La nuit couvrait enfin la ville de Seikusu de son voile obscure, les lueurs urbaine de la ville, aussi preuve de sa vitalité, empêchait toutefois d'apprécier une quelconque vue sur les étoiles. Encore quelques personnes erraient dans les rues dont les lampadaires était la seul source de lumière. Parmi ces gens se trouvait un jeune homme à la chevelure noire. Ce dernier avait enfin finit avec son travail à mi-temps pour la soirée. D'une démarche nonchalante, il parcourait la cité nocturne, voulant simplement retourné chez lui. Ce dernier croisa quelques passant, sur la route, sans même échangé un regard. Aux yeux d'une personne normal ce pouvait être une scène complétement banale, mais l'imagination d'Haru lui enfonçait d'horribles...mais excitantes images dans sa tête. Démembrer, déchiqueter, mutiler, écorcher, arracher, fracasser...tuer...tuer, tuer, tuer, TUERTUERTUERTUERTUERTUERTUER!
Tout ces mots vibraient dans sa tête causant une affreuse migraine. Il imaginait les passants découpés en morceaux comme de vulgaires morceaux de viande, le sang giclant de tout part comme une pluie rouge. C'est alors qu'il se mit à courir, fuyant les illusions créés par son cerveau, fuyant cette voix intérieure qui lui disait de massacrer tout le monde....fuyant sa véritable nature...
Sprintant d'allée en allée, sans faire de pause, il entra enfin dans une partie de la ville qu'il aurait particulièrement du évité; le Quartier de la Toussaint. Cet endroit avait une mauvaise et violente réputation...et s'était vraiment la dernière chose que l'étudiant avait besoin pour le moment, vue son état instable...mais pourtant, une partie de lui espérait se faire attaquer. Si cela arriverait, ne serait-ce pas de la légitime défense que de saigner son assaillant?...L'image de son agresseur non éxistant , baignant dans une marre de sang lui vint en tête mais Haru la repoussa en frappant le mur. Son humanité était toujours présente...et combattait pour prendre le dessus.
..Mais c'est alors que, du coin de l’œil, il aperçut un petit mouvement. Regardant de plus près, il découvrit un clochard des plus typiques, avec des vêtements en lambeaux, dormant sur un bout de tissu quelconque. Il semblait si paisible..et sans défense. Le ruelle dans laquelle il se trouvait était sombre et vide. Probablement personne ne le pleurera. D'une main tremblante, il dégaina son éternel couteau...s'approchant avec le regard d'un prédateur dans les yeux. Sa réspiration était irrégulière, preuve de son hésitation à commettre l'impardonnable. Le jeune homme brandit l'arme blanche....