir redressé le tir, elles purent repartir sur de bonne bases.

- En.. enchanté moi c'est Fujiko Zaraki ! T'a eu de la chance, il m'est arriver la même chose mais... euh... ça n'a pas été... aussi accueillant aha ! Ah et euh... par.. pardon mais Konoka Yamashi, c'est plutôt japonais non ? Enfin Terrien. Vous.. vous avez tous des noms de ce genre là.. là bas ?

Pour sûr, Konoka semblait toute aussi gênée qu'elle, mais pas pour les même raisons. Déjà, en disant "là bas", elle sous entendait qu'elle connaissait déjà Terra, et certainement pas en bien. Et sans doute qu'elle aimera encore moins ce monde lorsqu'elle entendra son récit. Se frottant un peu la nuque et toujours un peu rouge de honte, la jument entreprit donc de lui répondre.

- En fait... C'est parce que je suis née ici... J'étais une japonaise normale... et j'avais tout juste terminée le lycée, avant de... avant de... de... Avant de me faire capturer, et emmenée là bas, comme tu dis... J'ai perdue connaissance après avoir été assommée et quand je suis revenue à moi, j'étais... comme ça... et dans une cage...

Elle venait donc de lui révéler qu'elle avait été transformée en jument, entre le moment où elle était sur Terre et celui où elle s'était retrouvée sur Terra.

- Cela n'a pas été une partie de plaisir... Je suis restée sur ce monde durant presque deux mois... C'est un miracle d'être revenue ici... Mais avec cette apparence, je sais vraiment pas ce que... je vais devenir...

Des larmes commencèrent à glisser toute seules sur ses joues sans qu'elle ne s'en rende compte. Certes, elle était revenue sur Terre, mais dans une situation embarrassante. Mais même si elle arrivait à retourner chez elle, quel avenir pourrait-elle avoir sur son monde natal, sous cette apparence ? Absolument aucun, si ce n'est de finir dans un zoo... Pour Fujiko, il était clair que la jument, malgré son membre, n'était de toute façon pas en état d'avoir envie de sexe avec qui que ce soit...

-En fait... C'est parce que je suis née ici... J'étais une japonaise normale... et j'avais tout juste terminée le lycée, avant de... avant de... de... Avant de me faire capturer, et emmenée là bas, comme tu dis... J'ai perdue connaissance après avoir été assommée et quand je suis revenue à moi, j'étais... comme ça... et dans une cage... Cela n'a pas été une partie de plaisir... Je suis restée sur ce monde durant presque deux mois... C'est un miracle d'être revenue ici... Mais avec cette apparence, je sais vraiment pas ce que... je vais devenir...

   Dans un film, une musique dramatique aurait ponctué ces révélations et le rictus à la fois horrifique et haineux de Fujiko. Au lieux de ça, ce fut juste le hennissement d'un cheval, et le vent qui soufflait dehors qui servit de fond sonore. Elle n'avait pas été la seule à avoir été arrachée de la Terre pour subir les folies de ce monde. Mais Fujiko ne put s’empêcher de penser que sa camarade d'infortune s'en était mieux tiré qu'elle, non pas qu'elle cherchait à montrer qu'elle avait plus souffert, mais elle aurait préférer subit le même sort. Elle n'aurait pas eu ses pulsions néfastes qui lui pourrissent la vie.

   Elle remarqua que Konoka commença à pleurer, ce qui prît Fujiko au dépourvue, qui ne sachant pas quoi faire, resta interdite quelque seconde. Elle se leva finalement et alla la rejoindre, fessant fit de sa nudité, se mit à genoux et après quelque seconde d'hésitation, la prît dans ses bras et lui tapota la tête, regardant de côté pour ne pas voir ses seins. Elle remarqua tout de même que maintenant à quel point ils étaient gros, éprouvant même un pic de déprime et de jalousie en pensant à la sienne, une pleine face à une montage.

-T... t’inquiète pas... Tu... tu es de retour à la maison ! Bredouilla t-elle. C'est finis...

   C'était un peu bateau comme phrase, voir cliché, mais l'intention était là. Ses yeux se baladèrent malgré elle vers la bosse sous la paille cachant tant bien que mal la grosse trique, ce qui lui fit réaliser, en plus d'amener de vieux souvenir, qu'elle n'était plus humaine, comme elle. Comment elle pourrait vivre à nouveau ici ? Elle se releva après un moment et se mit face à elle.

-Tu... tu sais tu n'a pas à te sentir différente ou rejeté ! Clamat t-elle. Je... j'ai... hem... je suis pas vraiment humaine.... dit elle en rougissant.

   Elle leva une jambe, passa son index de sa main gauche sous sa chaussure, attrapa le bout du doigt avec son autre mais et tira dessus en poussant avec sa jambe et en tirant sur sa main gauche. Les articulations de son doigts se tordirent dans l'autre sens et son doigts s'allongea d'au moins 1 mètre. Elle perdit l'équilibre en fessant ça et tomba en arrière, sur ses fesses, ses jambes finissant contre celle de Konoka frôlant la trique au passage. Elle fit un sourire gêné, tandis qu'elle passait une main derrière la tête, l'autre la soutenant.

-Je suis... c... c'est... difficile à dire, mais tout mon corps est... est comme ça... , je suis élastique. Dit elle avec gêne. Je suis née... mu... mutante... je suis insensible à toute forme de coups physique et...  on peut me déformer dans tout les sens. C'est ce qui a fait mon malheur... pendant ma... ma captivité... .

   Ça mine s'assombrit, elle ferma les yeux et refoula un flot de souvenir désagréable, du moins elle l'aurait voulue pour tous. Elle les ouvrit et repris la parole en se relevant pour lui tendre la main... bêtement, pour la forme, sans trop savoir quoi faire après.

-En... en tous cas tu... tu peux compter sur moi ! Ma famille à l'habitude et... et je connais des gens qui t'accepterons... vue... vue qu'il m'accepte en connaissant ma nature. Dit elle en pensant surtout à sa meilleur amie, bien qu'elle ressentit un étrange sentiment.

   Il n'était pas dit que Fujiko Zaraki laisserait une compatriote ayant vécue le même enfer qu'elle dans le besoin ! Même si elle lui rappelait de mauvais souvenir de par son physique, elle était une victime comme elle, une victime de ce monde affreux ! Peut être qu'il y en avait d'autre ! Des gens comme elles, kidnappés dans ce monde, traumatisés, transformés, torturés, violés. D'autre avait peut être besoin d'aide et d'assistance comme Konaka. Elle se devait de l'aider, la laisser tomber serait le pire déshonneur possible.

Konoka avait beau être désespérée par sa situation, rien ne l'avait préparée à ce que Fujiko la prenne dans ses bras pour un câlin. Un câlin, un vrai... Voilà bien longtemps que Kokona n'en avait plus eu, avec aucun autre objectif que celui de calmer et rassurer. Mais comme dit précédemment, elle n'avait pas été préparée à cela, tout du moins avec sa nouvelle apparence. Bien malgré elle, son membre commença à se redresser, à devenir plus rigide, et la jument fit donc tout son possible pour que sa trique reste bien cachée sous le foin, affreusement gênée qu'il agisse ainsi, contre son gré.

- T... t’inquiète pas... Tu... tu es de retour à la maison ! C'est finis... Tu... tu sais tu n'a pas à te sentir différente ou rejeté ! Je... j'ai... hem... je suis pas vraiment humaine....

Son interlocutrice se recula alors pour lui faire une démonstration, lui montrant donc à quel point elle était élastique et déformable, et que cela avait été son malheur durant sa captivité. Vu comment Fujiko avait réagit en voyant son membre, Konoka imaginait sans mal ce qu'elle voulait dire par là. Honnêtement, elle aurait préférée avoir cette particularité plutôt que de ne plus avoir une apparence humaine. Au moins, elle pouvait se fondre plus facilement dans la masse et son pouvoir lui permettait de ne pas être blessée. Une autre fille dans sa situation, durant sa captivité, serait probablement morte d’hémorragie interne et de perforation dès la première journée.

Fujiko chuta durant et sa jambe frola son membre, achevant de le redresser complètement, bien raide. Konoka en détourna le regard, de honte. Il était désormais bien trop rigide pour être cachée sous le foin, rendant la situation plus qu’embarrassante pour elle.

- En... en tous cas tu... tu peux compter sur moi ! Ma famille à l'habitude et... et je connais des gens qui t'accepterons... vue... vue qu'il m'accepte en connaissant ma nature.

- Est-ce qu'ils accepteront vraiment ce... Ce truc ? Et désolée... Je... Je ne le contrôle vraiment pas du tout...

Konoka, le regard toujours détourné et encore un peu larmoyant, montra du doigt son membre fièrement dressé, suffisamment grand pour pouvoir se caler confortablement entre ses seins si elle le plaquait contre elle... ainsi que ses bourses aussi grosses que des balles de tennis qui pendaient entre ses cuisses, quoi qu'actuellement simplement posées sur le foin. Jamais elle n'oserait se balader dans la rue avec un machin comme ça, et encore moins devant des inconnus. Au mieux, pourrait-elle vivre dans un appartement et gagner sa vie en télé-travail, sans avoir à sortir de chez elle, mais jamais elle pourra imposer ça à des gens qu'elle ne connais pas...

Mais avant de songer à tout cela, encore fallait-il pouvoir sortir de ce box à cheval sans encombre et sans attirer l'attention, si possible...