Découverte du monde des humains [Lucrecia]

Combien de temps s'était il écouler depuis le jour ou je me suis réveillé prêt des cotes de Seikusu avec cette malédiction ? Cela devait maintenant faire presque une année, presque une année que j'avais ces jambes à la place de mon habituel queue de sirène et je n'en avais pas encore vraiment pleinement profiter. En effet même si mes conquêtes avaient étaient nombreuses je n'en connaissait toujours pas assez sur le monde des hommes pour me faire une quelconque opignon sur leurs espèces.
Comme je ressentis ce soir un ennui pesant seule dans mon épave je pris la décision de faire une virée nocturne au delà de ces plages que je connaissait maintenant par coeur, par chance une fine pluie tombait sur la ville et je n'aurais pas besoin de réhydraté mon corps pendant ma petite balade.

Sans mettre trop de temps je nagea et creva la surface avec grace, sans surprise je me trouvais seule sur la plage, après tout le ciel bleu avait totalement laisser place au voile noir et étoilé qu'est la nuit. Lentement je montais les escalier menant à la civilisation.
Bon, maintenant il fallait encore savoir ou aller, à peine avais-je poser les pieds sur les trottoirs que je ne savais ou donner de la tête, toute ces lumières au dessus des boutiques, tout ces gens dans la rues avec leurs étranges choses au dessus de la tête pour que la pluie ne les mouilles pas... et sans oublier leurs tenues, j'avais pris l'habitude de voir les hommes et les femmes en maillot de bains et pas aussi couverts, d'ailleurs je venais de remarquer que je suscité l'étonnement à cause du fait que je me trouvais totalement nue.

Je vois la nudité n'est pas de mise en dehors des plage... ou alors c'est interdit de nuit, je devrais peut être me procurer de ces choses pour me recouvrir.

Je vis non loin de là une boutique encore ouverte, la lumière à travers les vitres montrait en exposition ces choses que les humains portaient sur eux, je décida d'y entrer, prenant bien garde de traverser la route en même temps que tout les autres passants... les humains avaient de drole de machines qui roulaient vite et qui semblait être dangereuses. Enfin, je rentra à l'intérieur de la boutique sous les yeux ébahie de celle qui devait être la patronne et qui n'avait osé sur le coup rien dire, se contentant de m'observer. Je pris les premiers vêtements que j'avais sous la main, une jupe noir et assez courte, des bottes de la même couleurs et un haut blanc avec une chemise en jean selon le noms sur les étiquettes. Je les enfilas sur place et m'apprêta à sortir quand je me fit interpeler...

- Vous devez payer ce que vous emportez, vous ne comptez quand même pas sortir sans payer ?

Payé ?... Ce veux dire quoi ça payer ?

Si vous ne décidez pas à payer je vais faire appel à la sécurité.

Je la regardais d'un air bizarre, ne comprenant rien de ce qu'elle me demandait, une chose est sure sa dernières phrase ne disait rien de bon, en dehors de mon millieu je ne pourrais pas faire grand chose.

Bien, il fallait encore me procurer de nouveaux vêtements... Oui, mes activités dangereuses et le temps qui passe ne me permettaient pas forcément de conserver les miens pendant des siècles. Ils finissaient forcément par s'abîmer. Dommage, je trouvais rarement des couturiers capables de me faire des robes d'époque, d'ailleurs. La dernière fois que j'avais demandé dans une boutique une robe dans le style victorien, donc du XIXème siècle, on m'avait proposé une robe d'un autre âge... Digne de la cour de Louis XIV. J'étais donc obligée de me contenter de vêtements contemporains qui me permettaient de me fondre dans la masse. Les chasseurs de vampires risquaient moins de me repérer ainsi, c'était l'avantage, mais je n'aimais pas trop la mode. Les tenues ne me mettaient pas autant en valeur. Oh, certaines étaient intéressantes, mais non... Rien ne me plaisait autant qu'une robe de la Renaissance.

Alors que mon esprit était occupé par toutes ces considérations, je vis ce qui semblait être une jeune voleuse au corps fort alléchant. Suffisamment pour attirer mon regard, en tout cas. Qui était-elle, au juste ? Elle ne semblait pas vraiment connaître les usages et les coutumes des humains alors qu'elle semblait pourtant tout aussi humaine... Qui était-elle vraiment pour se comporter de la sorte ? Cela attisait ma curiosité. Bien, elle avait des ennuis et allait en avoir davantage si la marchande se mettait à appeler la sécurité ou, pire, la police... Je devais agir. J'avais envie d'en savoir plus sur elle. Pour me rapprocher d'elle, il me suffisait de l'aider, ce que j'entrepris de faire le plus naturellement du monde, même si j'y avais un intérêt évident.

M'approchant de la vendeuse, je dis poliment en souriant d'un air affable :

"Excusez-moi, madame, mais mon amie est très distraite... Je vais payer à sa place, si vous le voulez bien. Je vous prie de nous excuser pour cet incident."

Si on faisait attention à mon style vestimentaire, j'étais vêtue très simplement afin de pouvoir essayer plus aisément mes vêtements : un chemisier pourpre légèrement déboutonné pour laisser apparaître la naissance de ma poitrine plutôt généreuse et une jupe longue et violette. Les deux couleurs étaient assez foncées, assez sombres. J'adorais le rouge et le violet. Le noir aussi, d'ailleurs. Le choix de la couleur d'un vêtement est primordial car il faut choisir ce qui nous met en valeur. Mes cheveux étaient presque toujours libres. Je les attachais rarement. Au moins, je n'avais pas de soucis à me faire avec ma coiffure...

Tout en parlant, je continuais à observer la beauté de la jeune fille. Je comptais bien faire sa connaissance...

Instinctivement j'aurais haussé le ton si je ne m'étais pas contrôler, mais sur cette terre je n'avais pas l'avantage habituelle et je compris tout de suite que je devais me contrôler pour ne pas avoir d'ennuis.

Elle a de la chance qu'ont soit pas dans l'eau celle là...

Sachant que je ne pouvais pas rester une éternité sans que mon corps ne soit hydraté je devais trouver une solution pour sortir d'ici sans accroc, j'avais pris la décision de m'enfuir le plus vite possible mais une personne rentra à son tours et fit semblant de me connaitre. Silencieuse, je la regardais arranger les choses, en échanges de quelque bout de papier vert et rectangulaires j'eus l'autorisation de sortir, ne comprenant toujours pas ce qui venait de se passer, mais bon si je commençais à me poser des questions à chaque bizarrerie je m'en sortirais pas, l'essentiel était que tout venait de s'arranger.

Je cessa de me poser des questions et pris la porte aussitôt derrière celle qui m'avait sortie d'un bien gros pétrin. Une fois dehors je leva la tête et ferma les yeux en affichant un sourires aux lèvres, la pluie était devenue plus intense et je me plaisait à la sentir tomber en abondance sur mon visage. Je revins toutefois vite à mes esprits pour remercier cette mystérieuse jeune femme.

Merci, sans vous je me serais retrouver en bien fâcheuse posture, aurais-je au moins l'honneur de connaitre le nom de ma bienfaitrice ?

La lumière du réverbère rayonnait sur la jeune femme, laissant apparaitre un jolie visage avec un magnifique grain de peau, de lèvres pulpeuse qu'ont aurait facilement envie d'embrasser et de long cheveux ondulé qui complété cette véritable beauté. Tout à fait le genre de femme qui pourrait être ma proie. Enfin bref pour le moment je devais surtout trouver une excuse tangible pour ne pas paraître trop étrange, je ne voulais pas que ma nature soit révéler à une simple humaine dans un milieu ou celle ci aurait l'avantage.

Je suis nouvelle par ici, j'étais entrains d'explorer les lieux mais c'est vraiment grand, je m'y perds... J'aurais vraiment besoin d'un guide si je veux pouvoir profiter de ma balade... me feriez vous l'honneur de votre charmante compagnie pour m'accompagner, ou est-ce trop demandé ?

Une femme dégageant un tel charme, mon instinct ne pouvait pas la laisser filé ainsi sans en apprendre plus sur cette charmante créature. J'attendais simplement maintenant une réponse de sa part, et si positif si possible... en attendant je continuait de m'intriguait sur ces étrange machines en fer qui roulaient vites en les regardant d'un air étrange.

Je me tournais vers la jolie jeune femme en souriant, me demandant toujours qui elle était vraiment, cherchant sur son visage des réponses à mes questions. Qui était-elle vraiment ? Elle avait quelque chose que je ne pouvais définir. Je sentais chez elle quelque chose de... Spécial. Malheureusement, je ne pouvais le déterminer. C'était quelque chose d'inconnu que je percevais. Cela attisait ma curiosité, mais ça m'effrayait un peu aussi. Ce n'en était finalement que plus excitant... Oui, j'avais envie de cette beauté spéciale. Je la désirais.

Je songeais en même temps au programme de la soirée avec une beauté pareille, m'imaginant bien des choses fort plaisantes à faire avec elle. Oui, des choses quelque peu torrides... Je me demandais si elle était ce genre de fille, ouverte sexuellement, pour qui les choses de l'amour ne faisaient pas peur.

Je fus interrompu dans mes réflexions par la question de la jeune femme qui me demandait mon nom. Je lui répondis en souriant d'un air charmant, tout en posant des yeux doux sur elle :

"Je me nomme Lucrecia, jolie jeune femme."

Quand elle aborda la possibilité de lui servir de guide, je souris davantage intérieurement. C'était vraiment excellent. Oui, je pouvais, si je le désirais, la faire aisément tomber dans mon piège et profiter d'elle. C'était parfait. Des idées délicieuses revinrent alors dans mon esprit. Je ne pouvais refuser une proposition aussi tentante. D'ailleurs, je ne le fis pas. Comment pouvait-il en être autrement ?

"Bien, mademoiselle, j'accepte votre proposition sans le moindre problème. Vous êtes fort jolie et charmante. J'ai envie de faire plus... ample connaissance avec une beauté sympathique comme vous. Vous ne m'en demandez pas trop, rassurez-vous donc ! Au contraire, c'est une requête bien modeste."

Alors qu'elle observait les voitures comme si elle n'en avait jamais vu de sa vie, chose que je pouvais comprendre car j'avais parfois quelques difficultés à m'adapter à l'évolution de la technologie, mais qui me semblait curieuse venant d'une mortelle, je pris doucement sa main en la caressant...

Bien, cette charmante jeune femme semblait enthousiaste à l'idée de me servir de guide, me faisant comprendre à plusieurs reprise qu'elle me trouvait à son gout... ce qui était il fallait le dire le cas de mon coté également.
Quand je senti sa douce peau effleurer ma main la curiosité de ce monde passa au second plan et je me tourna vers elle, fixant cette douce beauté sans men privé. Néanmoins il y avait quelque chose d'assez différent des autres humaines en elle, cette sensation d'avoir en face de soi une autre personne ne faisant également pas totalement parti de ce monde... Etait-ce simplement mon imagination ? Après tout je n'avais jamais vu d'humains dans leur milieu naturelle avant cette nuit, peut être était cette sensation de nouveau qui me jouer un mauvais tours. Quoi qu'il en soit je me contenta de légèrement sourire pour instaurer un ton amical.

Lucrecia... voila un bien joli nom, je suis enchantée, moi c'est Lyli.

Maintenant j'étais confronté à un être problème, je n'étais pas habitué à porter ses choses qu'ont appelais vêtements et ils me gênaient atrocement, surtout mes hauts, si ça n'avait tenu qu'à moi j'aurais déjà tout envoyer en l'air, c'est vrai après tout ça ne me gênait pas du tout d'être nue au milieu de tout le monde c'était habituel pour moi. Mais ce n'était pas le moment de paraitre trop suspecte.

Et vous la pluie ne vous gêne elle pas ? Je vois que tout le monde a ses choses au dessus de la tête.... ces....enfin tout le monde s'abrite pour ne pas être mouillé...

Et zut comment s'appellent ces trucs qu'ils portent au dessus de leurs têtes...

Non rien oublier, vous connaissez mieux les lieux que moi alors je vous laisses passer devant et choisir notre destination, je vous suis.

Elle n'as pas l'air bien méchante à première vu, je n'ai eu l'occasion de côtoyer la race humaine seulement dans mon élément, difficile de se faire une idée d'une personne quand elle est totalement à votre merci, mais là c'était loin des atrocités dites par mon peuples à leurs sujets....restons quand même sur nos gardes.

Bien, mes caresses semblaient faire de l'effet et susciter quelque chose chez elle, sauf qu'elle sentait apparemment que quelque chose était bizarre, probablement parce que mes mains étaient froides. Oui, elle devait se poser des questions au sujet de ma température corporelle. Un corps mort-vivant ne dégageait pas la chaleur d'un corps bien vivant. Mon toucher était toujours troublant pour cette raison. Il pouvait être désagréable ou dérangeant, même s'il était parfois agréable pour ceux qui aimaient les sensations extrêmes. Après tout, la caresse d'une langue ou d'une main froide pouvait faire beaucoup d'effet sur certains... Certes, ceux qui voulaient une femme littéralement plus chaude ne pouvait trouver leur compte car je ne l'étais que par le tempérament, non par la température. Je pouvais être ardente et avoir un regard de braise qui embrase les hommes et attise le désir, mais c'était tout ce que je pouvais avoir.

Son nom était agréable et simple. Lyli... Je souris en le prononçant alors que la pluie tombant, ruisselant dans nos cheveux mouillés. Nos vêtements eux-mêmes allaient être rapidement trempés. D'ailleurs, la jeune femme ne manqua pas de remarquer l'humidité du climat.

"Oui, nous ne devons pas rester sous l'eau. Marchons rapidement, si vous le voulez bien ! Nous allons nous abriter dans un hall en attendant que la pluie se calme. Il est inutile de marcher par ce temps..."

Je me dirigeais vers le premier hall ou abri disponible, espérant qu'elle allait me suivre. En fait, j'essayais avant tout de choisir un lieu à l'abri des regards...

Ma remarque sur la pluie n'était en aucun cas une incitation à m'abriter, elle ne me gênait pas, bien au contraire même elle était encore la seule chose qui m'aider à rester à l'aise dans ce monde étrange. Malheureusement ma guide improvisée proposa de trouver un endroit au sec pour nous y conduire, chose assez risqué pour moi car j'aurais le besoin vital à un moment ou un autre de mouillé mon corps pour le réhydraté. Bien sur j'aurais pu choisir la solution facile, refuser et m'en aller maintenant, mais ce genre de chose n'était pas dans ma nature ça aurait été bien trop simple, pas amusant du tout.

Prenant surement le danger le plus grand que j'ai pris jusque là je ne força pas quand elle me pris par la mains pour me guider, me contentant de la suivre sagement contrairement à mes habitudes. Passant toutes deux devant une multitude de boutiques et de bâtiments dont je ne faisait même pas vraiment attention je caresser doucement sa main pendant que nous marchions, j'aimais le contact de nos deux peau, ce contact si doux et en même temps froids... un touché que je n'avais jamais connue dès lors... Plus le temps passait et plus mon instinct me disait que cette femme avait quelque chose en elle de spécial.

Finalement après quelques minute de marche pas bien longue on fini par se mettre au sec à l'intérieur d'un bâtiment ouvert, l'entrée semblait vide de toute autres présence que la notre et les lumières étaient éteintes.

Votre main semblait froide...vous voulez ma veste pour vous réchauffer ? Après tout je vous doit bien ça.

J'étais pour la première fois dans ce genre de situation et ne savait par conséquent pas quel initiative prendre, dans la mer qui est mon domaine, elle aurait déjà était à ma merci et ne porterait plus aucun de ses vêtements sur elle. Là c'était bien sur différent et je préférer la laisser décider de ce qui allait se passer.

Cette pluie ne va pas s'arrêter de si tôt n'est-ce pas... que faisons nous maintenant ?

Je souris en la regardant quand elle se mit à évoquer ma température corporelle. Elle ne semblait réellement se douter de rien. Elle était apparemment si innocente, si naïve... Une proie facile. Une victime parfaite pour mon plaisir. Peut-être même allait-elle malgré elle faire don d'un peu de son sang pour me nourrir. Oui, j'allais peut-être avoir tout ce que je voulais grâce à elle. Je n'avais plus qu'à frapper et en profiter, ce que je fis.

Cette dernière avait en effet demandé comment on allait passer le temps. J'allais lui montrer quelles étaient mes intentions à ce sujet. Elle risquait d'aimer... Si elle n'aimait pas, cela m'importait à dire vrai peu, tant que j'y prenais du plaisir. Tout en souriant, sans même prendre la peine de répondre à sa question, je m'approchai d'elle et vins, d'un pas vif qui n'était permis que la vitesse surnaturelle dont bénéficiaient les miens avec un minimum d'expérience et d'âge, me glisser derrière elle en posant mes mains douces et délicates sur ses seins généreux, touchant enfin cette poitrine qui m'avait tant fait envie.

Mes doigts se refermèrent dessus alors que je m'amusais à l'attirer contre moi. Les crocs sortis, je mordillais son oreille. Elle pouvait sentir que mes canines étaient anormalement longues pour une humaine...

Ce sourire, cette façon de s'avancer sans aucune réponse, voila une démarche que je connaissais bien, c'était celle d'une prédatrice. Sauf que voila ce n'était pas une simple prédatrice, à en juger par la vitesse soudain de son mouvement elle n'avait d'humain que l'apparence, je ne pus même pas la suivre à l'oeuil nu. Mes seins fut alors tout de suite empoignaient et je fut partager entre deux idées qui se bousculaient en moi, me laisser porter par ce doux désir que j'avais pour elle et me laisser faire au dépit de l'humiliation que je ressentirais ensuite, ou faire la forte tête et lutter contre cette créature ou je ne sais quoi d'autre qui aurait de toute façon l'avantage sur moi dans un tel lieu.
Pendant que ses mains se refermaient sur ma généreuse poitrine je sentis une autre étrangité sur l'un de mes oreilles, c'était de longues dents pointues, des dents que ne possédait pas les humains.
A ce moment j'avais décider de ne pas me laisser faire tel une vulgaire esclave soumise et je lui administra un violent coup de coude à l'estomac profitant de l'effet de surprise crée pour me sortir de cette emprise et lui faire face.

Alors toi si t'es une humaine moi je ne suis pas une sirène... t'es quoi au juste comme créature ? Je te demande pas ce que tu veux de moi, je pense que tu viens déjà de le montrer.

Maintenant elle savait également que j'étais une sirène comme je venais de lui avouer, mais entre deux créature cela m'importais peu il fallait le dire, ma seule préoccupation  était de savoir à quel espèce elle appartenait puisque moi même je ne le devinerais pas, les seuls espèces dont j'avais connaissance à part les humaines étaient les êtres vivant marins.

Je préfère te prévenir tout de suite que quoi que tu sois et quels que soient tes pouvoirs je ne me laisserais pas faire aussi facilement, c'est plutôt toi qui devrait te soumettre à moi ma jolie.

Bon bien sur j'avais peu de chance de m'échapper, j'avais vu sa vitesse à l'oeuvre et je ne pourrais jamais la suivre, mais je préférer encore conserver ma dignité que de m'écraser comme le faisaient mes victimes. D'ailleurs je continuais de la fixer droit dans les yeux sans afficher une seule once de peur, attendant une quelconque action de sa part.

Hmmmm, ma proie ne voulait pas vraiment se laisser faire... Elle ne facilitait pas les choses, mais au moins, j'avais des réponses à certaines questions... Son coup m'avait surprise et je l'avais lâchée. Il ne suffisait pas pour me faire mal, mais je ne m'y étais pas attendue et avait donc lâché prise, mes mains s'ouvrant pour libérer cette poitrine généreuse que j'avais aimé toucher... Oui, j'avais adoré resserrer mes mains sur cette poitrine opulente. Je comptais bien en profiter de nouveau le plus rapidement possible, d'ailleurs...

Ainsi donc, elle était une sirène... Quelle surprise ! Comment était-ce possible ? À dire vrai, j'ignorais jusqu'à leur existence jusqu'à cette nuit... Je pensais qu'elle faisait partie des légendes et rien de plus ! C'était une sacrée surprise et je devais admettre qu'elle me plaisait énormément. Oui, cela ne faisait que décupler mon désir, en fait... Hmm, et cette beauté me demandait ce que j'étais... Donc elle ignorait elle-même l'existence des vampires. C'était vraiment une situation curieuse, mais plus j'y songeais, plus elle me plaisait...

Je souris et dis en dévoilant mes crocs :

"Je suis ce que les mortels appellent une vampire. J'étais autrefois humaine, mais mon corps est désormais entre la vie et la mort, ignorant la frontière qui existe entre les deux. Oui, mon corps est mort-vivant. Et tu as deviné mes intentions, donc pourquoi ne pas revenir contre moi et me laisser jouer avec ces gros seins ?"

Bien, elle abordait la question de mes pouvoirs et de sa volonté en me suggérant de me soumettre à elle et non l'inverse... J'allais lui faire une démonstration. J'allais lui montrer ce dont j'étais capable. Elle me fixait dans les yeux, c'était parfait... J'employais l'influence surnaturelle dont je savais faire preuve, ce charisme magnétique et envoûtant propre aux miens, plongeant mon regard dans le sien en souriant. Elle allait être sous mon charme, du moins l'espérais-je alors... Elle allait comprendre grâce à la présence dont je savais faire preuve qui allait être la maîtresse et qui allait se soumettre ici. Les mortels y résistaient rarement...

"Veux-tu vraiment t'opposer à moi ?" dis-je en arborant un sourire carnassier.

Un vampire avait elle dit ? Mes connaissance sur cette espèce étaient nuls puisque j'ignorais l'existence de cette espèce et même jusqu'à son nom. En tout cas ses intentions étaient clair elles, et je les connaissais que trop bien pour savoir que s'y soumettre était la meilleure des solution pour en écourter la durée.
Tout d'abord ma première intention était de me retourner pour courir à l'extérieur mais je ne pouvais pas détacher mon regard su sien, je le voulais mais je me sentais irrésistiblement attiré vers elle et compris alors tout de suite qu'il s'agissait d'une sorte d'envoutement, surement du même type que je possédait seulement que pour nous les sirènes cela passait par la voix.
J'eus alors une idée, si ce qu'elle utilisait à ce moment était un envoutement de charme ou quelques chose qui en était proche le moyen de le dissiper serait normalement identique, c'est à dire réveiller mon corps en infligeant une net douleur qui concentrerait mon cerveau sur celle-ci.

Alors que je commençais à sentir une irrésistible envie de me diriger vers elle je ferma les yeux, posa une main sur l'un de mes bras et appuya fermement mes ongles sur la peau jusqu'au sang pour ensuite m'infliger une vif griffure. La douleur comme je le pensais me ramena à la réalité et j'en profita pour me retourner et ouvrir les yeux pendant que je commençais à me diriger vers la sortie en courant, je m'attendais toutefois à ce qu'elle s'interpose devant moi avec la vitesse qu'elle possédait, peut importe, même si elle le faisait je n'allais pas me laisser faire aussi facilement quitte à souffrir. Dire que j'étais de sortie pour découvrir la terre ou vivait les hommes... et voila qu'au final je tombe sur une créature inconnue qui veux me faire subir le sort qui est habituellement réserver à mes victimes.

Peu importe je perdrais au final de toute façon, je ne peux que t'espérer de bien profiter de moi car je trouverais un moyen d'inverser la tendance dès que je le peux et t'attirerais dans mon élément tôt ou tard sois en sure...

Je souris en observant l'étrange femme qui essayait de m'opposer une certaine résistance, ce qui n'était pas pour me déplaire à dire vrai car j'aimais jouer avec les proies comme un chat, de temps à autre. C'était parfois profondément ennuyeux quand elles ne prenaient absolument pas la peine d'y résister. D'accord, j'étais incroyablement séduisante et charmante, mais tout de même, il valait mieux un peu d'action pour pimenter tout cela. Oui, j'adorais les sentir lutter contre mon emprise et mon regard envoûtant. C'était la preuve d'une grande volonté. Un esprit ferme dans un corps sensuel et ferme... Cela ne pouvait qu'attiser mon désir et mon envie de jouer. J'étais totalement excitée par la jeune femme et comptait bien m'amuser. Elle avait été prête à s'infliger une certaine douleur pour me tenir tête. C'était là très courageux de sa part... Enfin, était-ce du courage ou de la folie ? Je n'en étais pas sûre...

L'empêchant de fuir grâce à ma vitesse surnaturelle, je décidai de la pousser assez violemment pour la plaquer contre un mur et bondir sur elle afin de la maintenir, dos contre le mur. J'entrepris d'agripper ses mains, ou du moins d'essayer de le faire, tout en venant poser ma bouche sur un de ses seins, le léchant et jouant au travers du tissu de ses vêtements. Je comptais bien prendre mon temps avant de la déshabiller. Oui, j'allais jouer avec son désir... La caresser, la lécher... Attiser son désir et son excitation jusqu'à ce qu'elle avoue aimer être soumise...

Je finis enfin par dire :

"N'oublie pas que, contrairement aux mortels, je n'ai pas besoin de respirer..."