Ils firent l’amour habillés. L’aphrodisiaque l’empêchait d’attendre, et elle n’était pas contre ça. Elle se déshabillerait, oui, mais elle ne voulait pas voler la vedette de Kikuno. Elle savait que son esclave ne le lui reprocherait pas... Pas ouvertement, en tout cas, mais ce fantasme était avant tout celui de son esclave. Il était donc normal qu’elle la laisse être au centre de l’attention de tous ces mâles, subir un gang bang volontaire et endiablé. Elle, elle avait son homme, un petit lycéen qui n’était indéniablement pas vierge, mais tout aussi excité par elle. Elle l’imaginait volontiers se branler en pensant à elle... Soit nue, soit en train de lui crier dessus, ou de le gifler. Le genre de fantasme qu’on osait pas avouer à sa petite copine, mais dont on espérait, secrètement, qu’elle finirait par le réaliser.
L’homme parvint à déboutonner son pantalon. Il était fébrile, surexcité, et, à chaque fois qu’il relevait la tête, il avait une vue plongeante sur les seins de Mélinda, qui étaient de part et d’autre de sa tête. Elle se tortilla aussi un peu, et parvint à sentir son sexe chaud taper contre ses cuisses. Elle n’eut qu’un geste supplémentaire à faire, et sentit le membre tendu de l’homme s’enfoncer en elle, lui faisant pousser un long soupir de plaisir. Ses mains se crispèrent sur les cheveux de l’homme, plaquant sa tête contre sa poitrine. Basculant sa tête en arrière, elle se mit à remuer sur la chaise, de haut en bas, appréciant cette sensation, cette belle pointe enfoncée en elle. Elle avait déjà été défoncée par des queues bien plus grosses, mais ce n’était pas pour autant qu’elle ferait sa mijaurée.
« Haaa... soupira l’homme, ses mains se crispant sur la jupe de Mélinda, contre ses jambes.
- Haaaaannnn !! gémit Mélinda, de manière, il est vrai, un peu exagérée. Oooh, mon beau... !! »
Il fallait bien le motiver un peu, en lui donnant confiance. Elle en savait assez sur la virilité masculine pour savoir que la virilité d’un homme n’était pas un sujet avec lequel on pouvait plaisanter. Alors, autant embellir un peu les choses, elle ne se sentait nullement responsable. Ses griffes caressaient les cheveux de l’homme, tandis que ses lèvres tentaient de jouer avec ses seins, à travers l’uniforme scolaire de Mélinda. Si elle avait choisi de conserver les uniformes, c’était aussi pour satisfaire son côté pervers. Ce n’était pas qu’un homme et une femme faisant l’amour, mais aussi deux lycéens. Il y avait toute une symbolique derrière ça. Mélinda soupirait, et posa ensuite ses mains sur les épaules de l’homme, s’en servant comme appui. La chaise remuait sous eux, émettant des craquements, en rebondissant d’avant en arrière.
Mélinda soupirait de plaisir, avec joie, et il fallut à l’homme moins d’une minute pour jouir. Elle sentit le sang exploser dans son corps, à hauteur de son pénis, et il soupira longuement, avant que tous ses muscles ne se détendent. La vampire frissonna de plaisir. Elle n’avait pas eu un orgasme, mais ce n’était pas bien grave. Ses ongles pointues glissèrent sur les lèvres de l’homme, s’enfonçant dans sa bouche. Les joues rouges, il gémit délicieusement, en aventurant sa langue.
« Hum... Ne me dis pas que tu es déjà déchargé, mon mignon ? Je t’aurais cru plus motivé que ça, en couchant avec moi...
- Hum-hum... »
Ses mains étaient toujours serrées autour des jambes de Mélinda, qui les remua légèrement, tout en se redressant un peu, caressant, avec son autre main, la joue de l’homme. Il était légèrement en sueur, et son sang battait toujours la chamade. Il n’en avait toujours pas fini avec elle.
Kikuno, de son côté, revenait au centre de la classe, avec un arrière-goût de sperme dans la bouche. Jadis, elle détestait ça. Le sperme était écœurant, avait un goût âcre, et l’étouffait à moitié. Il était poisseux et collant, et, quand un homme jouissait dans sa bouche, elle se dépêchait ensuite d’aller boire. Maintenant, la femme avait bien changé, et appréciait, à sa juste valeur, une fellation. Elle s’avança au milieu des hommes, les laissant observer son postérieur et sa silhouette, puis s’assit sur une table, croisant élégamment les jambes, relevant sa jupe pour voir ses beaux collants, tandis qu’elle attrapait le cahier d’un élève au hasard, ainsi qu’un stylo.
« Keita-kun ! »
L’intéressé, qui avait une belle érection, rougit légèrement, et se rapprocha. Plusieurs regards se portaient également sur Xenophen-kun et Hiruka-kun, mais, dans la mesure où ils s’étaient éloignés, on se concentrait surtout sur la senseï.
« O-Oui ? » demanda timidement ce dernier.
Kikuno lui sourit, et lui fit signe d’approcher.
« Je suis insatisfaite de ton devoir, Keita-kun...
- Je... »
Elle posa un doigt sur ses lèvres, pour lui intimer le silence, le temps qu’elle s’exprime.
« Vu la taille de ton érection, je crois savoir ce que tu veux, en ce moment... Alors, puisque tu es incapable de l’écrire, tu vas le dire à haute voix... »
Keita rougit encore, se mordillant les lèvres, et Kikuno libéra ses lèvres, tout en caressant ses hanches, frottant à travers sa chemise. Elle aimait bien coucher avec des hommes tout habillés comme ça, trouvant que le contraste entre l’homme sérieux et le pervers excité était absolument magnifique. Keita ayant du mal à trouver ses mots, Kikuno alla l’embrasser, le pressant contre son corps. C’était souvent très efficace pour délier les langues.