Au son de ma voix, je peux voir ses deux magnifiques yeux bleus briller d’une lueur nouvelle, une lueur d’espoir, espoir de pouvoir enfin comprendre ce qui se passe autour-d’elle depuis cet episode malheureux de sa chute sensé être mortelle. Même moi j’ai eu du mal à comprendre cette histoire de fous quand le double d’Hitomi me l’a expliquée et je me posais tout un tas de questions, elle a tout de même été sauvé par des aliens qui ont fait d’elle une mutante. Physiquement, elle était toujours la jeune professeure sexy qui m’a allumé devant le lycée et que j’avais suivis jusqu’au bout du monde pour veiller sur la jeune femme qui sortirait du cocon extra-terrestre, mais ça c’était dans une autre vie si j’ose dire.
Pourtant le paranormal je connais un peu étant moi-même un bâtard angélique, mi-ange mi-homme. D’ailleurs ça ne semblais pas trop l’étonner de voir mes deux longes ailes garnies de plumes d’un blanc ivoirin jaillir de mon dos. En temps normal, pour me mêler aux autres humains sans provoquer la stupeur, je repliais mes ailes dans mon dos et les cachaient sous ma chemise du même blanc, mais là j’avais dû m’en séparer pour la laissée à la belle Hitomi.
- Ta main… Ta main, je la connais… Oui, tu as déjà fait ça, n’est ce pas ?
Ça question répondait à la mienne, mais elle avait encore du mal à parler et dans l’instant qui suivis je pu voir les muscles de sa machoire se contracter sous l’effort des quelques mots qu’elle a prononcée. J’étais qu’en même soulager de voir qu’elle savait parlé en notre langue, car elle aurait put avoir oublier la langue dans laquelle nous parlions, ou pire elle aurait pu déblaterer dans le language de ces infâmes extra-terrestres. Un grand sourire, a la fois de soulagement et de fièrté qui étira mes lévres avant que je ne hoche la tête de haut en bas pour répondre que oui j’avais déjà fais ça avec ma main qui se baladait à présent nonchalament sur tout le corps de la belle irlandaise.
- Oui ma belle, j’ai déjà fais ça et même bien plus…
- Dis-moi… qui tu es… où je suis… et qui je suis… Je… J’ai… Tu… Tout doit être là dans ma tête, mais c’est si confus.
Eneffet, on peu difficilement faire plus confus, mais face à un être à peine sortit de l’œuf, je devais m’attendre tôt ou tars à une avalanche de question dans le genre, mais pour tout dire je ne savait pas trop quoi répondre qui n’entraine pas d’autres questions. Je ne savait pas si je devais tout lui apprendre d’un coup ou lui laissé un peu de temps pour ne pas surchagé son esprit encore embrouiller, de toute manière, plus tôt elle comprendra tout ça, mieux se sera pour moi. Cependant ce n’est pas en lui déballant tout d’un coup que je vais l’aider à comprendre, il faudait qu’elle découvre certaine choses par elle-même, mais, pour l’instant du moins, son univers se limitait à cette chambre, ce lit douillet, ma chemise qui envelopait son corps et moi.
- Je m’appelle Edean, je dois veiller sur toi, je suis ton ange gardien en quelque sorte. Nous sommes en Irlande, dans la maison de ta mère, dans ta chambre. Quant à toi tu t’appelle Hitomi, Hitomi Yamagashi…
Cela devrait suffir pour le moment, pas besoin de m’étendre sur le pourquoi j’étais ni sur le que faisait-elle avant de se retrouver ici. Bien sûr, j’aurais pu lui dire qu’elle était Sensei au lycée de Seikusu et que j’étais son élève, mais a quoi cela aurait servit dans l’instant présent à part l’embrouiller encore un peu plus. Hitomi sortit une de ses mains de sous la couette et la posa à plat contre mon torse glâbre aux muscles finement dessiner, ce contact me fit frissonner, je fermai les yeux pour profiter de cette caresse. Oui moi aussi j’avais envie, envie d’elle, mon cœur brulait sous ses doigts que je sentais contre mon torse.
- Ta peau est si douce ; viens près de moi, je veux la sentir tout contre mon corps.
Dit-elle en un soupir de désir, j’allais protester qu’elle ferait peut être mieux de se reposer, mais je mourrais d’envie de la serrer dans mes bras et de toute façon, qui j’était pour refuser ça à ma demoiselle en détresse ? Aussi, sans gestes brusques, j’écartais délicatement la couverture pour me glisser dessous délicatement toujours en jean, puis alors que je m’allongais tourné vers elle, j’entourais mes bras autour de son corps afin de la serrer contre mon corps tout chaud. Mon entrejambe en éréction formait une bosse dans mon jean, bosse qui venait se frotter contre les cuisses de la belle irlandaise tandis que je lui souriais doucement.