Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Kyle Macross

Valinichonneur

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lundi 11 novembre 2013, 20:16:22

Mon vol à destination du Soleil Levant avait fait escale après quatre heures de vol, comme prévu. Une escale de deux heures dans je ne sais quel pays d'Asie, à rester dans un aéroport noir de monde en espérant que mes bagages ne seraient pas perdues dans le changement d'avion... Ce n'était pas franchement pas très entraînant, même si ça m'avait permis durant un temps de vérifier quelques papiers concernant mon établissement au Japon ainsi que d'appeler ma mère, qui s'inquiétait forcément pour moi. Elle savait son fils plus ou moins indestructible, comme elle le savait capable de voler à des vitesses supersoniques pour se déplacer mais elle ne pouvait s'empêcher de se ronger les sangs pour moi, argumentant que j'étais trop tête en l'air pour qu'on ne me tienne pas la main et que de toutes façons que je "restais le bébé à sa maman", comme elle le disait toujours avant de faire un bisou sonore à son téléphone avant de raccrocher.
D'ailleurs, je venais de ranger mon téléphone dans ma poche quand ma journée prit une tournure un peu particulière.

L'appel était tombé aux haut-parleurs de la salle d'attente dans laquelle les passagers de mon vol se trouvaient en transition : l'avion nous étant attribué rencontrait un important problème technique qui le clouait au sol pour les soixante-douze prochaines heures. La grogne avait gagné tout le monde et la compagnie aérienne en vient à nous proposer une solution de secours. Soit nous faire rembourser intégralement et tenter de trouver un vol ailleurs, soit transformer notre billet d'avion en billet de bateau et embarquer sur un paquebot à destination de Seikusu. Seul petit problème, le trajet serait sensiblement plus long en bateau.
J'hésitais un long moment, pour ma part. Je pouvais me faire rembourser et filer à Seikusu en volant avec ma valise sur le dos, ce qui m'aurait permit de garder l'argent du billet en poche, soit partir en bateau et profiter d'une croisière inattendue. Bien sûr, en tant qu'homme raisonnable et logique, je fis le choix qui s'imposait naturellement.
Et quelques heures plus tard, je me retrouvais à chercher la cabine numéro 1818 sur le
Argonautica.

Oui, bon... J'aurai été plus malin à aller à Seikusu par mes propres moyens, mais on nous prévoyait apparemment des cabines de luxe en guise d'excuses et ce seul argument me fit céder. Etre traité comme un prince pendant une semaine, le tout au frais d'America Airlines, j'aurais été fou pour dire non ! On avait été amenés sur le port dans un bus spécialement affrété pour nous et arrivé à bord de l'Argonautica, des hôtesses nous avaient pris en charge pour que notre voyage se déroule dans les meilleures conditions possibles. La mienne m'avait donc conduit à travers les couloirs du paquebot, une structure vraiment impressionnante dont elle m'avait brièvement parlé.

"Deux night-club, un magasin de friandises, trois bars à thème, quatre restaurants et six piscines ! Vous trouverez également quelques magasins divers et des salles de sports, le tout répartis sur six étages ! Je ne vous ai pas encore parlé de notre salle de bal pouvant accueillir plus de 3200 personnes, je crois ? C'est l'un des plus grands paquebots croisant à travers le monde, monsieur ! Nous avons une salle des coffres plus sûre que certaines banques, c'est tout dire !"

Tu m'étonne. Ce paquebot était un colosse des mers, véritable petite ville à lui seul. De quoi filer le vertige aux gens du commun des mortels dans mon genre, pour qui le prix d'une traversée se chiffrait en plusieurs années de salaire au minimum. Je répondais à l'hôtesse de façon assez évasive, pressé de me débarrasser de cet étalage de luxe qu'elle faisait à travers ses mots et qui me mettait plutôt mal à l'aise. Finalement, nous arrivâmes à la cabine 1818 dont elle me remit la carte magnétique qui faisait office de clé avant de me souhaiter une bonne installation et de partir dans un sourire affreusement commercial.
Prenant soin de mater son joli popotin serré dans une mini-jupe un peu étroite avant qu'elle ne disparaisse dans un couloir, je passais la porte et tombais en arrêt sur la
suite qui se dévoilait à moi et dans laquelle j'effectuais quelques pas prudents.

- Putaiiiin... C'est immense...

Et incroyablement luxueux pour un petit gars comme moi, à vrai dire. La cabine évoquait un appartement à part entière ! Un coin salon avec une grande baie vitrée, une salle de bain qui m'évoquait à elle seule le parc nautique (ou pas loin, quoi) et une magnifique chambre à coucher dont je regrettais déjà d'avoir à y dormir seul. *Un vrai crime*, pensai-je en déposant ma valise dans un coin. Après m'être déshabillé, je décidais de filer prendre un bain pour me remettre de ces émotions. Une fois propre comme un sou neuf, je déciderai du reste de ma soirée.
En attendant, hop ! A la flotte, les doigts de pieds en éventail !

Madame Mirage

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Réponse 1 mardi 12 novembre 2013, 12:40:10

« L’Écorcheur », un individu sombre, peu recommandable, qui faisait des siennes à travers toute l’archipel japonais. Il avait écorché pas moins de vingt-cinq péquins en une année seulement. C’était le nouveau tueur en série dont les médias n’arrêtaient pas de parler. Surnommé ainsi par les médias, en dépit des insistances de la police pour ne le nommer que « le meurtrier », il gagnait en popularité auprès de psychopathes aussi atteints que lui. Foule d’hommes avaient essayé de l’imiter, mais il manquait toujours un détail crucial. Néanmoins, ça surchargeait la police criminelle. En deux mois de temps, le nombre de crimes avait augmenté de 10%. Et parmi ces crimes en plus, tous étaient des copies de ceux de l’Écorcheur. La plupart des meurtres étaient bâclés. Des individus sans expériences qui s’initiaient au meurtre, ce n’était pas une sinécure. Beaucoup d’imitateurs avaient pu être arrêtés, mais la popularité de l’Écorcheur grimpait en flèche, surtout due à son habileté à échapper aux contrôles de police.

Mirage, tout en faisant justice la nuit, s’était plus ou moins installée en tant que détective privée à Seïkusu. Depuis quelques semaines qu’elle était là, elle avait déjà résolu quelques petites enquêtes de vol, mené des filatures pour des couples jaloux, ce genre de chose. Et, la nuit, elle avait fait mettre en cellule pas moins de treize violeurs et voleurs en tout genre. Forte des connaissances léguées par les sœurs Temple, elle n’avait eu aucun mal à se forger une identité civile irréprochable, et à investir le peu qu’elle avait gagné dans des actions de petites sociétés d’électroniques ou ce genre de choses. Elle souhaitait faire fructifier ses gains pour pouvoir acheter un local de taille honnête afin d’y installer le siège social de son entreprise. Être détective nécessitait des frais, et un lieu où entreposer les dossiers. Elle ne pouvait pas tout laisser dans le petit studio de 20m² qu’elle louait pour l’instant. Elle n’avait même pas de garage !

Quand elle avait entendu parler de l’Écorcheur pour la première fois, Mirage s’était aussitôt intéressée à l’affaire. Ce criminel lui rappelait quelque chose, comme un souvenir caché. Peut-être un tel homme existait-il aussi dans le monde d’où elle venait, et les sœur Temple avaient sûrement entendu parler de ça, d’où la réminiscence. Mais ça ne changeait rien au fait que la jeune détective décida de se lancer sur l’affaire. Elle avait suivi les meurtres à travers tout le japon, s’arrêtant brièvement sur chaque scène de crime -sans pouvoir l’étudier à sa convenance à cause des policiers qui ne reconnaissaient pas les détectives comme étant des collaborateurs- et avait constitué un bon dossier sur le criminel.

S’étant arrêtée brièvement à Tokyo, elle avait profité d’un cybercafé pour mener quelques recherches en boostant discrètement l’ordinateur. Piratant les sites du gouvernement avec ingéniosité, elle avait alors découvert un fait que les enquêteurs gardaient secret. L’Écorcheur n’agissait pas qu’au Japon. Il avait déjà un passif aux États-Unis, ainsi que dans divers pays européens. Et pour finir, il s’étendait aussi au-delà du Japon, sur le continent asiatique. S’envoyant toutes ces données sur un serveur secret, Mirage remit l’ordinateur du cybercafé à son état d’origine, effaça toutes ses traces, et fila à l’aéroport pour réserver un billet pour le dernier endroit où un crime de nature à être celui de l’Écorcheur avait été trouvé.

Elle y fut en moins de trois heures. Elle rôda autour de la scène de crime, glanant de précieux renseignements, et fut dépitée de constater que le crime datait d’une semaine déjà. Les enquêteurs n’avaient aucune piste sérieuse.

En soupirant, elle avait alors décidé de rentrer à Seïkusu faire le point sur ce qu’elle savait. Elle avait donc reprit un billet d’avion, le surlendemain, et attendait à présent à l’aéroport surpeuplé que son vol parte.

« L’avion du vol 179 d’America Airlines, à destination de Seïkusu, ne pourra repartir suite à des problèmes techniques importants. Les passagers de ce vol peuvent se rendre à l’accueil de l’aéroport pour se faire rembourser le prix de leur voyage, ou bien pour échanger leur billet d’avion contre un billet en suite de luxe pour une croisière jusqu’à destination. Merci de votre attention, et bonne journée à vous. »

Et voilà. Pile le vol qu’avait réservé la belle détective. Elle hésita un moment entre le remboursement ou la croisière, mais en voyant que le prochain vol pour Seïkusu n’était pas prévu avant trois jours, elle décida d’opter pour le trajet maritime.

Et la voilà donc, à suivre une hôtesse au travers du luxueux paquebot nommé L’Argonautica jusqu’à la suite 1818 qui lui avait été attribuée. Aux portes de la cabine, l’hôtesse lui remit la carte magnétique nécessaire pour entrer et lui souhaita une bonne traversée, répétant qu’elle était à sa disposition pour le moindre de ses désirs.

Sans attendre, la brune passa la carte dans le lecteur, et entra dans la suite. Elle n’avait pas de bagages, si ce n’est un grand sac à main avec le nécessaire pour se changer, se laver, et être belle. Elle avait aussi un ordinateur portable et un Smartphone, ainsi que tous ses papiers et un peu de liquide. Elle déposa son sac sur le canapé de la luxueuse suite, et trouva rapidement les branchements réseaux qui permettraient d’avoir accès à l’internet. Elle brancha son ordinateur, pirata quelques services de sécurité, et eut accès à la base de donnée des enquêteurs sur l’affaire de l’Écorcheur.

Décidant qu’elle visiterait la suite plus tard, elle préféra noter toutes ses impressions et ses observations dans son dossier sur l’affaire, réunissant ce qu’elle savait, et ce que les enquêteurs savaient. Elle sauvegarda le tout, rapidement, et songea qu’une bonne douche lui ferait du bien avant de tenter de retracer tout le parcours du criminel dans le monde.

Quittant son jean et son débardeur dans le salon, près de son sac, elle se dirigea vers la salle de bain en sous-vêtements (une petite culotte en dentelle assorti à un top de même matière, d’un vert presque fluo qui, étrangement, rendait l’ensemble séduisant) avec son nécessaire à douche.

Quelle ne fut pas sa surprise quand, en entrant, elle trouva quelqu’un qui barbotait dans l’élégante baignoire de la suite. Silencieuse et choquée, elle resta un instant sur le pas de la porte, ne s’étant pas encore fait remarquer de l’inconnu. Plusieurs idées lui passèrent par la tête, en voyant l’individu de dos. L’Écorcheur est ici !, ou bien On dirait Rhodes…, ou encore C’est un tueur à gage, il est là pour me tuer !, bref, que des pensées un peu paranoïaques. C’est pour ça que, silencieusement, elle dégaina l’arme qui était coincée dans sa jarretelle, et la braqua sur le crâne de l’inconnu. Elle avance, sans bruit, et plaque brusquement le canon doré sur la nuque de l’inconnu.

« Qui êtes-vous, et qui vous a envoyé ? »

Pas paranoïaque du tout.

Kyle Macross

Valinichonneur

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Réponse 2 mardi 12 novembre 2013, 13:18:03

- The looOoooOOOOOooove boooaAAAaat ! Come abooOOooOard, we're expectiing youuuUuUUUUuuu !

Quelle chanson pouvait mieux illustrer ce moment d'exception que je vivais à part "The love Boat", la chanson du générique de la croisière s'amuse ? Aucune, bien sûr ! Mettez vous la scène en tête, un peu : moi, le fils de pêcheur issu d'une île paumée quelque part au large de l'Alaska, je me retrouvais à bord d'un paquebot de luxe dans une suite certainement plus grande que tous les appartements que je n'aurais jamais, le tout aux frais de la princesse pour toute une semaine ! En plus de faire le con dans la suite et de péter dans les draps en soie, je comptais bien aller rouler des mécaniques au bord d'une des piscines tout en me goinfrant librement dans l'un des restaurants du navire. Pour commencer, j'avais donc inauguré la salle de bain. L'eau était à bonne température (vous savez, cette chaleur qui vous endort à moitié en vous faisant dire que la vie n'est finalement pas si chienne) et j'y avais versé assez de sel de bains pour que ça mousse bien et que ça embaume délicieusement toute la pièce. Le pied international, d'autant que la baignoire était facilement assez grande pour trois à quatre personnes (si si) et qu'elle était bien sûr dotée de tout le confort permit : pour tout vous dire alors que je chantais en soufflant sur ma mousse, des jets me massaient le dos et les fesses en manquant de me faire à moitié ronronner de plaisir.

Alors que je poussais la chansonnette en me moquant bien de qui pouvait constater que mes talents n'étaient certainement pas dans la chanson, je n'entendais absolument rien de ce qui se passait autour de moi. Mon smartphone posé non loin se contentait de délivrer un petit fond musical tranquille pendant que je m'amusais comme un môme avec la mousse de mon bain avant de finalement m'y allonger en gémissant sourdement, pour témoigner de la félicité dans laquelle je baignais littéralement. J'en étais au début d'une érection bienvenue, entrain de me dire qu'il ne manquait plus qu'une fille pour que le tableau soit parfait quand le petit choc contre ma nuque me ramena à la réalité un peu brutalement, comme la voix féminine qui s'était élevée dans l'air.


- Qui êtes-vous, et qui vous a envoyé ?
- Hoooooooon ?

C'était un flingue qu'elle me braquait sur la nuque, cette tarée ? J'eu un petit mouvement de panique tout à fait naturel sur le coup, avant de me souvenir que j'étais imperméable aux balles. Bon, elle ne pouvait pas me faire grand'chose avec son joujou, mais je n'avais pas envie d'éprouver mes pouvoirs. Et puis, j'aurai du mal à justifier ma survie à un impact armé à bout portant. Il me fallait donc agir posément. Je levais les mains hors de l'eau, pour les mettre bien en vue. Ça me semblait être un bon début.

- J'suis... j'suis Kyle Macross et c'est l'hôtesse qui m'a envoyé ici ! Je veux dire, c'est ma suite !

Tout à me dire que c'était la pure vérité, je posais le regard sur l'un des miroirs de la salle de bain, qui me renvoyait l'image de celle qui me tenait en respect. Putaiiiiiiiin, elle se traînait un corps de rêve et en plus, elle était en petite tenue ! Bêtement, j'esquissais un sourire satisfait que je perdais à vitesse grand V quand je constatais que mon corps appréciait le sordide de la situation : voilà que ma queue jouait les piliers virils, s'amusant à sortir de l'eau grâce à sa raideur... Là ou bien sûr il n'y avait pas assez de mousse pour me couvrir ! Gêné et rouge comme un camion de pompiers, j'en oubliais la menace du revolver et rabattis vivement mes mains sur mon sexe fièrement dressé pour le cacher, soulevant du même coup une gerbe d'eau digne d'un tsunami. SPLAAAAASH ! Voilà la belle trempée jusqu'aux os d'un seul coup et moi qui me relève comme un crétin pour m'excuser (alors qu'elle me menaçait de mort deux secondes plutôt, oui oui). Seulement voilà, ma remise sur pied est trop brutale et le fond de la baignoire glissant. Je manque de me gaufrer et me rattrape d'instinct à la seule chose disponible... Le soutien-gorge de l'inconnue, qui cède et dévoile ses seins tandis que je me ramasse contre le carrelage à moitié sonné et le soldat toujours au garde-à-vous.

- Je... euh... désolé ? parvins-je seulement à articuler, regrettant de ne pas pouvoir disparaître comme un courant d'air.

Madame Mirage

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Réponse 3 mardi 12 novembre 2013, 15:00:00

L’individu ne se montra pas menaçant, levant les mains comme pour montrer qu’il était innocent. Mirage ne sourcilla pas cependant, certaine qu’il était là pour la piéger. Elle ne semblait pas gober l’histoire de l’hôtesse qui l’avait emmené ici lui aussi. Même si une petite voix lui soufflait que c’était peut-être la vérité. Après tout, vu le nombre de passagers, des erreurs pouvaient être commises. Bien sûr, la détective n’était pas déraisonnable. Mais la paranoïa l’emportait parfois sur son sens logique, aussi continua-t-elle de braquer l’inconnu. Enfin, Kyle Macross.

Elle réfléchissait rapidement, tandis qu’il lui jetait un œil dessus à travers les miroirs de la pièce. Devait-elle lui faire confiance, ou lui exploser la tête ? Elle en était à se dire qu’il n’avait pas l’air franchement dangereux, observant distraitement la scène devant elle et regardant sans le voir l’excitation visible de sa cible, quand il rabattit brusquement les mains pour couvrir ce mât de chair qui venait d’émerger. Ce faisant, une gerbe d’eau se souleva et arrosa copieusement Mirage, qui baissa alors son arme dans un réflexe de protection idiot puisque l’eau la trempa complètement.

Et l’imbécile qui se lève, pour faire elle-ne-savait-quoi, se rétame en glissant de la baignoire, venant tenter de se rattraper à elle mais n’empoigna que le haut de son ensemble, et se cassa quand même la figure sur le sol carrelé de la salle de bain.

Mirage l’observa, son bras armé pointant désormais le sol et son doigt n’étant plus sur la détente. Elle était songeuse. Elle aurait dû être en colère, et vouloir se venger sur l’homme, mais une seule vengeance à la fois s’était-elle dit. Rhodes d’abord, le reste était accessoire. Elle soupira alors, entendant pour la première fois le bruit musical délivré par le Smartphone de l’homme étalé à ses pieds.

Il devait paisiblement profiter de son bain avant qu’elle n’arrive, et n’était sans doute pas en train de l’attendre pour la descendre. Ses soupçons s’apaisèrent un peu, et c’est avec un air presque enjoué qu’elle secoua la tête. La petite mésaventure qu’elle vivait devenait drôle tout à coup. Réenclenchant la sécurité de l’arme, elle la posa sur le rebord des lavabos avant de venir tendre la main pour aider le Kyle Macross à se relever, tout à fait inconsciente de ses charmes dévoilés. Elle n’était pas des plus pudiques, ayant hérité du tempérament séducteur d’Angela, et se plaisait à voir l’effet qu’elle faisait aux hommes.

En parlant de ça, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas profité des charmes virils d’un homme. Elle n’était pas assurée, à chaque fois, et le type n’était pas le bon. Ce corps-ci étant vierge, elle aimerait une bonne expérience à se rappeler, pour oublier la sinistre première fois d’Angela.

« Et si on reprenait à zéro ? »

Son ton était agréable, amical. Il changeait du ton froid précédemment employé.

« Je crois qu’il y a eut une erreur dans l’attribution des cabines, et il est bien possible que nous soyons forcés de cohabiter. »

Plus elle l’observait, plus elle se disait qu’il était tout à fait le genre d’homme qu’elle voulait pour déflorer ce corps vierge et remplacer le souvenir de la première fois dans son esprit.

« Je m’appelle Angela. Je suis désolée d’être arrivée si cavalièrement dans la salle de bain. »

Elle ne lui avait pas lâché la main tandis qu’elle l’avait aidé à se relever. Se rapprochant un peu plus, elle le fixa dans les yeux en murmurant :

« Rien de cassé ? Je m’en voudrais sinon. »

Kyle Macross

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Réponse 4 mercredi 13 novembre 2013, 11:57:24

C'est à croire qu'être ridicule face à une femme est une sorte d'art dans lequel je suis passé maître. Ca m'est souvent arrivé par le passé, sans que j'ai aucun contrôle là-dessus. Inutile de vous dire, je pense, combien de nanas m'ont gentimment dégagé une fois la coupe pleine pour elles ! Si avec le temps j'étais parvenu à faire avec cette petite particularité qui faisait souvent de moi un gentil bouffon qui faisait rire mais qui ne tirait pas souvent son coup, c'était toujours un peu gênant selon les circonstances. Comme aujourd'hui, où j'estimais avoir réussi un de mes plus beaux combos : en moins de quinze secondes, je m'étais mis à bander devant une parfaite inconnue dont j'avais involontairement fait sauter le soutien-gorge tout en me ramassant sur le sol juste devant elle. D'autres mecs seraient parvenus à retourner l'intrusion de la superbe demoiselle à leur avantage et à jouer les charmeurs, tandis que moi je devais composer avec cette maladresse bien involontaire... Pfff. Tout le monde n'avait décidément pas les mêmes choses.
Elle posa son flingue sur le rebord d'un des lavabos et me proposa son aide pour me relever. Je saisissais sa main tendue dans un sourire gêné et me remit debout avec son soutien pour lui faire enfin face. Drôle de situation ! J'étais nu et trempé face à une femme avec un corps à se damner et aux seins impudiquement exposés. J'évitais très poliment (et difficilement, puisque mon regard glissa au moins une fois) de ne pas regarder les alléchants volumes de son buste tandis qu'elle me parlait d'un ton qui tranchait tout à fait avec l'accueuil lors de son arrivée. Pour être changeante, elle l'était !


- Reprendre à zéro ? Je me vois mal dire non.

Je dessinais un sourire que j'essayais de rendre amusé. J'avais dans l'idée de rattraper un peu le coup du ridicule et je m'efforçais de jouer dans ce sens en tentant de reprendre une assurance dont je n'étais nullement dépourvu. Et j'avais l'atout physique pour moi, considérant que j'étais loin d'être mal gaulé.

- Je vous aurais bien dis que j'allais dormir dans le canapé et vous laisser le lit, mais il n'y a que des fauteuils... Nous devrons cohabiter également dans les mêmes draps, Angela. Pour le reste, ne vous excusez pas. Je comprends que ma présence inopinée vous ai surprise.

Mince, elle ne me lâchait pas et me dévorait du regard ! J'en étais plutôt flatté et cela parvint à finir de me mettre le pied à l'étrier. Je me sentais à présent plus d'attaque à tenter une opération de séduction envers cette créature de rêve qui ne semblait nullement indifférente aux charmes que j'avais à lui proposer. Ma main dans la sienne, je posais l'autre sur sa hanche alors qu'elle s'était rapprochée de moi. Ce faisant, je libérais mon sexe qui vint frotter négligemment contre sa cuisse, mais je feignis de ne pas y prêter attention.

- Ne vous en faîtes pas, je me sens très en forme. Comme pour tester les limites qu'elle allait m'imposer tout en risquant une paire de claques, je glissais lentement la main vers sa fesse. Dois-je vous laisser la salle de bain pour m'excuser de ce triste spectacle que je vous ai offert, Angela ?

L'envie que je ressentais envers elle était forte, à présent. Autant que l'érection qui durcissait mon membre et le contact très clair que celui-çi avait sur la peau de la désirable jeune femme. C'était une scène qui semblait sortie en ligne droite d'un film érotique, mais j'avais extrêmement envie de la jouer et je le lui signifiais en refermant mes doigts sur le galbe rebondi de sa chute de reins tout en la fixant dans les yeux, curieux de connaître la suite de cette drôle de rencontre.


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