Nom : Wamba
Prénom : Ororo
Surnoms : Déesse, Mère nature, la femme-tempête
Age : 29 ans
Race : Humaine (mutante)
Sexe : Féminin
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Description physique :
De taille normale dans son pays d'origine avec ses 1m78, elle est clairement plus grande que la majorité des femmes japonaises. Elle est élancée, mais toutes les proportions de son corps son bien respectées. Assez mince, elle demeure tout de même athlétique, s’entraînant de manière suffisante pour rester au top de la forme. Elle prend bien soin de son corps, ce qui lui donne une peau incroyablement douce.
Son visage est fin, avec un nez un peu saillant, mais pas trop. On ne la verra jamais sortir de chez elle sans rouge à lèvres ni sans boucles d'oreilles. Elle adore les accessoires et ne s'en prive pas. Pour les habits, elle a tendance à porter de vêtements assez chics, de la haute société jusqu'à laquelle elle a réussi à se hisser.
Un détail qui fait sa particularité, surtout chez quelqu'un à la peau noire, c'est la couleur de ses cheveux. Blancs comme la neige pure qui vient de tomber.
A noter également que lorsqu'elle utilise son pouvoir, issu de sa mutation, ses yeux deviennent complètement blancs.
Caractère :
Ororo est une personne extrêmement calme, qui sait garder le contrôle d'elle-même la plupart du temps. Son pouvoir étant en partie lié à ses émotions, elle sait que si elle entre en colère, les dégâts qu'elle pourrait causer seraient catastrophiques.
Toujours souriante, elle est quelqu'un d'agréable à vivre, très affectueuse sûre d'elle. Mais comme tout le monde, elle a des défauts. Si passer inaperçue ne la dérange pas, elle apprécie qu'on la remarque, que ce soit pour sa beauté, son petit côté sarcastique qui ressort de temps à autres, ou pour l'utilisation à bon escient de ses pouvoirs. Comme un super héros, elle fait parfois respecter la loi, à la différence qu'elle n'interviendra que si le crime est commis alors qu'elle se trouve sur place et qu'elle ne cherche aucunement à cacher son identité.
C'est un grande amoureuse de la nature. Elle a une relation de symbiose avec la Terre et sait l'écouter. Écologiste jusqu'au bout des ongles, à sa façon, elle ne supporte pas ceux qui ne voient en la nature qu'une quantité de ressources, et ne se privera pas de les châtier.
Histoire :
Mai 1983, un village des plaines d'Afrique noire.
Tout le village est rassemblé sur la petite place formée par les cases des habitants. Peintures, colliers et autres bracelets ornent chacun d'eux d'une manière différente. Ils seraient considérés comme primitifs par la plupart des autres personnes du monde, mais ils ont juste choisi de vivre en respectant leurs traditions et la nature qui les entoure.
Tout est silencieux, sauf une case vers laquelle tout le monde jette un regard de temps à autres. Les hurlements d'une femme en sortent sans discontinuer depuis déjà un long moment. Puis, d'un coup, une deuxième voix se joint à elle. Les tambours résonnèrent dans la plaine, et lorsque le chamane sortit avec le bébé dans les bras, tout le monde se mit à pousser des cris, à chanter et à danser. Le miracle de la vie avait eu lieu, Ororo était née.
D'habitude, le village restait dans cet état quelques heures, le temps que la joie se dissipe et que tout le monde vienne se faire connaître auprès du nouveau-né, mais pas cette fois-ci. Le chamane calma tout les habitants de sa voix impérieuse, et, soulevant l'enfant à bout de bras, retira le linge qui l'enveloppait. Il arrive que certains enfants naissent avec des cheveux, et c'était le cas ici. Mais le fait que les siens soient blancs n'était en rien normal. Le vieil homme qui la tenait interpréta sa naissance comme incarnation. Celle de Basoué, leur déesse de la nature qui vit au sommet du mont Kilimandjaro. Les neiges éternelles le recouvrant auraient pris cette couleur en révérence à la magnifique coiffure blanche de la déesse. Pour les villageois, ça ne faisait aucun doute.
Octobre 1989, le village.
Alors que la sécheresse s'était installée depuis déjà deux semaines, la petite fille alla dans les champs, et fit pleuvoir sur les cultures. Grâce à elle, il n'y aurait pas de disette cette année.
Le pouvoir d'Ororo s'est révélé très tôt. A trois ans, son père eu le malheur de lui refuser quelque-chose, l'histoire aura oublié quoi. En colère, elle se mit à pleurer. Quelle ne fut pas la surprise générale de découvrir que des nuages apparurent comme par enchantement au dessus du village avant de déverser des torrents d'eau et de foudre sur celui-ci! Dès qu'elle fut calmée, le phénomène s'arrêta et refit place à un soleil de plomb. Dès lors, son statut de déesse de la nature fut prouvé aux yeux des membres de la tribu, et ils se mirent à la vénérer, accédant à la moindre de ses envies. En retour, ils lui demandaient de contrôler la météo pour qu'elle leur soit toujours favorable.
Durant trois ans, la vie fut paisible et calme. Jusqu'à l'arrivée des braconniers. Les villageois respectant toutes vies, ils protégeaient les animaux de leur territoire contre ces derniers. A bout de patience, les hors-la-loi vinrent en jeep et armés jusqu'aux dents. Les boucliers et les lances ne pouvaient rien contre les armes à feu, et les adultes se firent tous massacrer. Les enfants furent enfermés dans des cages pour être donnés en esclaves comme pots de vin aux autorités ou vendus à des proxénètes. Ororo, grâce à ses pouvoirs, aurait pu les défaire, mais elle ne parvint pas à se mettre en colère. La mort de ses parents ayant eu lieu sous ses yeux, elle n'y trouva qu'un immense chagrin qui déclencha une pluie torrentielle. Cette pluie l'accompagna tout au long du voyage qui l’amena au Caire, ville où les braconniers avaient prévu de refourguer leur «marchandise».
Elle finit par s'énerver comme jamais et tuer tous les bandits lorsque ceux-ci se mirent à la frapper, elle et les autres enfants. Ils s'enfuirent dans les rues de la ville, totalement désorientés par principe même d'un village aussi grand.
Juillet 1993, le Caire.
Devant se débrouiller par eux-mêmes, les enfants étaient devenus des voleurs, apprenant à connaître les petits recoins de la ville, les bonnes adresses et les personnes à qui parler. De la bande, certains moururent dans les premiers temps, d'autres furent pris et emprisonnés, voire exécutés. De 18 à leur arrivée, ils n'étaient plus que 5 à peine 4 ans plus tard. Apprenant à contrôler sa puissance, Ororo devint vie la plus douée, et comme elle était révérée comme une déesse par le passé, ses camarades en firent leur chef et la louaient en toute occasion. Ils devinrent d'espiègles galopins, rusés et agiles, sachant se battre au corps à corps et avec des armes de petites taille qu'ils dissimulaient sous leurs vêtements. Ils rigolaient tout le temps, et même si c'était dur pour eux, ils pensaient avoir la vie belle.
Avril 2001, Seikusu.
La belle fille black marchait dans les rues, contemplant toutes ces nouveautés qu'elle n'avait jamais vues en Afrique. Elle finit par sortir de la ville et se retrouva dans les champs. Un paysan s'avança pour lui parler, et après 5 min de palabres, s'éloigna. Ororo leva les bras au ciel, et des nuages se formèrent. Une douce pluie commença à tomber, uniquement sur le champ de l'agriculteur. Un moment après, elle arrêta, et retourna voir l'homme qui lui donna un peu d'argent.
A peine quelques mois qu'elle était ici, et elle s'était déjà faite connaître comme la «fille-météo». Elle donnait des conditions de culture idéales, et était payée en retour. Lorsqu'elle avait dit à ses amis qu'elle voulait quitter le Caire, prendre l'avion pour de nouvelles aventures, ils ne voulurent pas la suivre. Ils l'adoraient, mais ils s'étaient fais à leur vie dans les ruelles, et avaient peur d'en changer à nouveau. Elle monta clandestinement dans le train d’atterrissage d'un avion au hasard et se laissa emmener. La manœuvre est très souvent mortelle, mais elle ajusta la température afin de ne pas se retrouver en hypothermie ni manquer d'aire en haute altitude. Elle débarqua à Seikusu, sans la moindre idée d'où elle était. Heureusement, elle avait réussi à apprendre l'anglais comme elle pouvait avant son départ, si bien qu'elle put se faire comprendre.
Juin 2012, Seikusu.
Une villa à la périphérie de la ville semblait grouillant d'activité. Tous les membres du personnel s'affairaient à préparer le lieu au retour de la maitresse de maison, partie faire une croisière il y a quelques mois. La grille à la limite du petit domaine s'ouvrit, et une femme entra, portant une robe légère flottant au vent ainsi qu'un chapeau large, qui couvrait efficacement sa tête. Elle traînait derrière une valise à roulette assez imposante, mais sans la moindre difficulté. Elle fut accueillie chez elle comme une reine, avant de faire le tour du propriétaire pour être sûre que tout soit bien en ordre.
Ororo avait bien réussi dans la vie. Ancienne voleuse, elle ne tolérait pas les crimes plus graves, comme le meurtre, les braquages ou les escroqueries. Elle avait sauvé un duo de cars scolaires d'une prise d'otage une dizaine d'année auparavant. En récompense, on lui offrit la nationalité japonaise, une aubaine pour cette fille sans papiers qui travaillait au noir. Ces quelques exploits contre les criminels lui valurent une certaine notoriété dans la région, et ses affaires prospérèrent. On la payait des prix d'or pour maintenir le beau temps sur une station de vacances, pour endiguer sécheresses et tempêtes. A seulement 29 ans, elle devint suffisamment riche pour avoir sa villa et le personnel qui va avec et être invitée à tous les événements de la haute société. Après avoir vécu en dehors de la civilisation moderne et la pauvreté, elle se découvrit des goûts de luxe, et y succomba sans se priver.
Une vie faste, mais intègre, toujours en fusion avec la nature. Elle prend elle-même soin de son jardin, méditant parfois pour entrer en communion avec la Terre. Elle ne respecte rien plus que celle-ci, et prêche sa vision de la vie à qui veut bien l'entendre.
Autres :
Elle possède un contrôle total sur la météo. Elle peut lui donner les meilleures conditions, tout comme déclencher des catastrophes naturelles.
En gérant correctement les courants d'air, elle est capable de voler.
Si quelqu'un devait lui emprunter ou copier son pouvoir, il serait incontrôlable. Il faut avoir une relation sincère avec la Terre pour l'utiliser, et seule elle a atteint une telle symbiose. Elle est la nature, et la nature est en elle, indissociables.