Les plaisirs simples de la vie s’affirmaient en ce moment. Quoi de plus simple, et en même temps de plus jouissif, que de se rappeler aux plaisirs ancestraux et fondamentaux de ce monde ? Son membre se perdait dans celui de la femme. L’Homme. La Femme. C’était simple, binaire, efficace. L’union de deux êtres devenant fusion et réunion. Alastar avait entendu parler de ces vieux contes antiques, qui, pour justifier le sentiment amoureux, expliquaient que, à l’origine, il n’y avait, ni homme, ni femme, mais un sexe unique, qui s’était ensuite divisé en deux. Dès lors, l’amour consistait à chercher son autre moitié. Au-delà du caractère poétique de la chose, le sexe n’était rien de plus que ça : une moitié fusionnant avec une autre moitié, deux unités devenant, ensemble, un tout, se transcendant par un plaisir préhistorique pour se dépasser eux-mêmes. Le sexe était autant un plaisir infini qu’un symbole terriblement puissant, puisque c’était de cette union devenue fusion que le tout pouvait se dépasser, et que l’addition d’une personne et d’une autre en formait une troisième. « 1 + 1 = 3 » ; le scientifique hurlait à l’hérésie, le sexe acquiesçait en jouissant tout ce qu’il pouvait balancer.
Voilà donc où les deux amants en étaient. Alastar sentit la femme résister, réagir, et lui sentit, avec la plus profonde, la plus sincère, des joies, son sang virginal onduler sur sa queue, remuer le long de son turgescent membre. Oui, oui, que de sensations ! Une extase magnifique le saisit, un éclair de plaisir le traversa de part en part, éclatant dans son corps. Un éclair de joie, un éclair d’intensité, un éclair de plaisir, un éclair de vie. Un éclair qui fouetta tous ses muscles, et, quand Cléo sortit de sa léthargie, comme si ce coup de trique l’avait rendu atone, elle commença aussi à réagir, avec ce délicieux mordillement des lèvres, tout en s’avouant désolée de ne pas être aussi amusante que dans ses rêves.
« Hum… Oh… Ne t’inquiète pas… Le fun, c’est moi qui m’en charge… Toi, tout ce que tu as à faire, c’est… Haaa… Apprécier ce que ton dévoué serviteur te fait… Hum… T’honorer comme si tu étais la Reine du stupre…} »
Alastar soupirait profondément, tout en multipliant les bourrades et les coups de reins, ses mains continuant à tenir la femme. Peu à peu, il la déplaça, et le corps de la femme heurta, dans un choc assez fort, un mur, Alastar s’en servant comme soutien, afin de la prendre contre le mur. De cette manière, il pouvait se déplacer plus facilement en elle, et, même pour Cléo, le mur assurerait une assise plus confortable. Son dos risquait peut-être, à la longue, de s’en plaindre, mais le doux Incube se faisait fort de compenser ça en la prenant bien comme il faut.
L’être rouge s’enfonçait donc allégrement en elle, sans ménagement, remuant, encore et encore, son vit durci filant en elle, s’enfouissant dans les tréfonds de son corps.
« Hmmmmm… Ma douce Cléo, haaaa… Ce que tu es bonne… Ouais, hmmm… Ton vagin si serré, haaaa… J’adore baiser les belles vierges comme toi… »
Il avait du mal à s’enfoncer en elle, car, aucun sexe n’ayant jamais glissé le bout de son museau dans cet endroit, la zone était dure, poilue… Et c’était bon. Cette résistance, c’était très agréable, le forçant à poser ses mains sur les hanches de la femme, la griffant un peu, tout en filant en arrière, puis en repartant en avant, l’écrasant alors contre le mur, pour la relâcher, et y retourner encore, dans ce mouvement répétitif, mais qui gagnait en intensité et en amplitude.
Encore et encore, il se mouvait en elle, imposant son vit en elle, et l’embrassa à nouveau, venant lécher ses lèvres.
« Hmmmm… Tu aimes, Cléo… ? Tu aimes ?! »