Nom : Trésor.
Prénom(s) : Cassandre.
Surnom(s) : Cass’, Cassie, etc.
Âge : 23 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Mutante, depuis peu.
Préférences : Hétérosexuelle.
Expérience : Plutôt bonne.
Historique :Il pleuvait à flots ce jour-là. En prenant l’avion, Cassandre n’imaginait pas que sa vie prendrait un tournant décisif.
La jeune française quittait le pays, avec pratiquement rien. Un bagage à main contenait ses seules possessions. Le rayon X derrière lequel ce dernier passait éclaira quelques livres, un téléphone éteint, du maquillage, un jean et quelques chemises, une robe, un PC portable et une épaisse liasse de billets. Un portefeuille, caché sous le jean, rangé à la va-vite, comportait une carte de retrait, et un carnet de chèque. Une petite mallette, dans la valise, contenant quelques accessoires féminins un peu particuliers. La femme, observant l’écran, rougit en reconnaissant ces accessoires.
Le reste, les pièces d’identités et les billets d’avions, elle les avait en main. Elle se soumit de bonne grâce à la fouille corporelle, n’ayant rien à cacher sous son short en jean, ni sous son débardeur. Peut-être dans la ceinture du tanga, ou dans l’agrafe du soutien-gorge ? Mais non. Absolument rien. Le vigile prit toutefois bien son temps pour lui faire la fouille. Il lui lançait, en même temps, un regard brûlant.
Ses mains épaisses passèrent sur la taille fine de Cassandre, glissant sur ses reins, sur ses fesses rebondies. Elles passèrent aussi sur ses cuisses fermes, et dérivèrent sur ses jambes fuselées. Elle était en short ? Et alors ? Il continua, remontant doucement. Ses doigts accrochèrent le bord du débardeur, et faillirent passer en dessous. Il se reprit, cependant, et se contenta de souligner les hanches fertiles de la jeune femme, de soupeser sa poitrine lourde et ferme, avant de masser doucement les épaules arrondies de Cassandre. Il termina par les cheveux, glissant ses doigts à travers la crinière blonde. Il décoiffa le chignon, enlevant la petite pince à cheveux métallique, et laissa la crinière d’or cascader sur les épaules de la jeune femme. Elle ne dit rien, cependant, fixant l’homme avec son regard noisette, intensément. Un sourire se niche, dans le coin de ses lèvres carmin, et son petit nez se retrousse avec malice.
Il se détourne, marque quelque chose sur un papier qu’il fait semblant de jeter, et se retourne vers elle. Il lui rend ses papiers d’identités, ses billets d’avion. Il glisse un papier dans sa main également, et la relâche.
Quand elle s’éloigne, reprenant son bagage à main, elle sent le regard insistant sur sa chute de rein. Et, c’est seulement lorsqu’elle se trouve hors de vue qu’elle regarde le papier. «
Toilettes hommes aile A, 5h. »
Son sourire s’agrandit. Son vol partait à 5h45. Elle embarquait à l’aile A. C’était parfait. Elle savait ce qui allait se passer si elle y allait. Quand elle irait. Faire l’amour avec un inconnu, un vigile, de plus, avec l’uniforme qui moulait son torse, ses muscles puissants et ses fesses à croquer, voilà qui serait une bonne manière de dire adieu à la France.
Cassandre n’était pas spécialement en manque de sexe. Sa dernière relation remontait à plus d’un mois, mais elle savait comment se faire plaisir seule. Elle avait emmené ses jouets. Ceux qui avaient fait rougir la femme au tapis roulant, derrière l’écran. Cependant, elle n’était jamais contre un peu de plaisir à deux. Une coucherie sans lendemain ? Sûrement. Ce n’en était que meilleur. Cependant, quoi qu’on en dise, Cassandre n’était pas une salope. C’était une femme libérée. Elle ne demandait jamais d’aide, cherchant à réussir par soi-même. L’échec était une possibilité qu’elle n’envisageait jamais, préférant passer plus de temps sur quelque chose et le réussir, plutôt que d’abandonner.
Très indépendante, la jeune femme a du mal à demander de l’aide. Elle prend ça pour une marque de faiblesse, et préfère se démerder seule. Elle se sait capable de beaucoup par ailleurs, mais elle manque de confiance en elle. Toujours à se dire qu’elle aurait pu faire mieux, qu’elle n’était pas assez bien pour untel, qu’elle dérangeait, qu’elle n’était pas douée. Elle aime être rassurée, ce qui est quand même paradoxal, en sachant qu’elle déteste demander de l’aide.
Chassant ces pensées de son esprit, la blonde attendit l’embarquement. Elle somnolait un peu dans son siège, quand son regard avisa l’heure. Cinq heures moins cinq.
Tirant son bagage à main, elle se dirigea vers les sanitaires. Mais elle ne bifurqua pas vers ceux des femmes. Elle entra dans ceux des hommes. Il était déjà là. Il attendait. Elle posa son bagage dans un coin, verrouillant l’accès. Il s’avança vers elle.
Sans un mot, ils firent l’amour. Sauvagement. Passionnément. Et il la quitta en l’embrassant, la remerciant pour ce moment. Elle s’essuya. Elle se refit belle. Coiffant ses cheveux rapidement, elle se rhabilla ensuite et elle récupéra sa valise.
Un coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’il était presque l’heure. Dans cinq minutes, elle embarquait. Elle se dépêcha de retourner attendre, et finalement, l’avion décolla.
Quelques heures plus tard, après un grand somme, l’avion se posa. Seïkusu. Elle avait réservé une chambre d’hôtel. Sa grand-mère, sa seule famille depuis que ses parents avaient eu un accident de train lorsqu’elle avait cinq ans, lui avait légué une petite fortune avant de mourir. Elle avait de quoi s’installer en ville. Dans la semaine, elle voulait trouver un studio. Ou une maison, pour louer. Puis un job. Elle ne comptait pas sur la fortune dont elle avait hérité. Elle voulait placer cette dernière, et vivre de son travail.
* * *
Son appartement donnait sur la baie de Seïkusu. Elle avait toujours adoré la mer. Sa grand-mère vivait sur la côte, à deux pas de la plage. Elle était bien. Heureuse. Elle retrouvait ce bien-être ici.
Elle avait trouvé un job aussi. Elle travaillait à l’accueil du complexe nucléaire de la ville. Ses connaissances en ingénierie et en chimie avaient portées leurs fruits. Mais son japonais hésitant la faisait rester à l’accueil, pour s’entraîner.
* * *
Trois mois qu’elle travaillait. Trois mois qu’elle essayait de perfectionner, tant bien que mal, sa connaissance de la langue. Mais c’était dur, malgré son aptitude à apprendre rapidement. Ce jour-là, elle faisait la visite du complexe avec le patron et quelques investisseurs. Tout était normal.
Jusqu’à ce qu’un dysfonctionnement survienne. Une panne. D’abord, elle passa inaperçu. Elle grandit petit à petit, et quand quelqu’un le remarqua, et appuya sur l’alarme, c’était presque trop tard. Les employés sortirent en courant, hystériques. Perdue au milieu du chaos, Cassandre essayait de sortir également. Mais elle vit une femme, coincée sous un bureau renversé. Elle ne put résister, et alla l’aider. Le bureau était vachement lourd. Toutefois, l’adrénaline lui donna la force de le soulever.
Sans un merci, la femme s’enfuit, et laissa Cassandre tomber avec le lourd bureau de métal. D’autres personnes passèrent, ignorant les appels de la jeune française qui se retrouvait à présent immobilisée.
Et l’explosion survint, dévastant une grande partie du complexe. Les lieux étaient déserts, si on omettait la jeune blonde coincée dans les débris. Elle se protégea comme elle put, avec le bureau. Elle fut cependant irradiée, et brûlée superficiellement. Quand les secours arrivèrent, portant des masques, elle était toujours en vie. Elle respirait faiblement. On la transporta à l’hôpital, et des médecins tentèrent de la sauver.
Ils y réussirent. Ils se montrèrent impuissants, cependant, devant les mutations de son ADN qui se faisaient à vitesse grand V. Mais rien qui ne menaçait sa santé à première vue. Ils la laissèrent donc sortir. Et de nouveau, Cassandre chercha un boulot. Un peu traumatisée par cette expérience, elle se trouvait tétanisée en présence de feu. Elle essaye de prendre sur elle, bien entendu, mais pour l’instant, ses efforts ne sont pas concluants…
Particularités :- Depuis son irradiation, Cassandre a une peur panique du feu. C’est plus fort qu’elle. Elle se fige dès qu’elle est en présence de flammes qui sont plus grandes que celles d’un briquet, ou que celles qui flambent sur sa gazinière.
- La mutation de son ADN lui donne le moyen de guérir plus vite, expliquant ainsi les brûlures superficielles qu’elle avait après l’explosion. Son organisme avait déjà commencé à guérir.
- Cette mutation a entraîné d’autres changements. Elle l’ignore, mais elle est capable de soulever bien plus que deux tonnes. Elle peut également « disparaître » un moment, devant invisible aux yeux de tous, et intangible, et elle peut réapparaître autre part. Enfin, elle figer le temps, un peu comme dans la série Charmed, qu’elle regardait étant petite. Ces trois capacités sont liées à ce qu’elle a ressenti durant l’explosion. Elle voulait soulever le bureau et partir (la force), elle voulait être loin de l’explosion (disparition) et elle souhait que le temps s’arrête, que le feu ne progresse pas (figer le temps).
- Cependant, elle ignore tout de ce que les mutations ont entraîné chez elle.
DC ? Yup. Je met la liste.
- Camille Temple ;
- Cindy Terreur ;
- Catalina Taylor ;
- Calliope Tick ;
- Cassandre Trésor ;
- Christy Torres ;
- Charis Trident ;