Cette femme était terrifiante. Elle tenait Cahir dans la paume de sa main, délicieuse et envoûtante succube. Que voulait-elle de lui ? Juste profiter de son corps ? Ou est-ce qu’elle voulait des choses moins excitantes ? Comme le tuer, dévorer son âme, ou ce genre de choses ? Dans l’état d’excitation où il était, l’apatride arrivait encore à entendre, dans sa tête, une minuscule petite voix, qui lui disait de se méfier... Mais cette voix était bien faible face à ce torrent de plaisir qui le traversait de part en part. Elle dansait sur lui, nymphe envoûtante et tentatrice, irrésistible de beauté. Roxane avait légèrement changé d’apparence, prenant la silhouette d’une superbe guerrière ashnardienne, tout en conservant sa longue chevelure argentée. Cahir était sous le charme, subjugué par cette femme, et sa queue, en réaction, était grosse, un membre érectile qui se perdait dans son corps. Ses mains se crispaient régulièrement, et il ne faisait rien d’autre que subir les assauts de la femme, la voyant se cambrer vers l’arrière, mettant ses seins en valeur, son cou, sa nuque, ou plantant son regard vénéneux dans le sien. Ah, quelle femme ! Quelle beauté ! Cahir était bluffé par elle, par ses soupirs lancinants, ses gémissements... Nul besoin d’user de magie rose pour influer sur les hommes quand on était si belle, la seule vue de ce spectacle délicieux suffisait amplement.
Se laissant prendre sous elle, Cahir était probablement le prisonnier le plus heureux du monde.. Sa respiration se faisait de plus en plus lancinante, tandis que son corps approchait du plaisir suprême. Sa virilité baignait dans la mouille de cette femme, symbolisant cette aura de stupre qui régnait ici. Les gémissements de Roxy emplissaient tout son esprit, et il était comme hypnotisé par son regard, qui transpirait d’assurance et de désir.
« Ro... Roxane... Hummm... Roxane !! »
Il soupirait donc, encore et encore, à subir le rythme effréné de cette femme. Le lit craquait de plus en plus, les mains gantées de la femme palpaient ses propres seins. Tout, en elle, n’était que luxure et provocation perverse, une sensualité sauvage et bestiale qui vous fouettait le visage. Ha, magnifique nymphe, en réalité ! Cahir continuait à se faire prendre, et le plaisir continua à croître, atteignant le point suprême, où il alla finalement se relâcher en elle, poussant un long soupir en s’abandonnant dans son corps.
« Hmmmm... »
Les deux amants eurent un orgasme, virulent chez Cahir, dont tous les muscles de son corps semblèrent se crisper, avant de se relâcher. Dans un profond soupir, il s’abandonna donc en elle. Ses muscles se détendirent, et il ferma brièvement les yeux, en savourant le fait de sentir cette femme sur lui, sa queue toujours plantée en elle, baignant dans sa mouille, formant un trou chaud et tendre dans lequel il se complaisait volontiers.
Cahir l’entendit alors rire, et fronça légèrement les sourcils, juste le temps de la voir se pencher vers lui, et l’embrassait goulûment, agrippant sa mâchoire. Il en ferma les yeux, savourant la bouche magnifique de cette femme, constatant qu’il ressentait encore du désir. Il avait bien compris que la sorcière ne comptait pas en rester là, et sa bouche continuait à être magnifique. Un goût magnifique, vraiment, que l’apatride savourait pendant les quelques minutes où Roxane, imperturbable, l’embrassa. Si seulement ses mains étaient libres, il aurait pu en profiter pour palper le délicieux cul de cette dernière, mais, au lieu de ça, il se laissa faire.
« Hnnnn... »
Ah, ça, cette femme, cette beauté fatale, savait embrasser ! Celui qui prétendrait le contraire ne serait rien d’autre qu’un fieffé menteur. Il fondait sous ses lèvres, jusqu’à ce qu’elle décide de se retirer. Là encore, Cahri n’eut pas spécialement le temps de se reposer, car, s’il la sentit effectivement se retirer de son sexe, elle se rapprocha à nouveau de lui, et lui planta son bassin sous le nez. Ce dernier balbutia des lèvres, aventurant sa langue, ayant encore bien du mal à réfléchir, puis il n’eut pas l’occasion de dire quoi que ce soit, car la main de Roxane agrippa ses cheveux, et plaqua son visage contre ses cuisses.
Un nouveau soupir étouffé s’échappa de ses lèvres, et il s’attaqua à cette intimité, venant la lécher avidement. Sa langue s’enfonçait en elle, glissant dans ce trou humide. Il pouvait sentir la mouille de la redoutable sorcière, que l’apatride avalait joyeusement, sans rechigner, tout en sentant des frissons électriques traverser son sexe, témoignant de l’excitation latente qu’il ressentait encore, tel un volcan sur le point d’entrer en éruption une nouvelle fois.
Il léchait donc ce sexe, lorsque Roxy finit par se retirer, et s’écarta, lui offrant la vue délicieuse de son fessier.
« Euh... Roxane ? Roxane ?! »
Ne daignant pas lui répondre, la femme fila, le laissant planté là, sur le lit. Il regarda nerveusement autour de lui, en essayant de réunir ses idées. Cette femme était terrible, séduisante à souhait. Cahir était encore imprégné de son odeur. Il tira en vain sur les liens le retenant. En forçant vraiment, il aurait pu les enlever, mais il voyait mal Roxane partir si facilement, et se disait qu’elle comptait revenir sous peu... Et, effectivement, il l’entendit retourner vers lui, et perçut soudain sa délicieuse odeur, si sensuelle, revenir titiller ses narines. Toute sa combativité semblait avoir été aspirée, car, loin de vouloir s’évader, Cahir n’avait qu’une envie, qui dominait tout son corps en ce moment : rester avec elle.
Elle revint donc, avançant sensuellement sur le lit, à quatre pattes, panthère de désir qu’elle était, et le détacha enfin, pour lui mettre ensuite un collier autour du cou, relié au lit. Surpris, Cahir tapota cette lanière en cuir qui le restreignait, et vit ensuite la femme se coucher à côté de lui, en lui donnant ses ordres, divulguant le reste du programme. Et, en entendant qu’il allait pouvoir s’occuper de son corps comme il le voulait, afin de les exciter mutuellement au mieux, Cahir sentit un nouveau frisson le traverser.
Tout ce qu’il voulait, sauf la pénétrer. Le panel des choix était plutôt large, et il se retrouva contre elle, venant rapidement l’embrasser quand elle termina son discours, serrant ses muscles contre elle, une main sur ses cheveux, enfonçant sa langue dans sa bouche. Son baiser était moins expérimenté que le sien, plus... Plus sauvage, plus passionnel, trahissant toute l’excitation qu’il ressentait, tout le désir qu’il avait de coucher avec elle.
« Oui, Roxane, j’aime ton corps, j’aime ce que tu es... Une véritable succube... Tout ton corps, tout ton être... »
Après ce premier baiser, il lui mordilla le creux du cou, léchant et embrassant sa peau, se montrant rapide, nerveux, assoiffé... Comme on aimait un mâle l’être. Il parlait peu, préférant agir, ses mains grattant et caressant le corps de la femme. Cahir finit par la retourner, et embrassa son dos, descendant jusqu’à ses fesses, qu’il palpa, les malaxant entre ses mains, avant de les mordiller, de les embrasser, et de les lécher. Très rapidement, l’apatride avait fait son choix.
« Tu as un cul parfait... Musclé, ferme... Il est tout ce que j’adore... »
Cahir s’évertua alors à le lécher. Elle lui avait dit de se lever quand il en aurait assez... Mais pouvait-il seulement se lasser de ce corps ? S’en lasser, ce serait... Ce serait criminel ! Car cette femme avait vraiment, comme il l’avait dit, un « cul parfait ».
Et être là, avec elle, c’était fantastique.