Une rencontre étonnante (PV Akisane)

Nous étions encore en période fraiche, la neige était tombée la nuit dernière, je contemplai ce manteau blanc  alors que des nuages de vapeurs se perdaient au vent au fil des respirations. L'obscurité étendit rapidement son voile, comme pour hâter les événements. Une lumière s'alluma par intermittence deux immeubles plus loin, ce fut le signal. Je fis tomber une corde et descendis en rappel dans mes habits chauds vers l'endroit qui m'avais été indiqué par message crypté. Un sniper longue portée modifié ainsi que le visage de ma cible y étaient. J'étais positionné sur un bâtiment en construction, loin de tout système de surveillance urbain. Mon rôle allait être très simple cette nuit. Mon temps limite était de deux heures, soit bien largement ce qu'il fallait pour que je fasse mon travail. Je me permis une petite fantaisie en attendant que l'horloge de la ville sonne minuit, je vous laisse deviner pourquoi. La détonation se perdit dans la dernière note de cette cloche, sonnant le glas de ma cible qui rendit son dernier soupir sans avoir vu la mort venir. Il n’eut apparemment aucune réaction des voisins et ma mission se terminait là. La vitre, bien que blindée, au vu de la réaction du verre, n'avait pas suffit à le protéger. Mon arme du jour était vraiment spéciale. Je laissais l'arme en question et activa le dispositif sur la crosse comme indiqué, j'avais une minute trente pour quitter les lieux. Ma descente fut rapide et j'en profita pour envoyer le code de confirmation.

Alors que j'allais ralentir la corde eu une réaction bizarre et je me retrouva en plein jour, avant que le choc d'une chute modérée me mette en état d'alerte. Je me releva rapidement, le lieu était totalement inconnus avec des habitations archaïques de type moyenâgeux, heureusement personne à l'horizon.

Je me cacha dans un coin sombre derrière des débris divers et utilisa tous mes sens pour analyser la situation. La première chose qui me choqua fut la chaleur, on se serait crû au printemps en Europe. Ma vision devint monochrome et des contours de couleurs se dessinèrent. Pas la moindre électricité, par la moindre machine technologique dans un rayon de cent mètre. Ce qui était plus troublant était les contours humains que je descellais. Ils avaient des difformités proches des animaux. Il y avait aussi de la magie, beaucoup de magie, j'avais appris à la reconnaitre. En une seconde pour autrui j'avais eu un bon nombre d'informations. Mon portable indiquait que le réseau était introuvable. J'avais du atterrir sur ce monde décrit sur certains blog comme Terra et cela était une très mauvaise nouvelle car j'avais sans doute passé un portail, or ce dernier était absent de mon analyse. Soit il était invisible même pour moi, soit il avait disparut. Je fis un rapide check-up de mes ressources. Des barres énergétiques, un couteau d'auto-défense, une bombe anti-agression et un petit tazer. Le plus contraignant était mon propre corps, il avait souffert de la chute et j'allais devoir chercher de quoi me soigner.

Ma première journée fut de l'observation, j'étais surprit de voir ce qu'il y avait devant moi. Je demeurais invisible mais j'avais changé d'endroits plusieurs fois car certains semblaient avoir l'odorat assez sensible pour s'approcher un peu. Ma présence ne fut cependant pas remarquée. Le style vestimentaire générale était à l'image des maisons, du moins pour les humains. Les hybrides semblaient être des esclaves, mais dans cette ville cela semblait choquer. Il faut dire que la grande majorité était soit des hybrides, soit des anthropomorphes. Je pris aussi le temps d'écouter ce que mes oreilles pouvaient percevoir, soit juste des brides de discussion, pour apprendre un peu leur langage qui demeurait obscur pour moi.  

La nuit fut assez éprouvante avec les différents tours de gardes de ce qui semblait être une milice, je ne dormis que très peu et usa maintes fois de mes sens pour échapper à leur vigilance. J'en profitais pour dresser un plan mental de la ville, ou plutôt du village. En effet cela était plus petit que ce que je pensais et ne faisais que limiter d'avantages les itinéraires de fuite. Je tenta ma chance hors de la ville, mais il me fallut moins de vingt mètres avant que mes sens me hurlent de faire demi-tour avec la sensation d'être pris dans un cercueil de glace. Jamais de mon existence je n'ai connus une sensation aussi vive et révélatrice, sortir de nuit me coûterais la vie. Je fis demi-tour en prenant garde de ne pas me faire repérer, il était trop tôt pour se montrer et j'avais une apparence trop différentes de la population pour m'y fondre. J'allais devoir jouer à carte de l'étrangère.

La seconde journée fut riche d'enseignements, je saurais faire comprendre très grossièrement mes souhaits. Je vis qu'il y avait des esclavagistes, aussi bien d'hybrides que d'humains, raison de plus de jouer la prudence. J'appris aussi l'utilité de certaines plantes qui allait m'aider à guérir car avec les efforts je ne m'étais pas rétablis. Je réussis à subtiliser une petite portion de nourriture alors qu'il y avait eu de l'agitation, cela serait un repas très léger mais me ferais économiser mes propres ressources. Il en fut de même pour quelques plante, mais cette fois j'avais provoqué à distance le cambrement d'un cheval assez nerveux, là encore j'avais été un fantôme.

La nuit tomba à nouveau et je trouva refuge dans un grenier vide. Le bâtiment avait plusieurs sorties et j'entrepris de me soigner un peu. Les plantes furent très efficace, stoppant la douleur qui avait irradié mon corps suite aux efforts. La nourriture...elle avait un goût particulier, mais me cala plus que prévu. Je fis un onguent et ôta mes habits. Sous le haut mon vêtement chaud, servant de housse, se trouvait une chemise blanche, à présent un peu ternis et on pouvait deviner un léger soutien-gorge de même couleur. Je me mis en sous-vêtement et fit pénétrer la mixture. Je me rhabilla un peu en enfilant simplement mon jean et ma chemise, puis me reposa un peu, mon manteau me couvrant.
Mon corps avait hélas besoin de bien plus que du repos et, comme dans de très rare cas, je m'endormis assez profondément sans m'en rendre compte. J'avais trop user mes ressources pour ne pas me faire repérer, prendre des informations, ainsi que les assimilées et même inconscient ma présence était en partis effacé. J'étais totalement vulnérable si l'on me voyait.

Je n'entendis pas le mouvement qui se déroulait autour de moi, ni le bruit de pas qui montait très discrètement l'escalier. Je ne vis pas que quelqu'un était monté et me regardait avec des pupilles brillantes dans la nuit, les oreilles aux aguets et la queue ondulante dans son dos. Je ne sentit pas son odeur étrange qui était entre celui d'un être humain et d'un animal.

Mes sens étaient engourdis et j'étais découvert.

Cela faisait maintenant une bonne semaine qu’Akizane était dans ce village. La mercenaire qui lui avait sauvé la vie et l’avait conduite ici était repartie. Grace à elle, elle avait négocié l’hébergement dans l’auberge du village. Pour un diamant, l’homme n’avait pas était dure à convaincre, ainsi elle était nourri et loger. Avec l’aide de ses diamants, elle en avait vendu un pour se faire une belle somme de pièce. De cet argent elle c’était racheté une belle robe et même quelque vêtement, un sac de voyage, des provisions et quelque babiole pratique.

La néko avait passé chacun des jours ici à préparer son voyage et à chercher à trouver des traces de sa mémoire. Chacun de ses jours c’était commencé par un étouffement par un diamant apparut dans sa bouche. Une particularité à elle qui était dangereuse. Déjà que les néko était une race très privilégié à l’esclavage, mais une néko qui peut faire apparaitre des dimant, avait une valeur inestimable. Elle se devait d’être très discrète et prudente à ce sujet.  C’est l’une des raisons qui retardé son voyage, partir seul était trop dangereux, mais fallait aussi trouvé une personne de confiance pour ça. Mais ici c’était qu’un petit village, il n’y avait pas de guilde de mercenaire et très peu d’aventurier.

Ne trouvant pas de solution à sa situation, Akizane profitait de la nuit pour explorer un peu le village. Elle se montra peu le jour pour des raisons de sécurité et la nuit, elle avait découverte qu’elle était plutôt doué pour passer inaperçu. C’est ainsi qu’elle avait remarqué une étrange présence. Depuis maintenant deux jours, durant ses sorties nocturnes, elle avait ressenti une présence. Pourtant, elle n’avait vue personne d’autre que la milice, une belle bande de bon à rien qui ne l’avait jamais remarqué, ce n’était pas non plus un animal errant. Elle ignorait quoi ou qui, mais quelque chose d’autre qu’elle rodait la nuit. Elle avait conscience que c’était surement dangereux, mais l’envie de savoir ce que c’était l’avait incité à chercher.

C’est donc en se promenant sur les toits, qu’elle tomba sur une fenêtre cassé. C’était un bâtiment de ferme, qui servait plus d’entrepôts que de maison.  Surement une maison qui ne servait plus. En endroits parfait pour se réfugier. Elle décida donc d’y rentré. La fenêtre était trop petite, elle devait donc passer par en bas. Rien de bien compliqué, l’une des portes n’était jamais fermer. Ainsi Akizane rentra à l’intérieur. Il n’y avait rien de plus que des outils et des charrettes pour travailler les champs, des bien qui n’avait que peu d’intérêt d’être voler, d’où la négligence de la porte ouverte. Puis il y avait un escalier qui semblait monté vers l’étage où elle avait aperçu la fenêtre brisé. Avec quand même prudence, elle monta les marches pour aller voir. La pièce était vide d’objet, mais il y aperçut tout de même une forme. Avançant avec la furtivité d’un chat, elle comprit que c’était une personne endormit dans des couvertures.

Intriguer, elle regarda cette personne qui semblait épuisé, blessé et peut être même affamé. Un fugitif ? Un esclave ? Un bandit ou un simple mendiant ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Pourtant elle voyait cette blessure et l’état pitoyable de ses vêtements, elle ne pouvait que penser à sa propre situation en voyant cette personne ainsi. Elle avait envie de lui venir en aide, mais comment ? Elle ne pouvait pas la réveillé comme ça. Et si elle était dangereuse ? La pauvre néko pourrait bien se faire attaquer en voulant juste aidé.  Elle ut alors une idée.

Akizane se recula pour ne pas faire de bruit et entrepris de cherché dans son sac. Elle sorti plusieurs chose. Pour commencer un mouchoir en tissu qui fut étendu près de la personne. Ensuite un rouleau de bandage et du désinfectant. Puis un morceau de pain et une gourde d’eau. Le tout était soigneusement installer sur le mouchoir. Elle avait pensé laisser un petit mot pour l’invité à la rencontré à l’auberge, mais la néko se rendit compte qu’elle n’avait rien pour ça. Alors elle décida de resté ici. Toujours en silence, elle s’installa assise face à elle prête à attendre son réveil.

Le sommeil l’emporta cite sur la patience et Akizane s’endormie face à cette inconnue. Et un détail avait échappé à la féline, comme à chaque fois qu’elle dormait, un diamant apparaissait dans sa bouche.

 Mon sommeil était profond et ne semblait pas troublé par ma pathologie, mais ce fut des rêves un peu durs qui vinrent me faire légèrement bouger dans mon sommeil. Des rêves de guerre, de sang, de mutilation. Certains pourraient prendre cela pour du stress post-traumatique, mais j'avais été habitué à tuer, à être punis en cas d'erreur, à trainer dans des situations de bataille où la vie pouvait s'envoler aussi vite qu'une balle. Non, ce qui me perturbas était un homme, un combattant inconnu et pourtant si familier. Je ne voyais pas son visage, ni entendais son nom. Était-ce un souvenir ou juste une divagation de mon esprit ? Le maigre espoir que j'ai vécue plusieurs saisons avec un être sans devoir disparaître ou le faire disparaître.

Quatre heures après l'arrivée de l'intruse je fus réveillé par l'odeur du produit antiseptique. Je fis mine de dormir, usant de ma capacité synesthésie encore une fois pour évaluer la situation. J'étais toujours dans ce grenier, mais il y avait un être apparemment hybride, une femme sans la moindre chose qui pourrait être une arme. Mais la prudence était de mise, car ils avaient des armes naturelles contre lesquelles j'aurais bien du mal à me défendre. Elle semblait assoupit, mais avait une chose étrange dans la bouche, une chose que je n'avais vu que lors d'un cambriolage, un diamant. Qui serait assez fou pour dormir avec un diamant dans la bouche ? Il y avait aussi des trucs posés à côté de moi, sur un morceau de tissu, une gourde à l'ancienne, un peu de pain artisanale et de quoi faire des bandages efficaces. Est-ce qu'elle souhaitait m'aider ou était-ce un piège habilement dressé ? L'idée qu'elle ne soit qu'un être manipulé m'effleura l'esprit, on en voyait des belles en batailles, une enfant qui vient vous aider avec un panier piégé donné par un soldat déguisé en ambulancier. L’innocence de ces derniers avait été utilisé et beaucoup perdirent la vie ainsi. Il n'y avait pas plus cruel que l'être humain, du moins de ce que je connaissais.

Bon, cela ne réglait mon problème avec cette inconnue. Je pris discrètement mon couteau qui, bien que petit en apparence et anodin par son style urbain, était largement suffisant pour lui trancher la gorge avant qu'elle puisse ne serait-ce qu'appeler à l'aide.
Je fis disparaître ma présence progressivement, ces créatures ayant un sens perceptif beaucoup plus développé, cela aura pour but de la rendre moins certaine de ma présence en ce lieu.
Je pris le pain et mordis à peine dedans, il ne semblait pas empoisonné, prendre la gourde sans bruit fut délicat, mais cela ne réveilla apparemment pas la belle au bois dormant. L'eau semblait ok également, enlevant la possibilité d'une tentative d'enlèvement après avoir été drogué.

Que faire de cette femme-chat, avec son diamant dans la bouche. Cela ne semblait pas la gêner de dormir, parfaitement en équilibre dans sa position assise. Je serais tombé si j'avais essayé, son corps devait gérer, même dans le sommeil, l'équilibre. Prendre le diamant aurait été risqué, partir c'était prendre le risque de voir ma tête mise à prix et la tuer risquait d'attirer le fichu odorat des gardes. Il ne me restait que peu d'option dont la plupart reposait sur de la négociation, chose assez difficile au vu de mon niveau actuelle dans le langage de ce monde et il m'était évident que cela n'en était qu'une forme de langage parmi plusieurs.

Je restais un moment à l'observer en silence, ces créatures étaient vraiment étranges, au croisement entre l'humain et la bête, comme des sorte de loup-garou. Heureusement que j'avais déjà croisé Syria avant, car sinon mon attitude aurait été un peu plus agressive.

Je m'approche silencieusement, cachant  mon couteau sous ma veste qui servait de couverture, on est jamais trop prudent. Un fois à portée de mon bras je lui fit une petite chiquenaude, un peu au dessus de son nez, et me recula. Ce n'était pas la meilleure méthode pour réveiller quelqu'un, mais cela pouvait être suffisant, à moins qu'elle ne dorme trop profondément. Si cela était le cas de devrait utiliser une autre méthode ou peut-être que prendre le diamant serait suffisant.

Si elle se réveillait elle verrait ma chemise non boutonnée avec mon sous-vêtement visible et des yeux à la fois méfiant et curieux. Ma position était bien pensée, assise à vingt centimètre de ma couverture de fortune et donc de mon arme. Ma principale crainte était sa vitesse de réaction si elle m'attaquait, je demeurais un être humain et même avec mon entrainement ainsi que mes dons je n'avais pas la moindre chance si elle était aussi rapide que Syria.

Akisane c’était finalement endormi à son tour. Attendre ainsi dans la pénombre avait fini par l’endormir face à la personne qu’elle souhaitait aidé. Dans ses rêves, elle aperçut une étrange petite fille, prise dans une sorte de gros cristal, la partie supérieure dépassant de la roche. Cette enfant lui parlait, mais elle n’entendait rien. Alors qu’elle s’approchait, vouant aidé l’enfant à s’extraire de la roche, elle ut un frisson et ouvrit les yeux dans un sursaut.

Première réaction fut de portée sa main à sa bouche. C’était devenue un réflexe, maintenant elle ne paniquait plus et ne se s’étouffait plus. Au réveil la premier chose qu’elle faisait c’était recraché la pierre dans sa bouche. Ce n’est qu’une fois le diamant dans sa main qu’elle réalisa qu’elle était fixée. Oui sa lui revenais, pendant sa visite nocturne, elle était rentré dans un grenier et avait trouvé une personne endormis et blessé. C’était cette dernière qui la fixait maintenant, un air méfiant et une position défensive.

Akisane se frotta les yeux et poussa un miaulement proche du bâillement, avant d’affiche un sourire amical. Elle ne sentait pas de danger et la personne devait être plus surprise qu’autre chose.

-Bonjour. Vous allez bien ?

D’un signe du doigt elle montra la blessure. Elle voyait mieux que la veille, c’était donc une femme face à elle.

-je suis tombé ici par hasard et je vous ai trouvé comme ça. Je me suis dit que vous aviez peut être besoin d’aide ?

Elle se releva doucement pour ne pas lui faire peur et lui montré qu’elle ne lui voulait rien de mal et regarda dans la direction du mouchoir. Elle aperçut que ça avait était toucher.

-C’est moi qui vous ai mis tout ça là. J’ai ut des problèmes il n’y a pas longtemps et on est venue à mon aide. J’ai vue là une occasion d’aidé quelqu’un à mon tour. J’espéré que j’ai bien fait ?

C’est alors que la néko se rendit compte qu’elle parlait, mais ne lui avait pas laissé le temps d’en placé une.

-Oh pardon, je m’appelle Akisane et vous ?

Son réveil fut assez brutale, en même temps j'en étais responsable pour plusieurs raisons. Lorsqu'un être sortait du sommeil il était moins vigilant sur ses mots, sa posture, son esprit n'étant pas maitre faute d'attention. Certains pouvaient se trahirent ainsi alors que d'autres pouvaient habilement cachés leurs intention, nous n'étions pas tous égaux face à cela.

Son geste, à la fois précis, rapide, mais pas précipité fut intriguant. Elle devait avoir l'habitude d'avoir un diamant à la bouche. Était-ce un de leurs moyens pour apaiser le corps et laisser le sommeil les gagner. Cela demeurais un mystère pour moi. La femme-chat sembla un brin perdu pendant quelques secondes, sa présence ici ne devait pas être une situation commune car je sentais ce moment de flottement. En situation de guerre cela aurait signifié sa fin purement simplement car une belle ouverture pour ma lame encore cachée. Le premier mot était l’équivalent de notre bonjour et le seconde partie semblait être une question en rapport avec la santé, l'herboriste utilisant une variante assez souvent face à de la clientèle apparemment régulière. Elle indiqua les blessures. J'hochai de la tête positivement et répondis avec calme.

-Oui

Des mots assez basiques que j'avais repéré pour mieux pouvoir discuter. Je compris une bonne partie de la tirade suivante. Le hasard avait décidé de cette rencontre, j'espérais que ce n'étais pas un piège. Oui, je restais une personne méfiante, mais cela pourrait me sauver la vie ou m'éviter de finir en esclavage. Je ne répondis pas et laissa la féline se relever, observant subtilement ses gestes pour y déceler de possibles signes d'une attaque, mais il n'y avait rien. Apparemment elle souhaitait m'aider en toute sincérité. Inévitablement des mots me manquais et le sens de ses phrases n'étaient pas bien compris ou pas en totalité.
La femme-chat fit ce qui semblait une présentation avec un prénom à consonance japonais "Akisane", je me pointa du l'index d'un geste doux et fluide. Mon ton fut calme et apaisant.

-Kagami. Je connais peu votre langue, erreurs possibles dans compréhension et discussion.

Je devais passer pour un être à l'intelligence faible de par mes difficultés, mais cela était aussi une bonne couverture. Qui irait soupçonner naturellement un esprit vif avec cette maladresse langagière. En tout cas j'avais déjà appris d'autres mots grâce au blabla de la dénommée Akisane.  Je pointais le mouchoir de l'index sans me retourner, laissant la personne dans mon champs de vision. Je paraissais calme et douce, mais la prudence était de mise face à cette inconnue.

-Merci pour cela. Pas d'utilité maintenant, mais plus tard. Quel nom a cet endroit ? J'ai été amené par magie. Ce lieu est très différent.

Comme la magie existait cela fournissait une bonne excuse à mon air d'étrangère et mon manque de connaissance. Après s'il existait une langue commune j'aurais des soucis, à moins que le monde ne soit pas totalement exploré. Ma situation n’était pas bien brillante, mais elle s'améliorait au fil des minutes où je comprenais un peu mieux le langage de cette curieuse femme chat.

-HJj- Désolé pour l'attente -HJ-

Akisane un peu plus éveiller maintenant regarda la femme face à elle se présenté. Comme elle l’avait deviné, elle n’était clairement pas du village. Ainsi elle ne fut pas non plus surprise qu’elle ne soit pas alaise avec la langue. Depuis son arrivé ici, vivant dans la taverne, elle avait entendu plusieurs langue chez les voyageur. Chaque village, chaque espèce, avait à peu près tous ses mots ou des langages différents. On pouvait reconnaitre des grands voyageurs à leur facilité de compréhension des différentes langues.

-Je comprends. Je vais tenter de parler avec des phrase contre alors.

La néko espérait qu’avec peu de mot, ils seraient plus faciles de comprendre l’essentiel. Elle pouvait aussi accompagner ses mots de geste pour être plus claire. Déjà elle comprenant un peu, ça devrais être faisable. La jeune fille tenta de lui expliquer sa situation. Elle était arrivée ici par magie ? Et si c’était ce qui lui était arrivé aussi ? Après tout se retrouvé aux milieux de la nature et sans mémoire ? Quoi de plus logique qu’accusé la magie ?

-Ici, c’est le village de Balada. Il est traversé par une route commerciale.

Un détail important, car sa signifiait qu’il y avait régulièrement des passages de voyageurs dans ce petit village.

-J’aimerais t’aidè à rentrer. Mais je suis moi aussi perdu.

Elle n’en dit pas plus, avoué à une étrangère qu’elle était amnésique, c’était trop risqué. Surtout pour une néko, elle allait vite finir en cage sinon. Même si elle n’excluait pas être une esclave échappé. Après tout elle pouvait être n’importe quoi du moment que ça mémoire ne s’en rappelait pas.

-Si vous voulez, vous pouvez venir avec moi à la taverne. Pour manger et boire ? Peut-être trouvé de l’aide supplémentaire ?

Ne manquant pas d’argent, elle pouvait lui offrir un repas mieux que ce morceau de pain. A son niveau c’était à peu près tout ce qu’elle pouvait lui offrir comme aide. Après tout elle aussi était dans une situation compliquée.

L'étrange créature comprit assez aisément que j'allais avoir quelques soucis pour comprendre, du moins c'est ce que j'exagérais un peu. Je pourrais l'utiliser pour en apprendre plus, cela est une base que de récupérer des informations. Vu ses habits elle devait avoir un certain confort de vie et si je gagne ses faveurs je pourrais peut-être e profiter pour limiter mes risques de maladies. J'avais été une personne chanceuse car ses créatures étaient potentiellement porteur de nouvelles maladies et rien ne dit que je serais à l'abri de ces dernières. 

La ville se nommait Balada et j’eus la confirmation sur mes observations. Qui disait route commerciale disait aussi une arrivée fréquente d'étrangers,que cela soit pour venir acheter ou vendre des produits. En soit c'était une bonne nouvelle, mon manque de culture ou mes habits me seront moins préjudiciable que prévus.

Je réfléchis à la proposition de la neko. L'avantage était que nous serions entourées et donc moins susceptibles de nous faire attaquer ou que des esclavagiste en profitent pour tenter leurs chances. Bien m'alimenter serais un bon point aussi, ainsi je pourrais jeûner plus longtemps si besoin. Les points négatifs étaient que je perdrais ma discrétion définitivement, que je contracterais une dette envers la demoiselle, mais surtout que je m'exposerais à l'autorité en place et mon couteau était bien différent de ce qui se faisait ici.
Je n'avais pas vraiment de choix, j'avais 28 jours avant de mourir et 25 avant d'être totalement immobilisé part ce qui me maintenais enchainé à mes propriétaires et créateurs.

-Je vais te suivre, mais je rassemble les affaires.

Je dévoila volontairement la lame en prenant nonchalamment mon manteau, elle devait à présent comprendre que depuis le début elle aurait pu se faire tuer. Libre à elle de penser que je venais d'une contrée cruelle, que j'étais une criminelle ou autre chose. En tout cas elle pourrait constater que cela n'avait rien à voir avec une dague. Peut-être que la fabrication assez fine la perturberait ou non, je pris le temps d'observer sa réaction, mais si elle tentait de la prendre alors ma jambe irait faire barrage sans la frapper. Je remis mes affaires, en me tournant pour ne pas indisposer la neko et lui cacher son attribut masculin, sauf le manteau et le cache-oreilles car inutiles dans ce lieu chaud. Le rembourrage sur le devant de mes chaussures fut mit dans les poche, de même que la gourde et les bandages. Mon écharpe fut utilisé pour emmitouflé le pain, pour le cacher des regards et désinfectant fut couver par le mouchoir. Il fallait préserver cela au maximum, cela pourrait servir.

Tous cela fut fait assez vite, sur un champ de bataille ou une mission les secondes étaient précieuses. Puis je fis un signe de la te^te pour indiquer que j'étais prête. J'étais aux aguets en cas de soucis, une étrangère était une proie facile, normalement.

Akisane fut soulager de voir que Kagami acceptait son aide. Elle ne pouvait pas lui offrir grand-chose, mais venir en aide à quelqu’un c’était un peu une façon pour elle de remboursé l’aide qu’on lui avait apporté. La jeune fille voulait rassembler ses affaire avant partir ce qui était normal après tout. C’est alors qu’elle remarqua une sorte d’arme que portait Kagami, c’était différent ce que ce qu’elle avait l’habitude de voir. Sa lui faisait pensé au voyager de Tekhos, la matière du manche semblait du même genre, même si elle ne savait pas e qu’était cette matière.

Ne se sentant pas en danger de toute façon, elle n’insista pas et s’approcha de l’escalier pour lui laisser le temps de tout rassemblé. Dehors la vie du village avais déjà commencé, les premier marchant ouvert boutique, les paysans étaient déjà partie dans leur champs et les premier voyageurs reprenaient leur route.  Akisane regarda voir si Kagami était prête et une fois fait l’invita à la suivre. Plutôt de bonne humeur, elle guida la jeune fille dans la rue principale jusqu’à rejoindre l’auberge où elle séjournait depuis quelque jour. Une fois rentré, Akisane trouva rapidement le patron de l’auberge. Lui promettant de le payer comme à son habitude, elle lui demanda un petit déjeuné pour deux.

-Voilà, on va pouvoir manger déjà, on va à la table.

Tout en parlant, elle lui montra la table en question, faire simple pour bien se comprendre. Dans la salle il y avait que peu de monde à cette heure-là. Installer toute les deux, rapidement, l’homme leur apporta du pain frais, de la confiture et une bouteille de lait. Contente de pouvoir lui offre ça, elle lui poussa la bouteille pour l’invité à se servir.

-Si tu veux autre chose demande, pour la nourriture j’ai d quoi payer rassure toi !

Je suivis la neko non sans jeter de discrets regards sur mon environnement. Un traquenard était si vite arrivé, surtout avec le niveau technologique du village. Une bonne sarbacane chargé d'un projectile anesthésiant ou empoisonné était plus discret qu'une fusil ou une arme de poing. Mon allure intrigua les personnes qui pouvaient me voir, chose assez normale au vu de leurs habitudes vestimentaires, mais je ne tranchais pas autant que si j'étais une étrangeté. Certains avaient un regard mauvais, mais ne firent rien, la loi semblait de mon côté. Dans le pire des cas je pourrais facilement les maitriser, si ceux n'étaient pas des mages.

Je me rendis à la table et adopta une posture sur ma chaise me permettant un retrait rapide. Une attitude qui montrait de la méfiance, mais je devais faire passer mon intégrité bien avant celui d'autrui. Je mis le manteau sur le dossier et me mis dans un état de légère vigilance. Ce n'était pas parce que nous étions dans un bâtiment de restauration que le danger était écarté, la Terre regorgeait d'exemples. Je regardais la bouteille tendue et chercha un récipient du regard, il faudra boire au goulot. Mais j'allais attendre, préférant dévier sur sa proposition et sur la nourriture présente. Je fis un geste négatif de la main.

-Sera bon, je mange peu et ai déjà dette envers toi.

Mon langage fit pouffer certains clients, au moins ils me sous-estimeraient. Si on regardait ma carrure cela pouvait sembler assez étonnant car on pouvait deviner un corps assez athlétique pour qui prendrait bien le temps de regarder. Je commença à manger tranquillement, découvrant la confiture ayant un goût bien différents que sur Terre. Je ne posa pas de questions et continua en espérant que le repas se passe bien et que nous ne saurions pas déranger, soit par un petit voleur qui tenterais de faire les poches de mon manteau, gonflé par les objets donné par Akisane, soit par des trouble fêtes. Je devrais poser une question assez importante après, mais j'avais beaucoup de temps et consacra ce moment à prendre des forces.

Akisane est était plutôt contente de rendre service et affichait un sourire de bonne humeur en commença à prendre son petit déjeuné. Par contre la jeune fille qu’elle venait d’invité n’affichait pas du tout le même genre d’attitude. Une position défensive, un regardé méfiant sur ce qui l’entourait. Une attitude compréhensible au vue de sa situation. Heureusement la néko était plutôt bien vue par le patron depuis que sa sauveuse avait négocié son ébergement. Après tout Akisane le payais bien plus qu’elle ne devrait et perdre une tel cliente serrais mauvais pour lui. Ainsi les habituer savais que la jeune néko devais être tranquille s’il ne voulait pas se faire jeter dehors par le proprio.

La néko était donc plutôt sereine. Elle mangea tranquillement, sa nouvelle amie n’avais pas grand appétit, après il est vrais qu’elle lui avait déjà donné à manger avec ce qu’elle avait apporté de la veille.  Finalement le petit déjeuné passa rapidement, c’est vrais qu’elle avait du mal ave la langue ça rendais la discussion limité entre elle. Akisane fini la bouteille de lait et se leva faisant signe à Kagami de la suivre et la guida vers sa chambre à l’étage. Une chambre simple et sobre, une fenêtre, une cheminé, un lit et une armoire.

-C’est ma chambre. On serra plus tranquille pour discuter.

Akisane s’avança et s’assied sur le lit et lui fit signe de s’installé si elle souhaité. Ici elle était déjà plus à l’abri que dans un grenier d’un paysan qui pourrais la chasser et l’attaqué.

- Que comptes-tu faire maintenant ?  Tu veux partir ? Cherché quelqu’un ? Tu n’as pas l’air bien préparé.

Pour son départ sa faisait une bonne semaine qu’elle se préparait et espérait trouver un mercenaire digne de confiance pour la conduire au village suivant.

Je remarquais certaines petites choses maintenant que je n'avais plus à me cacher des regards. Je gardais mon attitude défensive visible, chose logique au vu des mes problèmes de linguistique et mon allure déplorable. Je devais passer pour une personne du bas-peuple, si la système en place était monarchique ou impériale. Dans les conversations aux alentours que j'écoutais sans le montrer j'en appris un peu plus. Il y avait deux grandes forces "Achnar" et "Nexus" dans le coin, c'était des infos à ne pas oublier. La neko semblait avoir bien payer le patron au vu de certaines remarques discrètement glissées au fond du lieu.

Akisane se leva, m'invitant à la suivre, ce que je fis sans protester. La structure du lieu était très moyenâgeux dans les matériaux utilisés, il n'y avait pas d'astuce technologique comme dans notre monde. C'était du pur artisanale. J'avais hélas trop peu d'informations encore pour pouvoir me fondre dans la société, il me faudrait du temps et des interactions or le premier point m'étais compté. La discutions ne serait pas de refus et n'allait que m'être profitable. Je préféra rester près de la porte, trouvant le lit trop exposé à la fenêtre, prudence est mère de sureté. J'étais adossé au mur les bras croisé tranquillement, fixant la neko dans les yeux en lui répondant. Je montrais une partie de qui j'étais ainsi, mais si nous restions ensemble elle aurait découvert certaines choses tôt au tard. Je pourrais toujours la neutraliser si elle réagissait mal.

-Rester sert à rien, cause de ma présence plus présente. Je dois chercher étrange portail et j'ai moins vingt-sept jours pour les trouver. Pas d'explication sur limite, juste information pour toi. Je peux servir de garde, mais je connais pas créatures ou plantes ici. Dehors je sentis des dangers puissants, plus que d'où je viens. Si toi partir, je te suis, mais ne pourrais assurer toute protection, sauf contre autres humains que je pourrais empêcher ou tuer facilement. Tuer est punis si pour défense ici ? Je connais trop peu et veux pas gêner.

Je disais tout cela d'un ton très calme, si les assassins existaient ici, chose plus que probable, je pourrais peut-être en contacter pour en tirer des informations. Je me devais d'en connaitre le plus rapidement pour pouvoir chercher ce qui était nommé portail avant la date butoir, sans quoi je mourrais. L'Organisation devait être en branle-bas de combat car je n'étais plus visible chez eux depuis plusieurs jours et n'avais pas fait de rapport. Je me devais de rentrer ou de les contacter le plus tôt possible, mais me promener seul était trop dangereux.

Akisane était assise sur le lit tournant le dos à la fenêtre loin de pensé à un potentiel danger pourrais en venir. Elle regardait son invité appuyer contre le mur en face d’elle et qui débuta la discutions en répondant à ses questions et lui donnant des infirmations supplémentaire. Pour des raisons qu’elle préférait taire, elle avait un temps à respecter, surement une obligation qui l’attendait. La néko ne chercha pas à en savoir d’avantage, après tout ça ne la regardait pas.  Ce qui l’intriguait c’était cette histoire de portail, qu’es qu’elle entendait par là ? Elle se doutait que ce n’était pas la simple entrée d’une propriété. Elle se proposait de la protéger et de l’accompagner surement le temps d’avoir des pistes sur son portail. Elle précisa également qu’elle ne connaissait pas les créatures de la région, tout comme elle, se qui pouvait s’avérer être un problèmes.

- Je ne connais pas la région non plus. Je compte rejoindre la prochaine ville en suivant la route marchande.  Je ne suis pas du coin et je suis…on va dire perdu un peu comme toi. Il ne devrait pas y avoir beaucoup de risque. Le plus grand danger serrais de croisé des chasseurs d’esclave, mon espèce et très apprécier comme animal de compagnie. Seule je risque de me faire capturer et être vendu.  Si tu penses pouvoir me protéger de ça jusqu’à la prochaine ville alors on pourra partir ensemble.

Elle ne pouvait pas non plus tout lui dire, elle aussi pour sa propre sécurité elle avait des secrets à garder. Même si le fait de partager toutes les deux une situation similaire sur certain point, elles n’étaient pas suffisamment proche l’une de l’autre.

-Si tu es d’accord avec ça, je peux nous fournir en équipement, que se soit  des armes ou des vêtements. Pour revenir à ta question, tué pour se défendre n’est pas interdit en soit, se qui n’empêche pas les vengeances et autre danger que ça engendre.  Je ne manque pas d’argent, donc si tu as besoin de quoi se soit, je te les offrirais contre ma protection ? Sa te semble un marcher équitable ?

Akisane avait même une idée, suivant si elle l’acceptait, elle avait un plan pour s’assurer une meilleurs protection et même à toute les deux. Elle avait bien remarqué que cette fille voulait resté discret sur ce qu’elle était réellement. Peut être quelqu’un de recherché pour une raison ou une autre.

-J’ai même une idée de couverture pour nous protéger et resté plus discrète.

-HJ- Désolé du retard, pas mal de petite choses à faire en plus des examens ^^' -HJ-

Je ne craignais pas les vengeance ou autre chose, car je possédais un instinct très puissant contre les dangers. Un coup aurait été esquivé ou paré avant que je ne sache d'où il vient de manière consciente. Protéger cette VIP ne poserait pas de problème, tant que les agresseurs étaient humains. De plus la Neko semblait assez débrouillarde même si elle s'était tout autant perdue que moi. Ce dernier point n'allait pas aider, mais rester ici ne changerait rien non plus.

-J'écoute plan, si agresseurs humain ils ne te toucheront pas, je peux promettre. Mais pour les autres je ne peux, je n'ai combattu que d'autres humains. Les armes à feu ne sont pas menace pour moi alors des lames ou des flèches. Ma lame est tienne et tranchera sauf ordre contraire. Je peux être ce que tu souhaites, noble, roturière, guerrière, servante, artisan, cela aidera pour plan ?

Je dis ses paroles en regardant droit dans les yeux la neko. Elle pourrait peut-être voir que je ne plaisantais pas en disant ses mots. Je me demandais quel était le plan de Akisane, dans tout les cas je n'avais pas trop le choix. Partir seul n'aurait pas été un problème, mais avec son origine bestiale et étant née dans ce plan elle en connaissait une partie des dangers et comment les éviter, ce qui économiserait mon énergie en cas de combat. La neko aura sans doute l'occasion de me voir à l’œuvre, mais avant j'avais une question important.

-Akisane ? Tu as déjà tué ou vu tuer ? Question pour savoir si la situation vient. Faire ça normal pour moi, mais pas pour tous, dois savoir si jamais je dois donner mort. Je peux le faire sans sang, mais ne peux le promettre.

Mon ton était volontairement assez neutre, ce genre de chose peut mettre mal à l'aise et je voulais tester la réaction de ma partenaire temporaire. Il n'y avait rien de plus dangereux qu'un être qui panique car elle pourrait nous condamner en faisant cela. Si je savais Akisane peureuse ou contre le fait de tuer alors j'allais devoir faire preuve de prudence dans mes actions. Si elle ne voulait pas que je tue je le ferais quand même, mais en cachette, car la mort était le meilleur moyen de neutraliser un ennemis ou faire fuir un groupe. Après si la mort était une chose naturelle ici je ne perdais qu'une seule corde à mon arc.

Akisane  venais de pensé à une idée de couverture qui pourrais les aider toute les deux. Une idée simple qui pour même leur donné un avantage en cas d’attaque. En plus elle semblait prête à suite son idée et avait même déjà une idée de ce qu’elle allait lui proposé. Mais alors qu’elle lui expliqué son idée Kagami lui posa une question un peu dérangeante.

-Tué ? Je ne sais pas…je ne pense pas…mais je ne pourrais pas l’affirmé non plus…ne me demande pas de détail, mais je ne pourrais te répondre sincèrement.

Sans souvenir de son passé comment le savoir ? La mort lui apparaissait comme quelque chose d’abominable, mais en même temps si banale. Elle n’arrivait pas à savoir ce qu’elle en pensait vraiment, c’était quelque chose de très perturbant qui la laissa perdu quelque seconde avant de se rendre compte qu’elle devait quand même expliquer son plan.

-Fait comme tu le sentiras, je ferais avec. Alors voilà mon idée.

Elle s’approche d’elle pour regarder ses mensurations de plus près même si elle n’y connaît pas grand-chose. Mais elle se faisait déjà une idée des vêtements à lui acheté si son idéel lui convenait.

-Comme je te l’ai dit, mon espèce est le plus souvent réduite à l’esclavage. Donc l’idée serrais que tu sois une noble étrangère qui maitrise mal le langage d’ici et-moi ton esclave qui sert de traductrice. Comme ça je n’attirais pas les marchant d’esclave et toi tu pourras tromper d’éventuel voleur. Si ça te convie, j’ai l’argent pour nous fournir de matériels et des tenues adaptées. Par contre il faudra suivre comme il faut notre rôle toute les deux.

L’idée de joué une esclave lui plaisait pas beaucoup, mais si ça pouvait lui assuré ça sécurité tout irais bien.