(Cette fiche est une adaptation assez libre, dans laquelle je me suis permis d'assez larges libertés sur certains points. Que les puristes m'excusent !)
Nom : Howlett
Prénom : James
Surnom : Logan (fait office de prénom usuel)/ Wolverine/Serval (noms de code).
Sexe : masculin
Race : humain (mutant)
Age : environ 180 ans, mais son apparence physique est celle d'un homme dans la force de l'âge, entre 30 et 35 ans.
Orientation sexuelle : hétérosexuel
Situation de départ : expérimenté
Description physique :
De taille modeste (1m75), Logan est proportionnellement doté d’une musculature particulièrement impressionnante qui effraie parfois davantage qu’elle n’attire. Le nez épais, le front haut et large, les pommettes saillantes, les cheveux en bataille et la barbe fournie, sa physionomie est peu amène, d’autant que le X-man sourit assez rarement. Il reste néanmoins que certaines femmes lui trouvent un charme sauvage et aiment à se perdre dans ses yeux d’un bleu glacé alors qu’il les prends avec une vigueur animale. De l’animal, Logan a aussi l’odeur forte et musquée. En dépit de son hygiène plus ou moins irréprochable, Wolverine sent le fauve. Et son haleine parfumée au tabac et au whisky n’arrange guère les choses. En outre, il dégage une quantité de phéromones invraisemblables qui lui valent d’arriver assez facilement à ses fins avec la gent féminine, en dépit de sa franchise et de sa vulgarité.
L’élégance naturelle de Logan lui permet de porter à peu près n’importe quoi sans avoir l’air d’un idiot, du smoking hors de prix à la combinaison en latex. Se souciant assez peu de son apparence, il se contentera généralement d’enfiler un jean, un débardeur, des bottines, et de jeter un blouson de cuir sur ses épaules. Lorsque les températures sont moins clémentes comme au canada, et bien qu’il soit bien moins sensible au froid que le commun des mortel, Logan se couvre davantage avec des manteaux et des bottes en peau. Notons que le seul signe de coquetterie - un brin désuet - que l’on puisse lui prêter est son goût pour les couvre-chefs. Il possède en effet une impressionnante collection de chapeaux de différents endroits du monde et de différentes époques, bien que sa préférence aille à son vieux chapeau de cow-boy élimé.
Caractère :
Impulsif, agressif et stupidement téméraire, Wolverine est avant tout une machine de guerre bien huilée, prêt à accomplir les plus basses besognes ou à se sacrifier pour le plus bonheur de l’espèce humaine, qui le lui rend d’ailleurs assez mal. Logan paraît insensible à la crainte ou au doute, lorsqu’il est en charge d’intérêts qui le dépasse. Plus prompt à privilégier l’action que la réflexion, son côté tête brûlée lui a valu de se mettre à de nombreuses reprises dans des situations délicates qui auraient largement pu être évitées, et de se mettre à dos les mauvaises personnes. Son insoumission et son caractère en faisant un élément plus ou moins incontrôlable, Logan travaille assez peu en équipe…Ou alors à ses conditions. En dépit de sa nature de mutant, Wolverine semble prendre plaisir à mener une vie quotidienne tout à fait ordinaire, et à côtoyer simples humains et humaines. Comme la plupart des brutes épaisses, le canadien est au fond un brave type qui cache son cœur d’or derrière des manières brutales et un langage grossier. L’affection et la confiance de Logan sont difficile à obtenir, mais elles sont indéfectibles.
Archétype du mâle dominant, Wolverine est un indubitable machiste, noceur et ripailleur qui passe une grande partie de son temps libre dans les bordels ou les troquets, pour tromper sa solitude et sa peur du vide. Les phénomènes sociaux modernes comme la mode, l’émancipation de la femme ou l’écologie lui sont aussi incompréhensibles que les secrets de la naissance de l’univers. Il se conduira donc avec le beau sexe comme un parfait goujat et ira directement à l’essentiel, parfois de façon particulièrement vulgaire. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, Logan est un individu assez subtil; sa longévité lui ayant permis de faire de longues pauses dans sa « carrière » de super-héros, ce dernier semble avoir passé de longues années à s’instruire. Polyglotte et amateur d’opéra, certains moqueurs disent même de lui qu’il connaîtrait Byron par cœur.
Histoire :
Précision préalable : Ces quelques notes sont issues du journal intime de Logan, choisies en fonction de leur importance pour le protagoniste. Ce choix arbitraire ne prétend pas à l’exhaustivité.
8 janvier 1875, Alberta : Je suis retourné au château de Basbury, pour la première fois en cinquante ans; Il n'en reste que des ruines. Sur le pas de la porte d'une maison en bois à proximité, un vieillard m'a interpellé. Il m'avait reconnu immédiatement, même si le visage que je lui présentait était une insulte au temps qui passe. C'était mon vieux copain Kerrick, le fils de mon ancienne gouvernante, avec qui j'allais relever les collets dans la forêt, et chasser à la carabine près du lac. Il faisait bien ses soixante-douze ans, le pauvre. Je n'ai pas su lui expliquer pourquoi j'avais l'air si jeune, ni pourquoi je revenais après tout ce temps. Nous avons partagé une bouteille de scotch, il m'a donné son vieux chapeau de Cow-boy et je suis parti. Un jour, j'écrirai mes mémoires. Mais j'ai déjà vécu trop longtemps pour que les souvenirs ne se mélangent pas dans mon esprit. C’est pourquoi j’entame dès à présent ce qui sera probablement le plus long journal de l’histoire. Les gens ne se souviendront peut-être pas de moi, qui suis voué à œuvrer en secret pour l’intérêt général, mais j’aimerais me souvenirs des gens comme ce brave Kerrick.
14 mai 1898, Salt Lake City : suffisamment de temps est passé depuis la guerre de sécession pour que je me réengage dans l’armée américaine sans éveiller les soupçons. McKinley pense que Cuba doit être indépendante. En ce qui me concerne, je m’en contrefiche, mais j’ai bien envie de voir un peu de pays. J’ai rencontré une femme ici. Elle s’appelle Ellen, et je vis avec elle depuis six mois. Je crois qu’elle m’aime, mais mis à part sa beauté, c’est une femme assez insignifiante. Je vais la quitter bientôt.
2 juin 1918, Château-Thierry, France : promu capitaine. Vais commander demain un assaut capital. Blessé trois fois, blessures cicatrisées, encore. Poids de la responsabilité : mes hommes vont mourir, moi pas.
17 février 1927, Londres : J’ai découvert Byron, et j’y passe désormais tout mon temps libre. C’est encore plus beau que Shakespeare. Hier, j’ai perdu 2000 livres au casino : j’ai du céder ma bécane. Le boulot est ennuyeux, le président irritable et Mary adorable. Je n’ose pas la demander en mariage. Cela fait trois ans déjà, et j’ai découvert une nouvelle ride au coin de ses lèvres. Elle est encore jeune et jolie, mais cela ne durera pas. Pourrais-je l’endurer ? Rien n’est moins évident. Elle m’a proposer que nous ayons un enfant, mais j’ai éludé la question. Mes gènes peuvent-ils se transmettre à mes progénitures ?
3 mai 1934, au milieu du pacifique : Je ne sais pas comment, mais le gouvernement américain m’a retrouvé. On leur a parlé de moi. Je suis nécessaire au maintien de la paix. Je n’ai pas pu refuser, d’autant que le mutant qui est venu me chercher a menacé de révéler ma nature à ma femme, et l’horreur de mes crimes passés, alors que je travaillais pour à peu près n’importe qui, dès lors qu’ils me payaient. J’ai laissé une lettre à Mary dans laquelle je lui ai confessé tromperies et remords imaginaires. Je pars avec une modeste consolation : chaque année, une somme exorbitante lui sera adressée par chèque jusqu’à sa mort.
14 septembre 1940, Ahyong, Chine : Je crois n’avoir encore jamais vu telle barbarie à l’œuvre. Les japonais sont encore plus monstrueux que mes confrères mutants. Des villes entières sont mises à sac, des gamines violées, des vieillards égorgés. J’ai assassiné comme prévu l’empereur fantoche du Mandchoukouo alors qu’il prenait son bain. Exécuter ce malheureux m’a empli de honte, mais la paix mondiale réclamait sa tête. Depuis lors je me cache; les japonais ne doivent pas savoir que les Etats-unis sont déjà entré en guerre. Sans que je sache comment, les japonais ont déniché un sosie du trentenaire malingre dans le corps duquel j’ai plongé mes griffes, et ils l’ont replacé sur le trône. Mon acte n’a servi à rien.
14 août 1943, Taipei : LOTUS fait aux japonais la même chose que les japonais aux chinois, et les nazis à leurs prisonniers. Aujourd’hui, un homme a été transformé en torche humaine : sa température externe était phénoménale, mais il en a perdu l’esprit : L’expérience était à moitié réussie. J’ai exécuté le cobaye, avant qu’il ne représente une menace pour nous. Je ne sais plus ce que je fais ici.
18 octobre 1971, Kyoto : la vie avec Mariko est agréable, nous allons probablement nous marier bientôt. Je suis plus heureux que je ne l’ai jamais été.
2 décembre 1971, même endroit : J’ai été dans l’obligation de la tuer de mes propres mains. Je sens encore l’odeur de son sang sur mes griffes. J’entre en guerre. Lorsque j’aurais terminé, il n’e restera plus un seul en vie. Cette femme est morte à cause de moi : je ne dois plus jamais m’attacher à une humaine.
8 juin 1999, New-York : Cyclope est un petit con. J’apprécie énormément Charles Xavier, mais je refuse de me soumettre à l’autorité de cet imbécile qui a tout juste du poil au menton, sous prétexte que son sens tactique est supérieur au mien. Son intelligence supposée n’est que la béquille de son incompétence sur le terrain et de son incapacité à maîtriser son pouvoir. Ses aptitudes au combat au corps à corps sont pratiquement nulles, et même Diablo lui colle des raclées. Je ne comprends pas ce que Jean trouve à ce type. On a couché ensemble plusieurs fois, mais elle me dit se « refuser à l’abandonner ». Je ne comprend rien aux femmes. Tant pis, je me rabattrai sur Emma. Ou bien sur la petite nouvelle, Anna Marie, elle est plutôt mignonne. Hier, je suis allé boire un verre avec Diablo. C’est un bon gamin.
14 mars 2007, Transsibérien en direction de Vladivostok : j’ai quitté le SHIELD pour revenir travailler avec le professeur Xavier. Ces deux dernières années passées à Moscou avec Diablo m’ont permis de travailler avec quelques jeunes que Charles avait localisé. Mon travail ici est terminé et je pense que Diablo me remplacera avec brio, même si je regrette d’avoir à me séparer de lui. Charles a détecté une forte concentration d’individus disposant de pouvoir paranormaux au Japon et y requiert ma présence, plutôt que celle de cyclope à raison de ma parfaite maîtrise de la langue. J’ai pris quelques contacts préalable sur place ; on m’a dégoté un job idiot comme couverture. Quand j’arriverais, la première chose que je ferais sera d’aller fleurir la tombe de Mariko. Ensuite je me rendrais à Seikusu.
Pouvoirs :
- Facteur guérisseur et régénérateur : Wolverine dispose d'une régénération cellulaire accrue, lui permettant de cicatriser à une vitesse extraordinaire. Il semble qu’il lui-même possible de recréer des parties entières de son corps, mais au prix d’une douleur incomparables et d’un processus pouvant aller jusqu’à plusieurs heures en fonction de la gravité de la blessure.
- Vieillissement ralenti : conséquence directe de son pouvoir régénérateur, Wolverine a une espérance de vie qu’il est impossible de déterminer à l’heure actuelle; le temps semble s’être interrompu pour son corps aux alentours de la guerre de Sécession.
- Squelette en adamantium (dont griffes rétractiles)
- Force physique, rapidité, souplesse, endurance et réflexes surdéveloppés.
- Hypertrophie des cinq sens.
Comment avez-vous connu le forum ? : Ceci est un double-compte.
Avez-vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels ? : a priori non, mais je vais voir ce que je peux faire !