La plume de la propreté [PV Kaine ]

Azusa avait vu une demande d'emploi, une personne recherchait une femme de ménage compétente, qui avait de l'expérience et qui savait un minimum se conduire. Une demande un peu sèche en terme de condition, mais que la demoiselle ne pouvait nier, surtout quand la paie à la fin était plus importante que ce qu'elle pouvait proposer elle-même de part son statut d'intérimaire.

Elle se mit immédiatement à prendre les coordonnées et même le numéro de téléphone, sachant que la personne serait plus apte à la recevoir si elle s'annonçait un peu à l'avance. Cependant elle ne passa pas un coup de fil immédiatement, préférant attendre un petit temps pour réfléchir aux implications qu'un travail à temps fixe imposerait à son quotidien, mais très vite elle finit par redevenir la femme pleine de vie et un brin insouciante qu'elle est.

Avec son ordinateur, qui mit dix minutes à afficher la page internet qu'elle souhaitait voir, c'est-à-dire les compétences d'une femme de ménage, elle put fixer ses compétences et ses limites. Elle fut stupéfaite que ce n'était pas si compliqué que ce qu'elle imaginait, pensant déjà aux nombreux livre érotique ou la bonne de service est exploitée et doit tailler une pipe au patron ... Mais bon retournons sur notre sujet ... Azusa était contente de voir que son sport quotidien était un plus non négligeable et allait échauffer son corps à se tordre dans tout les sens.

Le lendemains, elle se mit à appeler de demandeur en précisant qu'elle souhaitait avoir un entretient avec lui pour montrer ses compétences. La vérité est qu'elle ne voulait pas faire l'entretient par téléphone, c'est le genre de panneaux que les jeunes font souvent et qui démontre une certaine paresse.

Elle c'était vêtue de manière légère, un débardeur fleurie, avec une veste à manche longue verte et une robe blanche accompagné de petit escarpin vert-turquoise.

Brefs, à 9h30 précise, Azusa fut devant la demeure de l'employeur, regardant sur son poignet gauche l'heure. Elle prit alors le temps pour appuyer sur la sonnette.

C'est la fin.

En effet, la sonnette d'alarme vient de retentir à mes oreilles. C'est maintenant, à 9h30 du soir, ici, devant cette table en verre tinté, à cause de CA, cette pile d'assiettes et de couverts sales dont je n'ai pas le temps de m'occuper que je me rends à l'évidence :

Il va me falloir quelqu'un.

La vie d'un agent immobilier n'est pas de tout repos. On cours en permanence et partout. Du bureau à la voiture et de la voiture aux rendez-vous. Jeune mais déjà trop vieux pour cette vie de teenager attardé, je ne supporte pas de vivre dans le bordel et la crasse. Mes revenus me le permettent, j'engage quelqu'un dès demain.

Annonce rapide, concise, je vais droit au but. "Recherche femme de ménage compétente, qui a un minimum d'expérience et qui sait se tenir". Faudrait pas que cette employée me fasse perdre plus de temps qu'elle m'en fait gagner tout de même !
Et puis je me fige... je repense à cette grande maison habitée que par moi même... je ne compte plus les endroits ayant besoin d'être nettoyés... peut être qu'une présence en plus pourrait être une bonne chose. L'idée me plait. Mais il va falloir quelqu'un de confiance. Peu de gens connaissent tous les secrets que renferme cette maison... en fait, peu de gens pourraient supporter tous les secrets que renferme cette maison. Si j'arrive à trouver quelqu'un qui ne s'enfuit pas en voyant le donjon à la cave, j'aurai déjà bien de la chance...

Nous sommes dans une ancienne demeure sur les hauteurs d'une colline, à 15minutes en voiture de Kyoto, un corps de ferme de début 1800 composé de la maison en elle-même qui fait 3 étages en comptant le grenier et d'une cave aménagée en donjon avec un chenil doté d'une seul et unique chien, une grande cour intérieure qui mène à une grange et à une écurie là encore, peuplée d'un seul et unique cheval.

Ce jour là...

J'ai tout prévu, musique d'ambiance, ses affaires pour le travail sont déjà prêtes... tout est en place et j'ai même fait quelques largesses pour mettre toutes mes chances de mon côté. 9h30 précise, la fille est à l'heure. Je l'ai vue arriver par la fenêtre avant même qu'elle ne sonne : je l'attendais. Elle était devant les grilles en fer forgé, à pied, elle fera le chemin jusqu'au double escalier de la maison apparemment.

DING DONG

Il est temps... je descends au rez-de-chaussée pour aller lui ouvrir. Je suis en costar noir avec chemise blanche, pas de cravate cette fois ci. Je déverrouille la porte grâce à l'interrupteur sans prendre le temps de lui parler. C'est volontaire. Cette maison a quelque chose d'à la fois inquiétant et fascinant, je veux qu'elle le ressente sans faux artifices puisque si elle veut pouvoir travailler ici, elle va devoir être mieux accrochée que la plupart des femmes de ménage de la ville...
Après quelques minutes, la voila devant la porte de la maison. Je lui ouvre avant qu'elle ne toque et commence les présentations.

Je vous souhaite la bienvenue, mon nom est Kaine Valentine et je suis ravi que vous ayez fait le déplacement. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous mener dans le salon, nous y seront plus à l'aise et vous pourrez ainsi mieux m'expliquer quelles sont vos références et je pourrai moi même vous décrire le travail que j'attends de vous.

Je lui propose de la débarrasser de ses affaires et l'invite à me suivre. La maison est assez sombre, décorée dans le style de ces manoirs anglais : boiseries au mur et peintures encadrées. Cependant j'essaye de ne pas vivre dans un vestige d'un autre temps : je modernise petit à petit la déco. Une fois dans le salon, je l'invite à s'asseoir.

J'ai préparé un thé marocain. C'est un thé vert à la menthe sucré : un délice. Je vous en sert un verre ? Pendant ce temps, vous pouvez commencer à vous décrire. Vous avez déjà de l'expérience ?

(Hors Rp : Je te pose des questions et continue l'action mais je pars du principe que quelque soit ta réponse ou ce que tu peux dire, l'action risque de se dérouler de cette manière, je prends ces initiatives pour ce post afin de faire avancer l'action plus rapidement mais pour la suite, je ne contrôlerai en aucun cas tes déplacements. De plus, encore une fois pour avancer plus vite et aller à l'essentiel mais en ayant un minimum de décors, j'ai fait un post relativement long. Ca ne sera pas forcément toujours le cas dont ne te sent pas obligée d'en écrire autant. J'espère que l'intro te convient...)

Azusa se mit à entendre un petit grésillement et le cliquetis annonçant que la serrure du portail était déverrouillée. La demoiselle eut un doux frisson à la nuque, comme si le regard de Kaine avait été perçu, l'ambiance désolé des lieux n'avait pas d'impacts sur Azusa qui aimait bien faire les maison hantés du coin, même si à Seikusu ce genre de lieu était rare. LE corps de ferme rendit joyeuse la demoiselle qui aimait découvrir de nouveaux style d'architecture, bien que si elle avait sut à quoi s'attendre, elle aurait privilégié un style un peu plus campagnard, histoire d'être dans le thème.

L'humaine se mit à marcher d'un pas qui n'était ni trop lent, ni trop rapide, qui sait sans doute son patron voudrait qu'elle se mette au travail immédiatement. Quelques questions se mirent alors à traverser son esprit, allait-elle devoir s'habiller en bonne ? Elle avait bien une tenue de soubrette dans son coin cosplay, mais elle doutait que cela plaise au patron, sauf s'il était un peu pervers sur les bords.

Enfin arriva-t-elle aux marches, elle se mit à les monter avec précaution, voyant qu'elles étaient d'origine et donc un peu inégale. Avec ses escarpin, elle pouvait riper et se trouver le cul par terre, cela aurait donné un mauvaise effet. Elle voulut toquer à la porte, histoire de rester polie, quant cette dernière s'ouvrit, son patron ayant été plus rapide, à moins qu'il l'ai fait exprès.

La demoiselle put se rendre à l'évidence que son patron était bien jeune, elle s'attendait plus à une personne ayant la quarantaine, mais cela arrangeait Azusa qui était du coup ravie de servir un jeune homme. Azusa lui confia son sac à main, le remerciant en gardant son sourire et suivit le maître de maison.

Elle put voir la décoration, n'ayant que peu connu l'art anglais, elle fut contente de voir des tableaux d'art, se retenant presque de prendre le temps pour les regarder et laisser le patron en plan.

Le salon était assez vaste, suffisamment décoré sans entrer dans la surcharge, une décoration simple en somme. Azusa prit place et entendis le jeune homme proposer du thé marocain. D'une voix agréable et douce elle répondit en souriant.

- Je souhaiterais effectivement un verre vu que vous me le proposez si aimablement, de plus je n'en ai jamais goûter et la découverte est quelque chose que j'aime.

Franche sur ses mots et assez consciente de ses qualités et défauts, elle se mit à parler de son expérience avec simplicité.

- J'ai déjà travaillé dans plusieurs hôtels, ayant aussi fait le ménage chez des particuliers. Je n'ai cependant pas de diplôme pour vous démontrer mes compétences, ayant due brutalement arrêter mes études et rentrer rapidement dans la vie active. En parallèle j'ai travaillé dans plusieurs domaines ce qui me permet de pouvoir postuler pour d'autres métier comme par exemple la cuisine, être secrétaire. Mais je présume que vous désirez surtout une femme de ménage, comme marqué sur la demande d'emploi.

Comme d'habitude Azusa avait l'habitude de trop parler, mais jamais sa langue n'avait révélé un secret.

- Je souhaiterais effectivement un verre vu que vous me le proposez si aimablement, de plus je n'en ai jamais goûter et la découverte est quelque chose que j'aime.

Dans ma tête une rire diabolique retentit. Et je n'ai pu moi-même retenir un sourire en coin. Je pensais ce démon endormi... peut être certains feux ne s'éteignent ils jamais ? Je me concentrais sur les verres que je servais plutôt que sur mes idées lubriques : pour servir un thé marocain, on commence bas et on lève la théière en hauteur pour refroidir le thé, l'oxygéner et le faire légèrement mousser. Le parfum de la menthe flotte déjà dans l'air, remplaçant celle du bois ancien de la demeure. Les parfums sont à mes yeux des promesses, le bois ancien est chargé d'histoire et la menthe me fait saliver, comme d'autres choses d'ailleurs...

- J'ai déjà travaillé dans plusieurs hôtels, ayant aussi fait le ménage chez des particuliers. Je n'ai cependant pas de diplôme pour vous démontrer mes compétences, ayant due brutalement arrêter mes études et rentrer rapidement dans la vie active. En parallèle j'ai travaillé dans plusieurs domaines ce qui me permet de pouvoir postuler pour d'autres métier comme par exemple la cuisine, être secrétaire. Mais je présume que vous désirez surtout une femme de ménage, comme marqué sur la demande d'emploi.

J'acquiesçais de la tête et l'écoutais attentivement. La formulation de sa dernière phrase attend une affirmation ou une infirmation de ma part et cela tombe bien : j'avais justement ce point à éclaircir. En ramenant le plateau et les verres à la table, j'en profitais pour lui donner les informations dont elle aura besoin.

Eh bien justement, après réflexion, j'aurais sans doute besoin d'un peu plus que cela. Cette demeure est grande et j'y habite seul. Comme vous vous en doutez vu mon jeune âge, je n'ai pas pu moi même l'acheter, je l'ai eue par héritage. Ce que je recherche c'est du personnel de maison. Vu ma position, je n'ai pas de famille à entretenir et je peux donc me permettre ce genre de caprice.

Je prends une gorgé de thé pour ponctuer ma phrase.

Ce que je vous propose, c'est un salaire de 325 000 yens. (Environs 3200 euros) ainsi que le grenier qui est aménagé, il ne vous restera plus qu'à le meubler et le décorer, vous pourrez le faire à mes frais dans la limite du raisonnable. Pour tout cela, vous travaillerez de 6h à 9h, de 11h à 13h et de 18h à 21h. Vos taches consisteront à entretenir la demeure, ménage etc et à veiller à mes besoins. J'entends par là cuisine, linge, et toutes ces choses de la vie courante qui font de la mienne un enfer. Il vous faudra aussi vous occuper des animaux, rassurez vous, il n'y a qu'un chien et un cheval.

Une autre pause... un peu plus longue cette fois-ci, c'est là que les choses se corsent...

Vous porterez un uniforme. Je ne connaissais pas votre taille je l'ai donc acheté en un exemplaire d'une fourchette assez large de tailles. Vous pouvez prendre celui qui vous va le mieux, j'en commanderai d'autres identiques pour que vous puissiez tenir une semaine avec. Par contre, durant vos heures de service, une consigne sera de ne rien porter d'autre que cet uniforme. Et par rien, j'entends "pas même une paire de chaussettes ou un collier". De plus, cette maison comporte certaines parties qui vous sembleront peut être un peu... disons... surprenantes. La cave surtout. Qui est comme vous le découvrirez dans quelques minutes aménagée elle aussi. Mais je suis sûr que pour une femme plein d'entrain et qui aime découvrir de nouvelles choses telle que vous, cela ne posera pas de problème. Autre règle importante, j'en ferai une liste que je vous remettrai plus tard pour vous aider à vous en rappeler : interdiction stricte de parler à qui que ce soit de quoi que ce soit qui se passe dans l'enceinte de ces murs.

Je finis ma petite tasse et me lève.

Si vous le voulez bien, je vais vous conduire au grenier afin que vous puissiez enfiler cette tenue et ensuite, nous pourrons faire une petit tour du propriétaire. n'hésitez pas à me poser toutes les questions qui vous viennent. Et si vous n'avez pas finit votre thé, vous pouvez soit l'emporter, soit le boire plus tard.

HRP : Prochain rp dans le grenier. Tu pourras choisir la déco. Quand à la tenue...
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Have fun !

L'employée se mit à prendre avec précaution la tasse de thé, faisant attention à ne pas la saisir uniquement par la hanse, sachant que ce genre de verre est fragile à cet endroit. Aussi usa-t-elle des deux mains, l'une saisissait la hanse et l'autre se mit sous la tasse. D'un oreille attentive elle se mit à écouter ce que son patron désirait.

Elle comprit dès l’énonciation de la première phrase, qu'elle allait avoir une offre un peu plus conséquente, ce qui allait inévitablement conduire à d'autre responsabilité.  Ayant en même temps des informations assez personnel sur Kaine, un héritage assez conséquente, tout le monde ne confie pas une habitation comme celle-ci à son héritier. Elle apprit que d'un point de vu financier il n'avait visiblement pas de problème.

C'est alors que le changement du contrat était en cours, se mettant à peser tout ce que son patron disait. Une paie des plus intéressante,  la possibilité de loger sur place avec des horaires certes assez souple. Ce dernier élément pouvait permettre à Azusa de continuer de travailler au côté, aimant la diversité et sachant que ne faire que ça finirait par devenir monotone. Elle fut très sensible à l'annonce des animaux, elle aimait s'occuper d'eux, leurs donner à manger les brosser. Cependant si son expérience dans le soin des chiens et des chats étaient assez développé, s'occuper du cheval allait être un peu plus ardu.

Elle apprit que son employeur avait prévu l'embauche et s'était permit de commander des vêtements de différentes tailles, cela sans doute dans le but de garder une image aux yeux des invités, mais Azusa ne savait pas encore que la tenue en question allait être  assez court. Cependant elle fut assez perceptible aux restrictions vestimentaires, surtout l'histoire de ne porter que le vêtement, la femme jugea qu'elle allait sans doute devoir adapter ses sous-vêtements à la tenue que son patron proposerait. L'humaine fut assez intéressé par le fait que son jeune employeur la laisserait découvrir les pièces de cette bâtisse, étant contente à l'idée de trouver des pièces inexploré  ou des secrets cachés, mais jamais il ne viendrais dans sa tête l'idée de balancer ce qui se passerait ici. Ce que le patron précisa par la suite, faisant encore plus travailler le côté pervers de l'humaine.

Azusa se mit à suivre Kaine en finissant d'un traite le thé, prenant soin de déposer la tasse sur la coupe prévu à cet effet. Elle découvrit un grenier bien propre, hormis quelques toiles, mais dans une immense maison un jeune homme, sans doute peu expérimenté dans le nettoyage, cela était quand même bien fait. Elle put voir la tenue en question, tout de suite elle comprit une chose, soit le jeune homme était totalement innocent, soit il était comme elle, doté d'un esprit pervers. Mais elle ne fit aucune remarque. La tenue fut sélectionnée avec son oeil entraîné et elle alla dans une pièce annexe, pour se changer.

Le haut comprima sa poitrine, laissant le tiers de sa poitrine à vue, la jupe était juste, laissant bien supposer la forme du fessier de la femme. Elle préserva cependant le string noir qu'elle avait enfilé ce matin, jugeant que son jeune patron n'irait pas jusqu'à la faire travailler sans sous-vêtement, bien que cette idée n'était pas pour la déplaire, n'ayant aucune gêne à montrer son corps. Une fois prête, elle se présenta devant son patron, avec un grand sourire.

- Je suis prête, Goshugin-sama.

Azusa se mit à attendre la réaction de son patron, elle avait lancé une amorce et voulait savoir si son jeune maître était comme son esprit tordu croyait le voir, c'est-à-dire un jeune maître voyeur qui utilise les soubrettes comme des outils de divertissement. Le pire était que cela n'allait nullement la gêner, l'important était d'avoir un emplois qui paie bien.

Je l'ai menée jusqu'au grenier, elle en fit rapidement le tour et semblait satisfaite. Elle s'est éclipsée rapidement pour enfiler sa tenue et n'a pas fait de commentaires. Elle revint dans la pièce et mon sourire en coin l'accompagnait.

- Je suis prête, Goshugin-sama.

Eh bien eh bien ! Voila une employée de maison qui fait bien son travail ! Je la détaillais du haut en bas et de bas en haut. Ah... peut être pas tant que ça ? Il est vrai que la liste des règles n'est pas encore imprimée mais tout de même, il n'y en avait pas assez jusqu'à présent pour qu'elle les oublie déjà ! Ou est-ce une transgression volontaire ? Dans tous les cas un petit recordage s'impose. Et au vu du qualificatif, je décide instantanément de la tutoyer.

Je vois que tu as déjà une bonne habitude, dorénavant tu m'appelleras soit comme ça soit "maitre", si tu veux te lâcher tu auras droit à des "maitre K" ou encore "maitre Kaine" parce que je suis quelqu'un de fantaisiste. Par contre toutes les fantaisies ne sont pas de mon gout...

Je me déplace vers elle, tourne autours lentement et en effet : elle n'a pas respecté la règle des vêtements. Bon... disons que c'est son premier jour, elle a droit à une clémence. Pour cette fois.

Par contre la règle des habits n'a pas été respectée. J'ose espérer que ta mémoire ne te fait pas défaut à ce point ? Il était bien stipulé que tu ne devais porter que les vêtements fournis. Or je vois que tu as déjà fait des exceptions. Il va falloir les enlever immédiatement.  Je me contenterai de cette remontrance pour cette fois mais sache que la prochaine fois, tu seras sanctionnée : soit tu n'auras plus d'habits puisque tu ne sais pas les apprécier à leur juste valeur vu qu'ils ne semblent pas te suffire soit tu en auras d'autres beaucoup moins agréables. Tu dois maintenant  enlever le superflu. Interdiction de bouger d'un mètre. Quand tu auras fini, nous pourrons continuer la visite.

Je reculais un peu plus loin, toujours derrière elle en attendant de voir sa réaction. Les bras croisés, les yeux légèrement plissés, concentré sur son corps. Va-t-elle rester aussi obéissante ? Jusqu'où pourrai-je la pousser ? Ce jeu dangereux me rappelle des souvenirs, j'ai une certaine... nostalgie et tristesse qui me revient. Peut être que ce genre de réminiscences font parties de mes besoins incompressibles. Une douleur sourde, douce, sucrée, comme une drogue peut être. Si on ne peut la goûter, on voudrait tout de même la sentir...
Je veux plus. Et quand je l'aurai. Je le voudrai encore. Telle est ma malédiction : ma frustration, c'est ma vie.

Prochaine étape : la cave.

Azusa se mit à observer l'a réaction de son patron, ne pouvant pas savoir ce qui se passer dans sa tête, juste supposer des choses, comme sa perversité qu'il dissimulait habilement. Elle enregistra dans sa tête comment l'appeler, ayant une préférence pour l'appeler simplement maître, permettant de donner à la fois un respect et la sensation que Kaine la dominait totalement, chose qui restait encore à prouver, car la femme n'est pas du genre à rester passive bien longtemps.

Elle fut légèrement surprise de voir son employeur réitérer sa demande au sujet de la tenue professionnelle, Azusa se reprit très vite et eut même un sourire en entendant son employeur parler de tenue moins agréables, s'imaginant un peu le genre de vêtement en question. Azusa ayant une grand imagination, elle arrêta de penser en se disant que cela allait se faire remarquer. La femme voulait un peu jouer avec les limites que le maître imposait au fur et à mesure.

N'étant nullement gênée de savoir que son employeur se trouvait derrière, elle retira sans plus de cérémonie le string. Elle s’exécuta avec simplicité, n'ayant pas encore la connaissance pour mettre en valeur son corps dans ce genre de situation. Elle déposa le string sur un petit bureau, imaginant aisément qu'elle pouvait ne plus la retrouver au soir. Mais pour l'instant elle se tourne vers Kaine et dit d'une voix toujours aussi joviale.

- Est-ce que cela vous convient mieux maître ?

Azusa était émoustillée à l'idée de connaître la prochaine action que Kaine imposera, se faisant déjà des films , les jeunes étant très imaginatif, même si en terme d'imagination Azusa pouvait battre des records.

Elle est manifestement assez docile. C'est très gentiment qu'elle enleva son string et le déposa sur le coté.  Pendant un instant j'ai même cru voir un sourire. Se prendrait-elle au jeu elle aussi ?

- Est-ce que cela vous convient mieux maître ?

Sa tenue étant relativement ouverte surtout à l'arrière, sa fente est maintenant à l'air libre.. et l'air est électrique. Elle prend le parti de "maitre". Ca me va. Et en plus elle n'a pas oublié de le placer en fin de phrase. Elle comprend vite, presque un peu trop... je guette la moindre occasion pour lui imposer un nouveau gage. Mais je ne vais quand même pas me plaindre d'avoir une élève douée ! Tout cela commence... doucement. On glisse tout naturellement dans cette soumission... c'est du velours, cela semble presque naturel.

Je crois qu'une mise au point s'impose.

Car oui ma belle, tu as du potentiel. Nous allons jouer franc-jeu, cartes sur table, yeux dans les yeux toussa toussa.

Ce soir, je te donne un aperçu de ce que sera ta vie ici. A l'issu de cette soirée, je te proposerai un contrat. Par ce contrat, tu me vendras ton âme, ou peu s'en faut. Ce que je peux te promettre, c'est que tu toucheras le fond. Je te promet le plaisir le plus pervers et le plus immoral que tu puisses imaginer. Quand tu n'auras plus conscience ni de ton corps, ni de ton existence, ni du temps, ni de l'espace. Que la réalité sera transcendée, alors à ce moment là tu auras atteint mon respect.

Je me déplace jusqu'à une commode et en sort deux plugs de tailles conséquentes ainsi qu'un stylo de ma poche (un bon agent a toujours son stylo sur soi !). Sans un mot je reviens à ma place et les pose tous les deux sur le sol. Nous sommes maintenant elle et moi face à face, avec à mes pieds deux plugs dressés vers le haut.

Si tu te sens prête, tu vas commencer par chercher ton string, interdit de le toucher avec tes mains. Tu vas le prendre en bouche et venir me le déposer à mes pieds. Tu en profiteras pour t'enfiler chacun des deux plus dans tes trous. Interdiction de t'aider des mains et je t'autorise à les lubrifier avec ta salive. Une fois que ce sera fait, tu vas me dire la phrase "merci maître de me traiter comme une bonne ... " je te laisse choisir le dernier mot, sachant que je te l'écrirai sur le front pour le reste de la soirée.

Chaque dominant a son style... j'ai toujours aimé bien énoncer les choses dès le départ. On donne les consignes, on observe la réalisation qui est toujours plus difficile qu'elle n'y parait et pour finir, on réagit en fonction du résultat. Tu n'es pas au bout de tes surprises... la nuit est encore longue.

La servante se mit à attendre patiemment la réponse de Kaine, quand ce dernier se mit à dire qu'il y avait une mise au point importante à faire, elle se mit à penser à deux chose. La première, venant de son côté sérieuse, dictait qu'elle avait sans doute commit une nouvelle faute, bien que n'ayant enfreint aucune règles dit précédemment. La seconde vint de son côté pervers où elle se mit tout de suite à imaginer que ce jeune homme allait à présent lui donner des règles tendancieuse. Vint alors une espèce d'introduction fort plaisante.

Azusa se mit à avoir un sourire plus marqué à l’annonce  Kaine. Il avait parler de la faire plonger dans les limbes de la sexualité la plus basse qui puisse exister. Pour beaucoup cela aurait effrayé, mais pour la femme il s'agissait tout simplement d'une initiation qui tombait à pic. Elle se mit aussi à réviser son jugement, elle n'avait pas affaire à un jeune homme, mais à un professeur particulier qui allait lui apprendre tout ce qu'il savait. Azusa n’espérait pas trouver aussi facilement un coach, même si elle savait que certains enseignement risqueraient d'être difficile , ne sachant pas si elle était masochiste, mais ça elle ne pouvait le découvrir qu'à l'instant T. L'idée de finir en esclave sexuel ne la dérangeait pas plus que ça, n’accordant pas de réelle importance au fait d'être rattaché à une demeure ad eternam.

C'est alors qu'elle put voir la première épreuve, écoutant attentivement les consignes de Kaine pour savoir ce qu'il attendait précisément d'elle.  La tâche était difficile, mais ce n'est pas le genre d'Azusa de laisser tomber sous prétexte que c'était dure, bien au contraire. Elle se mit à réfléchir sur comment faire toute ce qui était demandé sans que les deux plugs ne soient gênant.  Mais la femme se mit à trouver une manière de faire. Elle se mit à genoux devant le premier plug et se mit à le lubrifier  autant qu'elle le pouvait, histoire que cela puisse entrer sans être douloureux. Puis elle se positionna pour le faire entrer par son petite trous, le choix était fait de manière intelligente. Azusa se mit à bien l'enfoncer en usant simplement de son poids, y allant avec douceur pour que son corps s’habitue à la présence du sextoys, puis elle se relève, serrant bien ses fesses pour bloquer le jouet.  Avec sa bouche elle saisit habilement son string et se dirigea vers le second plug, cette fois elle se mit à écarter ses jambes petit à petit, sa souplesse était visible et elle finit en grand écart, le plug bien enfoncer dans sa grande entrée qui était humide. Bon le plus dure fut sans doute de se relever car c'est pas tout les jours qu'elle fait un grand écart et doit se relever sans les mains.

Une fois ceci fait elle se mit à genoux devant le maître et déposa l'objet demandé, disant d'une voix charmante.

- merci maître de me traiter comme une bonne esclave.

Ce mot était la première chose qui venait à l'esprit d'Azusa, prenant pour autant le terme esclave comme une personne soumise totalement à son maître sans pour autant avoir nécessité d'être torturé pour atteindre cet état.

Je la regardais faire avec attention. Elle s'exécute sans un mot mais en suivant ma parole à la lettre. Très bien, au moins maintenant je suis fixé quant à ce qu'elle recherche elle aussi. Elle s'approche doucement, l'opération est délicate. Difficile. Il suffit de se tromper un tout petit peu d'angle pour faire tomber le plug et avoir beaucoup plus de mal ensuite. Et évidemment, la forme du plug fait que même si le premier peut rentrer sans trop de problème, le second est toujours plus difficile. C'est en faisant un grand écart qu'elle réussit à le rentrer. Belle performance ! Et la voir se tortiller un peu pour réussir l'opération me remplit de satisfaction. Les plugs une fois rentrés sont fait pour ne pas ressortir tout seul. Elle va donc les garder pendant le reste de la visite.

- merci maître de me traiter comme une bonne esclave.

"Esclave" est donc le mot choisi. Cela me convient. Je sors le stylo de ma poche et sans plus de cérémonie lui écrit sur le front. L'humiliation a commencé. Cependant, je ne vais pas sortir la laisse tout de suite : elle est esclave, mais reste humaine. Pour l'instant en tout cas.
Elle a bien fait son travail et a prit la peine de m'apporter son string en offrande. Je me baisse donc et l'accepte en la rangeant dans une poche. C'est ma manière de montrer de la considération, elle l'apprendra sans doute avec le temps.

Nous allons à la cave, tu peux te relever.

Alors que nous descendions les escaliers, je jetais de rapides coups d'oeil derrière moi pour vérifier qu'elle ne peinait pas trop avec les plugs. C'est l'une des règles d'or de ce type de relation : quand quelqu'un s'en remet à vous, vous en devenez responsable. C'est un poids infiniment plus lourd qu'il n'y paraît et j'ai pu en faire les frais. Mon dieu... j'ai 20 ans et parfois déjà l'impression d'avoir trop vécu.
J'ouvre la porte en bois qui mène à l'escalier de pierre menant à la cave. Les fondations de la maison sont d'origines et le sol mériterait un coup de balais. Une porte encore et nous voici dans une vaste pièce d'environs 80m2.

Aux murs, des reproductions de Enki Bilal ou encore Yoji Muku pour faire plus local. Les pans de murs restés vierge de toiles sont meublés par des étagères sur lesquelles reposent une vaste collection de godes, vibromasseurs, double dong, oeufs vibrants, cravaches, pompes, pinces, bougies, instruments de tortures divers et variés (notamment une poire de l'angoisse). Au centre de la pièce, plusieurs cercles d'environs 3m de diamètre sont tracés au sol, au centre de ces cercles : des suspensions, chaines, menottes, cages etmeubles servant à attacher dans diverses positions comme par exemple une chaise de gynécologue légèrement transformée pour un usage plus adéquat. Au fond, une bande de 5 mètres sur trois sert de cage à un berger allemand. La bête ne fit aucun bruit à notre arrivée. Toute la pièce est dans l'obscurité, je laisse quelques secondes de suspense et enclenche l'interrupteur pour allumer la lumière.

Vois cet endroit comme ta salle d'entrainement. Ici, tu seras baisée, tu seras pénétrée par tout ce qui peut avoir une bite, tu dégusteras tout ce qui peut sortir d'un sexe, tu dilateras tous tes orifices et tu jouiras comme tu ne l'avais jamais fait auparavant. Je te laisse faire un tour rapide, n'hésite pas à me poser des questions si tu en as. Quand tu seras prête, rejoins moi devant la cage du chien dans le fond. Je n'en ferai pas un suspense : tu vas gouter du sperme canin ce soir car en étant mon esclave tu auras comme devoir moral de vider tous être vivants mâles que tu croiseras de leur jus.

Plus les minutes passent et plus je me permet d'être trash. Je suis en train de retirer les gants en quelque sorte. J'aime les mots crus et les insultes. Je vais la pousser, au maximum, jusqu'à sa résistance.