Ahem, j'ai zappé la semaine dernière, et ce samedi aussi... De toute façon j'y touche plus, à la fic.
Autre oubli, la
tronche de Bastardo.
Neuvième Entaille
Recherché
Le jour où un géant était apparu, tous les habitants du petit village d’Achéran avaient été tués. L’énorme créature présente sur les lieux avait été terrassée, elle portait diverses traces de coups portés avec un objet très tranchant, et la tête avait visiblement été fracassée.
Bastardo était debout au milieu d’un monceau de cadavres, du sang maculait la lame blanche de son épée. Une jeune femme aux yeux écarlates se tenait à quelques mètres, son vêtement était lui aussi taché de rouge. Elle était tétanisée de peur, alors que le monstre qui avait tué ses amis et connaissances se rapprochait. Elle crut sa dernière heure arrivée, lorsque Broken Moon disparut tout à coup de la main du démon. Elle tomba à genoux et fondit en larmes. Dressé devant elle, le jeune Fortitudo ne prononça que ces mots:
-Dis-le.
-Dire quoi? Je ne comprends pas… »bredouilla-t-elle.
-Ce que j’ai fait. Clame le bien haut et fort. » Déclara Bastardo sur le ton de l’évidence.
-Vous…Vous avez tué ma famille, mes amis et tous ceux que j’ai connus…Vous êtes un monstre! »L’intonation de la femme remontait en flèche, la haine émanait de sa petite aura mineure.
-Hé, pas à moi! »fit le démon en souriant, « Fais courir le bruit, et précise bien le point commun des victimes. »
En effet, la demoiselle regarda les alentours et constata que tous avaient été dévorés à la gorge. Aveuglée par l’horreur, elle n’y avait pas prêté attention. Débordée de haine, elle se relevait. La folie devait la gagner, car elle riait à présent:
-Bien sûr, je dirais tout. Je n’omettrais aucun détail, et je ferais tout pour qu’on sache tout de toi.
-Hein? Fais comme tu veux, je ne demande qu’à affronter de puissants adversaires.
-Ta tête sera mise à prix, et je ferais tout pour la brandir moi-même au bout d’une pique! » La jeune femme semblait mélanger fureur et bonheur, elle voulait vaincre celui devant qui elle se tenait, et elle était consciente qu’elle n’en était actuellement pas capable.
-Tu veux me tuer hein? Cool… »;c’est ainsi que Bastardo adressait ses adieux à la démone aux cheveux blonds.
-Je suis Cassandre de la Guillotine, dès aujourd’hui je serai chasseuse de primes, je te traquerais où que tu sois! La prochaine fois qu’on se verra, tu ne m’échappera pas! »hurla la demoiselle au démon noir qui s’en allait. Celui-ci s’arrêta et lança sans prendre la peine de se retourner:
-Je suis Bastardo, celui qui détruira ce monde. Et à notre prochaine rencontre, tu mourras. » Le colosse n’avait jamais eu de réplique clinquante, mais ses messages étaient toujours très précis, et ça lui suffisait amplement.
Il quittait le village, continuant vers l’oust, le regard plongé vers l’horizon. Au fil des jours qui suivaient, il détruisait tous les villages qu’il traversait ne laissant que désolation et décombres. Et comme d’habitude, il signait ses méfaits sur chacune de ses victimes. Vint le jour où il arrivait dans une taverne l’épée en main, tandis qu’un incendie débutait dans la ville au-dehors. Il débutait souvent par les débits de boisson car c’était là qu’on trouvait beaucoup de démons. Mais alors qu’il entrait, parmi les gens terrifiés se trouvait assis au comptoir un étrange vieillard à la barbe blanche et à la peau mauve, qui en voyant Bastardo s’exclama: « Vertu! ». Il s’agissait de Heur, le forgeron pyromancien qui avait participé à la création de Broken Moon. Il avait fui le village en voyant un colosse armé de son œuvre descendre la colline du manoir, anticipant le fait que comme Vertu il allait essayer un nouveau jouet. Il n’avait pu prévenir Tob, parti mettre fin à sa relation avec la femme du charcutier, qui était mort une heure plus tard écrasé sous un pan de mur. Le démon noir regardait le vieil homme, et avançait vers lui en tuant les gens à proximité sans détourner les yeux un instant.
-Toi, qui es tu? » Demandait le jeune Fortitudo.
-Je suis celui qui a créé ton engin de mort » répondait sèchement le vieux forgeron en désignant Broken Moon.
-Ah, merc… » Le démon avait baissé les yeux vers son arme un instant que l’ancêtre avait placé le tranchant d’une dague sous sa gorge, dague artisanale qu’Heur s ‘était faite et gardait toujours sur lui. Il y tenait et pour cause, le manche et la garde étaient d’or, et la lame provenait de son bloc d’acier blanc.
« Je suis retourné au manoir après ton départ, j’ai été surpris de voir que ta mère et toi ayez vécu au milieu des ossements. Surpris aussi que tu l’aie tuée, ainsi que cette pauvre Enma. ». Le vieil homme semblait déçu de la fin de Vertu, il s’était toujours imaginé cette jeune téméraire périr au combat face à l’un des Trois Grands Démons, et pas poignardée dans le dos par un membre de sa propre famille. Il demanda alors:
-Qui es tu? Son cousin? Son frère? »
-Tu as tout faux l’ancien, Vertu Fortitudo est ma mère. » fit Bastardo en souriant.
-Elle avait un enfant? » Heur était surpris, Vertu n’avait rien d’une démone prête à se laisser séduire, et personne ne s’était rendu au manoir depuis le massacre de Charon. Il risqua sa question:
-Dis moi jeune homme, si tu es vraiment celui que tu dis être, qui est ton père? ».
-Père? »Bastardo savait ce qu’était un père, mais n’ayant pas connu le sien, il pensait être un cas à part, et ne pas en avoir; sa mère n’avait jamais fait allusion à un autre géniteur.
-Tu n’en a pas hein? »
Le démon noir commençait à s’énerver: le village était sûrement désert maintenant, et il était face à un vieil homme qui en savait beaucoup sur son compte. Mais si il en savait beaucoup, il ne connaissait pas exactement tout de lui. Relevant Broken Moon, il avait son air aussi menaçant qu’agacé, et le vieil homme s’empressa de porter son coup à la gorge du monstre ,qui recula sous le choc. Une légère plaie s’était ouverte à l’endroit où un coup fatal avait été porté. Un liquide rouge et familier coulait, il était furieux. L’acier blanc était capable de le blesser. A peine relevait il les yeux qu’il voyait la paume usée du forgeron à proximité de son visage qui émettait une lueur orangée. Une boule de feu en jaillit, mais fut absorbée. Un revers de la main gauche, et le vieillard était propulsé, percutant beaucoup de tabourets de bar. Il se relevait, cherchant à comprendre. Face à lui, le démon s’étirait en se léchant la croc droite. Aussitôt Heur comprit: le démon portait une rune d’anti-magie parfaite.
-Je vois, un autre souvenir de ta défunte mère. »
-Ouais, on peut dire ça. »
-Tu n’as aucun regret? »
-C’est quoi ça? Regret? »
Le vieux forgeron ne voulait pas répondre: il était son adversaire, pas son professeur. Il courut, et, arrivé à mi-parcours, sauta sur le comptoir et se laissa glisser en positionnant sa dague au niveau du cou du démon. Mais un coup si simple et prévisible était un bonheur pour Bastardo, qui attrapa le poignet de son assaillant de la main gauche et rabattait Broken Moon sur son ventre. Le vieillard dévia l’attaque en frappant le plat de la lame à coup de pied, mais la pointe de l’arme entailla son visage au niveau de son œil droit. Le colosse noir lança son arme en l’air, qui vint se planter au plafond, démolit le visage de Heur à coups de poings, lequel perdait lentement connaissance à mesure que son sang coulait, et que sa plaie œil-arcade s’aggravait. La double-épée blanche disparaissait du plafond et revenait à la main de Bastardo, lequel plaça le tranchant sur la pomme d’Adam de l’ancien avant de dire: « Que cet objet que tu as créé de tes mains soit l’outil de ta débâcle en mes mains. » Il était fier d’avoir enfin trouvé une jolie réplique, et rabattait l’épée sur le vieux démon, scindant au passage le comptoir sur lequel il était perché. Il attrapa la tête, croqua la gorge comme une pomme et la jetait sur une table en déclarant: « Trop mûr! ». Il ressortait du bar après avoir mangé la clientèle, et constatait que la ville avait été désertée par tous: Il avait perdu de précieuses secondes avec Heur, et les autres clients avaient alerté le village. Exténué et blessé, il entra dans une maison au hasard, atteignit la salle de bain et ouvrit l’armoire à pharmacie. Il appliqua un bandage autour de son cou, couvrant la plaie ensanglantée. Le jeune démon n’était pas habitué a être blessé, encore moins à voir couler son propre sang. Il trouvait enfin une chambre, banale, et s’installait dans le lit; le contact chaud des couvertures, le moelleux du matelas, tout cela était un confort qu’il n’avait jamais connu. Il s’endormait paisiblement, en se demandant qui pouvait être son père et s’il avait déjà croisé son chemin: si c’était le cas, alors le père en question était déjà mort.
Le lendemain, il se réveillait en pleine forme. Il avait bénéficié du repos du guerrier dans un confort absolu, et était prêt à démolir deux ou trois adversaires avant le petit-déjeuner. Il était bien sûr possible que ces adversaires en question pourraient eux-mêmes être le petit-déjeuner, mais peu importe, il mangeait à sa faim à chaque étape de son errance. Il avait vu en ouvrant les yeux qu’un miroir était savamment disposé au dessus du lit, il en profita donc pour rester allongé en enlevant son bandage afin de voir l’état de la plaie, mais quelle surprise, il n’y en avait plus. Une période de narcissisme s’en suivit, car les démons dotés de peau-armure et de régénération rapide ne courraient certainement pas les rues. Il se levait, s’étirant et baillant bruyamment, puis sortit de la maison comme s’il y avait vécu plusieurs années. Il reprit ensuite sa marche vers l’ouest, car il n’avait pas connaissance de ce qu’il y avait à l’ouest d’Inferno.
Cela faisait maintenant seize jours qu’il voyageait à travers le pays des Enfers. Il avait affronté et tué des ennemis très variés: un clown, un insecte géant, un monstre titanesque et le créateur de Broken Moon. A part cela? Des centaines de démons normaux qui ne maîtrisaient pas ou peu de pouvoirs offensifs. Bozzy le Gusse lui avait parlé de chasseurs de primes, mais jamais il n’en avait vu. Du moins jusqu’ici.
Se dressant sur son chemin, à quelques mètres, un homme fort bien bâti le regardait de ses yeux sombres. Il n’était vêtu que d’un pantalon de lin et de bottes de cuir, et son corps musclé portait un grand nombre de cicatrices. Ses cheveux mi-longs qui se laissaient porter par le vent lui donnaient un air héroïque, et une grande balafre partait de son arcade droite pour descendre en bas de sa joue gauche. Une grande épée à un seul tranchant gravée d’étranges runes tenait dans sa main droite, la pointe saillante et asymétrique donnait l’impression que l’arme avait jadis été l’extrémité d’un katana géant.
-Bastardo dit « La Faucheuse Blanche »? Interrogea l’homme, dont la voix grave semblait irriguer toute la plaine.
-Euh, ouais? Demandait ledit démon surpris de cette étrange appellation.
-Je suis Vraz le Terrible, chasseur de primes et unique humain à vivre en Enfer.
-Dis donc, quand ta mère a choisi ton nom, elle se faisait écraser par quoi au juste? Bref chasseur de primes tu dis? Pas trop tôt!
Vraz ne comprenait rien à ce que racontait Bastardo. Il faut dire que les barbares humains gagnaient rarement les concours de QI face à des enfants de 8 ans, sauf quand ils éliminaient la concurrence. Le guerrier continuait donc en ignorant cette remarque:
-Bastardo! Ta tête est mise à prix pour un montant de 1450 pièces d‘or pour destructions diverses et augmentation du coefficient de dangerosité par le meurtre de personnes recherchées. » Bien sûr Vraz ne faisait que réciter ce qu’il avait lu sur l’avis de recherche, mais rien qu’un barbare lettré était déjà peu commun.
-Ouah, ça en fait une somme… Enfin bon, monsieur le Terrible, pourquoi tu me fais tout un speech sur les présentations au lieu de foncer comme un vrai guerrier?
-Eh bien… Parce qu’un vrai guerrier, comme tu dis, ne prends pas ses ennemis au dépourvu pour engager le combat! J’aime la baston, croiser le fer, tailler la chair et voir le sang ruisseler sur les lames.
-De belles paroles…siffla Bastardo, faisant apparaître Broken Moon dans sa main qu’il plaçait ensuite en retrait, le bras tendu et prêt à charger. « Mais, feras tu un beau combat?
-Un seul coup. » Déclara Vraz sans répondre à la question, avant de placer sa deuxième main sur le manche de son épée. Il chargea, la pointe de son épée raclant la terre sèche et dure qui recouvrait la plaine. A ce moment, Bastardo sentit un frémissement d’excitation, cet ennemi comptait le tuer d’un unique coup! Quelle grande gueule! L’épée monta par-dessus la tête du guerrier, et se rabattait violemment vers le sol. Le colosse pensait éviter le coup en bondissant en arrière, mais bien que la lame ne l’eut touché, une entaille aussi peu profonde que celle qu’il avait reçu la veille partait du haut de son crâne jusque son entrejambe heureusement lisse, sans même endommager la rune de son torse. Sous le choc, le démon recula tout de même d’un pas.
-Mince, les rumeurs sur ton endurance hors du commun étaient donc fondées…
-Im… Impossible… C’est donc ça, un chasseur de primes? » Cela faisait déjà deux plaies en deux jours, le jeune Fortitudo qui n’avait jamais été blessé auparavant commençait à voir rouge.
-Tu ne saisis pas hein? Rune de force, rune de vent, et rune de coupe. Cette alliance de runes me permet de déplacer un courant d’air tranchant sur une certaine distance selon la force que j’exerce dans mes coups. En clair, la lame que tu vois n’est que la portée minimum de mon épée: la Windblade!
Bastardo comprit enfin: sa rune ne l’avait pas protégé car l’air n’est pas une création magique; il avait été déplacé et rendu tranchant par les runes gravées sur la lame.
-Alors, si je te brise ton jouet, je suis tranquille?
-Cette arme a été runée par mon maître, Angélus Fortitudo!
-Fortitudo? Quelle blague, ils sont tous morts! » lança Bastardo alors qu’il assénait un coup remontant à l’aide de Broken Moon.
-Lors de la Descente Aux Enfers de Charon? Ha! Angélus n’était pas là-bas, c’est un voyageur et un chasseur de primes réputé! Et ce n’est pas tout, il est le frère aîné de feu Vertu Fortitudo, le prodige de la famille! » répliquait l’humain en évitant l‘attaque.
-Charon? J'ai un doute, qui c’est ça?
-Je suis pas là pour te faire un cours d’histoire-géo!
Le barbare répétait son coup vertical, mais cette fois Bastardo s’avança et plaça son avant-bras en parade. La lame s’arrêta sur sa peau-armure, laissant le guerrier sombrer dans la stupéfaction.
-Yo, alors c’est bien ce que je pensais! »dit Bastardo en passant sa langue sur le croc habituel.
-De…de quoi?
-Ta lame là…Elle est moins efficace que tes jolies bourrasques…
Vraz donna un coup violent afin de faire flancher la défense de son adversaire, mais au moment de l’impact le démon noir dévia l’arme, ouvrant en grand la garde de Vraz le Terrible. Broken Moon arrivait vers le cou de l’humain, fine, belle et silencieuse comme la Mort. C’est alors que le chasseur de primes relâcha sa Windblade de la main gauche et saisit la double épée par la garde. Il la tint fermement et donna un coup de pied dans l’abdomen du colosse afin de le repousser. Ce dernier recula de deux pas, voyant son adversaire qui fanfaronnait avec une arme dans chaque main.
-Hahaha! Je ne sais pas d’où tu sors cette belle pièce, mais elle est à moi! On dirait que tu fais moins le fier une fois désarmé!
-Désarmé? Tu crois que je suis désarmé?
Souriant, Bastardo bandait ses muscles couleur charbon et laissait pendre sa langue jusqu’à mi-tibia.
-Hem, voilà un ennemi qui a de la ressource! Tant mieux! Je n’aime pas vraiment battre mes cibles quand je les ai désarmées!
-Les chasseurs de primes sont-ils tous aussi bavards?
Vraz sentait la moutarde lui monter au nez et chargea en s’efforçant d’ignorer cette pique, tenant Broken Moon et sa Windblade dans chaque main. Bastardo en fit de même, mais sans armes, et les coups fusèrent, sans qu’aucun ne fasse mouche. La vitesse des deux combattants était phénoménale, le sol autour d’eux se parsemait d’entailles. Cette démonstration de force se termina par un crochet du droit dans la mâchoire: les deux assaillants interrompirent leurs assauts répétés afin de reprendre leur souffle, permettant à Vraz de cracher la prémolaire qui venait de se déloger.
-Oh? On dirait que même sans armes j’ai l’avantage…
-Crevure…Je ne suis pas ton jouet!
Le Terrible exécuta un coup de taille parfaitement horizontal qui aurait été dévastateur si le démon ne s’était pas fauché les jambes pour se laisser tomber. L’humain tenait Broken Moon au dessus de la tête de Bastardo allongé sur le flanc, avec un sourire victorieux étirant ses lèvres.
-La Faucheuse Blanche n’est pas si terrible que ça! Ta trop grande fierté t’as mené à la défaite et va m’apporter un joli pactole!
-Tu me gonfles avec ce surnom en papier mâché! Je suis Bastardo Fortitudo, fils de Vertu Fortitudo et de…Quelqu’un d’autre!
Broken Moon disparut de la main de Vraz et apparut dans celle du démon, qui porta un coup montant, éventrant l’humain. Il tombait violemment sur le dos et sa tête heurta le sol, alors que son assaillant se relevait en tenant fermement son arme. Puis Bastardo prononçait avec ironie:
-Le Terrible n’est pas si terrible que ça! Ta trop grande fierté t’as mené à la défaite et va m’apporter une pleine satisfaction!
-Fortitudo…J’aurais du le voir quand ton arme est sortie de nulle part… »émit l’homme dans un gargouillis.
Vraz tenta de porter un dernier coup à son adversaire à l’aide de son épée, mais le démon l’arrêta à main nue, avant de laisser tomber ses deux genoux sur la poitrine de l’humain. L’agonie de ce dernier fut abrégé par la perte de sa gorge, et Bastardo murmura: « Celles des humains ont l’air bien meilleures! ». Il ramassa la Windblade, l’examina et la planta dans la tête du chasseur de primes. Il reprit sa route, et se dirigeait sans le savoir vers la capitale d’Inferno, surnommée la Cité du Bord Ouest.