Son amant était vorace, et la senseï ne fit même pas attention à la disparition de son illusion. Elle avait d’autres motifs qui occupaient sa tête, à savoir deux membres voraces et imposants qui lui défonçaient le corps. Son côté succube lui avait permis de ne pas tomber dans les pommes, et de se nourrir de cette vigueur sexuelle, continuant à la maintenir éveillée, lui permettant de multiplier les orgasmes, et son côté humaine rendait tout cela plus réaliste, plus fort encore. Sa mère lui avait expliqué à de nombreuses reprises les bienfaits de sa situation. Une pure succube ressentait le sexe différemment des humains, elle l’appréhendait plus comme une sorte de carburant, d’énergie vitale, et le plaisir sexuel, chez une succube, n’était donc pas que physique. En un sens, ce que les humains ressentaient étaient encore plus intenses que ce que les succubes éprouvaient. Myumi ne sentit donc pas l’illusion disparaître, car elle était déjà dans sa propre illusion, une tornade rose de désir qui tournoyait autour d’elle, qui la berçait tendrement et lourdement. Le sexe avait pour lui d’être un plaisir qui n’aimait pas partager. Quand il s’emparait de vous, vous étiez incapables de penser à autre chose, ce qui était aussi bien que mauvais. Myu’ ne pouvait que se féliciter que les murs de Mishima soient insonorisés, car, ce faisant, personne ne l’entendait hurler.
Cependant, elle n’eut pas l’occasion de hurler longtemps, car l’équidé l’embrassa à nouveau, continuant à attiser les fantasmes zoophiles de Myumi. Elle se retrouva contre son carreau, sentant contre son dos le contact glacé du verre. Elle rouvrit les yeux, clignant à plusieurs reprises. Le Vadras la regardait, tout en enfonçant ses chibres en elle. Sa langue fila également dans sa bouche, et un gémissant caverneux s’échappa du corps de la professeur, un long soupir. Elle bascula sa tête à l’envers, la renversant en sentant cette langue s’enfoncer en elle. Cet amant était envahissant, ce qui, soit dit en passant, était tout à fait ce qu’elle recherchait. Elle voulait un homme fort, capable de la prendre, de la faire hurler, de la défoncer comme il fallait. Sur ce point, elle n’était pas déçue de la marchandise. Cinis était doué dans son genre.
Il retira son baiser, et le filet de bave qui les relia disparut quand Myumi secoua la tête. Cette dernière était toujours en ébullition, haletant et gémissant, recouvrant la verge de Cinis de mouille. Elle posa ses mains sur ses épaules, les caressant tendrement, se pinçant les lèvres, reprenant son souffle.
« Haannn !! Haaannn !! Haaaaannn !! »
De la sueur coulait le long de ses cheveux, parler était difficile, elle était toute rouge, mais, peu à peu, elle reprenait du poil de la bête, son corps s’habituant à cette surdose de plaisir en elle. Oh, elle était encore bien loin de pouvoir suffisamment se concentrer pour réussir une dissertation, mais suffisamment pour pouvoir répondre. Son corps était écrasé contre le sien, pris sous les élans de la créature blanchâtre, et elle se redressa un peu. Elle l’embrassa contre la joue, tout en griffant sa peau velue, et glissa ses mains le long de son dos, le caressant et le grattant en même temps. Ses pieds tapaient sur les fesses de la créature, un joli petit cul comme elle les aimait bien. Myu’ se laissait prendre.
« Sacré... Sacré étalon... », réussit-elle à dire, avec un léger sourire.
Les gouttes de sueur continuaient à glisser le long de son corps, et elle s’écrasa à nouveau contre lui, subissant avec plaisir. Elle gémit à nouveau, poussant un long hurlement ténu qui fusa dans son bureau, ce bureau qui en avait vu des vertes et des pas mûres.
Comme en ce moment.