Décidément, ce corset était beaucoup trop serré ! Est-ce qu’elle l’avait trop serré ce matin, avant d’aller au boulot ? Non, elle ne le pensait pas, car il ne l’avait pas démangé de la journée, et elle se sentait plutôt bien dedans. Mais là, il la collait, il l’étouffait, comprimant ses poumons, c’était terrible ! Elle suffoquait presque, haletante, en sueur, tandis que le marteau-piqueur dans ses fesses continuait à la labourer. Gros ou petit, n’importe quel sexe pénétrant dans cet orifice donnait l’impression d’être un orang-outan dans un cagibi. La joyeuse secrétaire n’en pouvait plus, grognant et gesticulant en gémissant. On continuait à lui pilonner le cul, et elle décida de se concentrer sur rester ainsi, plutôt que d’essayer d’ôter son corset. Son corps était bien trop secoué, et son bassin bien trop défoncé, pour le permettre. Elle se faisait joyeusement défoncer, et, en l’état actuel des choses, rien d’autre n’avait d’importance. C’était si bon ! Elle haletait et gémissait, soupirait et se tortillait, sous l’effet de ce membre vigoureux. Fatalement, le prêtre finit par jouir. Il résista plus longtemps que Shani ne l’aurait cru. Il ne devait pas avoir l’habitude de coucher avec des femmes aussi entreprenantes, et elle s’était donc, fort logiquement, attendue à ce qu’il se lâche plus rapidement. Il lui offrit toutefois une prestation honorable, et, quand elle le sentit venir en elle, elle eut comme des frissons électriques, sentant quelque chose jaillir dans son ventre.
La vague partie, le prêtre, dont Shani ne connaissait toujours pas le nom, avait joui, et semblait serein. Le sol était trempé de mouille et de sueur, et Shani soupira longuement, avant de remuer des fesses, pour se libérer. Elle s’étira, avant que le sexe ne se retire, et frissonna. Son fondement était bien dilaté, et les bourrasques de vent d’air dessus la faisaient légèrement frémir. Elle resta encore à quatre pattes pendant plusieurs secondes, reprenant son souffle, ses fesses dégoulinant de sperme, sentant ce dernier glisser hors de son corps, roulant sur sa peau, avant de lentement se relever. Elle tournait le dos au prêtre. Ses jambes tremblaient, son cul était en feu, mais sa mouille continuait à couler lentement de son intimité. Elle aventura ses doigts sur son corps, et, après quelques instants, le corset finit également par tomber, glissant de son corps, révélant sa chute de reins, avant de frôler le haut de ses jambes, pour atteindre le sol. Elle acheva ensuite de se déshabiller, ôtant ses chaussures, puis son dernier collant.
Ce faisant, Shani se retourna, intégralement nue, et esquissa un sourire devant l’homme.
« Je suis ta Ève... Et toi, tu es mon Adam ? »
Elle lui sourit, et s’avança alors, posant une main sur son torse, voyant le désir hurler dans ses yeux. Il était subjugué, et elle le poussa gentiment, pour sortir du confessionnal, toute nue, et inspira. Si on en croit la Bible, c’était Ève qui incitait Adam à croquer le fruit défendu, une allégorie de la faiblesse innée du sexe féminin... Mais, à bien y réfléchir, en encourageant Adam à manger le fruit, Ève avait offert à l’humanité de découvrir ses faiblesses, et ainsi de s’améliorer. En transgressant aux ordres du Divin, elle avait bénéficié de la liberté, du libre-choix, sans être une esclave asservie par une prison de bonheur. Qu’elles soient d’or ou de fer, des chaînes restaient des chaînes.
Shani observait les lieux : les rangées de bancs, les vitraux, les piliers, cette atmosphère solennelle et rassurant, légèrement intimidante... Elle s’avança un peu, vers l’autel, et le caressa. Il y avait des bougies tout autour, ainsi qu’une statue en hauteur représentant le Christ. Elle se retourna, et s’assit sur l’autel, croisant les jambes, sentant ses fesses la faire délicieusement souffrir.
« Alors, mon Adam, qu’attends-tu ? Viens me rejoindre ! »