~~ Marie Anne ~~
Je me suis réveillée à l'aurore, comme tout les jours. Cela était devenue rapidement une routine, me lever, observer le soleil se lever à travers la fenêtre, mettant le feu au ciel. Je trouvais cela magnifique, comme si cela donnais naissance à ce paysage que je voyais. Mon état étant hors de danger, les médecins m'avaient placé dans une chambre, seule. Enfin seule non, il y avait San. Il ressemblait à monsieur le chat dont j'avais rêvé et je l'avait baptisé San ... même si je ne sais pas pourquoi ce nom m'est venu en tête. C'était mon seul compagnon dans cette pièce, faisant le pitre quand je n'allais pas bien, comme s'il arrivait à voir en moi.
Même si c'était vrai, je n'aurais pas été effrayée, car si les médecins et les infirmières sont très gentils, il est le seul à rester près de moi et s'inquiéter.
L'air aseptisée et les murs me sont désagréable, j'ai la sensation d'être dans une cage et cela m'oppresse. Plusieurs fois j'ai demandé à être dans une chambre commune, mon état le permettant. Mais à chaque fois le même refus m'a été exposé "Il vous faudra vous séparer du chat, pour la santé des autres patients". Bien sûr je ne pouvais me séparer de ce chat. Il était la première chose que j'ai vu en me réveillant et aussi une source pour ne pas stresser.
Je n'avais pas grand chose à faire pendant la journée, si ce n'est attendre dans mon lit. Je n'obéissais pas, venant des fois à me lever, marcher un peu et ouvrir la fenêtre pour profiter de l'air extérieur. J'avais une magnifique vu sur le petit parc, me donnant presque envie de m'enfuir pour aller me balader dedans et profiter de la nature apaisante. Plus d'une fois on m'a disputé qu'il faisait froid et que donc ouvrir la fenêtre était dangereux. Je n'avais pas le droit de faire un effort trop important, sous peine de vertige. Même si j'étais apte à pouvoir sortir, les médecins me gardaient enfermé.
Je ne recevais aucune visite, avec mon seul prénom comme souvenir, je doutais qu'un possible parent puisse venir, je venais même à douter du fait que j'avais des parents. Les orphelins n'étaient pas si rare que ça, aussi je pouvais en être une, qui c'est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. La pensée que mes possible parents soient mort pendant le séisme ne m'attristait pas tellement, comment le pourrais-je vu qu e je n'ai aucun souvenir d'eux.
~~ Sanaël ~~
Ses humaine de la Terre son vraiment bizarre, pas plus que les paladins de l'Ordre Immaculé en vérité. En quoi construire des structures pour emprisonné des malades est une évolutions. Ho ... je pouvais quand même féliciter l'évolution technologique, la médéquine qu'ils appellent ça. Quoi qu'il en soit, l'état de ma maîtresse allait beaucoup mieux, mais ils la placèrent dans une cellule. La nuit, elle faisait des cauchemars aussi, prenais-je ma forme semi-humaine pour lui apporter un peu de chaleur humaine, la calmant. Ma maîtresse n'avait pas changé, ma présence pouvait l’apaiser, sous toute mes formes.
Je ne cache pas que je profitais aussi de ce contact physique, pour l'embrasser tendrement, elle était si magnifique en dormant. Bien qu'une fois j'ai failli me faire prendre la patte dans le sac, heureusement l'état de ma maîtresse n'était pas encore suffisant pour qu'elle percute immédiatement.
La journée je ronronnais en me faisant caresser, elle me parlait beaucoup, comme si j'étais une personne, riant par la suite en disant que c'était bête de parler à un chat. Dans sa situation j'étais la chose la plus importante et cela me plaisait, les médecins étaient froid et les infirmière avaient des fois une attitude trop proche envers ma maîtresse. J'ai même hérissé mon poil, me faisant menaçante quand une infirmière voulait toucher ma maîtresse pendant quelle dormait.
Je haïssais ses humains qui ne comprenaient pas que ma maîtresse avait besoin d'air frais, nous avons toujours vécu en nomade, fuyant les esclavagiste, fuyant les personnes trop puissance pour ma maîtresse.
Cette journée fut comme d'habitude, si ce n'est un bruit de pas s’arrêtant devant notre porte, je vint à bouger mes oreilles vers la porte, ma queue balayait nerveusement la couverture. Qui cela pouvait être ? Nous avait-on suivit ? S'il s'agit d'un démon ou d'un esclavagiste, il risquait d'être accueilli par mes griffes.