♦ Whitechapel, Carry
♦ 34 ans, humaine
♦ Femme, bisexuelle prétendue [préférence marquée pour le beau sexe], peu expérimentée et peu portée sur la chose
♦ Inspecteur de Police, Tueuse
♦ Force, agilité et endurance légèrement supérieures à celles d'un être humain lambda
♦ Instincts fortement développés
♦ Formation au combat militaire [utilisation d'armes blanches / à feu, close-combat]
♦ Capacités latentes endormies
♦ En permanence armée d'un
Beretta M9 [son arme de service] et d'un
rasoir coupe-choux qu'elle ne quitte jamais [à titre de porte-bonheur, bien qu'elle prenne un soin aussi maniaque à l'entretenir qu'à le dissimuler sur elle]
♦ Son physique la prédestinait à une autre route que celle de la plaque de police, des enquêtes glauques et des rapports interminables.
Blonde aux yeux bleux, Carry est dotée d'un visage aux lignes agréables et séduisantes. Son nez fin légèrement retroussé, ses lèvres discrètes mais avenantes, ses grands saphirs lumineux... Tout cela est le portrait d'une femme à la beauté naturelle, jamais trop réhaussée de maquillage. Elle se contente d'un peu de fond de teint au quotidien et d'un peu de mascara appliqué machinalement, parfois d'une légère pointe de gloss rosé. Rarement. Son physique est à l'image de son faciès : attirant. Ses courbes sont celles d'une femme accomplie et épanouie, son corps entretenu par l'activité physique régulière étant doté d'alléchants atouts. Une poitrine ferme et haute, deux belles poires arrogantes trop souvent comprimés dans d'anodins soutien-gorge bon marché. Ses longues jambes musclées et fuselées, s'achevant sur
une croupe ferme et insolente remontant vers un ventre plat qui parfois laisse apparaître l'esquisse fugace de légers abdominaux.
Whitechapel est belle, bien que peu disposée à s'affirmer en tant que telle. Ses tenues simples et affreusement banales en témoignent, comme ces jean's lâches et délavés ainsi que ces t-shirts informes qui ne moulent que très rarement les contours de son buste. Carry achève ce tableau en portant son éternel
Perfecto usé, qui dissimule le holster d'épaule de son flingue et les deux chargeurs supplémentaires. Bien entendu, fi de talons aiguilles ou de seulement de ballerines; l'inspecteur préfère enfiler de confortables (mais sales) baskets. Sa longue crinière coiffée en un chignon grossier et rapide achève le tableau de cette fliquette peu conventionnelle.
♦ On ne devient pas inspecteur de police sans encombres quand on possède les mensurations de Carry Whitechapel, ou sa gueule d'ange. Ainsi, la première chose qu'on puisse dire d'elle c'est que la blonde a beaucoup de caractère et une "paire de burnes" en acier trempé. Volontaire et opiniâtre, Carry ne s'est jamais laissé faire emmerder sans rendre la mise en sus d'un large bonus et ne se déboulonne devant absolument personne. Figure par excellence de la femme forte, Whitechapel n'en est pourtant pas un mâle raté pour autant : c'est une femelle qui n'est nullement décidée à se laisser dicter sa conduite et sa façon de penser par des canons auxquels elle estime ne pas avoir à répondre. Elle ne suit pas la mode et envoie valser quiconque lui barre la route avec un aplomb loin de plaire à tout le monde, considérant qu'avoir des couilles n'est paradoxalement pas seulement une affaire d'hommes. La blonde est loin de se donner un genre ou de jouer un personnage, elle est
véritablement ce Robocop à la grande gueule et aux manières de cow-boy.
En tant que Tueuse, Carry est depuis longtemps habituée aux créatures de l'étrange et du surnaturel. Loin de s'émouvoir ou de trop longtemps se prendre la tête, cette fusion équilibrée entre Mulder et Scully accepte bien volontiers de voir le paranormal dès lors qu'elle y est confrontée mais refuse de tout lui mettre sur le dos; bien qu'elle soit le "flic poubelle" à qui sa hiérarchie à tendance à refiler les dossiers un peu trop tordus. Quand il s'agit de cogner ou d'envoyer Ad Patrès des petites frappes ou quelques vampires, Carry n'est jamais la dernière. Bien que réaliste sur ce qu'est la ville et l'état du monde en général, notre fliquette croit encore en la Justice et préfère livrer les criminels à la loi que de les refroidir bêtement. Toutefois, elle sait pertinemment que l’exécution sommaire reste un bon moyen de faire régner l'Ordre et n'y rechigne pas autant qu'on pourrait croire.
Femme forte donc, avec une poigne du tonnerre et un moral d'acier. Mais pas dénuée de féminité (avec le temps passé à la mettre de côté, elle peine simplement aujourd'hui à l'exprimer) et encore dotée d'une sensibilité qui parvient à lui compliquer les choses. Parfois torturée par de vieux démons, Carry est de ceux qui pensent pouvoir noyer les problèmes dans un verre d'alcool. Si cela ne semble pas affecter ses capacités, son jugement lui s'en trouve impacté.
♦ Carry, en vérité, était destinée à une vie plus adaptée à son physique.
Née en Californie dans la petite ville de Raven Falls, la jeune Whitechapel avait des rêves ordinaires et bien modestes : se sachant jolie, elle voulait devenir la reine du bal de promo et se montrer à la hauteur d'un titre des plus convoités à chaque année scolaire écoulée, soit celui de la plus jolie fille du bahut. Ravageant les coeurs de par son joli minois et les manières innocemment aguicheuses qu'elle avait apprit à développer dès lors que son corps s'en vint à fleurir pour devenir celui d'une jeune fille séduisante et sexuellement attirante, Carry était une élève médiocre qui ne se dépassait qu'en sport et lors des chorégraphies de pom-pom girls du lycée. Représentantes des Ravens Blades en mini-jupe et pull moulant, la blonde voyait un peu plus loin et aspirait à rejoindre une ville plus importante pour y faire carrière. Son rêve s'appelait Los Angeles, son rêve se nommait Vanity Fair. Faire une carrière dans le cinéma était aussi un de ses objectifs, en bon petit cliché américain qu'elle était. Le hasard de la vie rattrapa durement Carry, pourtant. Sa mère fut fauchée par un camionneur alcoolisé un soir où elle rentrait du boulot et son père fut contraint de déménager avec sa fille pour ne pas sombrer dans une dépression suicidaire qui manqua lui aussi de l'emporter.
Si les Whitechapel restant purent légitimement espérer de trouver un petit appart' dans la cité des anges, ils déchantèrent bien vite. Le père de Carry ne parvint à trouver un logement que dans une agglomération proche de Raven Falls et un peu plus conséquente que celle-çi. Ce fut donc à contre-coeur que les Whitechapel arrivèrent à Sunnydale, ville qui allait rendre la vie de Carry ô combien plus agitée.
Sunnydale était une ville aux nuits agitées, dont la rubrique faits-divers de la gazette locale ne dépeignait qu'à demi-mot la surprenante réalité. En effet, la ville était placée au-dessus d'une fluctuation dimensionnelle nommée
La Bouche de l'Enfer qui n'avait de cesse d'attirer les entités maléfiques de différents calibres, qui causaient nombre de travers aux habitants. Pourtant, ils n'en avaient jamais que des échos puisque se trouvait là l'un des derniers espoirs de l'humanité face à ses innombrables ennemis : la Tueuse, une guerrière incarnée depuis des temps immémoriaux par une jeune femme se voyant dotée de capacités supérieures au plus grand nombre afin de combattre les forces de Mal. Celle qui se trouvait à Sunnydale, Buffy Summers, ne chômait pas.
Tout cela, Carry l'ignora un long moment et se concentra surtout sur la grande entreprise de sa vie, soit s'établir une réputation aussi flatteuse à Sunnydale qu'elle l'était à Raven Falls. Elle y parvint tant bien que mal, y travaillant très dur. Etre superficielle n'est, finalement, pas à la portée de tout le monde...
La rencontre de Carry avec le véritable visage de Sunnydale se fit lors de sa première rencontre avec un des vampires qui hantaient les rues à la nuit tombée, un des rares qui soit parvenu à échapper à Buffy. Il se prénommait
Vermillon et avait rejoint la Bouche de l'Enfer dans l'idée de se tailler une légende amenée à perdurer pour des siècles à venir. Sa première victime devait être Carry, qu'il parvint à coincer derrière une boutique après lui avoir donné la chasse par jeu dans un parc public dans lequel la blonde avait un rendez-vous. Whitechapel avait couru jusqu'à un cul de sac mais plutôt que de se laisser faire et périr sous les crocs de Vermillon, elle avait lutté avec l'énergie du désespoir avec une telle rage que le suceur de sang avait été retenu jusqu'à l'arrivée du
Scooby-gang (le nom officieux de Buffy et de ses acolytes, comme Carry l'apprit plus tard). Le vampire s'échappa et Carry fut sauvée, mais sortit de l'épreuve complètement transfigurée.
Prenant conscience de la futilité qu'avait été son existence jusqu'à présent et comprenant que Vermillon pouvait revenir à tout moment finir son oeuvre, Carry devint une fervente adepte de la salle de sport et s'inscrivit à plusieurs cours d'arts martiaux. Elle abandonna la plupart de ses activités extra-scolaire pour s'adonner à ses entraînements et se retrouva souvent sur la liste d'inscription à des stages de formation militaire pour y apprendre des notions de combats plus poussées. Délaissant les loisirs qui l'avaient faite vibrer jusque là (shopping, coiffure, films à l'eau de rose et autres niaiseries), on ne finit plus par la voir que dans des tenues de garçons manqué. Elle se rapprocha du Scooby-Gang dans l'espoir d'y être intégrée mais ne parvint jamais qu'à apprendre quelques bribes d'ici et de là sur la nature de Sunnydale. Carry ne lâcha rien pour autant et se décida à lâcher ses études pour entrer à l'école de police, estimant qu'il était de son devoir de protéger et servir.
S'éloignant alors de Sunnydale, elle rejoint Santa Barbara pour y faire ses classes et finalement ses premiers pas en tant que flic des rues, esquissant les premières ébauches de l'inspectrice qu'elle deviendra bien plus tard.
C'est le combat de la Tueuse contre la Force qui pousse Carry à revenir à Sunnydale, puisque toutes les Tueuses en sommeil (si il n'en est qu'une seule normalement en activité par génération, nombre de jeunes filles en ont le potentiel latent, ce qui permet de remplacer l'actuelle en cas de décès) y sont appelées pour combattre la Force et ses sbires. La blondinette est donc de celle-là et se joint à l'affrontement final et aux batailles le précédent, mettant à profit ses connaissances martiales et son expérience de policière. Bien qu'inexpérimentée dans le combat contre les démons et les autres créatures surnaturelles convoquées par la Force, Carry parvient à survivre et s'avère d'une aide précieuse. Lorsque Willow Rosenberg, l'amie de Buffy, utilise un ancien artefact réservé à la Tueuse au cours d'un rituel de magie, elle réveille les pouvoirs latents des Tueuses potentielles et les hisse au rang de Tueuses.
Carry comme toutes les autres se retrouvent ainsi en mesure de livrer et survivre à la bataille finale contre la Force, affrontement qui voit la ville de Sunnydale disparaître et détruire la Bouche de l'Enfer.
Retournant à la vie normale après cet invraisemblable épisode, Carry se détache complètement des autres Tueuses et parvient à se faire muter à Los Angeles dans le cadre de son travail de flic. Près de deux ans plus tard, elle se noie dans le travail (et la consommation d'alcool) pour oublier la séparation difficile d'avec son petit ami d'alors et parvient presque malgré elle à devenir inspecteur de police. Aidée par ses pouvoirs de Tueuse, Carry affronte la pègre locale et quelques manifestations démoniaques avant de voir sa co-équipière être tuée par Vermillon, vampire qu'elle s'était retrouvée à affronter plusieurs fois depuis la destruction de Sunnydale.
Ravagée par la mort de sa partenaire -qui l'avait aidée à assumer pleinement sa bisexualité en devenant sa compagne- Carry ne trouve pas la force de traquer et détruire Vermillon.
Préférant fuir ses responsabilités après plusieurs échecs tant policiers que surnaturels, Whitechapel se voit contrainte d'accepter de participer à un programme d'échange international de flics.
Intégrée à la police japonaise de Seikusu, Carry espère trouver là une vie plus simple qu'à Los Angeles, là où elle laisse tous ses démons, qu'ils soient métaphoriques ou tout à fait physiques....