Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Anéa

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    Ancienne archange, devenue à moitié démone.
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lundi 25 novembre 2013, 03:21:21

Vous voilà devant une porte en bois sombre. Vous y frappez. Trois coups.
Toc ! Toc ! Toc !
Quelqu’un vient vous accueillir, ouvrant la porte et vous cède le passage pour entrer. Vous devez attendre quelques instants que cette même personne vous amène devant une autre porte. Cette fois-ci, pas de Toc ! Toc ! Toc !. Vous passez la porte illico presto.

Plantons le décor.

Vous pénétrez dans une pièce immense par la seule porte d’entrée. Le plafond est assez haut, ce qui vous donne l’impression que cela risque de résonner si vous parlez trop fort. La première chose qui vous frappe réellement aux yeux, c’est la clarté de l’endroit. Tout est blanc. Plus blanc que mon cul encore. Une vision du Paradis ? Non, ne rêvez pas trop tout de même. Gardez les pieds sur terre ! Enfin, ici, gardez plutôt sur le parquet. Ou sur l’immense tapis gris béton. Oh puis merde, restez là quoi ! Autre chose qui vous « choque ». Vous vous les pelez. Un peu ? Sérieusement, vous auriez préféré être dans un sauna plutôt que dans ce frigo. Normal après tout, le chauffage est ridiculement petit pour une pièce aussi grande. Du coup, vous gardez votre veste, ou votre jaquette si vous êtes un petit vieux. Enfin, je doute grandement que vous en soyez un sur un forum tel que LGJ ! Bref, on s’en fout.

Continuons à détailler le lieu. Il y a quoi, disons cinq gros meubles, soit en vérité, pas grand-chose qui comble cet endroit. Un bureau assez fade, avec quelques feuilles qui traînent dessus, mais surtout un ordinateur. Bon, pas le plus récent qu’il soit, mais déjà un fixe, c’est plutôt pas mal. Une chaise noir et métallisée se tient juste devant, le design moderne. Rien de particulier. Une armoire dans le fond de la pièce, blanche comme les murs, histoire de se fondre dans le décor. Un peu con, sérieux, stoppons le mode cache-cache ou l’envie d’épurer la pièce. Trop de blanc tue le blanc !

Bref. Ce qui nous permet de voir qu’il ne s’agit pas d’un simple bureau est ce grand divan là-bas. Oui, celui contre le mur, aspect vieux cuir marron. Il est chic, faut bien le dire. Et en plus de ça, il a l’air confortable. Très confortable. À côté, un petit fauteuil sans dossier, chic aussi.

- Putain ! Mais qu’est-ce que je fous là ?

Ah oui ! Je ne t’ai pas expliqué !

- Expliqué quoi ?

Aujourd’hui, mon ange, tu vas jouer les psychologues.

- Keuwa ?

Ceci, p’tite plumée, est ton bureau. Alors, tu prends place sur la chaise, tu poses ton gros cul devant l’ordinateur. Regarde ton agenda pour voir si tu vas avoir de la visite aujourd’hui.

- Non mais je n’ai pas envie de passer ma journée à écouter les autres geindre, merde ! TU FAIS CHIER !

Maintenant, tu fermes ta gueule et tu fais ce que je dis !

- Connasse va !

Merci. De toute façon, tu n’as pas le choix. Enfile ce tailleur. Et tiens, mets ces lunettes ! Tu paraîtras plus classe. Et plus baisable aussi.

- Dis aussi que j’suis un thon ! Tss…

Quand même pas. Mais avoues tout de même que les lunettes, ça fait secrétaire et ça fait bander pas mal de gars.

- Un point pour toi.

Bon, maintenant, tu n’as plus qu’à attendre un futur client. En espérant que tu auras quelqu’un, quoi.

- J’me fais déjà grave chier…T'aurais pu y mettre quelqu'un d'autre que moi, sérieux.

Fais pas ta blasée et attends, merde.





-En souvenir du bon vieux temps-

SSiegfried

Humain(e)

Re : Cette plainte est à prendre au sérieux. [PV]

Réponse 1 dimanche 22 décembre 2013, 15:54:47

C'est intolérable ! Intolérable, tu m'entends ?

Je me permets de traduire ses paroles. Trop d'allemand dans mes posts, qu'on m'a dit.

Jamais je ne me poserais dans le divan d'un pseudo-expert élevé chez le judéo-charlatan Freud et ses théories matérialistes et nihilistes ! Ce pervers, narcissique, cet inc...

Oulà oulà, Sigùrd. Narcissique, pervers ? Tu te défends dans le domaine.

Je ne te permet pas. Tu n'as d'aryen que la blondeur, petit être malsain.

J'avoue qu'il faut être malsain pour créer un personnage tel que toi...

Je suis le reflet de tes envies.

Tu es une caricature dont je me sers pour la dérision.

Je suis tout ce que tu voudrais être.

Ecoute, puisque tu veux parler de tout ça, pourquoi ne pas y aller dans un endroit réservé pour ça ?

Et écouter un obsédé sexuel de cinquante ans payé 80 euros la demie-heure ?

C'est une femme.



Jeune. Enfin, sa jeunesse est relative. Du moins, elle est très bien fichue.



Une guerrière.



Avec du caractère.



… Anéa ?



Il entrait donc. Dans le fond, quelqu'un attendait déjà, quelqu'un arrivé depuis plusieurs minutes. Avec son trench-coat en cuir et son look de mal peigné, se tenait l'esclavagiste le plus célèbre de Nexus. Tout du moins, il le pensait, dans sa vanité inouïe. Comme deux cerfs s'apprêtant à se disputer la horde de femelles, ils se toisent, se jaugent. Le nazi hésite à faire demi-tour et à se tirer sur l'instant, mais se ravise vite en se rappelant que, de toute façon, son joueur ayant tout pouvoir sur lui, il ne pourra pas aller bien loin.

Il va s'asseoir sur le divan. Law ne le rejoint pas, hors de question. Trop opposés pour être copains, ces deux-là.

C'est lui le taré de nous deux, avance l'esclavagiste. Siegfried lève les yeux au ciel mais ne répond pas, se contentant de fixer la pseudo-psy.

Ecoutez, je n'ai pas besoin d'une psychanalyse ou quoi que ce soit.

Parce que c'est une science juive ?

Non !... Parce que... je n'ai aucun désordre mental. Ni moi, ni... mon joueur. Je ne peux pas en dire autant de ses autres créations.

J'abonde dans le sens de l'autre connard. Je tiens à souligner cependant qu'on a été traîné ici de force et que c'est aberrant. Comment envisager une thérapie correcte dans ces conditions ?


Le soldat approuvait d'un signe de la tête. Le joueur semblait perplexe.

Nous pouvons donc partir ?
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Anéa

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Re : Cette plainte est à prendre au sérieux. [PV]

Réponse 2 jeudi 26 décembre 2013, 17:19:31

- C’est quoi ces bruits ?

What ?

- Beh ouais, t’entends pas ?

Un petit silence file dans la pièce.

- Que c’est bon quand tu fermes ta bouche !

Hin ! Hin…Très drôle !

- T’as vu ça ! Nan mais, sérieusement, j’ai entendu des voix.

Ferme-la alors, que j’écoute ! …En effet. Aurais-tu déjà des clients ?

L’archange arqua un sourcil d’étonnement, fait mine de regarder l’heure sur la montre à son poignet, montre qui n’existait pas, avant de coller son oreille sur la porte blanche.

- Deux voix…Plutôt graves. DES HOMMES ! Chouuuueeeeeette !

N’en profite pas !

Anéa trépigna du pied, croisant ses bras sous sa poitrine, la mine boudeuse.

- Poukouaaaa ?

Bordel. Pire qu’une gamine.

Et ça me mine tellement de voir cette tête sur Anéa que je m’en facepalm. Pourquoi j’ai fait un perso comme ça moi ? L’archange rehausse un sourcil quand elle entendit les voix. Curieuse, elle tenta de voir l’un des personnages à travers le trou de la vieille serrure.

- Putain, Lucie !

Quoi ?

- Sur le divan…C’est l’Nazi !

What ? Sieg ?

- Oui, j’te jure ! C’est pas une blague !

Meeeerde ! Y’a Law aussi, on dirait !

- J’ai pas envie de finir en chair à saucisse mi-ange mi-démon, par l’autre prusse !

Un air blasé se dessine sur mon visage.

Parce que, tu as peur de « ça » ?

- …GENRE ! J’ai peur de personne, moi !

Alors, grouille-toi un peu pour t’habiller en secrétaire bien pétasse. Même si tu dois faire psy, plus que secrétaire.

- Ouais, ouais.

Alors la belle jeune femme se déshabilla prestement, retirant ses vieux lambeaux de tissu qui lui couvrent habituellement la poitrine, laissant tomber au sol son pantalon large tout mité…Tout ça pour adopter le look de secrétaire coquine : un chemisier blanc bien moulant, une mini-jupe noire grâce à laquelle on devine aisément les formes de ses hanches et de son cul, des collants noirs pour dessiner ses jambes d’amazone, des hauts talons de la même couleur, pour rester sobre. Du maquillage ? Aucun. Juste le rajout des petites lunettes sur le bout du nez finalisait la tenue. Tenue qui ressemble à ça, en gros. C’est bandant, n’est-ce pas ?

Ah purée…T’es canon, salope ! Fais-toi une queue de cheval !

- Ca ne peut pas attendre pour la baise ?

Perverse. Je parle de tes cheveux !

- Oooh ! Mais pourquoi ?

Mmh, et bien…Si y’a une partie de jambes en l’air, avec DEUX hommes en plus, connasse, et bien, quand tu retires l’élastique de tes cheveux, tu remues légèrement la tête et ça donne un effet SAUVAGE à ta chevelure !

- Pas con !

‘Tin ! Pourquoi j’suis pas comme toi ?

- Je suis juste parfaite parce que tu m’as imaginée ainsi. Te plains pas !

Ouais…Enfin, j’espère pour toi qu’ils ne vont pas sortir des conneries comme Max Boublil, dans sa chanson, là…

- Laquelle ?

J’aime les moches…Et voilà, j’ai la chanson en tête !

- Ah ? Ah ouais. Morf, s’ils disent ça, c’est pas grave ! J’pourrais toujours aller voir mon maître.

Tss ! Chaudasse ! Allez, file ! Ils t’attendent !

Réajustant sa jupe comme il le fallait, Anéa éclaircit sa voix en toussant légèrement, remonta ses lunettes sur l’arrête de son nez, et entra finalement dans la pièce.

- Bien le bonjour, Messieurs.

Voilà, c’est bien ! Souris ! Yeah !

La jeune femme hocha doucement la tête pour les saluer, en plus de ses paroles, et se dirigea vers le grand bureau. Dessus, elle y récupéra un carnet, ainsi qu’un stylo, avant de s’installer sur le petit fauteuil sans dossier, près du divan. Elle tendit sa main pour saluer, ENCORE, le Nazi, plutôt beau gosse, faut le dire.

- Je commence par vous, j’imagine, Monsieur… ? Installez-vous et dites-moi pourquoi vous venez me voir.

Woah. Je suis bluffée. Anéa qui joue parfaitement, jusque là, son rôle de psy. Et je fais feu des deux pouces à mon acolyte de toujours ! Continue ma poule !





-En souvenir du bon vieux temps-

Law

E.S.P.er

Re : Cette plainte est à prendre au sérieux. [PV]

Réponse 3 lundi 27 janvier 2014, 21:55:40

-Je viens aussi.

Siegfried est consterné. D'accord, elle est bandante... Est-ce que ça justifie de rester se faire chier dans un bureau d'un pseudo-docteur officiant dans une pseudo-science ? Il se tourne vers son homologue, le regard lourd de reproche, et lui partage mentalement l'interrogation, et Law acquiesce. Oui, ça vaut le coup. Tss...

-Votre pathétique tentative de séduction m'atterre, sachez-le.

Il s'allumera une cigarette, ne semblant pas gêné d'être un parfait connard, alors même que Law se détache de son mur et s'approche d'elle avec un sourire, félin dans sa démarche, prédateur dans le regard. La psychanalyse se fera visiblement à deux.

-Je te sauterai bien sur ton bureau, ma grande, à moins que tu ne préfères sur le sol directement.
-Pfff...


Le nazi expire bruyamment sa fumée, blasé.

-Nous sommes là pour une psychanalyse, qu'on en finisse, tu la baiseras après. Laisse-moi me tirer au plus vite.

Le regard accusateur de Law, des plus sérieux, semblait dire « Attends, ça ne te fait pas envie ? ». Il sait que oui, ils partagent une psyché commune. Ce à quoi Siegfried détourne les yeux, comme pour fuir la question. Le mafieux sait alors qu'il a raison, et que le joli morceau lui plairait aussi, à ce fin gourmet prussien. Et Law est partageur, en plus, ça ne le dérangerai pas d'arranger le truc pour que les trois s'amusent... Ce que Siegfried entend mentalement, et, immédiatement, il se lève de son fauteuil, saisit Law par le col, et le traîne en arrière pour le faire s'asseoir de force sur le divan, y reposant ses fesses aussi.

-On a eu un passage à vide, de nouveau.

Law est abasourdi. Il fronce les sourcils, et laisse continuer l'acolyte.

-Depuis quelques semaines, le joueur a la tête occupée par certaines choses. Ca a été dur de jouer. Ca nous faisait... comme avant. Et puis aujourd'hui, il a eu un genre de peur, et il a fait tous ses posts d'un coup.
-Il est malade. Déprimé. Il s'ennuie.
-Ja, ja, il s'ennuie.
-Enfin... C'est particulier. C'est comme si les choses l'intéressaient moins. Et c'est ça qui le mine.
-Plus précisément, l'écriture. Et pourtant, une fois qu'il est dedans, le voilà de nouveau passionné. -Regarde : Actuellement, il a écrit ce post d'une traite, sans la moindre interruption.
-Si, il a changé de chanson sur son player.
-Son ?
-Player. Lecteur de musique.
-Oh. Ah. Oui. Mais à part ça, pas d'arrêt.


Une pause. Law tente de se relever, Siegfried l'en empêche d'une main autoritaire sur l'épaule.

-Quant à nous personnellement, lui est un esclavagiste qui veut abolir l'esclavage, et moi je suis un officier SS d'un Empire qui n'existe plus et n'existera probablement plus jamais mais qui pense quand même pouvoir le rétablir. Ce qui ne traduit rien de notre joueur, au passage.
-Un diagnostic, ou on nique ?


L'allemand laisse choir sa tête en avant, de dépit.

-C'était fin, ça.
-Aussi fin qu'un sketch de Bigard.
-Je n'aime pas Bigard.
-Non plus.
-Mais notre joueur oui.
-C'est un gros beauf.
-Oui. Au fond, oui.


Ils la fixent alors gravement.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



Je suis pour la réhabilitation des Userbars.
Les userbars sont VOS amies. Elles sont gentilles.
Utilisez des userbars. <3

Anéa

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Re : Cette plainte est à prendre au sérieux. [PV]

Réponse 4 jeudi 30 janvier 2014, 00:00:44

Ow ! Regarde, ils se prennent au jeu !

- Ce n’est pas un jeu, t’as dit ! Ils sont là, c’est pour du sérieux !

…Tu m’énerves. PARCE QUE TU SAIS CE QU’IL SE PASSERA APRES !

- Normal. C’est toi qui me contrôle, grognasse.

Lucie : 0. Anéa : 1.

- Hé ! Les deux s’y mettent. C’est cool ! C’est que je suis bonne psy !

Enlève le « psy », ça sera déjà plus vrai.

Anéa laisse le prusse s’allumer sa clope. Après, elle n’en a rien à foutre. Ce n’est pas son bureau, et puis si ça gêne quelqu’un, suffira d’ouvrir les fenêtres. Sauf s’il caille. Sauf si quelqu’un prend l’archange déchue en mode secrétaire bandante contre une vitre.

- La joueuse devrait arrêter d’alimenter mes envies comme ça. Et ceux de ce…superbe mâle qui me fait des avances.

La secrétaire bonnasse se laisse approcher, se mordillant la lèvre inférieure avec envie, faisant rouler son piercing entre ses dents. Elle se colle contre le nexusien, ondulant des hanches.

Merde. Elle est en chaleur. Lâche-le, fiça ! Fais comme dit le nazi ! …Ca ne peut pas être mauvais. Pour l’instant, du moins.

- Rabat-joie, cette fille. Sérieusement !

La belle brune relâche alors le mâle, en soupirant fortement pour désapprouver les méthodes de sa créatrice et joueuse. Elle se dirige un instant vers son soi-disant bureau, y ramasse un carnet tout petit, et y pioche un stylo. Elle l’utilise directement sur le papier de son calepin pour voir s’il fonctionne. Non. Il a décidé de faire grève. Elle essaie avec un autre stylo, un vert. Pareil…PUTAIN ! Et elle a beau essayé de remuer la pointe du bic contre la semelle de son talon, rien ne va ! Il n’y en aura qu’un qui fonctionnera, c’est le rouge. Rouge…Comme le sang…Anéa est aux anges, en plus d’en être un à moitié. Enfin, elle se redirige vers les deux zigottos et s’assied près d’eux, ou plutôt, en face d’eux, du fameux divan. Son gracieux popotin, parfaitement moulé dans sa petite jupe noire, prit place sur un siège. Elle écoute attentivement ce qu’on lui dit.

Tu dessines quoi, là ?

- Une tête décapitée, pourquoi ?

Écoute-les un peu !

- Mais c’est ce que j’ai fait ! En gros, leur joueur a de gros passages à vide, où le pauvre réfléchit de trop et se fait grave chier. Ses centres d’intérêts lui paraissent alors fades. Qu’il n’écrit pas ses RP, pourtant il aimerait bien. Sauf qu’on peut noter qu’il a, en réalité, du mal à se lancer. Mais qu’une fois ceci fait, YOPLABOUM ! Il te fait tout et bien en plus !

Ah ?

Anéa s’adresse alors à l’esclavagiste et au nazi, tout bas, que la baise, ça sera pour après. Elle agite son stylo rouge vers le haut, comme pour pointer sa créatrice et fait une moue légèrement blasée. Légèèèèrement.

- Non, mais ne vous en faites pas les mecs. J’ai la même à la maison aussi. Et encore, elle, elle n’a AUCUNE excuse. Pas d’école ni de taff, alors elle pourrait taper ses RPs TOUS LES JOURS. Et bien, non.

Maiiiiiiiiiis ! Avec ce que j’écris là, je suis ENFIN à jour.

- Ouais. Enfin, comme tu dis.

La joueuse fait un joli bras d’honneur à l’archange déchue, alors que celle-ci mâchouille le capuchon du stylo entre ses lèvres.





-En souvenir du bon vieux temps-


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