Le personnage utilisé est Meltlilith de Fate/extra CCC et cette fiche est un double compte.
[Il y a dix ans.]
- Nobu, tu sais pourquoi je t’ai convoqué, n’est-ce pas ? *soupire* Ne pouvait-il pas me lâcher un peu.
-Oui professeur. Je n’ai pas encore déterminé mon projet professionnel. Il me regardait, avant de se caler dans sa chaise et me dire que j’avais du talent, un esprit vif, suffisamment de capacité pour viser des postes assez hauts, comme la politique. Il disait que j’étais sérieux, avait un certain charisme et savait rassembler autour de moi de bon élément, ainsi que pousser vers le haut ceux et celles qui étaient difficultés. Je savais tout cela, ce n’était pas pour rien que la classe m’avait attribué le rôle de délégués de classe.
- Tu as beaucoup de possibilité. Cela doit être pour cela que tu n’as pas encore remplit ta fiche d’orientation. Je veux bien te laisser jusqu’à ce soir, réfléchit bien, mais sache que tout tes enseignants sont derrière toi. N’importe qui serait certainement heureux d’entendre cela, mais la vérité ne sortait pas souvent de la bouche. Je n’étais pas idiot, je savais que sous ses encouragements et ses sourires se cachaient une pensée toute autre. En vérité ils n’attendaient qu’une chose, que je disparaisse de leurs champs de vision. J’aidais les autres, bien trop, m’épuisant dans cette tâche, venant à me désintéresser de moi-même, oublier ce qu’était la limite humaine. Ils voyaient bien que je ne réagissais pas au compliment, que je ne ripostais pas quand on venait me donner un coup ou m’insulter. « L’éponge », c’est comme ça que l’on me nommait en secret. J’absorbais tout ce qui arrivais, sans avoir de véritable réaction, agissant presque comme un robot face à des situations qui étaient connu et qui avaient leurs contre-mesure. J’étais souriant, mais comme l’a dit un écrivain « ce n’est qu’en brisant le miroir que l’on voit réellement la personne. Je m’épuisais pour les autres, sachant pertinemment qu’ils ne bougeraient pas le petit doigt pour moi, tel était la nature humaine. Je savais qu’il y avait un gouffre entre moi et les autres, cela voulait-il dire que je n’étais plus humain ? Qu’est-ce qui définit un humain à la base, le regard des autres ? La biologie ? Ce gouffre entre moi et eux se creusaient toujours un peu plus chaque jour, devenant de plus en plus pesant sur mes épaules. Je ne me sentais pas exister en ce monde, pourtant j’étais là, on me donnait des rôles, je pouvais toucher la matière et me faire blesser par elle. Un sourire se mit à se dessiner, pendant que je prenais la fiche d’orientation, venant à remercier le professeur et promettant de le remettre dans la journée dans son casier.
Je vins à m’enfermer dans la bibliothèque, mais les chuchotements furent dérangeants, venant à me diriger vers le toit, pour être tranquille. Devant cette feuille d’orientation, je ne savais pas trop quoi y mettre, je ne me voyais dans aucun métier, encore moins dans le fait que j’avais une place ici. Je savais que mon attitude m’attirerait des ennuis, du mépris, tout ça à cause de cette nature humain qui veut dominer et contrôler ce qui est différent. J’avais des idées saugrenues, mais cela ne pouvait exister ici. Pour que cela se réalise, il faudrait que je sois dans un monde différent, mais cela ne changerait certainement pas le fait que je finisse par disparaitre par la main de l’Homme.
[Une semaine plus tard]
- Madame Minako, nous avons pris contact avec le lycée où il étudiait. Eux aussi ne comprennent pas la disparition de votre fils. Nous avons cependant, une question à vous poser. Savez-vous si votre fils était attiré par la magie noire ? Je vous pose cette question car nous avons reçu la copie de sa fiche d’orientation.L’agent de police vint à présenter la fiche où il était marqué noire sur blanc MAO (seigneur démon). L’incompréhension était la plus totale pour la mère de Nobu, qui était en larme.
- Non. Il a toujours été un bon garçon. Je ne vois pas pourquoi il aurait marqué ça. Il m’avait fait part d’une hésitation dans son métier futur, mais jamais ce genre de chose. Il était plus intéressé par l’Histoire et la littérature que tout ce qui n’était pas normal. Il n’a jamais lu un livre sur la magie et encore moi demandé des objets pour leurs immondes rituels. Retrouvez mon fils rapidement s’il vous plait.
- Nous ferons notre possible. Je dois vous poser encore quelques questions. [La veille de l’instant présent.]
Je fis brûler l’encens aux points cardinaux, tenant une cinquième baguette que je fis bouger dans l’espace.
- Des quatre dieux chinois, j’érige cette barrière. Du cinquième je désigne le centre. Je vins à mettre sur le porte-encens centrale le cinquième bâton. Je pris mit mon index en bouche pour récolter de la salive et tracer des signes sur le sol, avant me défaire de tout vêtement. Je lève mon bras droit, tenant dans ma main un pendentif contenant un rubis. Je n’aimais pas trop être sans vêtement, mais le rituel devait se passer ainsi.
- Il me semble que c’est le chapitre 69 du grimoire.Je me racle la gorge.
- Moi Nobu Minako, possesseur du Grimoire de Senko, fait appel au Savoir oublié des Hommes. Je fais appel à Hestia pour consommer mon identité. Je fais appel à Hadès pour juger mon âme. Qu’Athéna soit celle rendant verdict.
Je pouvais sentir la pièce se mettre à devenir plus sombre, les cercles tracés devinrent aussi rouge que la pierre que je tendais. L’air de la pièce devenait de plus en plus chaud. Cela semblait se passer, même si j’aurais certainement dû prévoir un peu plus d’eau, en espérant que le conteneur ne devient pas bouillant, sans quoi je vais méchamment déguster.
- J’abandonne mon nom de mortel. Prenant celui que vous triade juste me conférerez. De mon âme je ne souhaite qu’une seule chose. Je souhaite être Mao, apportant chaos sur les humains, prenant le rôle des Titans jadis pour guider les Hommes vers leurs puretés d’antan. Jugez mes actes passés et rendez votre jugement. La première étape venait d’être franchit, il ne restait à présent qu’attendre une réponse dans le rituel et supporter la chaleur qui était de plus en plus palpable. Les ténèbres étaient de plus en plus solide, venant à remonter mon corps, s’enroulant tel des serpents, comprimant ma chair avec force. Selon le chapitre, il fallait rester debout, le temps du jugement. Cela faisait mal, me mordant la lèvre inférieure pour atténuer cette douleur. Cela me faisait mal, me faisais pleurer, mais je restais debout. Depuis ma rencontre avec ce grimoire, je n’avais pas d’autre but que de préparer cet évènement. Je ne pus dire le temps que ce rituel prit, mais quand je vis, au travers de mes larmes, la lueur des cercles devenir d’un bleu azur, je vins à saisir une cordelette pour renverser l’eau du conteneur sur moi. Le contact de l’eau, me semblant gelée, mit fin au rituel, créant une buée si paisse, je ne voyais rien. Je vins à m’écrouler sur le sol, le corps tremblant de douleur. Je vins à tomber quelques seconde plus tard dans l’inconscience, cela avait été critique, quelques minutes de plus et le rituel allait rater.
[Instant présent.]
Je me réveil, venant à sentir l’air ambiante être tiède, je me relève et constate devant moi une boite. Je l’ouvre et constate une longue chevelure violette. Je regarde le miroir, avant d’enfin comprendre. Je saisis une cape pour le couvrir les épaules et sortir tous les documents dans la boite. Je commence par ma carte d’identité.
- Maki Nishiki. 15ans. De sexe masculin. Natif du Japon à Kyoto. Logement : Chambre 112 de l'hôtel Ozen, Seikusu. Un rire vint à sortir de ma bouche, venant à muer en un fou rire. Ils avaient osé me faire ça. Mais, c’était les règles du jeu, aussi puissant un mortel pouvait-être, il ne pouvait que se plier au jugement divin. Je vins à prendre un document épais, semblant être un dossier de santé.
- 12 avril 2014. Après de nombreux tests, Maki a été jugé, comme étant affectée de transsexualisme. Les prochains documents devront donc traiter Maki comme une personne de genre féminin. Nous avons proposé à la patiente un produit expérimental. Ses parents, ayant laissé tout droit de décision à la patiente, elle a décidé d’être cobaye pour ce produit. Je tourne les pages, n’étant guère intéressant, concernant surtout des études scientifiques.
- 12 avril 2015 : Un an après l’utilisation du produit, la commercialisation pourra être envisagée. Maki ne présente pas de problème concernant la région du foie. Un représentant physique de l’entreprise pharmaceutique a été présent lors du jugement concernant le changement de prénom. Makoto a donc été changé par Maki. La possibilité du changement de sexe sur la carte d’identité a été refusé devant « nécessité un corps apparent féminin, même si les manières semble en cours d’acquisition. »Je continue la lecture. Il n’est pas fait mention d’une opération de prévu ou encore d’un nouveau jugement. Cela veut dire que j’aurais stagné pendant deux ans. Cela m’arrange d’un certain point de vue. Je n’ai jamais aimé les médecins, alors une opération qui semble dangereuse et complexe. Je ne comprends toujours pas le rapport entre ses rapports, ce corps et celui d’être Mao. Je regarde un autre dossier épais.
- Sakura Nishiki, née le 2 mars 1979. Elle a étudiée dans le droit et la finance, avec un diplôme d’économie, avant de se retirer des études pour vivre avec Yuki Taro, un chef d’entreprise. Makoto n’a pas trop connu son père, qui est vite partie du foyer pour une autre femme. Sakura, du fait de nombreux voyage d’affaire, ne put s’occuper de Makoto, laissant ce travail à une nourrice … Le nom est effacé … je pense que les dieux ont visiblement envie de me faire un sale tour, mais elle ne doit pas être mauvaise, si elle est censée s’être occupée de moi. Makoto n’a pas eu d’enfance difficile, l’argent de sa mère permettant d’avoir une instruction à domicile, évitant de ce fait tous soucis avec les autres enfants de son âge. Ses précepteurs firent l’éloge de son esprit travailleur et sa capacité à vite assimiler le savoir. *soupir* Une chose qui visiblement ne change pas d’avant. Il y eu de nombreux changement de nourrice, comme de précepteur… la raison n’est pas indiqué. Comment voulez-vous que je joue bien le rôle que vous m’avez confié, sans ce genre d’information. Bon faisons avec. 10 avril 2017 : Makoto a été inscrit au lycée de Seikusu, suite à la décision de sa mère, aucun détail du pourquoi et du comment. Bon ben, c’est super vague … et je vais me retaper le lycée. Qu’est-ce donc ? Je vis une paire de lunette avec une annotation disant qu’i s’agit d’un artefact permettant de mémoriser tout ce que l’on voit en le portant, étant surtout à utiliser pour étudier des livres. Elle n’est pas trop moche, je pense que cela pourrait être utilisé comme lunette de vue pour les manuels.
Maki est certainement un futur méchant à prendre au sérieux. Il n’a pas une grande considération envers sa propre vie, cela datant d’avant sa « renaissance ». Il n’éprouve aucune envie envers autrui, qui voudrait d’une vie aussi fade ? Il n’éprouve que de la peine envers ce monde qu’il contemple de ses yeux. Aussi son choix d’être Mao n’est-il pas fait à la légère, faisant plusieurs années, avant sa disparition, la réflexion que cette société avait besoin d’un bouleversement au moins aussi important que la première bombe atomique sur le territoire japonais. Il a pleinement conscience qu’en devenant l’ennemi de l’humanité, il ne pourra espérer être pardonné ou alors que l’on se rappel de lui pour autre chose que le mal qu’il engendrera.
En tant que futur Mao, il sait qu’il devra renforcer son esprit et geler son cœur, afin de ne pas avoir de pitié. L’idée de tuer des personnes ne le réjouis pas, mais si cela est nécessaire pour changer ce monde, qu’il considère comme tombant en ruine, alors il devra se résigner à faire couler le sang, voir les larmes et ne pas réagir.
Il éprouve encore quelques difficultés à reconnaître ce nouveau corps, comme le sien. La partie féminine étant certainement l’inconnue qui fait naître des doutes entre son projet d’avenir et les conflits qui pourraient naître. Pour lui Mao convient plus à un homme, ne sachant pas s’il s’agit d’un titre genré ou non. Il tente cependant de faire de son mieux, pour tenir le rôle que les dieux ont visiblement prévu, craignant et vénérant la magie.
Maki a totalement changé, par rapport à son corps d’origine. Le haut est clairement féminin, une chevelure violacée, coupé en frange sur le devant et le reste étant laissé au vent et tombant jusqu’aux genoux. Il n’a pas grand-chose à redire à ses cheveux soyeux et resplendissant de vitalité. Ses yeux sont d’un bleu profond. Heureusement pour lui, la poitrine est très peu présente, au Japon on dirait que c’est une pentako. Maki a, au moins, l’avantage de ne pas avoir à porter de soutien-gorge du fais de ses petit seins. Ce manque de forme la rajeuni, ce qui n’est pas sans causer des problèmes.
Sa peau est très claire, à la limite de la pâleur des habitants du nord. Le fait d’avoir été cloîtré dans un manoir y est certainement pour quelques choses. Sous cette peau circule un circuit magique parfait, permettant de tirer parti de la moindre cellule dans la pratique magique. Sous ce circuit magique, il y a des muscles puissants et vif, les jambes sont surtout les zones où cette puissance est palpable, pouvant sauter bien au-dessus du record de saut en hauteur ou courir plus vite que le meilleur coureur. Bien évidement ce genre prouesse se fait par la combinaison des muscles et des circuits magiques. Sans la magie, un coup de pied peut quand même briser des côtes.
En termes d’encaissement, elle est au-dessus de la norme, pouvant supporter la charge d’un rhinocéros de face, non sans avoir des blessures. La faiblesse d’une telle puissance ? Une consommation permanente d’énergie, faisant de Maki un ventre à patte.
Maki n’a pas encore apprit à suffisamment maîtriser la magie afin de surcharger son circuit et faire apparaitre sa tenue de
prétendant Mao Il se compose d’un dessous très minimaliste qui dissimule magiquement son membre et ses bourses. D’une longue cape tombant au sol et pouvant se refermer et s’ouvrir sous la poitrine à volonté, ainsi que d’une paire de bottine en fer noire, s’accompagnant de pointe au niveau des genoux.
En surchargeant de magie les bottines, elle peut les imprégner de magie et permette de faire des attaques dévastatrice, pouvant perforent le blindage des tanks ou encore briser des cercles magiques de protection. La préparation de cette imprégnation magique prend quelques secondes. Il
blanchit sa cape et illumine d’un bleu surréaliste les pointes, ainsi qu’une partie de ses jambes.Enfin les éléments de la tenue peuvent être convoqués séparément.
Il possède une paire de lunette bleue, fort joli, permettant au porteur de mémoriser tout ce qui va du verre à son œil. Idéal pour lire un livre de 500 pages en quelques minutes.
Il est en possession du grimoire de Senko, contenant de nombreux sortilège, mais dont la plupart sont dans la langue des dragons, limitant son usage et sa puissance. Les deux domaines de ce grimoire sont la Puissance et le Contrôle.
Il ne connait, pour le moment, que peu de sortilège.
Le premier est une protection visant à ne pas se faire détecter par les sorts magiques, bien pratiques pour déjouer un sort qui ne se lance pas en ligne droite.
Le second est un bouclier magique frontal.
Un des sorts envisagé est une croissance temporaire du corps, permettant d’avoir une apparence plus
adulte. Il a réellement 19 ans d’existence et une très bonne connaissance des cours au lycée.
En ce qui concerne son sexe il est considéré par les autres comme shemale, même si lui reste dans sa considération d'être un homme, tant qu'il lui reste son service trois pièces.
Il reçoit chaque mois 200 000 yens, soit environs 1600 euros.