Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Accident sur la 8ème avenue. (PV Eve ) [au bon endroit]

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Khaléo

Terranide

[hrp : reprise d'un rp inachevé/non poursuivi ]

C'est en travaillant pour un putain de charlatant et d'incompétent de magicien de mes deux que c'est arrivé... Oh, je lui avait procuré des cerveaux de trolls, de la merde de loup, des oeufs d'hypogriffes des coeurs de gobelins et j'avais presque failli y laisser ma peau moi ! C'est vrai, on ne fait pas toujours ce qu'on veut en tant que mercenaire, faut parfois être prêt à sortir les poubelles de l'enfer, à s'y mettre à fond, la main dans la merde pour contenter les plus ingrats des clients ! On ne pouvait pas tomber sur de merveilleux contrats palpitants au scénario intéressant tous les jours, non... Parfois... c'était même foutrement glauque, moi je vous le dit, mais la putain de sale besogne ça le connaissait, les merdes que les autres voulaient pas faire, le pire du pire... eh bien, malgré ma belle petite gueule de félin, je les faisait quand même, faut pas avoir peur d'se péter une griffe.

Soit, pour en revenir à mon petit problème... Cet enfoiré de magicien du nom de Grits lestcraft m'avait promis qu'en retour de ses "ingrédients" il serait capable de me concocter une potion qui me donne un tant soit peu apparence "humaine", il avait su jouer sur ma corde sensible cet enfoiré, il avait eu l'oeil, faut dire qu'il a vite compris pourquoi je cachais mon visage sous une capuche, et charlatant d'escroc de son état, il n'avait absolument pas eu l'envie de me payer !

Il était bien incapable de me donner apparence réellement "humaine" la seule chose qu'il aurait pu peut être me donner était une potion qui m'aurait fait perdre tout mon duvet et mes cheveux avec, et il n'était pas prêt à affronter ma foutue colère si ça ne me convenait pas.

C'est donc autre chose qu'il me donna en paiement, et moi je n'y ai vu que du feu, p'tain quoi j'y connais rien en alchimie ! Il aurait pu me refiler de la mort au rat en me disant que ça allait enfin me donner une apparence humaine j'pense que j'aurai été assez con pour le croire et l'avaler ! Quand ou joue avec l'espoir des gens, ils sont presque prêts à tout... pour qu'il se réalise... presque...

A vrai dire au fond de moi, j'avais toujours voulu être comme les "autres" être humain même s'il m'arrivait parfois de les détester pour ce qu'ils m'ont déjà fait subir, leur intolérance, mépris, blah blah, l'histoire de ma vie quoi... Donc j'étais plutôt enthousiaste à l'idée d'être enfin comme tout le monde, mes yeux pétillaient quand je tenais le flacon en main, et j'ai pas hésité à l'ouvrir avec mes dents, cracher le bouchon par terre et vider d'une traite le contenu.

Et voilà t'y pas qu'il commence à me réciter une étrange litanie entre ses lèvres, à me regarder avec des yeux de merle en frit tout ronds et grand ouverts, je sent petit à petit que je me suis fait entuber jusqu'a l'os étant donné la douleur atroce qui me tiraille les intestinc, non il n'avait pas l'intention de me payer et encore moins de me donner apparence humaine, mais alors, qu'est ce qu'il m'avait fait avaler ?

Khaléo n'allait pas tarder à le savoir, lorsqu'il finit son incantation, le mercenaire fut figé sur place, se transformant en statue de glace, puis éclata pour finir en neige sur le sol, cet enfoiré se mit à rire en levant les bras au plafond s'exclamant "Il est parti dans les couloirs du temps ! ha ha ! Ça à fonctionné dediou !"

Bon, ça c'était pour l'introduction et la théorie... mais en pratique c'était moins drôle pour Khaléo... puisqu'il fut projeté au beau milieu d'une grand route, hors d'un vortex menant de Terra à la terre, il n'avait jamais mis les pieds sur terre jusque là, autant dire que ce fut un véritable choc, et pas seulement choc des cultures, non, complètement désorienté et effrayé, il se releva au milieu des bagnoles en regardant partout autour de lui, voitures qui essayaient de l'éviter du mieux qu'elles le pouvaient, mais...


"-Qu'est ce qui se passe ? où suis je ? Qu'est ce donc cette diablerie ? Malédiction !"


...il y en a bien une qui finira par le chopper, ce grand dadet assez con pour rester au milieu de la chaussée, aveuglé par les phares des voitures, et hop voilà une famille qui se souviendra de cette soirée quand son break fut tranché en deux dans la longueur quand une putain de "poutre" aiguisée fut brandie et abattue sur la voiture fonçant vers lui à toute vitesse, par chance personne ne fut blessé puisqu'il avait bien visé entre les sièges, mais la voiture était en deux épisodes et chaque morceau tomba à coté de lui, la suite fut moins drôle, son épée enfoncée dans le sol, une skyline R 32 suivant de près le break, tu sais, l'genre de bagnole énorme, un 4 roues motrices mais bien plus classe qu'une vulgaire jeep, quand même Khaléo était pas la pour contempler l'esthétique et le design du véhicule puisqu'il continua sa course et le percuta de plein fouet malgré le fait que son conducteur ait freiné à bloc, ça ne fut pas très beau à voir.

Le choc fut énorme, la calendre, le pare choc et le capot de la voiture prirent la forme de l'avant de la cuirasse que portait le mercenaire, et heureusement qu'il l'avait, elle se dressa sur ses roues avant, arrière de la voiture se levant presque à 60 degrés au dessus du termac, la tête du conducteur percuta presque son volant avant que l'air bag ne s'ouvre en retard, Khaléo se sentit "voler" en arrière presque au ralenti au milieu de débris de vitres, accompagné d'une roue rebondissant sur la route, glissant par terre pour repasser entre les deux "morceaux" de la voiture tranchée précédemment.

Son plastron d'armure était défoncé et l'une de ses jambes était en compote, a la douleur il pouvait deviner que plusieurs côtes avaient été fêlées, et que son avant bras qui avait insisté connement à tenir son épée avait été brisé également, têtu, il ne l'avait pas lâchée alors même qu'il fut percuté aussi violemment, un moment il se croyait mort, ouep, ça devait être ça l'enfer... une route remplie de chariotes infernales en métal crachant de la fumée et des flammes, qui vous roule dessus.

Il bougeait encore... enfin... il rampait sur l'asphalte, cherchant à remonter sur le trottoir, essayant de se mettre hors de portée de ces machines du diap', autant dire que son premier "contact" avec la terre fut d'une violence sans égal, en plus, provenant de son petit monde sous développé et de son époque médiévale, ça allait l'aider ça aussi, GrrRrrr...

Enfin, étalé sur le trottoir il commençait doucement à comater, cherchant aveuglément les attaches de son plastron avec sa seule main encore valide, essayant d'ouvrir son plastron cabossé qui était renfoncé dans sa poitrine et lui comprimait les poumons, de l'air... lui fallait de l'air... il louchait puis révulsait les yeux, sa main se pressant sur ses attaches de plus en plus rapidement en n'arrivant pas à se libérer de l'étau d'acier tordu qu'était devenue sa cuirasse, il rampait vers le parc à l'abri des regards, entre deux buissons...

La "créature arborait un pantalon noir en cuir usé, qui, semblait déchiré aux jambes comme s'il s'agissait de rayures blanches enroulées autour de cuisses noire cuir, rayures d'un blanc fin et duveteux sous cet étau de tissu qui, laissait entrevoir tout de même quelques zones de peau dans l'intercuisse, pantalon qui semblait bien serré autour des jambes galbées du guerrier, sous la cuirasse qui fut enfin dégagée, une espèce de veste noire en cuir elle aussi, dont le col fait en crinière de lion blanc, soulignait les joues du terranide et par extension, estompait légèrement les trois rayures noires parcourant son visage, il respirait mal, comme à bout de souffle, ne bougeant presque plus.

Eve Duvale

Humain(e)

Une fois de plus, une journée de dur labeur s’achevait. Ève en était ravie. Elle était fatiguée comme souvent. Elle mettait tellement d’énergie dans tout ce qu’elle faisait que le soir, quand elle rendait les clés de la bibliothèque, elle avait comme un passage à vide, un gros coup de barre qui la rendait heureuse d’en avoir finit. Généralement, elle retrouvait toujours un deuxième souffle pour terminer sa soirée dans un bar, avec des amis ou en boîte de nuit.

Mais ce soir-là, la fête n’était pas de mise. La jeune femme avait des cours à réviser et son mémoire à avancer. De toute façon, elle s’était déjà pas mal amusée dans la journée. Elle avait réussit à « coincer » un des étudiants dans les sous-sols où ils s’en étaient donnés à cœur joie comme on dit. Le jeune homme avait été particulièrement endurant ce qui était bien loin de déplaire à la demoiselle.  Après deux heures de « détente », elle avait reprit son taff d’étudiante, bossant à la bibliothèque jusqu’à 21h. Là, elle venait de remettre les clés au gardien avant de franchir les grilles du campus.

Ève prit la direction de son petit chez elle, un petit studio qu’elle louait à prix d’or. La ville n’était pas spécialement bon marché et elle avait galéré pour trouver un truc potable, en ville, en peu de temps. Vu qu’elle était étrangère, ça avait été difficile de convaincre le propriétaire mais elle y était arrivée. Bon, elle lui avait fait un peu de charme mais l’essentiel c’était qu’elle avait, au final, un toit au-dessus de sa tête. L’endroit était peu meublé mais elle n’avait pas besoin de trois tonnes de meubles. Elle avait juste besoin d’un endroit où stocker ses fringues et ses chaussures. Ses vêtements ne prenaient pas franchement le plus de place vu qu’elle était du style minimaliste. Par contre, les chaussures c’était autre chose. Là elle possédait des bottes, des cuissardes, des talons hauts, des ballerines… Là, ça prenait déjà beaucoup plus de place mais par chance, le studio comportait un grand placard et le peu de meubles qu’il y avait, lui laissait aussi de la place dans le studio.

La frenchy croisa ses bras sur sa poitrine. L’heure faisait qu’un petit vent frais soufflait sur la ville. Comme toujours Ève n’avait pas prévu de veste ou de manteau. Tous les soirs, elle se faisait la même remarque *je prendrais une veste demain* et systématiquement, le lendemain elle oubliait devant le soleil radieux. Elle frissonna. Ce n’était pas son minishort en jeans, son débardeur blanc et ses tennis qui allaient la réchauffer. Comble de l’ironie, la belle avait décidé de passer par le bois ce qui raccourcissait sa route. Le hic c’était que le vent soufflait d’autant plus en forêt que dans les rues mais bon c’était trop tard. Eve accéléra le pas pour se réchauffer un peu et atteindre plus vite son appart.

Alors qu’elle avançait vers la sortie, elle passa dans un endroit où elle entendit des mouvements. La logique voudrait que la demoiselle prenne ses jambes à son cou mais Ève ne pensait pas comme ça. Parfois toute notion de prudence lui était étrangère. Intriguée pas le bruit, elle s’approcha pensant qu’il s’agissait d’un animal ou quelque chose comme ça. Peut-être que la pauvre bête était blessée ? Sans attendre, elle s’approcha du bosquet et se mit à farfouiller à l’intérieur. Elle ne mit pas longtemps à trouver « l’animal » blessé sauf qu’il était un peu différent du lapin ou du renard qu’elle imaginait. C’était quelque chose de gros, de vraiment gros… non pas gros… imposant… massif… gigantesque surtout à côté d’elle. L’homme était habillé bizarrement. L’espace d’un instant Ève pensa avoir à faire à un de ses
Japonais, fan de cosplay. Ça aurait bien été le genre. D’ailleurs elle ne put s’empêcher de penser :

*Ouahhh… il est vachement bien foutu son costume !*

Mais l’heure n’était pas à ce genre de considération. Le géant semblait aller mal. Le son roque de sa respiration n’était pas de bonne augure. Il ne sentait pas l’alcool, il n’était donc pas tombé là parce qu’il était soul. Consciente que ce type avait un sérieux problème, elle s’approcha un peu plus en écartant les branches et le feuillage. Elle remarqua alors le sang.

*Il s’est fait attaquer ?*

Ève s’approcha encore et s’agenouilla près de l’inconnu et approcha son visage du sien. Non, il ne sentait vraiment pas l’alcool. Elle posa sa main sur sa joue avec délicatesse.

*C’est bizarre, c’est tout doux… il est vraiment bien son costume*

Ève était restée sur son idée de cosplay. Elle tapota doucement la joue duveteuse et lui parla d’une voix douce mais au son ferme.

« Monsieur ? Monsieur ? Vous m’entendez ? Vous êtes blessé ? Vous avez été attaqué ? Où avez-vous mal ? Monsieur ? »

Par chance, la jeune femme avait obtenu son brevet de secouriste deux ans auparavant mais elle ne voulait pas toucher ou bouger l’homme sans que celui-ci lui ait parlé un minimum.


Khaléo

Terranide

Khaléo était encore sous état de choc, c'est le moins qu'on puisse dire après un impact aussi lourd, il semblait avoir effectivement bien du mal à respirer, et s'était évanoui quelques secondes, quelques secondes avant qu'il ne sente un contact, une main fine lui caressant presque le fin duvet de son visage, la main pourra rencontrer, son lot de petites et fines fentes qui sont autant d'anciennes cicatrices presque estompées par le temps, car le temps et des époques, le tigranthrope en a traversé de nombreuses, qui, ont laissé leur lot de souffrances, malgré tout, ces cicatrices accentuaient d'avantage l'impression farouche, rebelle et guerrière de la créature, entrecoupant ce même duvet, pour , par endroit, afficher la couleur de la peau dans de longues hachures biseautées, les longues capoules de l'individu caressaient ses joues, chevelure masquant quelque peu ses oreilles plus touffues, il émergeait, ouvrant doucement ses yeux, deux yeux "différents" là aussi, du moins, différent de ceux qu'elle devait avoir l'habitude de rencontrer dans le monde réel.

Deux yeux à la pupille éfilée, en amende, fort dilatées dans un premier temps, puis se rétrécissant subitement comme, pour faire la mise au point et, s'adapter à la lumière, il perçoit les formes du visage de celle qui se tient au dessus de lui, de façon bien floue et imprécise, le regard de la "créature" délivre une impression d'intensité prédatrice capable de vous donner la chair de poule, instantanément, soulignés de cils noirs charbon.

Lorsqu'il se rend compte qu'il n'est pas seul, la pupille se rétrécit encore dans ses yeux, devenant presque aussi tranchante que la lame d'un rasoir, coupant son iris en deux, il essaye de se relever, par réflexe quand il sent ton regard se poser sur son visage, mais la protestation ne peut pas durer bien longtemps, sapé de ses forces par la violence de l'impact, son dos n'a presque pas décollé du sol lors de cette vaine tentative pour cacher son apparence.

Ses mains cherchent, trifrouillent, ah, le col en fourrure, derrière, se trouve une capuche noire, elle aussi bordée d'une crinière blanc poudreuse.

Une voix étrange, avec des intonations d'un autre temps, est roulée de ses "Rrr" presque ronronnés, de façon courte, et, feulée sur les "Sss" qu'il rallonge, ajoutant à cette voix des sonorités serpentines, et rauques, presque suave.

"-Où... où suis... je... je... je n'ai rien... de valeur... sur moi... laisses moi... tranquille..."

Dans son monde, où du moins, le monde dont il provient, lorsqu'on s'approche d'un blessé, il n'est plus qu'un cadavre en sursis livré aux charognards, aux pillards et autres psychopates patentés violeurs de toutes les lois de la nature, aucune raison qu'il ait confiance, d'ailleurs, sa queue de tigre s'enroule, agile et drôlement ferme, autour du bras de la main qui, lui caresse la joue, tandis que l'une des mains du terranide tente d'atteindre son arbalète à répétition attachée à sa ceinture, mais bientôt, une nouvelle pointe de douleur contracte son corps, et il tourne à nouveau de l'oeil perdant connaissance momentanément.

Laissant Eve avec son "corps" sur les bras, il respirait ou plutôt, haletait rapidement, si elle avait encore des doutes quant à son soi disant "costume" peut être que son regard, et, sa queue de tigre s'étant enroulée autour de son bras, sont autant de preuves qui, commencent à jeter un sérieux doute dans son esprit.

Eve Duvale

Humain(e)

Re : Accident sur la 8ème avenue. (PV Eve ) [au bon endroit]

Réponse 3 samedi 28 mai 2011, 14:48:46

Ses mots avaient du porter vu que l’homme réussit à ouvrir les yeux. Ève écarquilla les siens en réponse en voyant les pupilles verticales. Ça ce n’était pas normal mais comme la logique humaine essaie justement de trouver une logique à tout, la jeune femme se dit que ça devait faire parti de la panoplie. Après tout, des lentilles de contacts pouvaient donner cet effet. Elle relégua alors cette info dans un autre coin de sa tête pour se pencher sur le blessé qui revenait à la vie, enfin dans une certaine mesure. L’homme tenta de se redresser mais en vain, il était trop blessé et certainement trop comateux pour arriver à quoi que ce soit. Néanmoins, il trouva le moyen de rabattre un capuchon sur sa tête et de prononcer quelques mots :

« Où... où suis... je... je... je n'ai rien... de valeur... sur moi... laisses moi... tranquille... »

Ève afficha un air interrogateur. Il la prenait pour qui ? Dépouiller les gens était loin d’être une des préoccupations de la demoiselle. Alors qu’elle allait ouvrir la bouche pour répliquer, elle sentit un truc s’enrouler autour de son poignet. Un serpent ? Non, c’était… La frenchy écarquilla les yeux en voyant la chose duveteuse qui avait pris possession de son poignet.

*C’est… c’est… c’est une queue !*

Les yeux noisette passèrent successivement du visage de l’homme à la queue animale. C’était quoi ce bordel ? Si pour tout le reste, le duvet, les vêtements et même les yeux, elle avait trouvé une explication. Là, elle séchait lamentablement. Bien sûr, elle aurait pu partir dans un délire de « queue » de cinéma, un genre d’effets spéciaux mais elle finit par se rendre à l’évidence que les films ou la japanimation n’étaient plus de mise. Elle avait à faire à un être qui n’était pas totalement humain au sens strict du terme. Et en plus un pas humain repartit dans les bras de Morphée.

*Super ! Et je fais quoi maintenant ?*

Bonne question. Si cet être n’était pas humain, elle devait éviter de l’envoyer à l’hôpital. Les médecins seraient foutus de le mettre dans une cage ou un truc comme ça. Mieux valait éviter. Ève enleva la queue de son poignet et commença à tâter le corps de l’homme, oui ça au moins elle en était certaine, c’était un homme. Elle le sut d’autant plus quand sa main passa rapidement sur son membre. Qu’on se rassure, elle ne songeait pas à profiter du blessé mais juste à voir si l’aine n’était pas touchée. C’était peu probable sinon il serait mort en cinq minutes mais deux précautions valent mieux qu’une. Après avoir inspecté le nouveau venu sous toutes les coutures, elle conclu qu’aucun organe majeur n’était touché. Il avait par contre des côtes cassées et plus d’un bleu. Une jambe aussi semblait cassée mais ça, ça pouvait se gérer en dehors de l’hôpital. Ses connaissances médicales devraient suffire. Du moins, elle l’espérait.

Elle se rassit sur le sol. Il fallait qu’elle le bouge de là mais impossible pour elle seule. Elle n’était pas de taille à le porter. Comment faire ? Elle avait besoin d’un coup de main. Le bruit des voitures attira son attention. Et si elle essayait de trouver un automobiliste compatissant ? C’était une solution. Ève se releva et s’extirpa du bois pour aller arpenter le trottoir. Pouce levé, elle se mit à faire du stop. Moins de deux minutes suffirent pour qu’une voiture s’arrête à sa hauteur. Un homme, quelle surprise, se trouvait au volant. Il devait avoir une trentaine d’années.

« Qu’est-ce qui vous arrive mademoiselle ? Vous avez un problème ? »

Ève prit son air enfantin et afficha un sourire gêné.

« Mon petit ami revient d’un soirée arrosée et ce crétin s’est lamentablement planté. Je voudrais le ramener à la maison mais je ne peux pas le porter. Pourriez-vous m’aider ? »

L’homme afficha un grand sourire, comment résister à la demoiselle, et sortit de son véhicule avant de la suivre dans les fourrés. L’être étrange était toujours allongé et inconscient. L’homme fronça les sourcils devant l’accoutrement du « petit ami ».

« Ne faites pas attention. C’est un fan de japanimation et de cosplay. Il a super bien réussit son costume n’est-ce pas ? »

« Oui, oui, effectivement. On dirait que c’est vrai »

*Tu m’étonnes… si tu savais !*

Avec beaucoup de précaution, l’homme souleva le blessé et Ève empoigna ses chevilles. Elle essayait d’aider du mieux possible. Le trentenaire réussit à mettre l’homme sur la banquette arrière avant de charger la passagère près de lui et de la laisser indiquer le chemin ce qu’elle fit.

« Il a bien de la chance de vous avoir l’autre gus ! Vous n’aimeriez pas avoir quelqu’un de plus mature ? »

Son regard suggestif disait clairement que « le plus mature » c’était lui. Ève lui sourit et esquiva.

« Pour l’instant, je vais m’occuper de lui. Ensuite… on verra bien »

L’homme eut un sourire satisfait et fonça vers l’immeuble occupé par la demoiselle. Une fois arrivé, il sortit le corps et commença à monter les marches aidé par la française. Une fois sur le palier, Ève ouvrit la porte et le guida jusqu’au canapé futon qu’elle mit en position de lit. Elle remercia alors l’homme d’une bise sur la joue avant de le reconduire à la porte. L’homme, un certain Isamu, la laissa non sans lui avoir donné son numéro de téléphone. Une fois l’homme parti, la jeune femme s’empressa de dévêtir complètement le tigre. La pudeur n’était pas de mise. Ensuite, elle l’ausculta de nouveau. Rien n’avait changé et heureusement. Ève se mit alors à bander fortement le torse, là où les côtes étaient cassées de manière à maintenir le tout. Elle fit de même pour la jambe et le bras aussi atteint. Elle désinfecta les plaies et les écorchures.  Avant de recouvrir le corps avec une couette bien chaude. Il ne restait plus qu’à attendre que le personnage se réveille. Elle alla vérifier son stock d’antalgiques et autres comprimés. Si jamais, il souffrait beaucoup elle irait chercher quelque chose de plus costaud même si elle devait faire du charme au pharmacien pour ça. Eve alla se faire un thé et s’assit sur le sol près du lit. Elle observa tout à loisir le visage du blessé. Il avait des traits humains mais aussi des traits félins. Oui, il semblait être une sorte de mix entre un félin et un homme. Mais il faisait plus homme que félin. Enfin bon, elle verrait bien ce qu’il en était quand il se réveillerait. L’essentiel c’était qu’il aille mieux, le reste attendrait.


Khaléo

Terranide

Re : Accident sur la 8ème avenue. (PV Eve ) [au bon endroit]

Réponse 4 samedi 28 mai 2011, 15:28:37

Le mercenaire n'avait rien vu de ce qui lui était arrivé pendant le "trajet", il avait juste senti, des mains le palper, gémissant légèrement lorsque les palpations s'approchèrent de son entrejambe, sourcil fronçés, probablement de mauvais souvenirs, ou songes, étaient refletés par l'expression de son visage dans son "sommeil".  tombant peu à peu, de plus en plus profondément dans l'inconscience, des portières qui claquent, le vrombissement régulier d'un moteur, puis, qui s'emballe, let c'est... et le néant.

Enfin, pas tout à fait le "néant", il à le temps de faire... un rêve ?

Il y a des endroits dans les limbes de votre conscience où vient se loger votre esprit, des endroits comme celui ci où "il" se trouve actuellement, protégé, coupé du monde extérieur comme par d'énormes cuves océaniques d'eau filtrant toute... information provenant de l'extérieur aussi bien que, rien n'y pénètre pour perturber cet état de non conscience... Ces limbes n'étaient pas belles à voir... A vrai dire elles ressemblaient à un véritable cauchemar, absolument pas un rêve, l'entrée d'une forêt sombre dont les arbres défrechis et noir suie vous accueille à épaisses branches de rosier épineuses comme des bras chaleureux de leur étreinte griffue sur votre corps avançant dans ce "décor".

Le pied s'arrête, le regard guette... et il tombe.

Il tombe sur la route, quelque chose craque, croque, croustille ? C'est... étrange... Les feuilles ne sont plus des feuilles... elles sont remplacées par des petits cerceuils tombant depuis les arbres avec la légèreté d'une plume avant de s'écraser au sol et libérer... un cadavre de plus... Le sol qui croustille ? Me... demanderez vous... Le contenu de ces cercueils sous votre pied, qui craque et qui fêle, une route d'os de carcasses empilées depuis trop longtemps pour raisonnablement le compter, une forêt lugubre faite d'arbre aux visages cramoisis et contrit, figés de leurs traits, de leur expression dans leur écorce par la dernière douleur d'une mort atroce !

Au loin, si loin derrière tout cela, une grotte... une tanière... La roche est rouge sang et la chair de ses corps, de ses paquets d'os par terre s'en trouve cristallisée pour former des minéraux, des parois derrière lesquelles on entend le sang et les coeurs qui battent à l'unisson, on ne fait pas que les entendre, d'étranges lueurs illuminent de l'intérieur les parois de roche sanglante, illuminant d'un rouge infernal, cette galerie qui à tout autant pour plaire qu'un passage étroit dans la plus sinistre des catacombes... Au plafond elles sont là, elles pendant et tintent de leurs métaux, les chaines noires de la déréliction, formant des rideaux glissant sur nos épaules quand nous les traversons, vous invitant à laisser toute croyance, tout espoir à l'entrée de la tanière d'une bête sans nom.

De la charogne infernale, la catin régalienne qui vit donc dans les galeries du sub conscient de Khaléo, la bête... Elle y à ici son domaine, jalouse, vicieuse, colérique, rageuse, protect... ...rice ? Oh oui... Plus qu'on ne pourrait le penser... Elle se garde bien de ne pas laisser ses pattes puissantes et la grippe de ses énormes griffes, glisser sur des souvenirs enfouis, sur des souvenirs... abandonnés, où à moitié dévoilés... Qui seraient bien plus traumatisant que ce simple cauchemar présent... Khaléo connait très bien ce lieu, à vrai dire il y est déjà venu souvent, il réclame parfois, implore la bête de lui laisser jeter un coup d'oeil sur le souvenir de visages d'êtres chers.

Qu'elle lui refuse, et, elle n'en a que trop bien raison, la dernière fois que la bête lui à cédé, il a bien faillit se faire tuer, il en était tant retourné qu'au stade de quasi animal il avait régressé, vivant comme un sauvage dans sa "forêt" pour plusieurs années, frôlant la mort plusieurs fois par stupidité mentale de cet état d'incivilité, et ce n'est pas dans son intérêt... car si elle survit, c'est bien grâce à lui, à sa lucidité, à son... humanité, qu'elle ne possède pas, l'imbécile... Il y a des choses qui se doivent de rester cachées, dans l'ombre pour que l'âme puisse guérir et l'esprit oublier, dans la tanière de ses plus horribles songes et de ses cauchemars, elle se fait donc juge et gardienne de ce qui doit lui être révélé où non.

Parce que les siècles qui passent laissent leur lot de souffrance, et elle s'en charge... s'en surcharge même, elles nourrissent petit à petit sa colère, sa frustration, pour que jusqu'à la prochaine pleine lune, elle obtienne satisfaction dans un rugissement déchirant la nuit et la chair.

Enfin, si son "maître" la laisse faire... Maudit soit l'intellect humain à ses yeux pour chercher, fouiller et... finalement trouver des méthodes pour déjouer ses pulsions, deux fioles, l'une d'Aconit, l'autre... De Belladone, fortement diluée car... c'est dangereux, mortel même... Le dosage est très précis, lorsqu'il est raté la bête se mélange a son psyché pour l'influencer, tel un certain Dr Jekyll et Mr Hyde.

Mais pour en revenir à notre cauchemar, Khaléo restait à nouveau debout, nu face à la bête grognante et menaçante, trépignant et pétrissant de ses griffes les souvenirs que les yeux de de cet infâme batard, de l'hybride ont l'air de tant convoiter...

Mais il est temps maintenant, le temps est passé, pour lui qui a vécu autant de siècles, le temps n'a jamais semblé s'écouler aussi lentement, ça se passe, les paupières remuent, hésitent, et, finalement s'entrouvrent, sur un monde.

Un monde flou, qu'il ne connait pas, le choc de l'accident lui donne encore un mal de crâne épouvantable, surtout à cause de la moindre lumière qui, en devient aveuglante, il murmures :

"-Suis... je... encore... en enfer... ?"

Des palpitations, une grande main, bien proportionnée mais, mélangée avec l'épaisseur de semi doigt bien épais, léonides, tâte sa poitrine, la masse, il sent ses tempes frapper lourdement contre l'intérieur de son crâne, il est déshydraté semble t'il, ça fait longtemps qu'il n'a pas bu quelque chose depuis qu'il a vu cet enfoiré d'alchimiste, il à un léger malaise, lié en plus à sa désorientation, son regard file partout, dans tous les coins de la pièce.

Il déglutit, ravale sa salive, à des vertiges, les battements de coeur se font , ou donnent l'impression d'être plus rapide à chaque seconde, et chaque mouvement de sa tête, mène à un déséquilibre total de son liquide enfermé dans les oreilles régissant son équilibre, chaque mouvement, pour l'instant, semble le précipiter dans le vide, se retenant par réflexe de tomber avec ses mains, il halètes comme une bête aculée, et bientôt, son regard tranchant te fixes, incertain, encore, des formes nettes de ta silhouette.

"-Vous n'êtes pas... le passeur, n'est ce pas..."

"-Ah, non... il semblerait qu'on ne m'ait pas encore... " -Tousse, et craches un petit peu de sang- "-Pas encore accordé, le plaisir d..." -sourit et, affiches ses dents pointues à la commissure de ses lèvres* "-...d'y passer..."

Tentes de se redresser, mais se sent restreint, il pose son regard sur les soins et bandages que tu as apporté à son corps, ses doigts palpent ces derniers, et il siffle.

"-Nghhhrrr... c'est... pas du travail de pro... HhhhhRrr... mais c'est mieux qu'un niveau d'amateur... Où... Rrhhhh... où suis je..."

 Il s'agites, vainement cependant, ses douleurs le rappellent à sa position "couchée", même s'il essaye de se redresser légèrement par a coups, il finit par s'y résigner, passant ses deux mains dans ses cheveux pour ramener sa longue crinière hirsute vers l'arrière, et lisser ses capoules entre ses griffes, l'air de se demander dans quelle galère il s'est fourrée.

"-...C'est toi que je dois remercier... pour ça je présumes... La galanterie, c'est pas mon fort, surtout envers... enfin, pas que j'aille quelque chose contre toi, miss premiers soins, mais les humains, j'm'en méfies comme de la peste..."

Plantes son regard dans le tiens, plissé par méfiance naturelle, et là, encore cette impression dérangeante de n'être qu'un morceau de barbaque fumante, ou une vulgaire goutte de sang tombée dans la cage d'un putain d'tigre affamé depuis des semaines, doit te sauter aux tripes et à la gorge, la respiration de la créature est rauque et profonde désormais, attendant une réponse a ses monologues, se plaignant tout de même :

"Haan... p'tain, qu'est ce que... je donnerai pas pour... un... un seul verre d'eau..."

Eve Duvale

Humain(e)

Re : Accident sur la 8ème avenue. (PV Eve ) [au bon endroit]

Réponse 5 samedi 28 mai 2011, 22:11:43

La nuit était bien avancée quand l’homme reprit connaissance. Eve avait surveillé régulièrement son pouls et ses signes vitaux, tout allait bien. Elle était restée près de lui et avait pris un livre pour tuer le temps tout en levant les yeux vers son patient toutes les 5 minutes environ. Il finit par reprendre conscience mais le retour à la vie devait être bien difficile vu ses grimaces. Parfois, il valait mieux rester inconscient mais le fait qu’il ouvre les yeux et se demande où il était, était plus que positif. Bon, le fait qu’il demande s’il était en enfer était un peu bizarre mais bon, pourquoi pas.

« Vous n'êtes pas... le passeur, n'est ce pas... Ah, non... il semblerait qu'on ne m'ait pas encore... Pas encore accordé, le plaisir d... d'y passer... »

Eh ben, c’était un comique lui ! Ou plutôt un ironique d’ailleurs, chacun son truc. Eve secoua la tête et prit du coton pour essuyer le sang qu’il avait craché. La quantité était peu importante donc ce n’était pas très grave. Juste le contrecoup des côtes cassées. Il essaya de se redresser mais il n’y parvint pas. Déjà parce qu’il n’était pas en état, ensuite, parce qu’Eve posa autoritairement ses mains sur ses épaules le plaquant au fond du lit.
 
« Non, je ne suis pas Charon… D’ailleurs je n’ai pas une tête de Charon… enfin pas encore… Et vous, vous restez couché ! Vous n’êtes pas en état de vous lever. Vous avez des côtes et une jambe cassées alors vous n’irez nulle part ! »

« Nghhhrrr... c'est... pas du travail de pro... HhhhhRrr... mais c'est mieux qu'un niveau d'amateur... Où... Rrhhhh... où suis je... »

Eve s’abstint de toutes remarques. Certes, elle n’était pas pro mais c’était mieux que rien.

« Vous êtes chez moi. Je m’appelle Eve. Je vous ai trouvé dans le bois. Dans l’absolu, je vous aurai bien envoyé à l’hôpital mais vu que vous n’êtes pas dans la norme, je me suis abstenue. »

Une nouvelle fois, elle préféra éviter de demander des précisions. Le plus important c’était le patient. Elle se moquait bien de savoir qui il était, du moment qu’il guérissait.

« C'est toi que je dois remercier... pour ça je présume... La galanterie, c'est pas mon fort, surtout envers... enfin, pas que j'aille quelque chose contre toi, miss premiers soins, mais les humains, j'm'en méfies comme de la peste... »

Eve lui sourit.

« Miss premiers soins, c’est joli ça ! On ne m’a encore jamais appelé comme ça. Je ne vous demande pas de remerciement et le coup du gentleman, je m’en passe aisément. Contentez-vous d’aller mieux ce sera déjà pas mal ! »

*Les humains ? Ben au moins les choses sont posées, il ne se considère pas comme l’un d’entre eux ! Mais bon qu’est-ce qui fait un homme au fond ?*


Il plongea son regard dans le sien et la Française se sentit hypnotisée par les pupilles verticales. Il avait de beaux yeux.

« Haan... p'tain, qu'est ce que... je donnerai pas pour... un... un seul verre d'eau... »

La remarque la fit sortir de sa rêverie. Elle aurait du y penser plus tôt. Avec grâce, elle se releva et alla chercher un verre et une bouteille d’eau avant de revenir vers lui et de s’agenouiller de nouveau. Elle versa l’eau dans le verre et le tendit à son patient.

« Tenez ! Buvez ! – elle l’aida à porter le verre à ses lèvres et à avaler le liquide transparent – Désolée, j’aurai du y penser avant. »

Quand il eut fini, elle versa à nouveau de l’eau dans le verre au cas où. Elle passa ses mains sur son crâne et le tâta.

« Comment vous vous sentez ? Mal, je me doute mais où avez-vous le plus mal ? »

En attendant sa réponse, elle se releva pour aller chercher des comprimés. Elle prit ce qu’elle avait de plus costaud et ajusta la dose selon le poids supposé du patient.

« Tenez prenez ça – elle lui présenta 3 comprimés et demi – la douleur va diminuer. Comment vous appelez-vous, vous ? »


Khaléo

Terranide

Re : Accident sur la 8ème avenue. (PV Eve ) [au bon endroit]

Réponse 6 dimanche 29 mai 2011, 05:38:33

Malgré ses pitreries la vision de Khaléo restait encore un peu floue, mais s'il ne voyait pas encore très bien ce qui se passait autour de lui il pouvait quand même distinguer la position de la silhouette de son interlocutrice, la fixant à un endroit qui signifie plus ou moins le niveau des yeux, a moins qu'elle ne soit très grand et qu'il soit en plein sur sa poitrine, chose qui paraîtrait complétement impolie alors, qu'elle, oui "elle", puisque la voix est féminine, lui réponds :
 
« Non, je ne suis pas Charon… D’ailleurs je n’ai pas une tête de Charon… enfin pas encore… Et vous, vous restez couché ! Vous n’êtes pas en état de vous lever. Vous avez des côtes et une jambe cassées alors vous n’irez nulle part ! »

Etrange, hein, a mon age, de m'faire encore dire de rester tranquille, couché, matern... é... par une femme bien plus jeune que moi, fallait croire que, malgré les époques qu'on traversait, les femmes garderaient toujours ce petit quelque chose de mystique et magique, d'inexpliquable, qui donne à certaines cette sagesse et profondeur d'âme millénaire, enfin bref, elle était de nature plus raisonnable, plus sage que la fougue, la sauvagerie qui caractérisait parfois les réactions de Khaléo semblait il, et peut être même bien, plus mature ! Ha ça, sa combativité et la volonté qu'il mettait parfois à vouloir se relever malgré tout, son esprit guerrier et revanchard, dents pour dents oeil pour oeil, pouvait sans doute être assimilé à un trait de caractère qu'il n'a jamais pris la peine de passer sous contrôle malgré ses cinq putains de siècles où il aurait plus d'un fois du se rendre à l'évidence, s'en rendre compte, mais que voulez vous...

Lorsqu'on est inscrit dans ce genre d'habitudes depuis longtemps, votre impulsivité ne vous paraît même plus anormale, elle fait partie d'votre quotidien, vous dites un "bordel" comme pour dire bonjour, et vous détruisez toute la bonne éducation qu'on vous à, ou que vous vous êtes inculquée, lui, il essayait encore de se lever pour repartir, et Eve avait bien raison de l'en empêcher, c'était... disons... "Dangereux" pour lui dehors qui, venait d'un autre "monde".

« Vous êtes chez moi. Je m’appelle Eve. Je vous ai trouvé dans le bois. Dans l’absolu, je vous aurai bien envoyé à l’hôpital mais vu que vous n’êtes pas dans la norme, je me suis abstenue. »

Khaléo cherche justement sa "capuche" en écoutant ces mots "vous n'êtes pas dans la norme" !!! Putain, d'nom d'une pipe ! paniqué, ses mains tâtent partout, nerveusement autour de lui, il ne retrouve rien, du moins, pas sa cape / capuche vieille et mitée, que faire que faire que faire... Trop Tard !

"-Nom d'une... Où est elle... je... je ne sort jamais sans... elle... que... qu'en avez vous... fait ?" -une pointe au coeur liée à sa déshydratation et, une paire de palpitations rendant soudainement le "décor" brumeux, comme s'il venait d'entrer soudainement dans un sauna, sa propre respiration lui semble abrasive, terriblement chaude, assèchant ses lèvres, où il passe ses doigts pour en sentir le déssèchement bien réel, ses épaules suivent d'un léger retard les désormais trrrès looongues respirations contrôlées, qui, ont également l'air d'une prudence qui donne l'impression de redouter la prochaine...

Entre deux souffles :

"-Je vous somme... de me la... rendre..."

Se rendant compte qu'il est bien trop "tard" pour se cacher, il soupire et arrêtes ses investigations visuelle dans la pièce, s'affalant dans le divan tout en se prenant le front entre ses deux mains pour essuyer quelques sueurs froides, toujours liées à ces foutues palpitations et une grande anxiété.

"-Vous avez raison, je ne suis... pas dans la norme et c'est... c'est une des raisons, malheureusement... Qui m'ont conduit jusque dans... dans cette... "réalité"... Mais vous avez bien fait, si vous aviez présenté mon cas dans un complexe hospitalier, mon corps se serait retrouvé en pièces détachées qui se seraient promenées, dispersées entre plusieurs labos de recherche, ou empaillé vivant dans un musée des horreurs, on pourrait... quand même... rêver mieux comme fin..."

« Miss premiers soins, c’est joli ça ! On ne m’a encore jamais appelé comme ça. Je ne vous demande pas de remerciement et le coup du gentleman, je m’en passe aisément. Contentez-vous d’aller mieux ce sera déjà pas mal ! »

"-Ha ha..." -souriant franchement- "-vous savez je crois que... je peux... peut être vous faire confiance... Attendez avant de monter sur vos grands chevaux, deux secondes, je sais que je DEVRAIS avoir confiance envers une personne qui m'a si aimablement reconduite chez elle pour me soigner en m'épargnant bien des misères avec... avec cette "société", là n'est... pas la question..."

Est à nouveau pris de palpitations plus intenses et de vertiges, apparemment ça n'aide pas non plus de parler et de faire l'idiot, il louche un court instant, cherchant son air comme un poisson sorti d'un aquarium, son coeur tappe... et tappe, si fort et de façon si sourde, qu'on peut l'entendre même dans le sol, c'est désagréable, saleté de nausée, il se lèche enfin le contour des lèvres avec une langue qui, elle aussi parait exempte de liquide ! Sûrement un des effets secondaires de la potion de l'alchimiste, quoi qu'il en soit, il était déshydraté à mort et sa tension montait en flèche à cause de ce premier symptôme.

"- Au moins v... Vous allez  droit au but... P... Par contre, si vous tenez tant que ça à ce que j'aille vite... Mieux, il m'faut... de... de la viande... un... beau... gros paquet d'viande... fraîche... bien..." -s'en lèches les babines- "-Saignante... où... pitié... un v... un verre... d'eau..."

La remarque la fit sortir de sa rêverie. Elle aurait du y penser plus tôt. Avec grâce, elle se releva et alla chercher un verre et une bouteille d’eau avant de revenir vers lui et de s’agenouiller de nouveau. Elle versa l’eau dans le verre et le tendit à son patient.

Khaléo, malgré son état, eut tout le loisir d'observer la grâce avec laquelle la jeune femme se déhancha pour se diriger en cuisine, sérieusement, c'était... vraiment l'moment de penser à des choses de ce genre ? Heh, difficille de changer des mauvaises habitudes de libertin qu'il à prise en voguant sur les nombreuses mers, mais lorsqu'elle revint vers lui, il était pratiquement retombé dans l'inconscience.

« Tenez ! Buvez ! – elle l’aida à porter le verre à ses lèvres et à avaler le liquide transparent – Désolée, j’aurai du y penser avant. »

Il rouvrit ses beaux grands yeux progressivement, ré effectuant cette satanée "mise" au point avec ses pupilles s'épaississant et, rétrécissant au fur et à mesure qu'il laissait chaque nouvelle et fine gorgée, passer la barrière de ses lèvres plissées, il y allait doucement, inutile de se retourner l'estomac avec la différence de température, puis, callé entre les bras de cette charmante créature alors qu'elle lui offrait à boire, hmmmrr... Il se trouvait difficillement la moindre excuse pour ne pas "prolonger" presqu'intentionnellement l'instant, seul un sourire naissant sur ses lèvres, affichant un rien la pointe de deux dents plus longues, trahissait un tant soit peu son petit "manège", tandis qu'il buvait, un looong soupire, un râle de satisfaction, bien rauque, comme un roulement remonta du fond de sa cage thoracique et sa gorge.

Chaque gorgée semblait apporter à ses yeux et son corps, un peu d'humidité, ré humectant la surface de ses yeux, donc, après chacune d'entre elles, prise avec infinie précaution, son regard se précise, s'affine, les contours deviennent net, et, il peut enfin observer ton joli visage, ses yeux voyageant d'un trait lisse d'un coté à l'autre, depuis la finesse de ta chevelure sur le haut de ton crâne, à ton front, les yeux de la créature ne semblent pas soumis aux "a coups" d'un regard humain, suivant toujours une... courbe distincte dans son globe oculaire, nul doute que cette maîtrise du regard ne peut être liée qu'a un nombre incalculable d'années passées à scruter l'horizon sur un champ de bataille, dans le but de dénicher un archer de longue distance isolé, où une baliste planquée dans un camouflage de terrain, que lui seul était capable de repérer puisqu'il possédait un regard capable de voir la nuit, et surtout, trrrès loin, par jeux d'ouvertures contrôlées sur son iris, sa pupille et le cristalin, qui, un peu comme le diaphragme, l'obturateur, et le temps d'ouverture d'un appareil photo ou d'une caméra, était capable de prodigieuses mises au point permettant de repérer une mouche sur le cul d'un dromadaire à l'autre bout du désert, s'il n'y a pas trop de dunes entre lui et le dromadaire bien sûr !

C'est aussi pourquoi il prenait son temps pour apprécier son grain de peau dans ses moindres détails, descendant sur l'arrête de son nez, entrouvrant un rien ses propres lèvres quand son regard tombe, sur les siennes, pulpeuses, puis un sourire presqu'imperceptible se dessine sur ses lèvres lorsqu'il se rend compte qu'il, descends un peu trop... bas, rectifiant le tir en secouant la tête.

« Comment vous vous sentez ? Mal, je me doute mais où avez-vous le plus mal ? »

Plisse les yeux lorsqu'elle lui tâte, et masse le front, coin de ses yeux plissés suivant parfois les gestes tournoyés de ses doigts appuyés sur ses tempes, il soupire à nouveau d'aise quand elle s'y applique, décidément, il profite drôlement bien de son instinc "maternel", essayant jusqu'ici, de ne pas en faire de trop, mais malgré tout, il se sent quand même forcé, après cette question, de donner un indice sur son... petit double jeu actuel :

"-J'en ai vu bien des mondes, j'en ai reçu, bien des blessures, mais la plus douloureuse est celle que vous êtes en train d'infliger à mon vieux coeur de tigre..."

Haaaan mooon dieu ! Quel vieux matou mité ha ha ! En plus, à la fin de cette phrase, il se mordit la lèvre inférieure de ses canines pointues, sur un sourire narquois, presque prêt à exploser de rire, mais se retient quand même, ça ne serait pas... convenable de montrer autant de plaisir à la charier.

« Tenez prenez ça – elle lui présenta 3 comprimés et demi – la douleur va diminuer. Comment vous appelez-vous, vous ? »

"-Certains me nomment le lion blanc, d'autres, m'affublent du nom de "monstre", Ceux qui ont osé croiser le fer avec le monstre, l'ont ensuite surnommé l'épéiste noir, certains idiots ont vu en moi la réincarnation de Fenrir, d'autres pensent que je suis Byakko un soi disant dieu oublié, et les derniers, quelques vampires, m'estiment plus dangereux que la plupart des lycanthropes et voudraient bien me disséquer pour comprendre le "mystère" qui m'a mis au monde, haaaah... ils sont tous... tellement idiots... et tous si loin... de la vérité à mon propos... Mais vous ne cherchez que mon nom, n'est ce pas ? Inutile donc d'en venir aux comtes et, aux fables associées à mon apparence... Je ne suis pas un vampire non plus, et de ce fait, je ne vais sûrement pas m'épancher sur le pamphlet complet, nostalgique de mes journées passées sur de nombreux champs de bataille a regretter comme un vieux con chaque moment "passé" de ma vie au lieu de prendre pleinement en compte, le présent, hmmr ?"

"-Où en étais je... voyez, malgré tout je m'épanches quand même en stupidités, je crois que la période renaissance qui a vu naitre une partie de la résurgence des vampires dans les sociétés, m'a atteint plus que je ne l'aurai imaginé... Il faut faire avec les "modes" de son époque malheureusement, et il m'est arrivé de me faire passer pour l'un d'eux..."

A celà, il ajoutera la sortie de deux dents longues, facilement assimilable, il est vrai, à celle des vampires, un chouilla plus longues cependant, épousant le coin de ses lèvres inférieures et, courbant, un tantinet vers l'arrière, rien de bien méchant, en suivant la ligne de ses joues, souvenir impérissable des ancêtres primitifs des tigres, les smilodons, faut croire que le mix de gênes dont il est issu à effectivement fait ressortir tout ce qu'il y a de plus "dangereux" chez cet "animal".

"- Je ne crains... aucun harcélement puisque nous ne faisons apparemment pas partie du même "monde"... Donc je ne cours aucun risques si je vous donne mon véritable nom... Khaléo... Mais, vous pouvez m'appeller Léo, disons que c'est pour les intimes, les amis, je peux vous considérer... comme telle, n'est ce pas ?"

Plisse un regard méfiant et analytique sur les comprimés, mais pas bien longtemps, il te fera confiance, et les absorbera suivi d'un second verre d'eau, il semble qu'il aille déjà beaucoup mieux, même si sous ses yeux, quelques cernes soulignant un regard déjà bordé du noir charbon de ses paupières lui donnent constamment l'impression que son regard n'est jamais totalement à son ouverture "maximale", non, disons qu'il garde les yeux mis clos parce qu'il s'habitue progressivement à la lumière ambiante, son épée semble absente mais il n'y fait pas encore attention, elle est si lourde et encombrante, qu'ils ont du la laisser à terre, dans le parc, ce qui n'est pas forcément la meilleure des idées, ça ne lui traversait pas encore l'esprit puisqu'il ne savait pas qu'elle n'était pas là, mais lorsqu'il s'en rendrait compte, il saurait qu'une déferlante de cadavres, de pourris, de damnés, par centaines, voir peut être milliers, allaient sortir des entrailles de la ville, des cimetierres, s'il ne récupérait pas l'arme avant ce soir néanmoins, car seule l'ombre de la nuit, permet un passage aux âmes enfermés dans la lame, à ce monde, pour prendre matière, pour prendre... consistance, vie dans l'inerte, et l'animer, telles de vulgaire marionnettes mues par un esprit revanchard, jaloux de la vie qu'ils essayeront d'arracher à quiconque se dressera sur leur route.

 

Eve Duvale

Humain(e)

Re : Accident sur la 8ème avenue. (PV Eve ) [au bon endroit]

Réponse 7 dimanche 29 mai 2011, 16:09:39

Oki, là elle avait un peu de mal à tout suivre. Les vampires, les siècles… Tout ça lui passait au-dessus de la tête mais elle nota les jolies quenottes pointues et légèrement recourbées. Un frisson la parcourut. Ce n’était pas vraiment de la crainte juste une impression bien étrange face à cet être lion, tigre, humain, qui n’appartenait pas au monde de la Terre. Elle laissa une nouvelle fois ça de côté. Elle risquait sinon de l’assaillir de questions et il avait besoin de repos. Elle accepta juste ses dires comme une vérité et fit abstraction de la bizarrerie de la situation. Mais au moins, il avala les comprimés tout en lui révélant son prénom, Khaléo et même son petit surnom, Léo. C’était tout mimi comme surnom ça. Néanmoins, elle s’abstint de lui faire remarquer, pas certaine qu’il apprécie qu’on trouve « choupi » son surnom vu sa carrure.

« Très bien Léo. Appelle-moi Eve. Quand à ne pas craindre le harcèlement, tu devrais te méfier. Vu comment t’es bien foutu, je risque de te harceler quand tu iras mieux. C’est une de mes réputations mais pour l’instant t’as rien à craindre. Je ne me permettrais pas de profiter d’un blessé. Je vais attendre un peu pour te sauter dessus et te violer comme il se doit ! »

Tout ça était très humouristique mais pas si loin de la vérité. Enfin, elle le trouvait effectivement très charismatique et beau même s’il n’était pas totalement humain. Il avait un look plutôt pas mal et elle n’aurait pas été contre de tenter l’expérience avec lui. Ensuite, elle n’avait pas menti sur le fait qu’elle était un peu considérée comme la « harceleuse » du campus. Enfin, il était vrai qu’elle n’aurait pas profité de lui dans son état. Par contre, le violer, fallait pas exagérer. Elle poussait des fois au cul, et c’était le cas de le dire, mais elle n’avait jamais violé qui que ce soit. Du doigt, elle désigna un coin de la pièce où elle avait entreposé ses affaires et son armure.

« Tes affaires sont là. J’ai du te déshabiller pour voir si t’étais blessé ailleurs et faire passer les bandages. Inutile de dire que j’ai largement profité de ton corps superbe. »


Nouvelle provocation de sa part mais c’était sa façon d’être, elle aimait titiller les hommes. Khaléo ne faisait pas exception. Elle lui versa un nouveau verre d’eau et elle déposa la bouteille au sol, de manière à ce qu’il puisse l’attraper facilement s’il avait besoin. Elle se leva et alla farfouiller dans son mini frigo. Bien qu’elle s’agenouille pour regarder dedans, son joli popotin fut bien mis en valeur par son minishort serré.

« Alors, voyons, voyons… T’as besoin de viande rouge pour te remettre… C’est un médicament comme un autre je suppose. Par contre, j’avoue que j’ai pas grand-chose dans ce registre sauf…"

Elle extirpa un emballage de papier et se relava en refermant le frigo. Elle s’empara d’une assiette et déposa deux magnifiques steaks de bœuf. Elle revint alors vers le lion blanc et lui proposa l’assiette.

« C’est tout ce que j’ai en viande rouge. Quand le jour sera levé, j’irais au supermarché en chercher d’autre. Là tout est encore fermé. Du moins, je ne connais aucun magasin ouvert toute la nuit. Vas-y si tu veux ou tu veux que je les fasse chauffer un peu ? »

Eve prenait tout avec un certain flegme comme si cette situation était des plus banales ce qui était loin d’être le cas. Elle se dit qu’il avait intérêt à trouver son bœuf bon vu le prix qu’elle avait payé. C’était du bœuf de Kobe, la meilleure viande du monde. La prochaine viande qu’elle achèterait n’aurait pas cette qualité surtout que vu la taille de l’animal, il lui faudrait plus que deux malheureux steaks de 120g chacun pour qu’il se cale un coin de l’estomac.


Khaléo

Terranide

Re : Accident sur la 8ème avenue. (PV Eve ) [au bon endroit]

Réponse 8 dimanche 29 mai 2011, 16:47:46

« Très bien Léo. Appelle-moi Eve. Quand à ne pas craindre le harcèlement, tu devrais te méfier. Vu comment t’es bien foutu, je risque de te harceler quand tu iras mieux. C’est une de mes réputations mais pour l’instant t’as rien à craindre. Je ne me permettrais pas de profiter d’un blessé. Je vais attendre un peu pour te sauter dessus et te violer comme il se doit ! »

Il déglutit, entre un sourire jaune glissé en coin, incrédule, et, la finition du second degré qui, lui laisse quand même apprécier la plaisanterie, il faut dire, que cette femme est pour le moins... bien roulée, avec es formes ni trop maigres, ni trop grosses, juste... juste bien "femme" et, parfaite en ce sens, comprenant qu'elle puisse... le mettre quelque peu en émoi.

"Me... me violer...? Hein... ha ha... Aaah oui je... Non, en fait non, pas du tout... Mais..."

Mais qu'est ce qu'il baragouinait, il n'arrivait plus à trouver son sens inné de la répartie, mais vas y sort quelque chose d'idiot ou de drôle au lieu d'montrer que ça t'affectes, abruti !

voilà... voilà une chose qui l'empourpra complétement et, le laissa songeur, malgré le second degré utilisé, c'était bien la première fois qu'on lui servait ça comme ça, tout de même, se plantant la griffe de l'index entre les lèvres en plissant, quelques secondes les yeux, l'imagination tournant probablement à plein régime, voir trop.


« Tes affaires sont là. J’ai du te déshabiller pour voir si t’étais blessé ailleurs et faire passer les bandages. Inutile de dire que j’ai largement profité de ton corps superbe. »

A nouveau, rougeurs, ou plutôt, il devenait "rose" à la surface de son duvet fin et blanc, car s'il était rouge de peau, embarassé comme un gosse sous son duvet, celà se traduisait par, la nuance du rouge, cassé par son duvet, vers le rose à la surface, le déshabiller... il s'imagina -a nouveau- tout un tas de choses, et, le comble de la gêne, se rendit compte qu'elle avait pu poser les yeux sur son "machin" ! il s'enfonça dans le divan couvert de sa propre honte, en posant ses mains sur ses yeux, bon sang, c'est pas vrai, elle... elle n'avait... attends... elle venait de dire, corps superbe, là ? Vraiment ? Merde, y avait de quoi alimenter légo surdimensionné qu'il ne possède malheureusement pas sous sa partie "humaine", mais ça faisait un petit bout d'temps maintenant qu'il avait pas avalé sa putain de dose de belladonne, mélangée à de l'aconit dans l'alcool, faudrait qu'il lui demande, de faire le dosage et qu'il lui explique peut être, pourquoi.

Mais bien vite, cette pensée fut chassée par une vision qui, eut le don de lui laisser la bouche entrouverte, et les yeux écarquillés, tout en maintenant son verre, qui était proche de la chute tant ses doigts se désseraient autour de ce dernier, l'arrière train cambré d'Eve et offert à ses yeux le laissèrent complétement à l'ouest à nouveau, répondant bien en retard :

"-Eve... Eve c'est... c'est un bien joli... nom... vraiment... Mes affaires... Mes affaires... MES AFFAIRES ?! Je... je suis..."

Khaléo soulèves le drap, en effet, il n'est plus habillé, dites donc sa pendule tic et toque avec du retard, est ce un des effets secondaires de l'accident ?

« Alors, voyons, voyons… T’as besoin de viande rouge pour te remettre… C’est un médicament comme un autre je suppose. Par contre, j’avoue que j’ai pas grand-chose dans ce registre sauf…"

« C’est tout ce que j’ai en viande rouge. Quand le jour sera levé, j’irais au supermarché en chercher d’autre. Là tout est encore fermé. Du moins, je ne connais aucun magasin ouvert toute la nuit. Vas-y si tu veux ou tu veux que je les fasse chauffer un peu ? »

"-Je suis désolé d'être, une source de problème pour vous, j'espère que ma compagnie vous est aussi... agréable que ce que vous voulez bien prétendre, "madame". " Finit il sur un sourire ma foi, aguicheur, relevant par deux fois les sourcils de façon significative, il se redresse, et se saisit de la viande, à pleines platrées de ses grosses mains et griffes, adorant manger comme... un sauvage, la plupart du temps, il ronronnes presqu'imperceptiblement, prenant apparemment énormémént de plaisir à déguster la viande à pleine bouche, à pleines dents, d'ailleurs, il amène la viande à ses dents acérées, qui ne font qu'une bouchée de ces deux pauvres steacks, concassant et croquant leurs os, les tranchant comme du vulgaire beurre ! démontrant une force titanesque de sa mâchoire.

Après quoi, il s'en lécha les lèvres, lentement, du bout d'une longue langue à l'aspect semi douce, semi râpeuse, finissant le geste d'un doigt enfourné entre ses lèvres, y passant un séjour bien agréable, presque lascif et massé, ce doigt sort, et prolonges sa sortie bucale par l'extension de sa griffe.

"-Succulent... je n'ai jamais mangé de viande de cette... qualité... " Il continues de s'en lécher ses gros doigts, la texture de la langue apparaît bel et bien "râpeuse" tant le duvet semble "gratté" et parfois, presqu'emporté par cette dernière.

"-JE..."

Il se rend compte un peu tard, de son incivilité, de son manque de manières, et surtout, du fait qu'il ait montré avoir pris un terrible plaisir à déguster son repas, de façon limite tendancieuse tant il adores le faire comme un sauvageon.

"-J'en oublie mes manières... Je suis... veuillez m'excuser je... ma faim à parlé..."

Eve Duvale

Humain(e)

Re : Accident sur la 8ème avenue. (PV Eve ) [au bon endroit]

Réponse 9 samedi 04 juin 2011, 12:00:45

« Succulent... je n'ai jamais mangé de viande de cette... qualité... »

Au moins, il appréciait la viande, c’était déjà ça. Eve regarda le blessé engloutir la viande. Elle ne lui avait proposé aucun couvert et quand elle s’en rendit compte, elle vit qu’il n’en avait nul besoin. Il avait les dents des fauves. Il déchiquetait sans problème les pauvres steaks. La jeune femme frissonna en se disant qu’il n’était pas bon être son repas. Mais à priori, il ne mangeait pas les humains.

C’était un peu idiot de se poser la question mais après tout, elle ne le connaissait ni d’Eve, ni d’Adam ! Oui, le jeu de mot est pourri mais la frenchy était coutumière de ce genre de connerie. Il lui en fallait pas beaucoup pour sortir des vannes qui, soit dit en passant, ne faisait rire qu’elle. Enfin bref, elle n’avait pas fait sa remarque à voix haute, remarque qui d’ailleurs est plus de la joueuse, et tant mieux certainement.

Elle ramena son assiette vers l’évier vu qu’elle avait été vidée de sa substance. Par réflexe, elle se mit à la laver avant de la mettre à sécher. Elle s’essuya les mains dans un torchon en contemplant son patient. Il semblait bien récupérer. Il devait avoir une constitution plus robuste que celle d’un être humain ordinaire. Vu qu’il se sentait un peu mieux et que, après avoir jeté un coup d’œil sur l’horloge, il restait deux bonnes heures avant l’ouverture du premier supermarché du coin, elle revint se poser au pied du canapé-lit.

« T’es pas un humain, c’est clair. Mais tu viens d’où ? T’es un extra-terrestre ou quelque chose dans ce goût-là ? Une expérience de labo qui a mal tourné ? Ou la mutation d’un lapin transgénique ? – elle rit – Non, la dernière proposition est débile, désolé. Je fais souvent des blagues pourries que personne ne comprend ou pas loin. Donc, c’est quoi ton histoire ? Enfin, sauf si tu veux dormir bien sûr. D’ailleurs c’est peut-être ce que tu devrais faire… »

Oui, Ève pouvait aussi être un vrai moulin à parole. Un défaut des Français à ce qu’il parait. Entre ça et le fait qu’on la considérait comme une bouffeuse de grenouille, bonjour le cliché ! Manquerait plus que le béret, la baguette de pain et le la bouteille de rouge. Bon c’est vrai qu’elle parlait beaucoup et qu’elle aimait les cuisses de grenouille, et aussi les escargots, le reste était moyennement vrai. Enfin, un verre de bon vin ne lui faisait pas vraiment peur non plus même si elle préférait un bon whisky. Chacun son truc.

La brunette continua de dévisager Léo en observant chaque ligne de son visage notant les différences d’avec un humain plus classique. Elle poursuivit son analyse sur le torse, les bras et jeta un coup d’œil insistant sur la couette qui cachait la partie inférieure du grand gaillard. Certes, elle l’avait déshabillé mais elle n’avait pas fait attention plus que ça à ce qu’il avait entre les jambes ce qui était plutôt surprenant la connaissant. Là, elle se demandait clairement s’il était fait comme les « hommes » ou s’il avait un truc en plus, un truc plus gros.

Se rendant compte de son insistance, elle se racla la gorge et revint poser ses yeux noisette sur le visage de l’accidenté. Elle ne devait pas penser à ça maintenant, c’était mal poli. Elle verrait ça plus tard. Enfin dans la mesure où il voudrait bien…


Khaléo

Terranide

« Succulent... je n'ai jamais mangé de viande de cette... qualité... »

La viande ? Bien sûr qu'il l'appréciait, il avait une façon bien... bien à lui de la déguster entre ses doigts, ses griffes, léchées et encerclées par une putain de longue langue qui, était semi douce, semi râpeuse, pourquoi annonçais je souvent qu'elle était à moitié douce et lisse comme une langue humaine, et puis, râpeuse comme celle d'un chat à d'autres moments ? Trrrrès bien... donc, lorsque sa langue "avançait" ou, simplement, s'introduisait dans quelque chose, que l'on posait son doigt dessus en poussant depuis le début de sa langue vers l'intérieur de sa bouche, là, c'était lisse.

Quand est ce que ça devenait râpeux et pourquoi alors ? Bon, je vais pas vous faire toute une étude à la science et vie sur le dossier, mais, si vous ramenez votre doigt dans l'autre sens sur sa langue vous sentez des... mini "pointes", muqueuses, millimètriques, voir micronniennes, accrocher légèrement la peau de votre doigt.

Voilà pour l'expliquation, et, la raison pour laquelle, là, alors qu'il était en train de se lécher les doigts on pouvait voir la "peau" de ceux ci, ne se faire "entrainer" par sa langue uniquement quand il effectuait un ravalement languial sur celui ci, Brèfle.

Lorsqu'elle partit avec son assiette, il... se pencha un tout petit peu, le plus discrètement possible pour, eh bien, contempler la belle plastique des jambes de madame, et si possible aperçevoir un p'tit bout de fesse rebondi par dessous le mini short, il souriait franchement au risque de se faire prendre se redressant rapidement et regardant au plafond, sifflotant lorsqu'elle revenait, tapotant ses doigts en rythme de cavalerie sur l'accoudoir.

« T’es pas un humain, c’est clair. Mais tu viens d’où ? T’es un extra-terrestre ou quelque chose dans ce goût-là ? Une expérience de labo qui a mal tourné ? Ou la mutation d’un lapin transgénique ? – elle rit – Non, la dernière proposition est débile, désolé. Je fais souvent des blagues pourries que personne ne comprend ou pas loin. Donc, c’est quoi ton histoire ? Enfin, sauf si tu veux dormir bien sûr. D’ailleurs c’est peut-être ce que tu devrais faire… »

Il se sentait déjà un peu mieux, d'ailleurs, quelques blessures apparentes avaient en partie disparu, du moins les plus fines entailles s'étaient refermées, il attrapa le prochain verre d'eau qu'il but d'une traite, quelle descente ! trempant quelque peu les bandages de son torse en tirant d'énormes gorgées qui vidèrent le verre d'eau en deux longues inspirations, après quoi ses lèvres humides furent "essuyées" par sa langue, il avait ressenti le boisin de bien s'humidifier la gorge et la bouche avant de se remettre à parler de ce qu'il était parce que si on entamait vraiment la conversation ça risquait de durer longtemps... malheureusement quelque part, parce que son regard se déportait tantôt sur tes belles lèvres, dans ton cou ou il pouvait sentir tes veines pulser sous la surface, a ce décolleté d'ou il remonta bien vite sur tes yeux pour ne pas, ahem, paraître attiré uniquement que par ce coté de la chose, tu étais sa bienfaitrice, sa sauveuse, un peu de respect bordel !

Ta comparaison bien qu'un peu idiote avec un lapin transgénique eut un effet explosif sur lui, sur le moment il trouva ça si "énorme" qu'il avait eu, l'impression que tu le pensais juste avant que tu n'en rie, rire qui fut incroyablement communicatif, puisqu'il rit aux éclats à son tour en se cachant la ligne des yeux avec une main, ayant du mal à se reprendre, ses sourcils se froissant vers le haut de son front, il hochait la tête de gauche à droite en étant secoué de spasmes de fou rire naissant mais, il toussa pour se calmer, et secoua sa main devant lui, comme pour refuser que, tu recommences à dire des conneries où une autre énormité de ce genre qui risqueraient bien de l'étouffer.

"-Ca l'était... oui..." -s'essuyant une larme à gauche, puis à droite des yeux en étant secoué par un ou deux spasme gonflant ses poumons subitement, dur , dur de se reprendre, mais allez, ça va passer.

"-C'était complétement débile !" Et le voilà reparti, tordu de rire sur le divan, sait pas, y a parfois des moments comme ça faut pas chercher à comprendre trop loin, c'est, surtout l'expression de ton visage et la façon dont tu l'as dit, qui comptent, et, qui malheureusement repassent encore incessament dans sa tête, il pleures de rire et enfouit sa tête dans le drap, on peut entendre des rires plus aigu, puis, finalement, il se calme, il respire enfin, la tête encore emmitouflée dans les draps, il répond après quelques déglutitions sonores :

"-Je suis pas un... pas un gros lapin..."

Et c'est reparti, oui, à nouveau il se marre, on comprends peut être pas bien pourquoi, c'est juste... c'est juste énorme pour lui de le comparer à un putain de gros lapin tout blanc et duveteux l'image lui repasse en tête y se fait des films tout seul apparemment en imaginant des portées de lapin transgéniques avec sa tronche collée dessus, bref, bref... bref...

"-Un... un chaud lapin peut être mais pas un lapin..." il se mord la lèvre inférieure et, froisse à nouveau ses sourcils qui semblent désolés d'avoir rajouté une énième connerie aux précédentes y avait peut être pas grand chose de très marrant en soi, mais, c'est, c'est juste la succession entière et la situation dans sa globalité qui l'explose, et, se retient, dur, mais cette fois, il se retient.

"- Bon, allez, ça suffit maintenant ! Stop..."

Pfiouuuh, respires, caaalme, sa tête à viré presque totalement au rose, parce qu'avec son duvet blanc, très fin au dessus de sa peau ça "casse" la couleur rouge vers le rose, pas plus compliqué que ça...

Après ce fou rire incontrôlé Khaléo reposa ses yeux humides, encore haletant et respirant profondément,  sur ceux d'Eve, qui... qui visitait des parties de son anatomie avec un certain... interêt ? Qu'il put noter, se passant le bout de la griffe entre les lèvres quand tu passa ton regard, comme s'il pouvait presque sentir son "magnétisme" sur sa peau à travers ses vêtements qui le faisait "frissonner", il ajouta, bêtement comme ça lui venait :

"-Un tigre... du moins, en partie... Un tigranthrope... Un... un..."

Il hésita à le dire, bien que ce soit la vérité également...

"-...un démon... Byakko, en l'occurence... mais je vous rassure le... le mélange laisse les... les deux entités en conflit dans... mon corps et, en général, leurs volontés se confrontent au point où ils s'auto épuisent l'un l'autre pour essayer de prendre justement le contrôle, non, non je ne suis pas assis sur une espèce de putain de bombe même si ça y ressemble, j'ai toujours de quoi calmer leurs ardeurs dans mes pochettes, d'ailleurs, si vous ne désirez pas faire leur connaissance, il va être l'heure de prendre ma dose..."

Désignant du menton ses affaires, et surtout, sa ceinture tactique de soutient dorsale comportant tout un tas de pochettes millitaires.

"-Je ne cherche pas à vous effrayer mais, à être d'une sincérité la plus transparente, et claire qui soit avec vous, vous m'avez sauvé, je ne voudrai pas qu'il vous arrive quelque chose, c'est, la moindre des choses que je sois, honnête avec vous."


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