Overwhelming, Overflowing [Gunners]

Il se fait tard. La nuit ne va pas tarder à tomber et mon maître ne m'a toujours pas re-convoqué. En même temps, je suis actuellement en période de vacances, dirons-nous. Djinn à mi-temps. C'est pourquoi on peut voir, sur le plan de Terra, un jeune homme habillé en vert, les cheveux bruns dont certains étaient attachés une longue queue de cheval et une épée à la main, traverser les rues de Nexus en se tenant le menton d'un air pensif. Actuellement, je me demande une seule chose : que faire ? Quoi que. Une idée me vient... Oui, une idée de génie. Je vais persécuter ces pourritures d'humain. Je fais disparaître mon épée, c'est moins drôle avec une épée. Voyons voir, une arme marrante... J'ai trouvé. Se trouve maintenant dans ma main une chaise aux pieds très longs, pieds qui m'arrivent à la taille. Première vue... Énormément de terranides. Je regarde plus attentivement et je vois ma première victime. Il ne dégage aucune aura magique, donc c'est un humain.

-Yeeeeeeeeeeeeeeeeaaaaaaaaaaaaaaaaah !!

Ma chaise siffle dans le vent et va s'abattre dans un grand fracas dans les côtes de l'humain, qui s'en va voler dans un stand de marché. Une cagette d'oranges amortit sa chute, mais il se souviendra toute sa vie de la double baffe qu'il morfle aussi sec, cadeau de la tenante du stand. Seconde personne visée : un homme assez vigoureux, qui croit que je vais l'épargner parce qu'il se croit fort, ce moucheron. Qui a détruit deux tours avec un lampadaire, hein ? Celui-là, je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas faire racler les pieds de la chaise sur le sol, mais il va falloir attendre une bonne minute avant de le voir atterrir. Uppercut de chaise. Enfin j'entends la voix que je voulais entendre.

-Hé ! Qu'est-ce que vous faites ?!

La police arrive. Enfin, si on peut appeler police ces pauvres petits en armure qui croient qu'ils peuvent me toucher. Je m'approche tranquillement. J'ai lâché ma chaise. A la place, j'ai dans la main un club de golf. Un bois n°1, aussi nommé driver, bla bla bla bla bla bla. Ils reculent en me voyant arriver. Il faut dire que mes contours tremblent et s'effacent parfois. Vous savez, comme quand une télévision a quelques problèmes et que l'image se trouve toute déformée. Le club de golf, lui, reste stable. Comme toujours quand je m'apprête à faire des dommages collatéraux "non-voulus" je prends ma forme la plus innocente, un gamin avec des cheveux gris. Un des gardes s'approche de moi, épée au poing.

-Je peux savoir à quoi vous jouez ?!
-... A Paf l'Humain.

Afin d'appuyer mes propos, je lui flanque un bon coup de club dans les reins. Il s'envole, et je remarque qu'il s'est brisé la colonne vertébrale contre le palais d'ivoire. Trop résistant. Les autres gardes, du coup, lancent l'assaut. J'en ai déjà trois sur moi. C'est trois de trop. Ils s'apprêtent à me donner des coups d'épée. Je pare avec mon club de golf et je les envoie chacun dans une maison. Les trois bâtiments s'effondrent, et dans le cas de la maison la plus proche, la maison de derrière est bien fissurée. Dans tous les cas, les habitants encore conscients me regardent, éberlués. Je prends mon sourire le plus enfantin.

-Quelqu'un veut continuer à jouer avec moi ?

Comme je m'en doutais, ils prennent tous la fuite en hurlant. Quand je vous dis que c'est que de stupides humains qui prétendent monter la garde dans leurs super armures. Il est temps de me chercher une nouvelle victime...

(J'ai mit l'écriture propre de Prunio en bas des phrases, car, je pense que certaines personnes considèrent que je fais des fautes justement avec sa façon de parler. Ah oui, au fait, il a beau faire des combos et je ne sais quoi, jamais il ne tuera Ryoute. ^^)

Douce fin de journée, vent annonçant la belle nuit qui allait apparaître devant nos yeux émerveillés, étoiles brillant dans le ciel déjà sombre tel des yeux observants la vie de Terra, indiquant une nuit pleine de lumière blanchâtre qu'est la lune pleine. Douce nuit, douce promenade, un simple rire retentit dans le sombre ciel pleines de lumières écarlates. Un jeune homme était couché là, sur un toit, mains derrière le crâne et sa jambe droite sur la gauche, regardant le ciel sombre avec un sourire. Ce dernier ne bougea même pas le petit doigt lorsqu'il entendit un cri.

Doux vent de nuit, douces étoiles brillantes, que nous aviez-vous apporté de bons pour cette sombre lumière blanche ? Il n'arrêtait pas de se passer cette question en boucle, souriant à chaque fois comme si il voulait un spectacle dans le soir. Cependant, sa joie s'arrêta sous les cris des hommes en armure. Se redressant tout en ronchonnant, il regarda autour de lui avant de regarder l'immense rue qui s'étalait sous ses pieds, montrant comme un signe de gouvernant au dessus de ses esclaves, ce qu'il n'aimait pas. Regardant un gamin aux cheveux gris manié un club de golf entouré de trois hommes en armure, il siffla pour indiquer un beau swing lorsqu'il dut courir jusqu'à l'autre maison à côté pour éviter de tomber suite à l'effondrement de la maison que cet imbécile d'homme en armure avait détruit.

Sautant vraiment au tout dernier moment et, se prenant le bord de justesse avec le pied, le faisant rouler sur le dos sur la maison à côté qui, par l'éclat de l'autre maison, s'écroula au alentour d'un quart. Roulant toujours sur le dos, il sortit son arme de sniper, le chargea pour pouvoir tirer deux fois et, aussitôt était-il sur ses jambes qu'il se mit à courir pour, ensuite, viser le jeune garçon à la chevelure métallique dégageant une certaine dose de magie. Sautant de la maison, il tira deux balles pratiquement en même temps à des endroits différents, deux balles magiques qui foncèrent comme des étoiles filantes, ce que le gamin pouvait sentir et, bien évidement, l'esquiver au bon moment, mais, voilà que survint une lumière écarlate d'une couleur blanche. Deux cercles magiques apparurent à la taille du jeune homme, un monta et l'autre descendit, diminuant le temps par deux pour, ensuite, sortir une cape rouge avec une chevelure de flamme et un regard meurtrier. Sortant son sabre, ce dernier fit son atterrissage sur le sol, ayant donné un coup vertical pour trancher le gamin en deux qui, ayant eu trop de temps à l'execution, a surement du l'esquiver. Sous le poids de la chute, le sol se craquela de plusieurs côtés, créant de la fumée qui laissa place à la même lumière écarlate apparut dans le ciel pour, ensuite, avoir une voix plutôt étrange.

Et ben didonc, si on m'vait dit qu'un p'tit jeunot s'amuserait à buttles terra des pieds, j'l'aurai jamais cru. Heureus'que j'l'ai vu, bhin !
(Et bien, dis donc, si on m'avait dit qu'un petit jeunot s'amuserait à butter les terra des pieds, je ne l'aurai jamais cru. Heureusement que je l'ai vu, b hein ?)

La fumée disparut petit à petit, laissant entrevoir un petit pingouin bleu avec des grands yeux ronds à la pupille noire, un longue bec ciré avec des petites ailes violettes, bien trop violettes pour le faire voler. Lorsqu'il se dégagea de la fumée, on pouvait entendre un léger bruit de bois sur le sol, indiquant qu'il n'avait aucun pied, mais, deux jambes de bois. Son ventre était cousu comme si il a été au delà du masochisme et pour finir, il portait une longue écharpe verte ainsi qu'un headnote de la même couleur.

Cherchant quelque chose dans sa sacoche sur le ventre, il sortit deux séroles et les pointa vers le gamin d'un geste plutôt autoritaire avant de lui ordonner.

Hep, ti, t'vas arr'ter toua ça, hin ! J'suis plus tout jeun'et le sommeil è drèp compliké à rechoper, al'j'prop quelqu'chose. UN BON VERDE LAIT ET HOP, O DODO !
(Hep, toi, tu vas arrêter tout ça, hein ! Je ne suis plus tout jeune et le sommeil est très compliqué à réavoir, alors, je propose quelque chose. UN BON VERRE DE LAIT ET HOP, AU DODO !)

Kss kss. Je ne sais pas qui me tire dessus, mais au son que cela produit, j'en déduis que les balles sont magiques. Je tends la main, tout simplement. L'autre doit me croire fou, croit que je vais attraper les balles. A vrai dire, il est pas très loin de la vérité. Je ne regarde même pas les balles arriver. Elles arrivent dans deux directions différentes, mais ca ne change rien. Je lève l'autre main, vers l'autre balle.

-La magie, c'est à moi.

Et hop, absorption des deux balles. Après quoi un type étrange apparaît devant moi et tente de me mettre un coup de sabre. Je pare avec mon club de golf. Le choc créa une onde de choc intéressante, dans la mesure ou il a fissuré le sol. De la poussière s'est élevée, et j'ai pu voir une sorte de lueur écarlate à l'autre bout du sabre. le sabre disparaît aussi. Laissant place à une voix avec un fort accent paysan.

-Et ben didonc, si on m'vait dit qu'un p'tit jeunot s'amuserait à buttles terra des pieds, j'l'aurai jamais cru. Heureus'que j'l'ai vu, bhin !

J'ai un petit mouvement de recul. Pendant ce temps, la poussière s'éparpille, je ne tourne pas la tête mais je regarde du coin des yeux, et je vois ce dont je ne pensais en aucun cas voir en tant qu'adversaire. Un pingouin bleu, au ventre cousu, avec des ailes violettes et sans pattes dignes de ce nom... Pas de doutes possibles, c'est un prinny. J'en ai croisé quelques uns quand j'étais embauché à Terra. Mais la plupart ajoutaient "dood" à la fin de leurs phrases. Celui-la braque sur moi deux trucs que je peux pas identifier d'ici et me parle. Toujours cet accent paysan à couper au couteau.

-Hep, ti, t'vas arr'ter toua ça, hin ! J'suis plus tout jeun'et le sommeil è drèp compliké à rechoper, al'j'prop quelqu'chose. UN BON VERDE LAIT ET HOP, O DODO !

Je crois que c'est la que je réagis enfin. Ma tête tourne, comme une tourelle automatique, et un regard censé être fixe est en train de fixer le prinny. Tête penchée, un air de profond ennui. L'effet devrait être réussi. C'est au final avec un ton très ennuyé et calme que je réponds au prinny.

-Qui es-tu, toi, pour ainsi troubler mon jeu ? Tu veux crever aussi ? C'est toi qui m'a attaqué ?

Je tourne tout mon corps cette fois-ci. Histoire qu'il voie bien le corps du gamin, qui dégage maintenant une aura mauve visible au premier Niveau. Puis au final, l'incantation que j'aime le moins. Je lève la main, sans regarder, vers un gamin qui court derrière un ballon de cuir. Une aura mauve se concentre au bout de ma main.

-Krüs.

L'aura mauve se dégage de ma main, s'enroule sur elle-même, s'entortille comme une corde et va toucher le gosse. Celui-ci commence à rougir, de plus en plus fort, puis saigner, finalement, on voit sa chair, puis au final juste ses os. Ma Pestilescence était vorace. Oui, car c'est l'attribut de la Pestilescence : ronger tout ce qui est organique. Et c'est très efficace pour les tortures. Je regarde de nouveau le prinny.

-Sache que si tu veux m'arrêter, mon petit pingouin, il te faudra plus de deux vies.

(Hors-sujet : Mais la plupart ajoutaient "dood" à la fin de leurs phrases. En fait, prunio doit être un des seuls prinnys à ne pas dire ça à cause de l'influence qu'il a eu lorsqu'il était cuistot sur la Langouste Royale. Voici comment est le prinny au moment où il a été tiré dans le dos : http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=1114597)

Pendant que le gamin fit une pirouette tel une danseuse étoile, le prinny s'assit, les séroles devant lui et regarda en mangeant du poc-corn qu'il avait sorti de sa petite sacoche. Lorsque ce dernier termina sa pirouette, le pingouin osa applaudir des ailes le numéros qui venait s'offrir à lui et, en plus, gratuitement. Mangeant toujours du poc-corn, ce dernier regarda le corps du gamin qui commença à dégager une aura mauve pour, ensuite, lever la main. Applaudissant encore plus de ses ailes suite à ce geste, il enfonça son bec et sa tête dans le paquet de poc-corn qui, visiblement, le gamin à la chevelure métallique n'avait pas remarqué avant de faire tout ça.

Sortant enfin sa tête après quelques minutes, juste avant que le gamin ne retourne son visage vers lui, il reprit une respiration avant de lever le paquet et de manger les derniers poc-corns qui restaient au fond. Ouvrant sa sacoche d'un geste rapide et plutôt enfantin, il plaça son déchet dedans, n'aimant pas faire de la pollution et regarda le gamin, la figure recouverte de poc-corn ainsi que le dessus du crâne.

Hé ! Ti ! Pas tr'tot ! J'm'ennuyais, mi ! J'n'aimpas toua ce qué opéra !
(Hé ! Toi ! Pas trop tôt ! Je m'ennuyais, moi ! Je n'aime pas tout ce qui est opéra !)

Se remettant debout, reprenant ses séroles dans ses ailes pour, ensuite, viser le gamin, ce dernier regarda autour de lui avant de voir un squelette debout, n'ayant rien suivi du début, il se mit à rire en voyant un tel mannequin qu'il crut que c'était fait par le gamin. S'étranglant aussitôt après quelques secondes de rire, une de ses ailes contre le mur pour lui donner appuie et l'autre à l'endroit où il y avait un "cou", même si c'était peu visible, avec les yeux grands ouverts et une goutte sur le front, il tomba sur le sol, faisant comme si il était mort pour, ensuite, tourner comme si c'était un tank et regarder le gamin pour dire quelques mots avant d'ouvrir grand le bec.

Ti ! T'pas honte ! Fair'étrangler un p'tit vieillot comm'i ! Vais m'venger ! Fat'bazo' !
(Toi ! Tu n'as pas honte ! Faire s'étrangler un petit vieillot comme moi ! Je vais me venger ! Fatal bazooka)

Une lumière apparut du fond de sa gorge, une lumière bleue pour, ensuite, sortir en rafale sur le gamin, faisant dégager une magie qui, au final, était une illusion pour qu'il se prend l'attaque de plein fouet. Ce qu'il a utilisé n'avait rien à voir avec de la magie ou même avec une arme, il lui a juste jeté les poc-corns collants qu'il avait mangé juste avant, l'ayant fait croire à de la magie comme il avait fait pour les balles.

Un léger bruit de roulement survint dans le silence qui s'était installé suite à ça. Le prinny commença à glisser sur le sol, ce qui était pratiquement impossible, puisqu'il n'avait pas la fonction glissade sauf si il y avait un truc derrière ? Reprenant les séroles qui étaient par terre, il chargea le gamin et, en une fraction de seconde, sortit un tank de sa sacoche pour, ensuite, se mettre sur ses deux jambes de bois, sur le canon et, d'un geste d'abordage, le pointa.

A l'assaut ! Banzaiiiiiiiii !

Le tank se mit en route, faisant rouler les pneus avec le frein pour, ensuite, tout lâcher. Riant comme un pirate, le prinny regardait le gamin qui n'avait pas bouger au niveau distance pour, ensuite, regarder le tank qui faisait du sur-place. Descendant donc du canon, ce dernier le frappa avec ses séroles comme si il voulait le punir de ne pas lui obéir, puis, se plaça devant le canon, il ronchonna et jura contre le tank qui tira une rafale dans le dos du pingouin. Se dirigeant à toute vitesse vers le joueur adversaire, ce dernier fit un regard inquiété sur le fait qu'il se dirigea à toute vitesse sur le gamin sans, pour autant, faire quoique ce soit, avec des grands yeux vides, versant une petite larme et le bec grand ouvert. Suite à tout ça, il cogna sa tête contre celui de l'adversaire pour, ensuite, se faire projeter vers le ciel, tombant à quelques mètres derrière la position de Ryoute qui devait sans doute ressentir la même intensité de choc que la victime avait ressenti, mais, en même temps, il se prit les deux poissons qui tombèrent du ciel, le mouillant avec l'eau de la mer.

Etalé sur le sol, une lumière rougeâtre apparut sur son corps pour, ensuite, se relever, furax contre le tank et sortit un bazooka de sa sacoche.

TI ! Salet"Tank ! Trait'de Prinnards ! Vais t'corri', mi !
(Toi ! Saleté de Tank ! Traitre des Prinnards ! Je vais te corriger, moi !)

Il tira sur le tank avec son bazooka, allant droit dans le canon qui s'apprêtait à lancer une deuxième attaque sur le prinny et il explosa en milles morceaux, ayant créer une colonne de feu tel qu'elle s'éleva haut dans le ciel, détruisant une belle superficie de 50 m² et provoquant un vent qui trancha le bois, les objets et fit une coupure sur les maisons encore intactes et sur la joue du gamin à la chevelure grise.

Je... n'ai pas tout compris à ce qui se passait. Alors que je lui lançais mon super-regard de dédain, le prinny m'applaudit. En mangeant du pop-corn que je n'avais même pas vu. Il se fout de moi, la ? Il se fout du grand Ryoute ? Approche, mon gars, approche. Je te laisse attaquer, et je contre-attaquerai assez fort pour que tu t'en souviennes toute ta vie. Je n'attends pas trop. Avec son dialecte toujours étrange, je ne comprends pas trop ce qu'il me dit, mais j'ai compris le mot "opéra". Puis il se relève, regarde le squelette du gamin, que mon énergie magique tient encore debout, et éclate de rire. Il rit assez pour s'étouffer. Puis se relève, furax, et se retourne exactement comme je me suis retourné pour lui. Tu me paieras ce plagiat, prinny. Après quoi, il ouvre grand le bec pour en faire sortir un grand rayon bleu. J'ai vu ce cas deux fois dans ma vie : la première fois, c'était un de mes maîtres, un magicien expérimenté, qui lançait un Eraser Cannon. La deuxième fois... C'était juste deux yeux, une bouche... Et je crois que ca s'appelait Shoop da Whoop. Ou est-ce que j'ai déjà bien pu voir ca ? Bon, dans tous les cas, je soupire, et je place ma main devant le rayon.

-Je t'ai déjà dit que la magie c'était à m... Mais c'est quoi cette merde ! C'est tout collant !

Je regarde mes mains. Du... pop-corn mâché ? Naaaan. Ca peut pas être ca... Il a pas pu me lancer du pop-corn qu'il avait bouffé avant, en même temps qu'une illusion... ? Je suis perdu dans mes pensées destructrices et meurtrières, et seulement un bruit de chenilles m'en sort. Devant moi se trouve un prinny accroché au canon d'un tank. Il me pointe avec une de ses ailes bleues.

-A l'assaut ! Banzaiiiiiiiii !

Grand bruit de chenilles, mais aucun déplacement. Je crois que je le regarde avec une tête voulant très clairement dire "mais qu'est-ce que c'est que ce zouf". Après tout c'est ce que je pense en ce moment même. Je vois le prinny frapper son tank, se détourner, et se faire tirer dessus. Je le vois arriver sur moi à toute vitesse. C'est maintenant ou jamais ! J'arme mon club de golf et...

-AAAAAAAAAAIE !!!

Je me prends une tête de prinny dans le crâne. Si j'étais un humain normalement constitué, j'aurais maintenant une bosse de la taille de ma tête. Mais je ne suis pas une saleté d'humain, je suis le grand Ryoute, un djinn de cinquième degré, merde ! Je me relève, et je vire un poisson qui est sur ma tête. J'ai dû atterrir dans un stand de poissons. D'ailleurs, le poissonnier qui s'approche vers moi, un énorme thon à la main, me le confirme. J'ai juste le temps de lui envoyer une grande gifle avant qu'il ne m'envoie son thon dans la face. Il a pris des couleurs pour la journée. Je me détourne vers le prinny et c'est le drame.

L'explosion.

Je suis encore une fois soufflé par l'explosion, et je sens quelque chose m'entailler la joue. Je me relève, furax à mon tour. C'est quoi, ce bordel de pingouin. Je le chope par l'écharpe et je le gifle à toute volée. Non, vraiment. De toutes mes forces, et je me demande comment cela se fait que sa tête ne s'arrache pas.

-Bordel, bordel, bordel, BORDEL, BORDEL, BORDEL, BORDEL, BORDEL, BORDEL, BOOOOOORDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEL !!!!

Joignant le geste à la parole, j'invoque une batte de base-ball qui s'écrase contre le bec du prinny, qui va finir de détruire une maison close. Les prostituées, pour la plupart vêtures sur le principe du verre à moitié vide ou à moitié plein, nous regardent avec un air outragé. Puis voient l'ampleur des dégâts et pâlissent à vue d'oeil. Puis afin d'être à armes égales, je me transforme en prinny. Mais un prinny argenté, histoire qu'il ne me perde pas de trace. Je m'approche du prinny, et passe mon aile dans sa sacoche. Puis j'en sors à mon grand étonnement une Heavy Machine Gun. Finalement, je tire. Je crois qu'on a dû raser tout un quartier de Nexus, si ce n'est deux. Le palais d'ivoire, lui, est couvert d'impacts de balle.

- BOUFFE-TOI CA, DOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOD !!

Alors, on en est ou, avec ce foutu prinny... ?

Pendant que le joueur adversaire faisait des drôles de figure dans l'air, le prinny était parti au stand de poissons et, assit tranquillement sur le comptoir détruit, commençait à grignoter quelques uns avant de se faire intérrompre par le gamin qui avait l'air furax. Etant chopé par l'écharpe verte qui était en train de flotter dans l'air, le pingouin regarda le furaxinator qui se mit à le gifler un nombre incalculable de fois, mais, étant absorbé par sa haine, il ne vit pas qu'il frappait un poisson, mouillant sa main qui, à la longue, allait devenir collante pour diminuer ses coups, mais, le vieux prinny n'aurait jamais imaginé la suite, en un clin d'oeil, il se fit projeter dans le ciel à coups de batte, criant la célèbre devise de la team rocket, mais, à sa manière.

L'poissons s'envol'verd'autr'cieux.
(Les poissons s'envolent vers d'autres cieux.)

Mais, apparement, ce n'était pas si loin que ça, les autres cieux, puisqu'il fit son atterrissage dans une maison close, se faisant amortir par les seins d'une belle femme qui, bien sur, s'enfuit avec la maison qui s'écroula sous la chute de la météorite bleue. Finalement, il s'endormit quelques secondes, restant couché pour, ensuite, se faire voler par un autre prinny argenté qui était le gamin. Lorsque ce dernier se mit à tirer partout, le prinny bleu esquiva dans son sommeil pour, ensuite, à un moment donné, se lever, tel un somnambule et commencer à faire des pirouettes pour éviter les balles, s'approchant du gamin pour, ensuite, tomber au sol et ramper comme un vers.

Lorsque le joueur argenté s'y attendit le moins, Prunio rampa sur lui pour, ensuite, se lever comme un mort, le regardant comme si c'était un zombie et qu'il voulait manger son cerveau. Se prenant des rafales de balles dans l'estomac, il alla s'écraser contre le mur plus loin avant qu'une lumière verte éclata dans la fumée. La voix du prinny retentit, mais, dans un langage plutôt étrange et non payson.

You will die, kid. You will seek the death to the end, small. Bingo, You found.
(Tu veux mourir, enfant ? T'as voulu chercher la mort jusqu'au bout, petit. Bingo, tu l'as trouvé.)

Il sortit de la fumée de sable, s'envolant en s'accrochant sur les "pieds" d'un petit hélicoptère. La forme du prinny avait changé, ce dernier était devenu vert, avait un bandeau de pirate sur les yeux et son écharpe, troué par les balles, était sur son front. Tapotant l'appareil qui lui permettait de voler, ce dernier pointa le gamin argenté avec son aile verdâtre et le véhicule s'inclina pour faire feu sur lui avec ses petites mitraillettes. Tien? Il ne tire pas de balles ? Encore moins de l'explosif ? Qu'est ce que c'est ? Zoomons sur les projectiles pour, ainsi, découvrir que ces derniers étaient, en fait, des boules de gommes qui partirent sur le prinny, s'écrasant sur ce dernier par la même occasion pour, ensuite, ressembler à de plus en plus à un bonhomme de neige fait en gommes roses.

Puis, l'hélicoptère fonça sur le monstre rosâtre et remonta aussitôt tôt pour faire lâcher prise à Prunio qui, lui, n'avait rien vu venir et, ouvrant grands les yeux avec les pupilles effacés, le bec grand ouvert et les gouttes apparaissant sur son visage, fonça sur le gamin gommé, les fesses la première sur sa figure et le dégagea de sa paralyser en roulant avec ce dernier sur le sol, se retrouvant piéger, lui aussi, dans de la gomme.

Aussitôt, l'hélicoptère qui avait prit une belle aptitude arrêta de faire tourner l'hélice pour, ensuite, commencer à tomber. Les prinnys qui avaient la tête dégagée voyait la chute de ce dernier et le prinny ver ouvra le bec, criant "nooooon" en continue avec les pupilles effacées et les yeux grands ouverts. L'appareil s'écrasa sur eux, créant de nouveau une grande explosion, séparant les prinnys au loin qui allèrent s'écraser contre des murs opposés, le corps fumant. S'asseyant en pleurant des bandes de larmes en continue, il sortit un poisson et commença à le manger avec les arrêtes

L'apparence de Prunio change en fonction de ce qu'il peut toucher. En étant touché par ses propres balles, voici sa transformation.