The Killing Joke (♥Harley♥)

La nuit était plutôt tranquille à Seikusu. Un simple gardien de nuit se promenait dans le musée local, c'était sa derrière nuit de travail avant de prendre sa retraite. C'était un boulot agréable, il pouvait avoir un peu de solitude dans un endroit tranquille et il pouvait admirer les oeuvres d'arts et autres objets précieux sans avoir à payer. L'homme finit sa petite ronde, arrivant devant l'entrée du musée. Il s'arrêta lorsqu'il entendit un bruit étrange, celui de deux petites cymbales qui se heurtaient ensemble alors que le petit singe mécanique qui les portait marchait en rond. Le gardien trouva le petit jouet et se penchant pour le ramasser, l'examinant avec curiosité. Le petit singe avait eu de la peinture appliquée sur le visage de de façon grossière, formant un visage blanc avec un rictus rouge et son poil était même devenu vert. Par-dessus tout, la petite bestiole mécanique émettait un rire enregistré qui jouait encore et encore.

-Mais qu'est-ce que c'est que ça? ...

Soudain, le jouet explosa, tuant le gardien sur le coup. Quelques gros malabars peinturlurés défoncèrent les portes du musée et un rire retentit. L'un des plus grands criminels de l'histoire venant dévaliser le musée, tout spécialement la section des pierres précieuses et autres bijoux de grande valeur. Celui-là même qui avait été un fléau pour les citoyens de Gotham, celui qui avait faillit réussir à briser moralement Superman lui-même, grâce à un stratagème fourbe. Le Joker, le seul, l'unique, le Prince Clown du crime. Ce gardien n'était que le dernier d'une longue liste de victime, le Joker avait fait son quota de meurtres, même Jason Todd, l'un des Robin, figurait sur sa liste. Le Joker s'appuya sur sa canne, son éternel rictus aux lèvres.

-Allez, bande de clowns, prenez tout ce qui a de la valeur! Hahahahaha!!

Pendant que ses hommes de main ramassaient, le Joker se promena en dansant avec sa canne, comme s'il était la star d'une comédie musicale. Il prit un feutre rouge, se mettant à gâcher des tableaux d'une valeur inestimable en dessinant des sourires dessus. L'alarme retenti dès qu'une vitrine fût défoncée.

-On dirait qu'on va avoir de la compagnie!

Les hommes se dépêchèrent de remplir leur sac, mais la police finit tout de même par arriver, ils entrèrent dans le musée, pointant les criminels de leur armes.

-Les mains en l'air, vous êtes tous en état d'arrestation!

Ils entendirent le rire tonitruant du Joker faire écho contre les murs de la salle, il avançait en faisant tournoyer sa canne, avant de s'appuyer dessus, les jambes écartées.

-Vous voulez que je vous raconte une blague? C'est cette bande de porcs qui pointaient leur flingues sur un clown, voyez-vous ...

Subitement, le Joker lançant une poignée de petites billes qui éclatèrent au sol, libérant un nuage de gaz. Un concert de rires résonna, les policiers qui venaient d'entrer étaient empoisonné au Joker Venom et ne pouvaient s'empêcher de rire. Leur muscles faciaux s'étirèrent peu à peut et leur apparence devenait celle du Joker. Chacun de ces empoisonnés allait rire jusqu'à ce que mort s'ensuive.

-Alors, elle est bonne, hein? Hahahahahahahaaaaaa!!!

Le Joker ordonna à ses malabars de se dépêcher d'en finir avec le cambriolage, il fallait décamper au plus vite.

Braquages, vols, meurtres…Elle en avait des choses notre Harley, souvent poursuivies par les autorités ou les mafieux. Elle avait beau signé tous ses méfaits de cartes à jouer, un joker ou un as de carreau, pour que son Biquet puisse la retrouver, mais elle n’eût aucun signe de vie de lui. Elle perdait espoir petit à petit…Il pouvait être n’importe où ! Et peut-être que… *déglutie * Peut-être qu’il était…mort ?!

« Nan ! C’est impossible ! Nion ! Nion ! Nion ! », trépigna-t’elle du pied.

La foule autour d’elle la regardait d’un air suspect, sûrement en se disant qu’il manquait « une case » à la jeune femme. Experte du déguisement, il ne lui fallait pas beaucoup pour se fondre dans la masse. Seulement quelques comportements, comme des sautes d’humeur, trahissaient sa démence. Mais elle errait là, dans le centre de Seikusu, lassée d’être seule, lassée de rire sans son amour.

Elle passait devant le musée où, quelques semaines auparavant, elle avait cherché un tableau célèbre pour le compte d’un yakuza. Elle y avait aussi saccagé, massacré toute une salle d’œuvres d’arts, afin de les remodeler à son goût, à l’effigie de son amour pour le Joker.

Mais, en passant devant le musée, elle entendit des petites détonations. Vint ensuite des rires, comme forcés…Une fumée se dégageait de la porte principale. Un braquage ? Harley voulait voir cela de plus près. Elle s’avança doucement vers le musée, en prenant soin de se cacher le nez et la bouche avec une partie de sa manche. Qui sait d’où pouvez provenir et contenir cette fumée…Soudain, elle entendit un autre rire qui se démarquait des autres. Un rire familier, ce rire…LE SIEN ! Oui, oui, c’est lui !! Elle se précipita vers l’origine du rire et aperçut un homme aux cheveux verts, dos à elle.

« Biquet ? »

(HS: Petit poste sowy ToT)

Les hommes empochèrent tous ce qui valait cher, pressés par le patron, il ne fallait pas traîner car le Joker ne voulait pas devoir faire face à toute une escouade tactique. Il fallait dégager au plus vite. Le Prince Clown du Crime finit de vandaliser les oeuvres d'art, alors que les malabars maquillés en clowns finissaient de remplir leur sacs. L'alarme résonnait et, en l'absence de nouvelles des officiers qui venaient d'être promptement éliminés, le département de police de Seikusu ne manquerait pas d'envoyer une escouade mieux équipée, trop pour ce petit gang de cambrioleurs.

-Il manque quelque chose ... hmmm ... ah, oui! Hahaha!!

Le Joker sorti une bombe de peinture de sa veste et en grosses lettres rouges, sur un mur, il traça "Joker wuz here", un acte de vandalisme bien insignifiant comparé à ce qu'il avait fait subir aux tableaux et aux statues inestimables du musée. Il balança la bombe par-dessus son épaule et se tournant en s'époussetant les mains, comme quelqu'un qui venait de faire du bon travail.

-Patron, on a d'la visite!

-Ah bon? Ben j'ai tout ce qu'il faut pour le recevoir! Hahahahaaaa!!

Cette visite n'était cependant pas n'importe laquelle. C'était une jeune femme blonde, qui l'avait apparemment appelé "Biquet", comme une certaine compagne que le Joker avait eu autrefois. Seulement, ça faisait un moment que le Joker ne l'avait pas vu et même si cette jeune femme lui ressemblait, il avait certains doutes. Mais bon, ça restait une jolie demoiselle, alors autant en profiter! Le bouffon lissa sa chevelure, gardant son plus beau sourire avant de s'approcher de la jeune femme.

-Alors, on se connaît, vous me rappelez quelqu'un, quelqu'un qui avait un beau derrière bien moulé! Hahaha!

À ces mots, le criminel donna une tape sur l'arrière-train de la visiteuse en rigolant.

Les gros bras de l’homme aux cheveux verts avaient prévenus celui-ci de la présence d’Harley. Il se retourna et enfin, Harley pouvait confirmer que c’était lui. Le Joker était bien là, devant elle. Après tant de temps passé sans lui, il n’avait pas changé. Toujours la même façon de se vêtir, de se tenir, le même rire, le même sourire qui faisait défaillir à chaque fois notre folle blonde. Pourtant, en réalité, elle ne l’avait jamais vu. Elle pensait être Harley Quinn, ou Harleen Quinzel, mais elle n’était rien d’autre qu’une gymnaste aux origines suédoises et à la mémoire plus que défaillante depuis son accident. Quand elle rêvait du Joker, son image restait toujours floue, elle n’en voyait que les contours et son sourire. Elle pensait même avoir perdu sa virginité avec lui depuis bien longtemps. Alors que, quand l’on regardait de près, elle ne connaissait rien à la chose. Mais que voulez-vous ? Notre inconscient nous fait croire bien des choses.

Le voilà, l’homme aux cheveux verts, l’homme au sourire écarlate, qui s’avança vers Harley. Elle commença à trembler. Pourquoi cela ? Elle ne savait pas trop. Elle avait attendu si longtemps cette rencontre, ce retour…Elle ne savait pas quoi dire, ni comment réagir. Mais le Joker mit fin à ces tremblements et questions. Il n’avait apparemment pas reconnu notre folle blonde. Il l’a fit sursauter quelque peu en lui tapotant le derrière.

« Alors…Tu m’as oublié ?... »

Elle tourna la tête pour éviter le regard du Joker, se retenant autant que possible de pleurer…Alors, son visage ne revenait pas au grand comique…Aux paroles de l’homme, la gorge d’Harley se noua, son cœur palpita…Elle n’en croyait pas ses yeux ni ses oreilles. Elle qui l’avait suivie partout, qui était sa compagne pendant plusieurs années, après avoir subi une séparation « forcée », il ne voyait qu’une simple minette blonde quelconque. Non, non, c’est impossible…Ca ne peut pas…être la réalité ! Elle pensait rêver, un mauvais cauchemar. Elle alla chercher quelque chose sous sa tenue, quelque chose qu’elle tendit au Joker. Les larmes aux yeux, les joues déjà humides et rouges, reniflant comme une petite fille, elle donna au Joker une carte, plus précisément un as de carreau. Maintenant, elle attendait sa réaction…Rappelle-toi s’il-te-plaît…

La demoiselle  tourna la tête, visiblement déçue de la réaction du Joker qui, malheureusement, ne reconnaissait pas trop sa Harley, qui n'avait pas son costume et dont les traits du visage étaient un peu différents. La jeune femme lui tendit une carte, un as de carreau, que le Prince Clown du Crime examina un moment, incertain. Il se gratta la tête un instant, avant de relever le regard sur la blondinette.

-Attends un peu, babe, on va essayer quelque chose!

Le Joker agrippa la tête de la demoiselle, prenant un marqueur pour lui tracer du noir autour des yeux, la retenant de force s'il fallait. Après, il fouilla dans son veston pour sortir une poudre blanche qu'il étendit sur le visage de la blonde avant d'attraper un rouge-à-lèvre d'Halloween pour tracer grossièrement les lèvres de la jeune femme, après quoi, il tînt son coude avec sa main, son menton appuyé sur son autre main, comme un artiste qui jauge une oeuvre qu'il vient de complété. Le maniaque étira bientôt un rictus.

-Si c'est pas ma babe! Avec les fesses bien moulées et la figure maquillée, y'a plus de doutes, hahaha!

Le Joker agrippa la main de la blonde au maquillage grossièrement appliqué et la tira vers lui, passa son autre main derrière son dos.

-Si tu savais comment tu m'a manqué, ma bouffonne en sucre! On va fêter ça en faisant pété tout l'endroit! Hahahahahaaaaaa!!! Embarquez tout ça dans le camion de secours, bande de clowns! On va faire un joli feu d'artifice!!!

Les hommes se hâtèrent, d'autres sirènes de police se firent entendre. Le Joker et ses hommes prirent des lances-grenades laissés dans le camion et se mirent à tirer à travers les fenêtre du musée, réduisant en charpie les oeuvres qui s'y trouvaient.

-Burn, baby, burn!!!!!

Harley, quant à elle, était libre de prendre une arme également pour ne pas être en reste. Lorsque le bordel était bien prit, le Joker ordonna à tout le monde d'embarquer dans le camion, les forces spéciales arrivaient.

-On remballe tout et on s'en va! Hahahaha!

Le Joker piocha une carte dans la poche intérieure de son veston et la laissa par terre, voilà qui permettraient aux forces de Seikusu de savoir à qui ils avaient affaire. Le Joker traîna Harley dans le camion de fuite, attrapant une mitraillette pour tirer sur d'éventuels poursuivants. Il ne fût pas déçu car des voitures de polices et des camions SWAT fonçaient derrière eux, sirènes allumées. Le Joker se mit à les canarder en riant comme un maniaque, aidé des malabars qui en faisaient autant.

Elle venait de tendre une carte à jouer au Joker, plus précisément un as de carreau. Apparemment, il ne la reconnaissait pas. En lui donnant cette carte, elle voulait lui prouver qu’elle était réellement Harley Quinn, la compagne du Prince Clown du crime. Mais celui-ci restait dubitatif. Il s’approcha un peu plus d’Harley et, avec un marqueur noir, il lui noircit le contour des yeux. Il entreprit de lui blanchir le teint et aussi de marquer grossièrement de rouge les lèvres de la jeune femme. Une fois maquillée, le Joker, en la regardant ainsi, étira un grand sourire. Il s’approcha d’Harley et passa son bras dans le dos de la jeune femme.

« Si tu savais comment tu m'as manqué, ma bouffonne en sucre! On va fêter ça en faisant péter tout l'endroit! Hahahahahaaaaaa!!! Embarquez tout ça dans le camion de secours, bande de clowns! On va faire un joli feu d'artifice!!! »

Les yeux de la jeune femme s’illuminaient enfin de mille feux. Enfin…Enfin, il avait reconnu Harley. Elle se sentait pousser des ailes quand il la prit contre lui. Mais les retrouvailles commençaient à être mouvementées ! Au loin, on pouvait déjà entendre des sirènes de police. Tout le monde se pressa vers la fourgonnette, dégainant des lance-grenades pour « décorer » à leur manière le musée. Vitres brisées, portes explosées, œuvres carbonisées…Le Joker ordonna qu’on prenne la fuite, embarquant dans le véhicule Harley, et laissant la jeune femme à l’arrière. Il attrapa une mitraillette et assomma de balles les voitures de police les poursuivant. Harley se sentait nostalgique. Tout cela lui rappelait son passé aux côtés de son Biquet…Elle ne voulait pas rester en reste. Elle attrapa de jolis petits joujoux qui trainaient dans la camionnette : des jolis pétards ! Elle prit des grosses fusées et une sorte de lance-roquettes. Elle chargea les grosses fusées et bouscula les malabars du Joker.

« Mais hééééé !! Poussez-vous les lourdauds ! Je veux faire joujou moi aussi ! Niark niark niark ! »

Elle posa son lance-pétards sur l’épaule, tel un bazooka, et le pointa en direction des voitures de police. Elle prit à peine le temps de viser qu’elle appuya sur la gâchette. Une belle fusée atterrit dans la première voiture, d’où sortir multiples lumières. Cette voiture stoppa sa route, bloquant ainsi les autres véhicules qui la suivaient…Soudain, on entendit un petit « BOUM ! ». La voiture touchée venait d’exploser. Quelle merveilleux feu d’artifice !

Les sirènes troublèrent la tranquillité de la nuit alors que plusieurs véhicules de police poursuivait un camion rempli de criminels dirigé par un fou-furieux, accompagné d'un joli bout de femme qui ne laissa pas sa place dans l'affaire. Elle repoussa les lourdauds avant de prendre place à côté du maniaque au costard violet. À peine le long tube métallique posé sur son épaules qu'Harley provoqua un joli feu d'artifice car un véhicule explosa et se retrouva sur le côté, d'autres véhicules furent pris dans un accident, alors que d'autres, qui étaient plus loin derrière, eurent le temps d'anticiper le danger, continuant à poursuivre les criminels. Le rire du Joker se mêla aux sirènes, il fouilla dans un gros sac dans un coin du camion, attrapant des petites bombes à son effigie.

-Merry Christmas, pigs!!!

Le Joker balança ses bombes sur les véhicules de police, les mettant en déroute. La ferraille se tordit et le feu éclairait la nuit, le Joker riait aux éclats, se pendant à l'une des portes ouvertes sans se soucier du risque de tomber en bas du véhicule.

-Wooooouh, les belles couleurs! J'en "explose" d'émerveillement! Hahahahahahahahaaaaa!!!!

Le véhicule se rendit dans les quartiers désaffectés, s'arrêtant dans le parking de l'entrepôt abandonné qui servait de QG au gang des Jokerz. Le big boss sauta en bas du camion, satisfait, alors que les malabars portèrent le butin dans l'entrepôt. Le Joker tourna le regard brièvement vers Harley avant d'entrer dans le repaire, où une sorte de trône monté sur des caisses clouées au sol était installé, des masques de clowns en piteux état décoraient le mur derrière le trône alors que le reste du repaire était décoré de banderoles et de tissus colorés, faisant ressembler l'endroit à un cirque délabré. Le Joker prit place sur son trône, tirant sa Harley à lui pour qu'elle prenne place sur ses cuisses.

-Alors, sweetiepie, j'crois qu'on a du retard à rattraper!

Il flanqua une tape sur l'une des fesses de la blonde.

-Alors, t'as fait quoi depuis tout c'temps? Ça fait une éternité que j't'ai pas vue!

Harley avait pulvérisé quelques voitures à l’aide de pétards qui se trouvaient dans le fond de la camionnette du Joker. Celui-ci avait rajouté sa petite touche personnelle afin de finir cette course-poursuite en feu d’artifices. Ainsi défait de leurs poursuivants, les Jokerz et Harley se dirigèrent vers un vieil entrepôt où une porte coulissante métallique se referma derrière le passage du fourgon. Le Joker fit descendre Harley alors que les malabars débarrassaient le butin du camion. L’Arlequin, dans son costume de civil, suivait doucement le Prince clown du crime, tout en s’émerveillant de la décoration du lieu. En effet, le Joker avait voulu parfaire la décoration à son goût : des fanions un peu déchirés mais de mille couleurs, des masques et des tissus un peu partout, en plus d’un trône improvisé. Le bouffon déambulait fièrement jusqu’à son trône tel un Monsieur Loyal dans son propre cirque. Puis le Joker prit place sur son trône, entraînant vers lui la jeune femme, encore rêveuse, pour la poser sur ses genoux.

« Alors, sweetiepie, j’crois qu’on a du retard à rattraper ! »

Le bouffon fessa la jeune demoiselle, encore toute barbouillée au visage. Celle-ci sursauta sur le coup mais ne trouvait pas cela déplaisant. Au contraire…

« Alors, t'as fait quoi depuis tout c'temps ? Ça fait une éternité que j't'ai pas vue ! »

Mais la jeune femme se perdit doucement dans ses pensées. Elle ne savait plus vraiment combien de temps s’était écoulé depuis la dernière fois qu’elle pensait avoir vu son Biquet. Parce que oui, en réalité, elle n’était rien d’autre qu’une pauvre gymnaste ayant perdu la mémoire, mais aussi la raison, après un accident. Personne pour lui rappeler qui elle était, elle se prend désormais pour la célèbre acolyte du clown criminel. Elle revint à elle et répondit à son Biquet, un grand sourire sur ses lèvres barbouillées.

« Et bien, j’ai volé pour de gros mafieux et pour moi-même. Des meurtres par-ci, par-là. Et moi aussi, je suis passé par le musée ! J’ai même redécoré une salle à ton effigie ! … »

Elle s’arrêta un instant alors que son Biquet l’écoutait attentivement. Elle commença à froncer des sourcils et à tirer une mine boudeuse, gonflant ses joues puis soufflant fortement. Un soupir qui en disait long…Elle détourna son visage de celui du Joker, relevant le menton légèrement vers le ciel, comme une personne fière.

« J’ai même signé tout ce que j’avais fait d’un as de carreau avec un joker, pour que tu puisses me retrouver facilement…Mais toi, tu n’as rien remarqué…Ca fait une éternité que je ne t’ai pas vu…Mais toi ! Tu n’as même pris la peine de me chercher un tant soit peu ! »

Elle s’énervait un peu plus. Après tout, elle avait fait tout ce qu’elle pouvait pour le retrouver, mais de son côté, lui, il n’avait même pas bougé le petit doigt. Elle se leva soudainement, tournant le dos au bouffon encore assis, s’éloignant de lui tout en serrant les poings.

« Et puis, si ça se trouve, tu ne voulais pas me retrouver ! Tu ne voulais plus me voir, avoue-le ! …Ou pire encore, tu m’as remplacé par une autre ?! »

Notre folle Harley était assez instable, très lunatique. En quelques secondes, elle pouvait passer de très joyeuse à en sauter partout, à très énervée, à la limite de la crise de nerfs. Comme maintenant en réalité…Elle se laissait aller facilement à ses émotions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, et cela s’intensifiait encore plus lorsqu’elle était aux côtés de son Biquet.


[HRP : Je suis désolée du retard de ce post. L’ayant fait au brouillon à la main pendant mes rares temps de pause aux colos, il m’a fallu du temps et une connexion pour te la poster…*s’incline* Sorry encore]

Le bouffon et son arlequin étaient maintenant tranquille dans le repaire, un vieil entrepôt redécoré avec goût, du moins, du point de vue du Joker car en réalité, c'était moche, moche comme un cirque en ruines. La belle blonde était sur les cuisses du Prince Clown du Crime, à raconter ce qu'elle avait fait depuis leur dernière rencontre, c'était des exploits dignes d'elle, décidément. Elle avait, en plus passer tout ce temps à chercher le Joker, lui laissant des pistes afin qu'il la retrouve. Ça devenait maintenant tendu car Harley commençait à se mettre en colère de façon assez inattendue, frustrée que le bouffon n'ait pas vu ses indices et elle alla même croire qu'il ne voulait pas la retrouver. Le Joker serra les dents, énervé par les paroles de la blondinette. Mais son sourire lui revint presque aussitôt. Il se leva de place pour aller rejoindre la psychotique, qui s'était éloignée par frustration.

-Ma chère poupée, je t'ai cherché comme un fou! J'ai regardé partout dans Gotham mais j'ai réalisé que tu avais peut-être quitté la ville, moi ça fait à peine une semaine que je suis dans ce pays de jaunasses! Mais j'te promet que je n'te lâche plus!

Le bouffon se rapprocha avec un large sourire, enlaçant sa Harley par derrière, son torse contre son dos.

-C'est finit, maintenant, on est ensemble et on n'se quitte plus! Faisons la paix, qu'en dis-tu, poupée?

Ses mains glissèrent sur le corps de la demoiselle, le Joker rapprocha ses lèvres rouges de l'oreille de la blonde maquillée grossièrement.

-J'ai une bombnne de gaz hilarant, dans ma chambre ... héhéhéhéhé!

Le Joker ricana, s'il y avait une chose qui avait été des plus amusantes avec Harley, c'était passer une soirée intime, à planer sur le gaz avant de passer aux choses sérieuses. Ça calmerait sans doute la belle blonde, elle allait avoir un sourire aux lèvres, en tout cas, c'était assuré.