À la recherche de la Rose Noire (Sofia Maedra)

La kitsune soupira doucement, elle avait voulu lui offrir une  fin digne,  en lui permettant de dire quelques mots, et à cause de cela elle était maintenant prise au piège. Toutefois il n’était pas aussi simple de se  débarrasser de la rose noir.  Elle était certes pleine d’orgueil mais c’était une des seuls choses qui lui restait. Sa fierté.  Ce que beaucoup de Terranide  oubliés lorsqu’il se trouvait en présence d’Humain.   Elle regarda l’humaine d’un regard méprisant alors que celle-ci lui broyait les poignées. Elle la dégouté,  et elle ne l’avait pas encore tué à cause de sa force. Car Sofia ne tuait que les faibles,  ceux qu’elle  avait réussit à battre dans un combat. Ce n’était pas encore le cas, alors voila pourquoi elle avait voulu lui offrir une fin  digne de  ce nom.


-Casse moi le poignet, casse moi le cou même. Je ne te dirais qu’une seule et unique chose,  tu ne sais rien.  Le meurtre n’est rien comparait a ceux vous autre faite subir aux autres races.  Cela je m’en fiche mais tu ne peux pas te  considérer comme la défenseur de la pauvre et de l’orphelin en ne faisant que  voir l’unique partie de l’iceberg.  Gamine tu as quelle âge dit moi ?  Aller vingt ans… Cela doit être à peut prêt cela.

Elle ne se débattait même pas, elle attendait juste que cette gamine en finisse avec elle. Mourir et mourir dignement de préférence. C'est-à-dire face à un adversaire plus forte qu’elle. Ce qu’elle venait de trouver.  Alors et bien voila, elle attendait la mort.

-Aller tue moi, et que on en finisse.  Tu m’as eut, alors me fait pas tes discours à la con et brise moi en deux. Si tu as un peu de cran  fini en rapidement.

Elle avait un petit sourire, il lui suffisait de… La kitsune   eut un petit sourire et récupéra de sa queue une dernière lame, qu’elle se plaça sous sa gorge.  Au moins elle pourrait mourir libre. Et qu’importe ce que cette héroïne avait à dire.

-Si tu savais là d’où je vins. Tu comprendrais une chose, je me fiche de mourir, mais sache que jamais je ne finirais en cage. Alors soit tu me relâche, soit tu auras ma mort sur ta conscience.  A toi de voir ?

La Rose était maintenant prise au piège, assurée de sa victoire, elle s'était jetée entre les doigts puissants de Miss Steel. Elle était malheureusement têtue, elle ne comptait pas se rendre, prête à mourir s'il le fallait. Qui plus est, elle se permettait de donner une leçon de morale à Gabrielle, qui était agacée par les paroles de la meurtrière. En quoi une assassin pouvait-elle se permettre de justifier ses actes à quelqu'un qui n'avait pas de sang sur les mains? Pour Gabrielle, l'âge ne voulait rien dire, la kitsune était peut-être plus vieille mais pas encore assez vieille pour comprendre que le meurtre est un crime, qu'importe les circonstances.

-Je suis assez vieille pour comprendre que tuer est mal, je ne tomberai pas à ton niveau en te cassant le cou, comme tu le dis. Le monde a commis bien des erreurs et en commet toujours mais tu crois vraiment être mieux? Tu es même allée jusqu'à me suivre à l'hôpital pour me tuer. J'essaye de rendre le monde meilleur à ma façon, j'ai pas de sang sur les mains alors t'es mal placée pour me faire la morale.

Étrangement, pour une créature qui refusait de rester prisonnière, la Rose ne faisait aucun effort pour se libérer de la poigne écrasante qui la retenait. Gabrielle garda l'oeil ouvert, elle se doutait bien que la kitsune ne se rendrait pas et qu'à la moindre opportunité, sa lame frapperait à nouveau.

-Je te l'ai déjà dit, j'tomberai pas à ton niveau. Si tu veux pas finir en cage, tu peux partir d'ici, j'te retiendrai pas et j'te poursuivrai pas si tu te retiens de tuer des gens.

La Rose n'était pas prête à se laisser capturer, Gabrielle voyait jusqu'où sa crainte de la prison pouvait la pousser car elle usa de sa queue -chose que Gabrielle avait oublié- pour se mettre une lame sous la gorge, prête à se suicider pour garder sa liberté. Elle cherchais à négocier sa liberté en jouant avec les principes moraux de Gabrielle, ce n'était guère surprenant. C'était une manie courant parmi les individus sans scrupules.

-Fais pas de bêtises, la Rose, j'suis prête à te laisser une chance de rester libre. Crois-moi, j'connais pas ton monde mais si j'savait comment y aller, j'serais prête à aider ceux qui y vivent sans avoir droit à une quelconque justice. On va négocier un peu: Tu gardes ton métier loin d'ici et j'te poursuivrai pas. Mais si y'a encore des gens qui meurent à cause de toi, j'te laisserai pas une autre chance. Marché conclu?

Gabrielle avait un doute que, contrairement à d'autres vilains qu'elle avait combattu, la Rose avait une réelle histoire derrière elle. Les choses allaient-elles si mal dans son mnde pour qu'elle veuille gagner sa vie par le meurtre? Contrairement à Big Jaw et à d'autres individus dans le genre qu'avait affronté Miss Steel, la Rose Noire n'était peut-être pas aussi purement mauvaise qu'elle le semblait. Les circonstances pouvaient sculpter le caractère d'une personne, après tout. Quoiqu'il en soit, Gabrielle relâcha sa poigne mais elle resta tout de même sur ses gardes, elle tenterait d'assommer la meurtrière au moindre geste suspect, bien qu'elle ne ferait rien d'autre si elle quittait tranquillement les lieux.

Décidément, les supers héros sont décidément bien niais ainsi elle pensait vraiment qu’elle arrêterait de tuer parce qu’elle lui demandait gentiment.  Et bien, ce ne serait pas le cas. Ce ne serait jamais le cas d’ailleurs.   Sofia avait était éduqué comme cela. Elle vivait pour tuer, c’était un peu comme son but dans la vie, faire mourir le faible et  se faire tuer par le fort,  elle n’aurait absolument aucun regret quand cela arriverait. Alors  pourquoi  faire ce genre de chose, pourquoi abandonner son job, surtout que finalement elle ne faisait que jouer au prédateur, en  assainissant la civilisation.

-Dit moi, tu ne t’es jamais posé la question ?  Pourquoi crois-tu que je tue les gens ?  Ce n’est pas pour le plaisir. Quoi que, mais ce n’est pas pour cela. C’est parce que c’est mon métier, et si on me demande de tuer c’est  qu’il y a une raison.  Et de toute façon, c’est la loi du plus fort qui domine. Tuer ou être tué,  tel est la question.  J’ai vite choisi mon camp.


La rose noir s’éloigna de quelques pas de son agresseur, elle eut un petit sourire, penchant tranquilement la tête comme pour mieux observer  celle qui lui avait tenue tête.  Pour l’instant elle n’avait pas de sang sur les mains, mais cela arriverait, tôt ou tard.  Et ce jour là elle ne faudrait pas mieux qu’elle. Alors pourquoi lui faire tout un sandwich ?

-Tu as tord,  la seule différence c’est que pour l’instant tu n’as tué personne car tu es trop lâche pour. Car tu te rendras compte un jour que si tu veux vraiment aidé les gens, il faut prendre des décisions bien plus radical. Alors  tu deviendras comme moi ma chérie.

Elle avait un petit sourire, elle touchait la ou cela faisait mal, bien sur.  Elle était sur le point de se faire attraper alors quitte à faire, elle voulait pousser l’héroïne dans ses plus profonds retranchements avant qu’elle ne lui saute au cou.

-Alors je refuse ton marché, comme je refuserais toujours ce que les Hommes ont à offrir. Vous n’est que des traites, et vous ne respectez rien.   Je continuerais mon job, et si tu veux m’arrêter, il faudra faire couler mon sang, de façon directe ou indirecte.

Gabrielle lâcha un soupir exaspéré, il n'y avait apparemment aucune façon de convaincre la Rose de choisir une meilleure voie. Elle vivait selon la loi du plus fort, un principe qui n'avait pas lieu d'être en milieu civilisé. La bodybuilder ne bougea pas de son lit, alors que la kitsune s'éloignait, prête à fuir.

-C'est pas un métier, c'est un crime et c'est dommage que tu ne le vois pas. Tuer c'est lâche, contrairement à ce que tu crois et ça n'aide personne. Et t'es qui pour nous juger? Ta manie de tuer les gens, ça montre que tu ne respecte rien non plus, tu respectes même pas la vie d'autrui. Fais comme tu veux, c'est ton choix mais si d'autres gens meurent ici par ta main, je t'arrêterai et tu seras jugée. C'est comme ça que ça marche.

Gabrielle n'avait beau pas être ni sainte ni touche, elle restait accrochée à ses principes. Les individus qu'elle avait admiré durant sa carrière de chasse au crime vivaient sur ces mêmes principes, n'étant ni juge ni bourreau. Les criminels avaient droit à un procès et la plupart diminuaient leur peine en plaidant coupable. La Rose ne ferais pas exception, Gabrielle serait là où le crime se manifesterais.

-Bon, ton traitement-choc m'a fourbue alors files et laisses-moi faire une sieste. On s'reverra.

La kitsune eut un petit sourire, elle aurait bien voulu la conduire sur terra, elle aurait voulu lui montrer à cette gamine ce qu’était la vie.  A si seulement.  Quoi que oui, elle le pouvait, elle pouvait la conduire à un portail qui les mèneraient sur Terra, mais il fallait d’ailleurs qu’elle prenne sa paye, parce que mine de rien, elle ne travaillait pas gratuitement la rose noir.  Loin de la d’ailleurs,  mais avec un  ratio de 100% de réussite, il fallait bien qu’on la rémunère à sa juste valeur non ?  Voila pourquoi  elle voulait toucher sa prime, surtout qu’encore une fois elle avait joué de sa propre personne pour pouvoir arriver a ses fins. 

Elle regarda cette gamine  totalement épuisé par  le choc qu’elle venait de se prendre,  dire que quatre vingt pour cent des humains  normaux n’aurait pas  tenue une seconde sous une décharge de cette intensité.  Et elle, c’était à peine si elle c’était prit une légère cuite.  Décidément…

-Tu as totalement raison, je ne respecte pas la vie.  Mais je te propose une chose,  passe une journée avec moi, et si tu veux je me rends de moi-même  au force de l’ordre.  Mais si jamais tu perds ton sang froid, et bien… Considère que je serais libre de tuer  qui je veux, et de la façon que je le veux.  Cela te convint il ? 


En réalité la kitsune ne se rendrait jamais bien entendu, toutefois elle savait que son offre ne  serait pas refusée car bien sur les super héros recherchent toujours de moyen pour ne pas se battre, parce que oui, les  héros n’aiment pas se battre.  Dommage hein ? Parce que dans le cas de la kitsune, c’était vraiment histoire de se  débarrasser de cette  enquiquineuse.  Parce que mine de rien, c’est casse pied d’une femme qui résistait  à une décharge de cinquante milles volt.  Sérieusement, comment peut-on s’en débarrasser ?  Oui, une dague dans le cou, et encore parce que ce genre de chose c’est  à condition qu’elle ne puisse pas se défendre ce qui n’était pas le cas de cette femme. 


-Alors à toi de voir ?  Est-ce que  tu pense pouvoir résister une journée dans mon monde ou bien tu me laisse tranquille jusqu'à la fin des temps ? Mais ce ne sera pas pour tout de suite ma chérie, j'ai encore des primes à récupérer et toi, et bien tu dois te reposer.

La kitsune en profita pour filer redevant pour cette nuit, une ombre parmi les ombres.