La chimie ou l'achimie ? [Roxie]

Iyona ne se le cachait pas, elle avait hâte que le jeune homme s'attèle à la tâche. Rien qu'à imaginer sa langue contre son intimité, elle en frémissait déjà d’avance. Et l'idée ne semblait pas déplaire au garçon, puisqu'elle vit ses yeux briller lorsqu'elle écarta les cuisses et lui présenta son prochain objectif. Mmh... voilà qui promettait d'être intéressant. Sans aucune hésitation et sans se faire prier son petit soumis s'approcha et plongea son visage entre ses jambes. Pour mieux profiter, la jeune femme pencha légèrement sa tête en arrière, contre le dossier du fauteuil et ferma les yeux, ses mains reposants sur les accoudoirs. Il n'y avait plus qu'à le laisser faire et juger de ses capacités. Sans tarder, elle sentit un souffle chaud au travers de son string, puis un baiser. Iyona sourit et se mordilla la lèvre inférieure alors qu'une forte chaleur due à l'excitation grimpait en elle et déclenchait de délicieux frissons dans son bas ventre.

Senri continua de déposer des baisers, tantôt rapides, tantôt un peu plus approfondis. Il se débrouillait plutôt bien pour le moment. Les choses devinrent un peu plus intéressantes encore lorsqu'elle devina sa langue contre son intimité, ou du moins sur le fin tissu qui l'en séparait à peine.  Elle soupira, rejetant un petit peu plus sa tête en arrière tandis qu'il jouait au niveau de son clitoris. C'était vraiment très agréable et Iyona sentait le désir arriver de plus en plus par vague dans tous son corps. Elle referma plus fermement ses doigts sur les accoudoirs du fauteuil.

Le jeune homme eut ensuite la fabuleuse idée de retirer le tissu avec ses dents, décalant alors le tissu de son string pour libérer son intimité. Iyona en frissonna de plaisir, attendant avec impatience la suite. Senri embrassa alors longuement ses lèvres intimes, crispant la jeune femme de plaisir qui ouvrit légèrement la bouche dans un gémissement silencieux. Quel plaisir ! Ce fut plus bon encore lorsqu'il joua de nouveau avec sa langue. Sentir ce muscle chaud et humide glisser sur cet endroit si sensible la ravissait. Mais elle n'était pas au bout de ses surprises, car tout à coup, le jeune homme plongea sa langue en elle, ce qui eut l'effet d'une décharge électrique en elle, un sursaut de plaisir qui lui fit échapper un gémissement, tandis qu'elle se cambrait un peu sous cette sensation divine.
Ravie, elle glissa alors l'une de ses mains sur la nuque de Senri, et l'autre dans ses cheveux, sans pour autant appuyer dessus ou tirer.

Le plus sublime, fut sans doute lorsqu'il commença à jouer avec sa langue à l'intérieur, léchant les parois de son intimité. Iyona ne se retint pas de gémir sous cet assaut prenant et excitant au possible qui la faisait mouiller plus encore, déposant alors de la cyprine sur cette langue joueuse.
Ce garçon était très doué, elle devait bien l'avouer. Faisant glisser le bout de ses doigts et de ses ongles dans son cuir chevelu, elle le massait ainsi, l'encourageant à continuer tandis qu'elle soupirait doucement de plaisir. Si elle le laissait faire ainsi encore un moment, elle aurait pu avoir un orgasme. Mais cela aurait trop tôt. Cependant, elle le laissa faire encore un moment, alors que le plaisir grimpait de plus en plus en elle, avant de tirer sur ses cheveux. Pas trop pour ne pas le faire souffrir, mais assez pour qu'il le sente et ne se retire. Elle se pencha alors un peu et l'embrassant goulument, lançant sa langue à l'assaut de la sienne, humide de sa salive et de sa propre cyprine. Enfin, elle lui souffla :

- Tu as été parfait, Senri. Ta maîtresse est toute excitée maintenant. Ne bouges pas.

Elle se leva et se dirigea de nouveau vers un autre tiroir, avant de s'avancer vers lui sans qu'il ne sache ce qu'elle avait dans les mains. Elle se baissa alors dans son dos, et lui glisser une laisse en cuir autour du coup, lié à une chainette en argent. Elle tira alors dessus pour l'obliger à se relever.

- Suis-moi, mon joli.

Elle l'entraîna alors vers un autre coin de la pièce et lui banda les yeux avec un morceau de tissu noir, l'aveuglant alors. Puis, elle lui passa une sorte de ceinture large en cuir autour de la taille, serrée avec des sangles. Senri se sentit de nouveau entraîné, tourné et Iyona lui détacha les liens dans son dos pour lui faire lever les bras... et l'attacher de nouveau sur une grande croix en bois verticale où elle lui lia l'un après l'autre les poignets et les chevilles. Sans compter que la chaînette en argent de son collier fut également attachée par l'autre bout à la ceinture du jeune homme, l'obligeant ainsi à pencher sa tête en arrière. Pas trop non plus, elle ne voulait pas lui briser la nuque, mais seulement l'empêcher complètement de bouger. Une fois ceci terminé, elle rit doucement et commença à masser délicatement le corps du jeune homme avec une huile au parfum envoûtant. Elle massa et caressa avec attention tout son corps, n'oubliant pas de passer également de temps en temps sur son sexe excité.

- Ça fait du bien, n'est-ce pas ? Et que ressens-tu si je fait ça ?

Elle se positionna alors à genoux, et commença à passer délicatement sa langue tout le long du sexe du jeune homme. Elle le lécha longuement, vraiment longuement, sans oublier ses testicules, malaxant ses fesses avec ses mains, un doigt huilé venant de temps en temps titiller son anus sans pour autant y entrer. Puis, sa bouche engloba le gland du membre de Senri, qu'elle suça avidement pendant un temps, avant qu'elle ne se retire et lance sur un ton sensuel :

- Alors Senri, tu aime ce que te fait ta Maîtresse ?

Puis elle retourna à son sexe, l’avalant petit à petit jusqu'à la garde, et débutant alors de longs et sensuels va et viens au fond de sa gorge, lentement, avant d'augmenter sa vitesse. Elle changea souvent de rythme, tantôt très lent, tantôt très rapide, ses testicules venant claquer contre son menton. Elle prenait soin de l'exciter au plus haut point, sans pour autant le laisser avoir un orgasme. Elle continua pourtant jusqu'à qu'il en meurt d'envie, pendant un très long moment, jusqu'à ce qu'elle sente qu'il était sur le point de lâcher prise. Alors, elle se retira tout à fait et donna subitement un petit coup de cravache sur son sexe. Hum, voilà qui devait avoir son petit effet.

- Je t'interdit d'avoir un orgasme tout de suite, Senri. Tu n'en aura un que lorsque je l'aurais décidé, tu as comprit ?

Elle tendit la main et arracha soudain le bandeau qui lui couvrait les yeux, puis détacha la chaînette de sa laisse, le laissant redresser son cou, ce qui devait sans doute beaucoup le soulager. Elle recula ensuite légèrement, tout en restant face à lui, un sourire aux lèvres.

- Tu aimes mon corps et tu le désire, n'est-ce pas ?

La musique venait tout juste de changer, comme si tout était calculé. Elle fit alors glisser une sorte de pouf rouge jusqu'à elle et se mit de profil, posant un pied sur celui-ci. Tour à tour, elle enleva alors sa chaussure, puis fit lentement et sensuellement glisser son bas le long de sa jambe. Elle renouvela l'opération pour la deuxième jambe.
Désormais de dos, elle recommença à danser, ondulant sous le nez de Senri. Elle glissa ses mains dans son dos, dénouant son corset pour le laisser alors tomber au sol. Elle était seins nus, mais le jeune homme ne pouvait encore admirer sa poitrine. Elle glissa alors ses doigts plus bas, pour attraper les côtés de son string. Elle s'amusa alors à le faire descendre aussi lentement que possible, ondulant toujours de ses hanches, jusqu'à ce que le vêtement termine au sol et qu'elle ne le pousse plus loin à l'aide du bout de son pied. Alors, seulement, elle se retourna et commença à se caresser sur tout le corps.

Elle se retrouva bientôt de nouveau de dos, ses fesses venant encore se frotter contre le sexe de l'homme, à la différence qu'il n'y avait plus aucun tissu les séparant. Le sexe humide de la jeune femme venait donc sa frotter contre le membre tendu du garçon. Elle avait une forte envie de sentir sa verge s'enfoncer vigoureusement en elle, mais elle se retenait, se contentant de malmener et même torturer les sens de son petit soumis. Elle voulait l'entendre supplier...

Inlassablement, Senri continuait d'agiter sa langue. Des mouvements de pénétrations laissaient place à des mouvements circulaires avant de s'interrompre pour recommencer à bouger lentement, s'attardant sur une zone particulière choisie aléatoirement. C'était un réel plaisir pour le jeune homme que de faire ça. Agenouillé entre les jambes d'une femme qui se voulait être sa maitresse, attaché qui plus est, le jeune homme aurait sans doute pu rester bien des heures ainsi, la caressant du bout des lèvres et de sa langue. Et ce n'était pas sans raison. Loin d'être déplu par cette sensation qu'il avait, ce sentiment de bien-être était renforcé par le doux gout de sa mouille. Senri ne savait pas ce qu'il en était chez les autres, mais lui aimait particulièrement ce liquide si particulier que seules les femmes pouvaient lui procurer. C'était similaire aux femmes aimant le sperme des hommes alors en soi, ce n'était pas si étrange que cela. Enfin, ce n'était que détail et il avait bien mieux à penser.

Sans faiblir, le jeune homme continuait de recouvrir les parfois vaginales de douces caresses langoureuses tant car il devait le faire jusqu'à un ordre contraire tant par une envie. L'envie de la sentir jouir sous son traitement. Traitement qu'elle semblait apprécier d'ailleurs. Ses quelques gémissements et la cambrure de son corps le montraient bien, sans oublier sa délicieuse mouille ou ses mains qu'elle avait placé dans ses cheveux et derrière sa nuque. D'ailleurs, c'est ainsi qu'elle mit fin à cette expérience des plus plaisantes, en tirant doucement sur ses cheveux pour lui faire comprendre d'arrêter. Ce qu'il fit alors tout en se léchant les lèvres pour profiter des dernières gouttes qu'il avait encore pu recueillir avant de se retirer. Dès lors, il releva les yeux pour la regarder avant de sentir contre ses lèvres les siennes. Un baiser des plus passionnés au gout altéré par sa mouille encore présent. En entendant ses mots, Senri ne put que sourire avant d'acquiescer sans un mot, la regardant alors simplement se lever et se diriger vers un énième tiroir.

Fixement, il la regarda revenir vers lui, fort curieux de voir ce qu'elle pouvait lui réserver maintenant. Leurs jeux ne faisaient que commencer, il en était sur. Mais le début avait déjà été si bon. La suite n'en serait que meilleure, il en était sur et il en était d'autant plus impatient de voir ça. Lorsqu'il vit la laisse entre ses mains, il ne put que sourire, amusé de la vue de cet objet. Forcément, il allait avec un collier et l'idée d'être trainé ainsi au bout d'une laisse était fort plaisante. Malheureusement, cela se ferait debout puisque ses mains étaient attachées dans le dos. Un détail qu'Iyona n'avait pas oublié puisqu'elle semblait lui demander de se relever pour la suivre. Ce que Senri fit alors rapidement et sans un mot. Leur rapide déplacement les mena vers un coin de la pièce où la jeune femme sangla son soumis avant de lui bander les yeux. Une petite touche supplémentaire qui le fit basculer vers le plaisir à l'état pur. Après tout, la cécité, durant les jeux érotiques, était un vrai plus. Chaque action devenait une surprise et le plaisir n'en était que renforcé. Plus encore, beaucoup usaient de cette cécité pour lancer leur partenaire sur des choses qu'il ne faisait que sentir, oubliant alors l'aspect. Pour découvrir et expérimenter, c'était sans aucun doute la meilleure chose à faire.

Privé de sa vue et donc plus fragile, en quelque sorte, Senri fut rapidement manipuler par sa dominante. Tourné et légèrement repoussé, il n'opposa cependant aucune résistance quand elle prit ses bras et les redressa pour les attacher. Les chevilles suivirent alors rapidement, l'immobilisant totalement, ou presque. Ce fut total lorsqu'elle fit passer la laisse derrière pour la relier à la sangle qui serrait sa taille. Ainsi, sa tête basculait en arrière et il ne pouvait la pencher en avant. C'était parfait. Enfin, du point de vue du jeune homme qui avait toujours apprécié de nouvelles expériences en matières de bondage. Être attaché devenait un art, surtout face à la multitude de façon possible. Jusqu'à présent, il n'avait jamais fait l'expérience d'une telle position, il ne fut alors pas surprenant de le sentir plus excité que jamais. Et puis, elle commença à caresser son corps de ses mains recouverts d'une huile dont le parfum semblait des plus enivrants. Un frisson parcouru alors chaque muscle de son corps tandis qu'elle s'amusait à lui demander si cela était plaisant. Fut-il obligé de répondre ? Probablement pas, en revanche, il n'était pas contraint de garder le silence, aussi commença-t-il une réponse.

Oui. J'ad...

Malheureusement, il ne put finir sa phrase alors qu'il sentit contre son sexe sa langue. Comment finir une phrase alors qu'on avait le souffle coupé. La sensation était sensationnelle. Ce n'était évidemment pas la première fois qu'une femme lui offrait ce genre de plaisir. Mais c'était sans doute la première fois qu'on le faisait dans de telles conditions, avec une telle excitation. Oui, il adorait ça. C'était si bon. Soupirant alors longuement, il se laissait aller à ce petit plaisir que lui procurait la jeune femme. Récompense ? Cela en avait tout l'air et ce, malgré l'interdiction de jouir qui se révéla être des plus difficiles. Après tout, le jeune homme était déjà excité et un tel traitement n'était pas sans conséquence. Aucun homme n'aurait pu résister à cela bien longtemps, sauf peut-être si celui-ci était impuissant, ce qui était loin d'être le cas du jeune homme. Ce dernier n'allait pas tarder à jouir malgré l'interdiction. Par chance, elle s'arrêta à temps avant de lui donner un coup de cravache. Il était vrai qu'il ne s'y était pas attendu et que la douleur le fit légèrement souffler tandis que le plaisir descendait d'un cran. Enfin, le plaisir qui l'aurait poussé à jouir.

Oui Maitresse...

Des mots qu'il avait prononcé d'une voix tremblante suite à sa question qui avait conclu un fait qu'elle venait d'établir. Il ne pourrait jouir que lorsqu'elle l'aurait décidé et pas avant. C'était un défi de taille. Comment ne pas jouir face à de tels traitement. Elle n'aurait eu qu'à continuer trente secondes à peine et il n'aurait pas pu se retenir et ce, même avec toute la volonté du monde. Enfin, la première épreuve semblait passée. Retrouvant la vue, Senri cligna plusieurs fois des yeux alors que devant elle la jeune femme enlevait chaussures et bas. Un spectacle qu'il détailla tout en se léchant doucement la lèvre, son corps se rappelant que quelques minutes auparavant, les deux étaient en contact. Inspirant légèrement, le jeune homme fut surpris d'entendre la musique avoir changé. Un détail que ses oreilles avaient relevé mais que son cerveau n'avait pas traité, trop occupé par les propos d'Iyona et par le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. D'ailleurs, il ne parvint à répondre que lorsqu'elle se retourna, lui laissant alors le plaisir de la voir dénouer les lacets de son corset.

Plus que tout Maitresse... Je serais prêt à n'importe quoi pour avoir encore l'occasion de le toucher, de le caresser... De l'embrasser.

Des mots qu'il prononçait avec toute connaissance de cause. Il savait jusqu'où de tels mots pouvaient le conduire et il s'en moquait. À l'heure actuelle, il ne désirait qu'elle et rien d'autre. Déglutissant alors qu'elle se retrouva nue sous ses yeux après avoir fait durer le spectacle en le finissant d'une longue et lente descente de son string le long de ses jambes, Senri ne put que la contempler, laissant ses yeux faire des allers et retours sur chaque partie de son corps qu'il trouvait des plus plaisants. Ses épaules et son dos, gardant caché alors sa généreuse poitrine. Ses hanches qui lui donnait une silhouette fine et gracieuse. Ses fesses, à corrompre le plus pieux des hommes. Ses interminables jambes longues et fines qu'il avait eu l'occasion de voir de près il y a peu. Non, son corps n'avait aucun défaut, il semblait fait pour le désir et le plaisir. Et tandis qu'Iyona se mit à reculer pour venir se frotter à nouveau contre lui Senri se mit à se mordiller la lèvre, de plus en plus fort au fur et à mesure que son envie grandissait. Une envie simple et forte. Celle de la pénétrer. De pouvoir découvrir de son sexe son antre humide qu'il avait préparé du bout de sa langue. Cette antre humide dont l'entrée frottait doucement contre ce même sexe qu'elle avait si bien préparé. Oui, c'était une évidence, cela allait arriver mais quand ? Impatient et sachant déjà à quel point elle était capable de prendre son temps, le jeune homme n'hésita pas à reprendre la parole d'un ton qu'il voulait suppliant.

Hm Maitresse... Par pitié, c'est une torture. Vous ne pouvez pas juste vous frotter ainsi... C'est si frustrant.

Des supplications ridicules, sans le moindre doute. Incapable de trouver les mots justes et directs. Incapable d'éclaircir le fond de sa pensée, tout juste bon à quémander de manière idiote et maladroite... Mais dans le fond, il espérait que cela suffise bien qu'une grande partie de lui en doutait. Fortement.

Iyona était très satisfaite de l'effet qu'elle avait sur Senri. Le pauvre jeune homme était un peu malmené depuis le début. Elle jouait de ses charmes pour l'amener à bout, et l'empêcher d'avoir un orgasme malgré tout. Une sacrée torture, bien sûr, mais c'était bien le but. Elle aimait jouer ainsi à des petits jeux sadomasochistes, où elle dominait entièrement son partenaire, le manipulait à sa guise et l'obligeait à répondre à ses désirs. Pour autant, elle n'oubliait pas le plaisir de son soumis du moment, la preuve en était qu'elle lui avait offert une superbe fellation, suivie d'un effleurement sensuel. Désormais, elle titillait plus encore ses désirs, pressant son sexe humide et excité contre celui tout aussi impatient du jeune homme. Senri n'avait qu'une envie, enfoncer son membre dur et dressé dans son intimité chaude et accueillante. Elle aussi en avait envie, elle ne pouvait pas le lui cacher et sans doute espérait-il obtenir le plaisir de la prendre assez rapidement. Mais Iyona savait mettre ses pulsions de côté un moment, pour le simple plaisir de jouer encore. Elle était loin d'en avoir terminé avec lui, et elle appréciait tellement ce moment qu'elle comptait bien garder Senri avec elle encore des heures !

Souriant, elle se frotta encore un peu à lui, comme le ferait une chienne en chaleur, puis s'éloigna un peu, ne le laissant pas la pénétrer. Pas ainsi. Elle eut un sourire narquois, et ricanant un peu, elle donna un coup de pied dans un espèce de levier. Aussitôt, la croix sur laquelle était attaché Senji se retrouva à l'horizontale, laissant le jeune homme allongé, à environ un demi mètre du sol. Elle l'enjamba alors, se retrouvant à califourchon sur lui, au niveau de la taille, certes, mais il n'y avait guère que son fessier au contact de son membre.

- Saches que ta frustration m'excite plus que tout au monde, mon petit Senri. Alors tu vas devoir être encore un peu patient.

Sur ce, elle leva une jambe et approcha un pied de sa bouche, glissant alors son grand orteil dans sa bouche, sans lui laisser le choix bien entendu, et commença quelques vas et viens à l'intérieur.

- Suces, mon mignon. Suces bien.

Elle était assise sur lui, mais prenait appuis avec ses mains près de ses jambes, sur la croix de bois, histoire de ne pas mettre tout son poids au niveau de son nombril, mais pour lui permettre également des mouvements plus aisés avec son pied et ses jambes. Et sentir son orteil dans la bouche du garçon l’excitait presque tout autant que n'importe quoi. Elle poussa un langoureux gémissement, rejetant sa tête en arrière, ses longs cheveux venant volontairement chatouiller le sexe du garçon.

- Oh oui... suces, lèches, encore... continus...

On aurait presque pu croire que le plaisir était aussi bon que s'il la pénétrait, puisque ses gémissements montraient là beaucoup d'entrain, tout comme ses soupirs. Mais il n'en était encore rien, elle adorait tout simplement ça, comme un homme aime se faire sucer la queue entre autre. Et elle continuait ainsi à mouiller, laissant un peu de cyprine couler délicatement contre la peau de Senri.
Elle l'obligea à continuer pendant un moment, puis retira son orteil et continua avec l'autre. Elle gémissait, se cambrant un petit peur, puis cessa tout à fait, assez rapidement cette fois. Elle était heureuse et espérait que ce soit également le cas de son soumis.

- Regardes-moi ça, tu me met dans un tel état...

Il était temps de passer à quelque chose de plus... sexuel encore. Avec un air toujours aussi amusé et mystérieux, elle l'abandonna pour fouiller encore dans un tiroir. Elle avait décidément beaucoup de petits secrets disséminés dans cette salle. Dans sa main, elle tenait des cordes en cuir assez longues et... un plug anal assez particulier.
Elle commença par détacher les liens au niveau des pieds du jeune homme, avant d'y enlacer ses chevilles, chacune dans une boucle. Puis elle monta sur le pouf de tout à l'heure, et glissa les autres extrémité dans des anneaux au plafond. Lorsqu'elle tira dessus, les jambes du jeune homme furent automatiquement levées, non pas tendues au maximum, mais juste assez pour qu'il puisse écarter les jambes et les maintenir ainsi, lui permettant également de bouger ses hanches.
Iyona descendit et s'approcha avec le plug. Elle ne l'installa pas immédiatement. Avant cela, elle ressortis encore un peu d'huile et en appliqua sur l'anus du garçon, prenant soin de bien le préparer, y entrant alors un doigt ou deux de temps en temps, se plaisant à lui donner du plaisir tout en ne laissant pas celui-ci trop monter. Si tant est qu'il aime ce genre de traitement... en tous les cas il n'avait plus le choix.

Une fois qu'il fut prêt, elle attacha la partie du plug adapté à son sexe, et inséra l'autre minutieusement dans son fondement, lançant alors l'option vibrante, au minimum pour le moment.

- Hum... j'espère que tu aime ça, mon mignon. Parce que tu vas le garder un moment.

Elle se réinstalla alors à califourchon sur lui, mais cette fois, son sexe entra en contact avec celui de l'homme. Elle commença d'abord par jouer avec le membre avec ses mains, le branlant doucement, mais sûrement, avant de se redresser un peu... et de s'empaler dessus. Elle laissa échapper un soupire de plaisir, appréciant de sentir son sexe en elle et aussi profondément. Elle commença alors quelque vas et viens, puis glissa une de ses mains vers le plug dont elle augmenta l'intensité d'un cran.

Le pauvre Senri devait être dans un état bien délicat, car le plaisir devait être d'une intensité grandiose, mais il savait qu'il ne pouvait avoir d'orgasme sans l'autorisation de sa maîtresse. Raison pour laquelle elle ne le faisait pas trop languir non plus. Très vite, elle le chevaucha avec passion, faisant entrer et sortir le sexe de l'homme brutalement, profondément et à belle vitesse dans son intimité humide et serrée. Et plus elle le baisait ainsi, plus elle augmentait l'intensité du plug.

Iyona ne cachait pas son plaisir. Elle se mit d'ailleurs à gémir de plaisir au fur et à mesure qu'elle sentait ce membre la défoncer.

- Oh oui, putain c'est bon ! Hum... haaaan... han ! Vas-y Senri, je veux t'entendre toi aussi, c'est bon, hein ?

Les sensations étaient intenses, et Iyona sentit son propre orgasme poindre. Elle sentait aussi le sexe gonflé de Senri arriver à ses limites. Elle continua cependant à le chevaucher encore un peu, se déhanchant sur lui comme une cow-girl sur sa monture, lui claquant parfois les fesses d'un gifle. Puis enfin :

- Maintenant, Senri ! Jouis !!

Prononçant ce dernier mot en criant de plaisir, elle s'enfonça une dernière fois brutalement et plus profondément que jamais, sentant le membre viril du jeune homme taper dans le fond de son intimité, puis déverser sa semence en elle, la faisant gémir de plus belle.

Ils avaient jouis tous deux, elle éteignit le plug anal. Est-ce que c'était terminé ? Hum... peu probable. Son soumis était sans doute fatigué, elle le laisserait peut-être reprendre son souffle, mais Iyona était une femme extrêmement gourmande... et il lui restait pas mal de choses à visiter avec lui.

Frustrant. C'était le seul mot pour décrire la situation. Attaché et rempli de désir, le jeune homme ne pouvait pas même enlacer la jeune femme ou tout simplement profiter de leur nudité pour pouvoir s'immiscer en elle. La pénétrer et sentir la si délicieuse sensation de son sexe en elle. Frustrant mais aussi excitant. Il fallait l'avouer. La frustration était mêlée à l'excitation d'une façon assez complexe qu'on pouvait tenter de résumer malgré tout : Plus la frustration était présente, plus l'excitation suivait et n'en devenait que plus intense. En revanche, trop de frustration tuait l'excitation. Mais pour l'heure, ils étaient loin du trop plein de frustration. Non, Iyona semblait bien trop habile pour commettre une telle erreur. La jeune femme venait elle-même de le dire. Elle aimait le sentir frustrer et elle en abuserait. Il faudrait alors qu'il soit patient. Cela allait être dur, mais il n'avait pas trop le choix...

Enfin, sa patience risquait de ne pas être sollicité tant son attention, elle, l'était. En un instant, Senri s'était retrouvé à l'horizontale. Couché sur cette croix qui avait, via un levier, changer de sens. C'était étrange et troublant mais un agréable. Être allongé était naturellement bien plus excitant qu'être debout et ce plus encore quand il pouvait sentir la jeune femme venir se placer sur lui. Assise au niveau de son ventre, il pouvait sentir la légère humidité de son intimité. Mieux encore, il pouvait voir un pied venir jusqu'à ses lèvres pour en forcer l'entrée et y glisser le grand orteil. Pas besoin d'insister, Senri s'exécuta sous l'ordre qu'elle venait de lui lancer. Ses lèvres se fermèrent autour de son orteil et sa langue commença à passer autour. De petits mouvements de tête se firent sentir alors qu'il se mit naturellement à sucer cet orteil. Pour certains, cela pouvait sembler dégradant, idiot ou ridicule, pour le jeune homme, c'était simplement un ordre à accomplir ainsi qu'un petit plaisir. De part quelques expériences, le jeune homme avait du "sucé" bien d'autres choses, alors un orteil, ce n'était pas grand chose. S'exécutant alors tout en lui posant son regard sur elle, le jeune homme ne put que frémir alors qu'elle gémissait et continuait de parler dans des propos des plus stimulants. Poussé par l'envie, il y mettait petit à petit plus d'entrain, passant plus rapidement sa langue autour de cet orteil qui bien vite se retira pour laisser place au second. Là, Senri ne put que reprendre pour faire subir à ce second orteil le même sort que le premier. Et s'il se demandait légèrement combien de temps cela allait durer, il eut rapidement la réponse.
Soudainement, et non sans parole, Iyona se retira pour retourner vers ses tiroirs. Toujours, il la suivi du regard et en profita pour se lécher les lèvres avant de répondre rapidement non sans sourire.

Imaginez le mien... Vous me rendez totalement fou...

Quelques mots pour lui indiquer qu'il adorait le chemin vers lequel elle les menait et qu'il ressentait bel et bien un grand plaisir. Quoi de mieux pour la mettre en confiance et l'inviter à se laisser aller à toutes les envies qui lui passait par la tête ? Enfin, en avait-elle réellement besoin ? Probablement pas. Senri le comprit bien vite alors qu'elle revint avec quelques nouveaux liens en cuir ainsi qu'un accessoire que le jeune homme n'avait encore jamais vu. Ne s'y attardant pas pour le moment, il suivit la manipulation avec soin. Rapidement et d'une main experte, Iyona avait détaché les chevilles pour les rattacher et les relier au plafond. Ainsi, le jeune homme avait les jambes tendues et relevées, laissant alors son fondement totalement exposé. Déglutissant alors, comprenant un petit peu plus où elle voulait en venir, il ne dit cependant rien se laissant faire avec une certaine appréhension blottie contre une excitation certaine.

Lorsqu'il sentit l'huile et ses doigts contre ses muscles anaux, le jeune homme ne put que retenir sa respiration. Oui, il avait déjà expérimenté ce genre de pratique. La sodomie. Ce n'était pas sa plus grande préférée, mais il ne pouvait nier que cela apportait un certain plaisir et renforçait l'intensité de ses jouissances. Mais il y avait des expériences qui lui laissaient un certain gout amer, aussi redoutait-il la façon de faire de la jeune femme. Enfin, il se rassura vite en se rappelant la présence de l'huile et la taille du plug. Elle était douce et semblait rester raisonnable. N'avait-il alors rien à craindre ? C'était ce qu'il voulait penser alors. Essayant de se détendre alors qu'elle jouait avec son anus, il souffla un peu plus fort quand enfin le plug le pénétra pour venir l'occuper. La particularité de ce plug était qu'en plus d'envahir son fondement, il s'enroulait à la base de son sexe. Était-ce pour l'empêcher de jouir ? Difficile à dire, en revanche, il sut rapidement qu'il servait aussi à vibrer, tout comme la partie à l'intérieur de lui. Les vibrations étaient étranges et provoquaient déjà une multitude de stimulations qui le firent frissonner de plaisir. En l'entendant, il ne put que sourire un peu, répondant alors sans vraiment y penser.

Je ne dirais pas que ça me plait, mais je ne dirais pas non plus que ça me déplait...

Le garder un long moment ? Pourquoi pas. Si cela faisait partie de son plaisir, alors il le ferait. Habitué à ce genre de sensation, Senri ne pouvait pas dire qu'il trouvait le plug trop gros. Certes cela le troublait et ramenait souvent son esprit vers cet objet qui accaparait une large partie de son attention, mais de là à dire qu'il souffrait ou que cela était déplaisant. Non. Et puis, il n'allait pas se plaindre, après tout, ce n'était qu'une légère compensation pour ce qui allait suivre. Oui, ce qui allait suivre...

Placée sur lui, de nouveau à califourchon, Senri sut les projets de sa partenaire quand celle-ci reprit son sexe entre ses doigts pour s'assurer de sa rigidité et de son état. Et lorsque, enfin, elle se laissa s'empaler sur lui, ce fut un intense plaisir. C'était si bon. Un long et profond soupir s'échappa des lèvres du jeune homme qui se disait que finalement, ce plug et ces vibrations étaient bien minimes en comparaison de ce plaisir.  Totalement en elle, il pouvait son sexe délicieusement enserré et encerclé par ses parois vaginales. Les premiers frottements avaient fait grimpé l'excitation en flèche si bien que le jeune homme se voyait mal se retenir très longtemps. Il en restait plus qu'à espérer que cette interdiction ne tiendrait pas si longtemps. Une espérance qui se fit plus forte alors qu'elle se mit à bouger. D'abord lentement, puis, de plus en plus rapidement, en profitant alors pour faire monter les vibrations d'un cran laissant alors le jeune homme dans un corps totalement crispé par le plaisir dont la respiration était irrégulière et incapable de reprendre un quelconque rythme normal. Les souffles se faisaient de plus en plus longs et forts tandis qu'il l'entendait parler ou plutôt gémir. Elle voulait l'entendre s'exprimer ? Une chose bien difficile pour lui qui n'avait jamais trouvé les mots. Et oui, aussi surprenant que cela pouvait paraitre, le jeune homme était plutôt introverti, montrant difficilement ses émotions. Néanmoins, il ne pouvait la contrarier, aussi prononça-t-il quelques mots.

Oui Maitresse. Hm... Je ne tiendrais pas... Longtemps...

Oui, il ne tiendrait pas longtemps et ce, qu'elle lui ordonne de ne pas jouir ou non. Loin d'être capable de retenir une telle envie, le jeune homme fut cependant ravi de l'entendre hurler, quelques minutes plus tard, de jouir. Une libération. Il pouvait jouir. Fut-ce le timing parfait de la jeune femme ou le corps qui réagit instantanément afin de la satisfaire ? Aucune importance. En un instant, la jouissance jaillit dans une longue et intense éjaculation qui se mit rapidement à la remplir. Quelle divine sensation... De ses lèvres, un long soupir s'était fait entendre alors que son corps se détendait légèrement face à ce plaisir et à cette tension qu'il venait de relâcher. Avait-elle jouit ? Cela aurait été difficile de le dire pour le jeune homme. Elle semblait en revanche satisfaite. Peut-être avait-elle effectivement atteint l'orgasme. Il l'espérait en tout cas auquel cas, ce n'était que partie remise. Mais finalement, qu'importait si c'était le cas, Senri ne put s'empêcher de prendre la parole d'une voix où quelques soupirs se faisaient encore sentir.

Encore... Maitresse, montrez m'en plus... Toutes vos envies, tous vos plaisirs...

Quel instant divin ! Iyona prenait tout simplement son pied à chevaucher ce garçon qui ne pouvait que subir, ou plutôt profiter, de ce traitement. Elle aimait particulièrement voir le visage de Senri se crisper sous le plaisir, trahissant à quel point il lui était difficile de se retenir. Son plaisir était après tout aussi important que le sien. Que ce soit dans une relation normale ou un peu plus pousser, il fallait être deux pour que le plaisir soit au summum. Sauf peut-être pour des individus complètement barrés, mais ça, c'était autre chose. Iyona se complaisait à donner du plaisir à ses partenaires et c'est ce qu'elle offrait à ce jeune homme, laissant ses envies la guider.
Il n'y a pas à dire, sentir un membre dur, dressé et palpitant d'envie était une sensation époustouflante. Ainsi, après plusieurs minutes, elle ne tarda pas à signaler à son soumis qu'il pouvait désormais jouir. Avait-elle eu un orgasme de son côté ? Difficile à dire, c'est vrai et elle prenait souvent un malin plaisir à laisser ses partenaires se poser la question. Parfois, il lui arrivait de le préciser, ou de leur suggérer, mais pour l'heure, elle ne dirait rien, elle n'en éprouvait pas le besoin.

Légèrement essoufflée par l'effort, Iyona souriait et regardait son petit soumis qui venait de jouir en elle. Elle pouvait encore sentir sa semence chaude en elle. Restant encore un peu dans cette position, elle caressa doucement la joue de Senri, apparemment satisfaite, avant que le jeune homme ne lui demande de continuer, de lui en montrer encore plus. Iyona élargit son sourire. Voilà qui était intéressant, il en voulait encore ! Et heureusement pour lui, elle avait assez de ressource de d'endurance pour répondre à ses attentes. Elle se pencha sur lui, lui offrant un baiser passionné, avant de lui souffler tout en lui griffant délicatement le torse d'un main :

- Tu n'es qu'un vilain petit gourmand, Senri. Mais soit... ta maîtresse a décidé que quelques heures supplémentaires ne te feraient pas de mal.

Elle se leva alors et commença par le détacher entièrement, lui enlevant le god, et l'invitant à se redresser. Il portait cependant toujours sa laisse et le ceinturon. Elle glissa sa main dans la sienne, et l'attira vers la petite pièce adjacente où elle avait disparue pour se changer tout à l'heure.
Celle-ci était très grande. Sur la gauche se trouvait un grand dressing, dont quelques mannequins exposant des petites tenues et lingeries très affriolantes. A gauche, une salle de bain rutilante avec une grande douche à l'italienne, une superbe baignoire dans laquelle pouvaient largement tenir trois personnes, un jacuzzi... elle donnait envie.

Iyona entraina le jeune homme jusque sous la douche, là, elle lui lia les mains en l'air, attaché au tuyau qui soutenait le pommeau de douche. De nouveau, elle attacha le bout de la laisse à son ceinturon, l'obligeant à regarder en l'air. Puis, elle alluma l'eau sans prévenir. D'abord glacée, l'eau se réchauffa rapidement pour devenir chaude et agréable. Cependant, ainsi positionné, Senri n'était pas dans la capacité d'ouvrir les yeux, car l'eau coulait directement à ce niveau là. Mais son visage restait assez dégagé pour le laisser respirer. Mieux valait éviter de noyer son petit élève.
La douche était assez grande, et trafiquée à sa manière, Iyona était également sous l'eau, un jet de douche étant installé au plafond, s'écoulant sur elle comme le ferait la pluie.

Elle resta un moment là, silencieuse, sans lui parler, caressant le corps du jeune homme un peu partout, le savonnant, s'appliquant, et alors qu'elle le rinçait, elle lui susurra à l'oreille en se collant à lui, plaquant ses seins contre son torse :

- Il fallait bien laver ce petit cochon, n'est-ce pas ? Et puis je trouve que cela délasse, ainsi nous n'en seront que plus performant. Oh, mais je crois avoir oublié un endroit très important...

Elle régla le débit de l'eau sur le minimum, puis s'installa à genoux pour commencer à sucer le sexe du jeune homme. Elle ne prit pas le temps de le lécher, elle l'engloutit immédiatement, entièrement, et joua avec sa langue, effectuant de nombreux vas et viens ni trop rapides, ni trop lents. Une mains caressait les testicules sensibles de son petit soumis, et l'autre venait caresser le bas de son dos, le griffant parfois au passage. Elle continua ainsi un peu moment, juste assez pour que le membre soit bien dressé comme elle les aimait. Puis elle se redressa et s'amusa à griffer puis embrasser tour à tour des parties différentes du corps du garçon. Aveuglé, il ne pouvait anticiper où elle allait déposer ses ongles et ses lèvres, il ne pouvait qu'essayer de le deviner, ce qui rendait le jeu encore plus amusant. Une fois lassée, elle l'embrassa avec vigueur sur la bouche, y glissant sa langue avec force et volonté pour jouer avec la sienne, collant son corps entièrement nu contre lui. Elle sentait ce chibre dur et excité contre son bas et ventre et elle en sourit, venant le branler d'une main alors qu'elle faisait durer le baiser.

Enfin, Senri se sentit le libérer, elle le détacha, lui tendit un flacon de gel douche, puis se tourna dos à lui, lui offrant volontairement le spectacle saisissant de son dos, de sa chute de rein et de son cul rebondit et ferme. Venant caler sa longue chevelure son sur son épaule, elle ordonna alors :

- Laves ta Maîtresse, Senri. Je veux que tu n'oublie aucune parcelle de ma peau...

Sa voix était sensuelle, mais impérative. Le jeu était doux et tendre, presque romantique, mais cela n'allait évidemment pas durer. Elle aimait enchaîner tour à tour douceur et hardeur.

Plus. Encore plus. Toujours plus. Était-ce de la gourmandise  ou de la curiosité ? Ou simplement la passion ? Oui, Senri en demandait plus. Le plaisir qu'il avait ressenti ces dernières minutes avaient été particulièrement délicieuse. C'était donc sans surprise qu'il en espérait plus. Il voulait arpenter ces chemins de la domination et soumission. Savoir à côté de quoi il était passé pendant si longtemps. Il voulait voir le plaisir sous toutes ces formes, enfin, du point de vue du soumis. Iyona était le genre de femme qui pouvait l'aider. Elle pouvait être un guide, un professeur qui lui montrerait bien des choses. Alors finalement, ce n'était pas bien surprenant qu'il n'en demande plus... Gourmandise, curiosité et passion, les trois se mêlaient finalement...

Langoureusement, Senri profita du baiser qui suivi sa demande. Un baiser passionné qui concluait sans aucun doute le premier acte. Après tout, elle venait de répondre par l'affirmative. Il y aurait bien une suite, une suite placée sous des heures supplémentaires aux côtés de sa maitresse. Vraiment, cette idée de cours particuliers ne se déroulait pas comme prévu, elle se déroulait bien mieux que prévu. Enfin, ce n'était qu'un détail. En ce moment même, le jeune homme était détaché de cette croix ô combien agréable et excitante. Permettant bien des délices, Senri ne doutait pas qu'il s'agissait là d'un accessoire ou plutôt d'un aménagement de première classe. Mais il était temps de la quitter. Le jeune homme s'était alors rapidement redressé une fois que la jeune femme lui ôta le gode, laissant un petit et étrange sentiment de vide mais de bien-être. Dans le même mouvement, il avait attrapé sa main et la suivi alors jusqu'à une pièce adjacente, la même qu'elle avait emprunté un peu plus tôt dans la soirée.

Soufflé par l'endroit, le jeune homme ne s'était pas attendu à voir une telle pièce supplémentaire. Un dressing à faire fantasmer toutes femmes amatrice de shopping et une partie salle d'eau où se prélasser et se détendre dans des conditions optimales. Cette pièce devait avoir couté une fortune... Mais inutile de se demander comment elle avait pu avoir de tels moyens. Une femme telle qu'elle devait bien avoir un ou deux atouts dans sa poche. Frémissant alors d'excitation devant de telles découvertes, Senri se laissa simplement entrainer sous la douche et attacher à nouveau. Être immobilisé ainsi, à tout et à n'importe quoi était une chose aussi déroutante qu'excitante. Vraiment, le jeune homme appréciait de plus en plus cette sensation, au point que cela en deviendrait malsain dans un futur. Proche ou éloigné, ce n'avait aucune importance, après tout, il fallait profiter de l'instant présent, et ce qu'il fit.

Ses poignets ne furent pas les seuls à être attachés. Rapidement, Senri put sentir la laisse relier à nouveau son cou et sa taille, le forçant à incliner la tête vers le haut. Un lien nouveau que jusque là il n'avait jamais expérimenté, jusqu'à ce soir. Se mordillant la lèvre, le jeune homme fut en revanche de sentir le jet d'eau encore glacé sur son visage, le forçant à fermer les yeux et à les garder clos. En un instant, de longs frissons traversèrent son corps alors qu'il sentait l'eau froide s'écouler le long de sa peau. C'était froid et désagréable. Il fallait l'avouer et nul doute qu'il n'aurait pas tardé à prendre la parole si l'eau ne s'était pas réchauffé peu après. Petite torture ou simple phénomène naturel que la jeune femme n'avait pas cherché à éviter ? Bonne question qui finalement n'avait aucune importance. Petit à petit, il put alors profiter de l'eau légèrement chaude s'écouler le long de son corps. Sentir le jet d'eau directement sur son visage n'était pas ce qu'il y avait de plus relaxant, mais il comprenait la manœuvre. Obligé de fermer les yeux, il ne pouvait la voir et Iyona pouvait alors garder l'effet de surprise. Enfin, un effet moindre alors que le lieu ne prêtait qu'à une activité que la professeur particulier avait rapidement entreprit : se laver.

Avec une douceur et une attention particulière, les mains de la jeune femme l'avaient lavé, nettoyé et rincé. Quand tout son corps fut lavé, elle vint alors susurrer à son oreille le faisant frémir par ces simples mots. Outre le surnom qu'elle venait de lui attribuer, Senri ne pouvait s'arrêter de penser à ce qu'elle entendait par les futures performances. Oui, c'était évident. Avec un peu de repos, le corps était bien plus apte pour des ébats aussi langoureux que passionnés. La suite... Il avait hâte de la découvrir, mais pour l'heure, il restait encore quelques tâches à accomplir et Iyona l'avait compris, à sa manière.
Placé en face de lui, elle s'était mise à genou et avait pris son sexe entre ses lèvres sans tarder. Des mouvements rapides et profonds qui faisaient aller son sexe le faisant alors durcir entre ses lèvres. Sa langue et ses doigts venaient s'ajouter à l'équation, le caressant ici, le griffant là. Soufflant alors un peu, le corps du jeune homme se crispa bien vite alors qu'une nouvelle érection le gagnait. Chose que sa partenaire visait, sans nul doute puisqu'elle se retira lorsque son sexe revenait d'atteindre le point culminant de son plaisir, le montrant par une forte érection. Son sexe tendu fut alors délaissé pour le reste de son corps, tantôt griffé, tantôt embrassé créant alors un tourbillon de sensation qui arracha de nouveaux soupirs au jeune homme. Et puis tout se conclu sur un nouveau baiser qu'il n'avait pu prévoir. Ses lèvres collées aux siennes. D'abord hésitant, peu désireux de sentir un arrière gout de son propre sexe, puis, un peu plus confiant, se disant alors que ce n'avait aucune importance. Il ne voulait refuser un tel baiser, il voulait juste en profiter. Ce qu'il fit alors que sa langue jouait avec la sienne dans un rythme aussi chaotique que passionné.

Et puis il fut détaché. Une évidence même. C'était son tour. Elle devait être lavée et quoi de plus érotique qu'il le fasse ? Clignant des yeux, les séchant du bout des doigts, Senri attrapa le gel douche et regarda longuement le corps qui se présentait à lui. De dos, une fois de plus. Une fois encore, il prit le temps de la détailler. Ses cheveux tombant en cascade sur ses épaules, ses hanches aux courbes délicates, ses fesses, qu'il voyait sans doute pour la première fois. Totalement nue, le spectacle que lui offrait Iyona était particulièrement électrisant. Il ne fut donc que trop normal que le jeune homme ne prenne son temps, mettant alors un peu de gel douche dans sa main avant de prendre enfin la parole.

Oui Maitresse, je tâcherais de faire de mon mieux.

Senri était du genre à penser que lors des instants de plaisir, les mots avaient souvent l'effet d'un frein ou d'un arrêt brutal. Telle une vanne qui stopperait alors tout avancée des vagues de plaisir et de passion. C'était bien pour ça que lorsque le plaisir était à son comble, le jeune homme se taisait ou en disait le moins. Bien sur, il savait aussi que certains mots pouvaient au contraire exciter un peu plus, mais c'était bien plus difficiles à trouver les mots et le moment approprié, et pour l'heure, il n'y avait rien à dire, il fallait juste agir.
Ce qu'il fit rapidement. Se rapprochant d'un demi-pas, il posa doucement ses mains sur le corps de sa partenaire et commença à la savonner. Le gel douche prit rapidement et laissa sous son sillage un peu de mousse ici et là. Appliqué, le jeune homme n'oublia rien, commençant par son cou puis son dos, évitant particulièrement chaque zone qu'il savait sensible ou intime, il revint ensuite à ses bras. Tantôt caresses, tantôt savonnages, Senri profitait de chaque parcelle de son corps qu'il pouvait découvrir et caresser. Après tout, au fur et à mesure qu'il la lavait, il découvrait son corps d'une nouvelle façon. Après cette douche, ils connaitraient tout de l'autre...

S'accroupissant, le jeune homme s'était alors attardé sur ses jambes. Avec délicatesse, il avait attrapé sa cheville pour soulever sa jambe et s'attarder plus que nécessaire sur son pied. Un petit clin d'œil à ce qu'il s'était passé un peu plus tout ? Aucun doute la dessus. Puis, il remonta tout en épargnant  son intimité, passant par l'extérieur pour remonter le long de son ventre et enfin se poser sur sa poitrine. Il recouvrit alors cette dernière de lentes caresses appliquées, se transformant en quelques instants en un massage. Il n'oublia pas la moindre parcelle de peau, prenant même ses mamelons du bout des doigts pour les malaxer un instant, juste assez pour profiter sans en être réprimandé par la suite. Collé contre elle, son sexe tendu s'était doucement collé contre ses fesses, s'immisçant doucement et venant se frotter contre sa croupe qu'il trouva étonnement humide. Lorsque finalement ses mains descendirent pour glisser le long de son ventre et rejoindre son entre-cuisse, le jeune homme prit finalement la parole, ses lèvres non loin du creux de son oreille.

Votre corps corps est si désirable Maitresse. Il est juste... Parfait.

Flatteries ? Non. Simple vérité. Des mots qu'il avait prononcé tandis que ses doigts frottaient doucement contre ses lèvres intimes la pressant alors un peu pour qu'elle ne vienne se coller contre son torse et son sexe. Un contact électrisant qui le poussa à venir chercher ses lèvres pour un nouveau baiser tandis que d'une main, il ralluma l'eau pour les rincer, l'autre toujours calée contre ses lèvres intimes, caressant et titillant son clitoris.