Félicia Hardy avait une libido assez débridée, contrairement à Rachel Hawkes. Iron Girl savait par exemple que Félicia se rendait souvent à des clubs échangistes ou à des soirées assez hardcore, axées sadomasochisme, bandage, et coups de fouet dans des tenue sen cuir et en latex... Sans parler des nuits qu’elle s’offrait parfois avec Pamela Isley... Tout ça était un peu trop osé pour Rachel Hawkes, qui avait, de ce point de vue, une vision du sexe assez classique. La Chatte Noire appartenait à une autre dimension, et, pourtant, malgré le fait que tout en elle était supposée rebuter un Hawkes, Rachel l’aimait bien. Félicia était insubordonnée, n’en faisait qu’à sa tête, mais elle était aussi une alliée de confiance, quelqu’un qui, malgré ses tempéraments et son comportement immature, étaient une femme de confiance... Et puis, Rachel aimait bien faire des câlins avec elle. Le côté félin de Félicia s’exprimait à la perfection dans ces moments intimes.
Pour l’heure, Steve Rogers s’était allongé sur elle, et la pénétrait gracieusement. La Chatte Noire soupirait et ronronnait, des vibrations sonores s’échappant de son corps en extase. Ses doigts glissaient contre le dos de Captain America, le griffant à moitié. Rogers était un super-homme, après tout. Pouvoir contenter sexuellement deux femmes, ça faisait partie de ses talents. Rachel avait un peu honte à se voir dans un plan à trois. Ce n’était pas dans la philosophie des Hawkes, mais, d’un autre côté, elle se disait que c’était là une belle manière de casser sa réputation de femme frigide, réputation d’autant plus forte qu’elle était relativement belle. Une belle rousse avec une confortable poitrine. Aussi, quand Steve alla l’embrasser, Rachel répondit sans hésitation à son baiser, soupirant de plaisir, fourrant sa langue dans sa bouche. Le contact était différent de la bouche de Félicia, plus sale, plus poilu. Ce n’était pas les lèvres délicieuses et tendres de Félicia, avec ce doux menton à la peau tendre, mais une peau plus épaisse, plus ferme, des lèvres plus affirmées, plus solides, plus dures... Et un menton légèrement poilu. Une bouche d’homme, et il en allait de même pour le baiser : vif, appuyé, loin de la souplesse des lèvres de Félicia, des lèvres qui semblaient vouloir jouer avec vous, au fur et à mesure que le corps de Félicia louvoyait comme le vôtre, vous excitant chaudement. Félicia avait plus l’habitude des bouches à la Steve Rogers, que de celles à la Félicia Hardy, quand bien même ses expériences homosexuelles s’étaient affirmée set développées, notamment avec Carol.
Le baiser se rompit, et Rachel resta sur le flanc, les observant, un léger sourire sur les lèvres. Félicia ronronnait tendrement, tandis que le bassin de Steve se soulevait et s’abaissait. Les performances sexuelles de Captain America n’avaient sûrement pas été prises en compte par les scientifiques et les chercheurs qui avaient développé en lui le sérum ayant amélioré de manière notable ses capacités, mais elles se retrouvaient. L’homme avança alors ses doigts pour pénétrer Rachel, qui soupira, et se glissa un peu, se couchant sur le dos, afin que la prise de l’homme soit un peu plus facile.
« Nous avons encore beaucoup de temps, profitons-en mesdemoiselles ! » s’exclama l’homme.
Félicia répondit par un soupir, et posa alors une main sur la nuque de l’homme, et souleva ses jambes, les enroulant autour de son bassin, tout en rapprochant son visage du sien. Elle gémit contre ses oreilles, sachant probablement que c’était le genre de choses qui excitaient les hommes, puis elle l’embrassa sur les lèvres, fermement, solidement, en gémissant, savourant le contact du torse épais de l’homme contre son corps, de cette sueur qui glissait contre elle.
« Écrase-moi, Steve, souffla-t-elle. Je veux me sentir... Humm... Aplatie sous ton corps, sous ton torse, sous ta puissance... »
Doigter Rachel en même temps risquait d’être difficile, Félicia savait attirer l’attention sur elle. Avec son corps qui, tout en étant musclé, conservait des formes langoureuses, et sa belle chevelure argentée, sans parler de ce sex appeal naturel qui se dégageait de son corps, elle était un appel vibrant au sexe. Difficile de s’imaginer que, pendant longtemps, à New York, elle n’avait eu aucune aventure sexuelle, à cause de son amour pour Spider-Man. Rachel connaissait la petite histoire. Sur ce point, il était impressionnant de voir à quel point le S.H.I.E.L.D. avait pu se renseigner.
Esquissant un sourire, Rachel roula à nouveau sur le lit, et se plaça à côté de Steve, ses seins heurtant les cotes de l’homme. Elle glissa l’une de ses mains le long du dos de l’homme, et lui mit la main aux fesses, tapant brièvement dessus, avant de lâcher :
« Ne la ménage pas... N’oublie pas que le mutagène qui l’a fait muter est une variante de celui que tu as reçu... Elle a les reins solides. »