Retrouvailles mouvementées [PV Kimiko]

Aujourd'hui Marth avait fini sa longue journée de travail, si le soleil était en train de se coucher et qu'il aurait du errer sur le sol de dame nature, il était entrain de passer son temps dans l'Auberge du Coucher De Lune. C'était très exceptionnel, et il y avait bien entendu une raison à cela. Coute que coute, il lui fallait récupérer son carnet de notes, celui qu'il entretenait depuis un certain nombre d'années, notant le moindre indice qui pourrait le renseigner sur ses origines.

Ainsi, n'ayant personne avec qui parler, et surtout ne voulant parler avec personne, il était sagement assis dans le fond de l'établissement, caché dans l'ombre. Ne voulant pas se faire remarquer, il commanda à boire une chope de cervoise, et se délecta de son arôme en regardant la lueur du soleil couchant traverser les vitres de l'auberge, faisant scintiller quelques grains de poussière. La chope à moitié vide, il la reposa calmement pour sortir un parchemin de dessous ses vêtements. Il y avait dessiné le visage d'une femme renarde, la personne qu'il recherchait.

Quelques minutes plus tard, il la repéra enfin. La demoiselle était appuyée contre le comptoir de l'auberge, discutant avec un homme qui portait une grande épée derrière son dos, visiblement un guerrier. Les deux personne souriaient, visiblement un jeu de séduction était en route. Malgré cela, le jeune amazone semblait lire autre chose dans le regard de la renarde, qui visiblement cherchait autre chose. Si le guerrier regardait le corps de son interlocutrice,  elle regardait discrètement les objets de valeurs qu'il portait sur lui.

Même s’il trouvait la scène amusante à regarder, Marth préféra se dépêcher de finir sa chope pour prendre part aux évènements. Il se dirigea donc vers le comptoir et s'y appuya, à côté du guerrier.

"Attention je crois qu'elle cherche à vous voler...", dit il alors à celui-ci en chuchotant.

L'homme sursauta, puis parti chercher une autre demoiselle, puisque visiblement il était venu là pour ça. Marth attendit patiemment que l'homme se soit éloigné avant de tourner la tête vers la renarde et de s'adresser à elle sans se présenter.

"Enfin on se retrouve... Je crois que tu as quelque chose qui m'appartient, et je tient à le récupérer.", dit il alors en retirant la clé qu'il portait autour du coup pour la lui montrer.

"C'était un carnet de note dont la serrure allait avec cette clé je pense que ça doit te dire quelque chose, il était caché dans une petite statue... Où est-il? Parle ou sinon j'utiliserai tous les moyens possibles pour avoir ce que je veux... Oh, et essaie de me voler à nouveau ça m'est égal cette fois si je te courserai..."

«aaaaaahhhhhhhhhh ! J’en peux plus ! J’ai mal aux pieds j’en ai marre de marcher ! Bien il est temps de nous trouver un endroit où dormir Foxy», je sautille, je trépigne, j’en ai marre, «Foxy ? Es tu passé encore stupide boule de poils ! Raaaaaaahhhhhh», je tape du pied dans la rue, les passants me regardent mais je n’en ai rien à faire.

*Arrête de faire la gamine et vient donc par ici, avec un nom pareil on devrai même trouver un pigeon ou deux à l’intérieur en plus d’un lit*

«Où ça ?», je regarde tout autour de moi, à droite, à gauche, je me sers de ma main au dessus de mes yeux pour me protéger du soleil couchant, Ah !», enfin je repère ma petite boule de poils adorés assis devant une auberge, je cours jusqu’à lui et le soulève, le serre dans mes bras et lui posant un bisou sur le crâne, «C’est bien mon Foxy d’amour ! Le coucher de Soleil ! C’est un nom à pigeons ça en effet ! Allez on y va !»

J’entre avec mon renard dans les bras, l’intérieur est de taille respectable, ambiance chaude et accueillante, aubergiste rondouillard avec un tablier blanc maculé de quelques taches. Très important ça que l’aubergiste soit bien en chair, j’ai souvent remarqué qu’un aubergiste maigre va tenter de me voler pendant la nuit. Je regarde la clientèle, rien de bien exceptionnelle, un grand guerrier qui boit un verre seul, jolie épée, et très jolie bourse à la ceinture. Un gringalet portant un pagne à une autre table qui songe perdu dans ses pensées, rien à tirer de quelqu’un qui a même pas de quoi acheter de vrais vêtements, si ce n’est des ennuis. Un groupe de trois hommes jouant aux cartes, misant de l’argent, peut être que j’irai faire un tour à leur table après, un couple qui discute, l’homme est monstrueux, j’en avais pas encore vu d’aussi grand, et la femme est à peu de chose prêt habillée comme une prostituée.

*Tu peux parler petite allumeuse !*

«Tais toi vilain renard pervers !»

Ce Foxy ! Tout ça parce que je suis un peu sexy. Je porte un bustier de cuir noir qui lasse mes épaules nues, il a l’avantage de serrer mes seins tout en les remontant, ce qui bombent bien ma poitrine, donnant l’impression que j’ai une taille de bonnet en plus. Mon joli bustier s’échancre en descendant vers le ventre, laissant mon joli ventre nu. Une jupe en cuir fendu me descend à mi cuisses, s’ouvrant à droite et à gauche, laissant voir mes jambes et mes cuisses à chaque pas. Bottes en cuir noir jusqu’en dessous des genoux, bottes à talons et lacets ce qui rend les bien plus sexy. Une ceinture avec une grosse boucle en fer et des gants de latex qui montent jusqu’au dessus des coudes. D’accord c’est vrai que je suis pas loin de la tenue d’une professionnelle, surement la faute à maman ça !

Bref je traverse la salle commune avec Foxy dans les bras, souriante, d’une démarche volontairement aguicheuse. La démarche aguicheuse c’est quelque chose de sensible, un juste milieu. Si vous dandinez de manière trop douce, elle peut ne pas être aperçu, si vous sur jouez un peu vous donnez l’impression d’avoir le feu au cul et là attention à vous, et si vous sur jouez beaucoup, et bien vous donnez l’impression d’être une fille qui fait le tapin et qui se cherche donc un client. Bref c’est avec une démarche aguicheuse, un déhanché assez prononcé pour être remarqué mais pas trop pour être simplement sexy que je me dirige au bar. Je dépose Foxy qui se met en boule et fait semblant de dormir, puis je m’installe près du guerrier à la bourse bien remplie.

«Je pourrai avoir une boisson s’il vous plait ?»

«Mais bien sur ma petite dame je vous donne ça tout de suite !»

Les hommes ! Hihihihi ! Ils ont toujours eu un faible pour ma petite voix, à croire que l’idée qu’une fille qui s’habille comme une coquine puisse être aussi douce voir innocente les fait rêver ! En tout cas l’aubergiste me ramène rapidement une chope de bière blonde. J’aime pas trop la bière mais la blonde est plus légère et de toute façon je m’occupe bien plus des regards en quoi que me jette le guerrier derrière son verre, le poisson est presque ferré ! Je prends mon verre est bois une gorgée, mon dieu elle est atroce ! Je tousse faisant semblant que je m’étouffe et que cet alcool est trop fort.

«Vous allez bien mademoiselle ?», le guerrier saute sur l’occasion et me tapote doucement le dos.

«Keuf ! Keuf ! Keuf !», tu es presque dans mon sac mon joli, «Oui ... oui ... merci. Je ... je n’ai pas l’habitude de boire de l’alcool», dis je en rougissant légèrement, «J’ai été surprise ! C’est très gentil à vous de vous en inquiéter», il me sourit déjà ce grand nigaud.

*J’ai du mal à croire que ça marche encore ... les hommes sont vraiment stupides !* , la pensée de Foxy me fait sourire et mon grand gaillard pense que je lui souris en retour.

«Je m’appelle Gerth ! Gerth le brave ! Permettez que je vous offre une boisson moins forte ?», dit il en faisant un geste à l’aubergiste qui déjà emporte mon verre en s’excusant.

«C’est si gentil à vous Gerth le brave ! Je peux vous appeler Gerth ?», je pose délicatement ma main sur son bras, il bombe le torse, je papillonne des yeux d’admiration et je vois en réaction ses pupilles se dilater. Toi mon grand tu es à moi !

«Bien entendu ! Que faites vous donc ici toute seule ? Il est dangereux pour une si belle demoiselle de se promener seule»

L’aubergiste revient et dépose un verre de vin blanc. Je le prends et le goute, il est sucré et des plus doux, un vrai régal, étonnant de trouver un vin d’aussi bonne qualité dans ce genre d’auberge.

«C’est délicieux !»

«Vous m’en voyez ravi, c’est un vin de ma cuvée spéciale»

Il a sa propre cuvée spéciale ! Voilà qui est de plus intéressant. Je poursuis la conversation en échangeant des banalités, en m’intéressant à lui. Je caresse parfois son bras, je remet une mèche de mes cheveux en place. J’humecte aussi de façon délicate mes lèvres, ça à l’air involontaire mais c’est des plus sensuel. Et pendant qu’il a l’attention fixé sur mon visage et parfois sur mon décolleté qu’il dévore de regard bref mes gourmands, mon autre main se dirige vers sa bourse. Tout a coup il se lève, jette un regard à l’homme derrière lui, le gringalet s’est rapproché, j’étais trop occupée pour y faire attention.

«Mais que ? Vous partez déjà ?», dis je sans comprendre, impossible qu’il m’ai vu faire.

*C’est cet homme, c’est lui qui l’a prévenu*, me prévient Foxy alors que Gerth va s’installer à une autre table.

«Enfin on se retrouve... Je crois que tu as quelque chose qui m'appartient, et je tient à le récupérer.»

«Dis donc je t’ai jamais vu d’abord, et en plus tu as fait fuir mon pigeon ! Qu’est ce que tu veux ?», pour qui il se prend, si j’avais volé un mendiant je m’en souviendrai quand même.

«C'était un carnet de note dont la serrure allait avec cette clé je pense que ça doit te dire quelque chose, il était caché dans une petite statue... Où est-il? Parle ou sinon j'utiliserai tous les moyens possibles pour avoir ce que je veux... Oh, et essaye de me voler à nouveau ça m'est égal cette fois si je te courserai...»

«Oh ? Je me souviens de la statue, je l’ai trouvé qui traînait dans une tente, je l’ai juste ramassé moi ... je l’ai vendu à la ville précédente à un gars qui est spécialisé dans les antiquité, t’a qu’à aller demander Jermund ... et sur ce ...»

*Il va pas te laisser partir ... on s’en débarrasse ?*

«Quoi ?! Vous pensez ? Oh non je pense pas que la dame là bas soit une pute ! Et je ne vois pas pourquoi c’est moi qui devrai aller lui dire que vous voulez la monter à l’étage ! Vous êtes assez grand pour y aller vous même !»

Derrière nous le géant se lève furieux, il a bien vu à mon regard que c’est de sa femme dont je parle. Il se dirige vers nous et s’intercale entre nous pour regarder Marth de haut.

«C’est de ma femme que tu parles minus ?», il postillonne et à une haleine de chacal, quelqu’un a du mourir et pourrir dans sa bouche, c’est pas possible autrement.

«Oui, il a même dit qu’elle valait à peine un pièce d’or et encore que ça dépendait si elle avait le cul étroit ou pas ...», j’en rajoute et la brute vire au rouge.

*Bien joué, allez j’en rajoute un peu* , Foxy qui a changé de place fait tomber la serveuse avec son plateau sur la brute pile quand elle passe à coté de Marth.

«Mais pourquoi vous vous en prenez à la serveuse ! Vous avez pas honte !», la brute ne me voit pas mais Math peut voir mon sourire alors que je parle.

«T’es mort demi portion», lui dit le colosse en repoussant la pauvre fille d’une main.

Pas besoin d’attendre plus longtemps, Foxy sautille déjà vers la sortie et c’est d’un pas rapide que je m’y engage aussi, je me demande comment il va s’en sortir, bah c’est pas mon problème après tout !

Marth n'avait rien eu le temps de voire venir les choses, que déjà quelqu'un commença à lui faire face, alors qu'il n'était responsable de rien. En même temps, cela ne lui faisait pas vraiment peur, avec tous les voyages qu'il avait fait il avait maintenant l'habitude de voire ce genre de comportement. Aujourd'hui il suffit de peu pour mettre une personne en colère, un mauvais regard sur un être protégée, où bien même en venir jusqu'au mots comme venait de le faire la jeune renarde, sauf que c'était retombé sur Marth. Il avait autre chose à faire que de juger la scène, et voulu sortir de l'auberge le plus vite possible, bien qu'il ne put pas. En effet, un bras puissant vint taper sur le comptoir pour l'empêcher de sortir.

"Pardon?"

Demanda-t-il alors qu'il avait mal apprécié sa réflexion, n'aimant pas être juger trop vite.

"Oui je vais te tuer demi portion"

Ecoute je n'ai rien fait c'est cette jeune renarde qui...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que le grand homme souleva Marth par le cou.

Et plus tu ose accuser une charmante dame?

Ajouta l'homme à la carrure impressionnante, pendant que le jeune amazone ne semblait pas se débattre, ou du moins ne pas vouloir. Cependant, il agissant pas en se sentant perdu, mais parce qu'il savait déjà comment s'en sortir, il ne restait alors plus qu'à le faire le plus vite possible. Ainsi, il reprit sa respiration du mieux qu'il pouvait pour prendre de l'élan, et pris appuis sur les genoux du grand homme, pour réussir à légèrement se rehausser le temps de lui planter les doigts dans les yeux. Certe il ne l'avait pas blessée mais maintenant il avait les mains plaquée sur le visages pendant qu'il reprenait ses esprits. Marth put alors en profiter pour se préparer, et sortir une dague précieuse de son sac, il ne voulait pas le tuer, mais au moins lui faire comprendre qu'il n'était pas faible. Ainsi, sans problème il pu éviter un coup de poing qui lui était destiné, avec grace, presque comme une dance, évitant coups après coups. Voulant en finir au plus vite, dès que le moment fut opportun, il put alors le faire trébucher, se rappelant d'un art de combat qui faisait du poids de l'adversaire une faille.

Quelques minutes après il sortit donc du bar, il fallait qu'il retrouve la renarde. Voyant des poils roux au loin, c'était bon, il rangea sa dague en vitesse, et se mit alors à courir. Bien sur il n'était pas discret et allait surement se faire remarquer, mais là n'était pas le but, car il était extrêmement endurant. A chaque fois que la demoiselle changeait de direction, Marth s'habituait à faire de même, jusqu'à pouvoir se stabiliser à la perfection, comme si il savait à l'avance chaque changement qu'elle ferait. De nouveau en ligne droite, il en profita pour sortir une arbalette. Par chance elle était déjà chargée de flechette paralisantes. *Parfait.* Se disait-il alors qu'il commença à tendre le bras, à la viser, et à la rater... Elle était trop agile, sans doutes les entandait-elle arriver et donc elle pouvait les éviter sans problèmes.

Alors que toutes ses recharges s'étaient plentées dans des arbres, il lui fallait faire quelque chose. Les armes étaient inutiles il en était maintenant sûr. Il rengea donc son arballette, et en baroud d'honneur se mit à courire plus vite. Il n'allait pas tenir longtemps, mais il lui falait juste qu'il cours plus vite qu'elle. Ainsi, lachant un rale, il sauta avec agiliter dans sa diriction comme un félin, poussé par sa vitesse. Dans un bruit sourd, il avait enfin réussit à l'arrêter, et tomba donc au sol avec elle, ce qui était prévu. Malgré cela, ce n'était pas la première fois qu'il était oposé à une telle situation, et de part ses talents de chasseur d'esclave, il fit tout ceci sans blesser, car il falait revendre les escalve en parfaite qualité. Sauf que là, il avait besoin de la garder avec elle.

Sans lui laisser la moindre chance de s'échapper, du moins il l'espérait, il lui plia les deux bras derrière le dos, puis se rapprocha très près d'une de ses oreilles, lui parlant doucement et bien distinctement pour se faire comprendre.

"Maintenant que tu sais pourquoi je suis ici je ne vais pas me répéter. Ou est ma statuette? Je m'appelle Marth et je suis chasseur d'esclave, alors ne fait pas la scandalisée comme les autres demoiselles à me dire que c'est 'pas gentil' car voler les biens d'autrui je trouve pas ça mieux..."

Dit il avec provocation, bizarrement sans savoir pourquoi il voulais parler avec elle et la connaitre. Elle avait un caractère peu banal ce qui la rendait très intéressante malgré ses méfaits.

"Dis moi où elle est et je ne te croirais pas, pas de tours de charme pour me le promettre avec moi... Alors tu vas me servir pour me rendre jusqu'à la ville où elle se trouve, ensuite des que j'aurais mon bien je m'arrangerai pour que tu ne veuille plus te séparer de moi, ou au moins tu ne pourras pas... Bien que je n'ai pas à poser la question, tu es prête à devenir esclave?"

*Attention !*

Je plonge de coté, j’évite la fléchette paralysante en plongeant sur le coté, je roule en poussant un cri et j’entends les bruits d’impacts sur la charrette du marchand. Mais c’est un grand malade ! Il veut me faire la peau ce con ! Pour une statue qui valait 300 pièces d’or ! Je le crois pas ! Tous les sens en alerte je reste méfiante, je reste prudente. Une fléchette passe juste au dessus de mon épaule et touche une fille qui passe. Je la croise alors qu’elle vacille et s’écroule. C’est donc des tranquillisants, au moins il essaie pas de me tuer, juste de me droguer.

Je cours le plus vite que je peux, c’est homme est vraiment rapide, il accélère en même temps que moi, l’écart ne bouge pas. Je m’engage dans une ruelle, patatra ! Je n’ai pas vu à temps les poubelles, je les percute et tombe. Foxy s’arrête en entendant le bruit et revient vers moi. Je me relève, je chancelle, je repars en petites foulées. Mais voilà que mon opposant m’a rattrapé ! Il plonge ! M’attrape à la taille et me plaque au sol. Je pousse un grognement et j’arrive à rouler avec lui.

«aaaahhhh»

Rien à faire il est plus fort, il a réussi à me clouer sur place, il est maintenant assis sur moi. Il ramène douloureusement mes bras dans mon dos. Je cherche Foxy du regard mais je le trouve pas, pourtant je sais bien qu’il ne m’aurai pas abandonné. Il se penche et je sens son souffle chaud dans le creux de mon oreille. Encore sa stupide statue ? Mais il est con ou quoi ? Je lui ai déjà dis où elle était.

«Aaaaahhhhh ! Tu me fais mal ! Lâche moi ! Lâche moi je te dis ! Je t’ai déjà dis où elle était ta statue, tu es sourd ? Je l’ai vendu ! Vendu ! Tu comprends ça ? Je l’ai plus !»

*Je suis là gamine ... gagne du temps que je puisse m’approcher de lui discrètement ... ça te laissera une chance.*

«Que je te serve ? Rien que ça ? Non mais tu te prends pour qui ? Tu sais qui je suis ? Si t’a le malheur d’y croire, il me suffit d’un mot codé dans ton dos pour que tous les voleurs de la ville te tombent dessus !»

Bon ok j’exagère beaucoup, papa et ses amis c’est pas tous les voleurs de la ville, mais c’est sûrement assez pour lui poser des ennuis. Je te dis pas si papa apprend que je suis une esclave, je le connais il va faire un massacre pour me récupérer. Je m’apprête à en rajouter quand j’entend crier. Foxy vient de bondir sur le dos de Marth, il lui laboure la peau de ses griffes et a planté les crocs dans son cou. La pression se relâche, il a besoin d’au moins une main pour se défaire de mon renard.

Je ne cherche pas plus longtemps, j’en profite ! Mais pas comme on peut s’y attendre, je ne cherche pas à me dégager, ma main se glisse à son entrejambe que je presse avec force. Papa a toujours dit que si j’étais en mauvaise posture, frapper sans hésiter entre les jambes d’un homme pour reprendre l’avantage. Je sens son poids se modifier, je pousse un cri de victoire et Foxy se dégage, saute à coté de notre adversaire. Je rampe et me relève.

«Mais t’es trop à la masse toi ! Je t’ai déjà dis où était ta statue, alors va la chercher et oublies moi ! Il est pas né celui qui fera de Kimiko une esclave !», dis je d’un ton moqueur.

Lust se matérialisa tout à coup derrière la furry, elle avait bien entendu une idée derrière la tête en faisant cela. Elle comptait lui enseigner quelques leçons importantes telles que l'humilité ou la responsabilité. La renarde ne l'avait toujours pas vue et s'exclama tout à coup :

"Il est pas né celui qui fera de Kimiko une esclave !"

Lust répondis à sa façon d'une voix moqueuse et légèrement irritée :

"Normal, tu es déjà l'esclave de quelqu'un qui ne permettrait pas ce genre de choses ... Et si tu arrêtais de te la péter pour venir faire la belle devant ta maîtresse?"

L'intervention de la divinité plongea subitement les environs dans un silence de mort, la furry semblait bien peu fière de la situation d'ailleurs. Lust fit apparaitre un collier autours du cou de la furry, prolongé d'une laisse qui est tout à coup apparue dans les mains de l'homme. Un large sourire aux lèvres Lust s'adressa à sa chienne :

"Je veux que tu lui obéisse au doigt et à l'œil jusqu'à ce que tu lui rende tout ce que tu lui as volé. Et ... La moindre désobéissance sera considérée comme désobéissance à l'un de mes ordres. En clair, avise toi de ne pas exécuter tout ses ordres et je débarquerais en personne pour t'apprendre le sens du mot souffrance. Je suis bien claire?"

La déesse toisait sa servante d'un regard hautain et pervers, imaginant déjà ce que le jeune homme pourrait bien lui faire subir. Elle regarderait tout ceci avec une attention particulière et envisageait de récompenser Kimiko si elle accomplissait correctement son devoir envers elle. Mais afin d'être sure que tout se passe suivant sa volonté elle mis en garde le jeune homme et lui portant le même regard emplit de mépris :

"Quant à toi ... Sache que ceci n'est qu'un prêt, j'attends de toi que tu me la rende en bon état et que tu lui donne une leçon d'obéissance. Si tu me déçois tu en subira les conséquences et tu finira comme ceci ..."*

Lust claqua des doigts et la charrette derrière laquelle la renarde se cachait quelques secondes auparavant vola en éclats, complétement pulvérisée. Dans la foulée la déesse disparut comme elle était venue, jugeant que l'avertissement avait été suffisant.

Marth se mit alors à crier, quand il sentit le petit animal aiguiser ses griffes et ses dents sur sa peau et son cou. Cela ne lui procurait pas non plus une douleur insurmontable, mais elle était suffisante pour qu'il se raidisse et ne bouge plus, de peur de faire un geste maladroit qui pourrait aggraver sa situation. Il tenta quand même de passer un bras derrière son dos pour saisir le jeune renard, mais au même moment ou il put toucher sa forrure, ce fut la jeune Kimiko qui prit le relai en tentant de le toucher là ou il ne fallait pas, et surtout en y arrivant. Le jeune tribal se laissa alors retomber contre le sol, restant plaqué contre le ventre, le jeune retard descendant de son dos sous le choc, la fury se défaisant de son étreinte.

Remettant ensuit son pagne en place, une fois ses esprits repris, il ne voulu pas s'attarder sur ce qui c'était passé en dessous, et il préféra passer une main sur le haut de son dos pour juger de ce qu'il s'y était passé. Il y avait du sang qui coulait, mais les blessures n'étaient que très légères. Finalement pour l'instant il pouvait encore bouger pendant quelques minutes sans soins, il lui fallait donc régler le problème de la voleuse, qu'il voulait garder vers lui afin de régler leur différent.

Cependant, quand il se releva pour la rejoindre, il fut éblouit par un nuage de lumière et de poussière qui annonçait la venue d'une nouvelle personne. Tout se passa si rapidement qu'il n'eut pas beaucoup de temps pour réagir. Malgrés cela, il eu le temps de comprendre l'essentiel. En quelques secondes il se rerouva avec une laisse dans la main, l'autre bout étant logiquement relié au coup de Kimiko. La déesse s'adressa ensuite à lui, lui indiquant de ne pas abimer la demoiselle, ce qui n'était pas un problème vu que ça n'était pas dans ses premières intentions. Avant qu'il puisse répondre du moindre mot pour obtenir des explications, la déesse disparut aussi tôt.

Il resta quelque secondes légèrement sonné par ce qu'il venait de se passer, sans bouger, mais il reprit rapidement le dessus car il voulait passer à autre chose, et surtout quitter la ville pour s'occuper de la jeune fury. Sortant un couteau de son sac, il s'aprocha de Kimiko, d'une alure calme et non dangeureuse, car il ne voulait pas la terroriser, mais son regard était néanmoins très ferme, malgré la facilité des événements, il voulait se montrer convainquant. Il fit alors glisser la lame de long de la tenue de la demoiselle, du haut jusqu'en bas, comme si il découpait la carcaresse d'un crustacée, afin de la mettre à nue, finissant par lui ôter ses botte. Ne voulant pas se montrer sans ames, il lui parla en même temps.

"Comme aparement tu es maintenant sous mes ordres il temps d'oublier tout ce que tu as fait jusqu'à aujourd'hui, en commençant par ta tenue que je n'ai pas choisit... Et puis après tout comme tu es en partie animale pourquoi porterais tu des vêtements?"

Dit il sans attendre de réponses, mais sans vouloir se moquer de la situation non plus, il faisait tout cela avec une certaine logique. Pretextant vouloir réaligner les poils de sa fourure que la lame du couteau avait écartés, Marth veint caresser son dos de haut en bas, avec une douceur qui trahissait ses intentions, finissant par prendre plaisir à juger de la douceur des fesses la demoiselle. Il se mit ensuite en marche, tirant sur la laisse pour que Kimiko le suive à quatre pattes, faisant un signe du visage au jeune renard pour qu'il vienne aussi avec eux, sans pour autant se montrer amical après ce qu'il lui avait fait. Pendant le trajet jusqu'à la sortie de la ville un certain nombre de personnes les regardait, certains sans insister étant habitués à se genre de situations, d'autres voulant se rapprocher, mais Marth s'interposait à chaque fois, ne voulant pas créer d'autres histoires, voulant vitre en finir.

Quand le trio fut isoler de la ville, Marth les amena derrière un arbre pour se dissimuler de la foule, gardant un oeil sur Kimiko. Cherchant à nouveau dans son sac, il sortit un bol, dans lequel il mit des baies de provenances exotiques, ramenées de ses multiples voyages, ainsi que des herbes aux odeurs inconnues. Il passa alors le bol ainsi qu'un pillon à la fury, lui expliquant ce qu'il attendait d'elle.

"C'est une recette pour soigner les blessures, mélange moi tout ça ensemble et viens m'étaler la patte que ça produira sur mon dos... Prouve moi que tu peux réparer tes erreurs et ça sera un bon début pour qu'on s'entende bien..."

Puis il parla ensuite d'autres choses pour détendre l'atmosphère qui devrait surement être pesante, voulant donner son avis sur le peu de choses qu'il avait compris dans les évènement qui s'étaient déroulés.

"Je suppose que je peux te demander n'importe qu'elle chose et tu vas m'obéir par peur, mais ça ne m'intéresse pas... C'est peut être facile de te demander ça, mais à partir de maintenant j'aimerai que tu fasse les choses pour ce que tu peux obtenir en retour, et pas par crainte... J'ai beaucoup plus à t'offrir que cette déesse... Les dieux se contentent d'observer le monde, alors que moi je l'explore. Bien sur je suis encore relativement jeune, mais de part ce que j'ai fait j'en ai une meilleur connaissance d'elle... Je pourrait te faire découvrir des choses qui ont bien plus de valeurs que toutes les pièces d'or que tu pourrais voler...

Si je suis si 'à la masse' comme tu disais tout à l'heure c'est parce que cette fameuse statuette cache un petit carnet qui est si important pour moi. Je n'ai jamais connu mes parents. Etant orphelin j'ai toujours parcouru le monde pour récupérer le moindre renseignement qui me serait utile... Ce carnet que tu m'a donc involontairement volé est toute ma vie... Alors je ne peux pas me permettre de partir tout seul dans un endroit juste par ce que tu me l'as dis..."

Dit il avec une pointe de nostalgie, mais sans pour autant laisser couler des larmes, il ne voulais quand même pas se montrer moralement faible, et puis il espérait attirer une légère compations de la part de la jeune Kimiko, bien qu'il ne prenait pas ça comme acquis. Il parla ensuite de choses plus naturelles, se caressant le ventre alors qu'il avait faim.

"Appelle moi Marth, ou maitre Marth... Je suis pas comme les autres dresseurs, je vend les esclaves en bonne senté mentale et physique... Je ne sais pas si tu as envie de parler mais j'ai l'habitude de détendre les esclaves avant de les vendre... Bien sur je ne vais pas te vendre mais la routine veut que je te fasse passer une soirée agréable si tu n'as plus à me contredire... Quand je serait rétabli je vais devoir aller chasser pour nous trouver à manger. Tu voudra m'aider, tu sais y faire dans ce domaine? Il faudra aussi aller en forêt nous trouver une clairière et nous préparer du feu..."