Terreur en sous sol

Sous le sol du quartier de la Toussaint, on peut constamment entendre des bruits de machinerie. Le conseil municipal a essayé d'en identifier la source en faisant inspecter les égouts. Jusqu'ici ils n'ont rien trouvé.

A la bibliothèque, des documents indiquent qu'il existe des catacombes non-cartographiées sous la ville. Datant de l'époque médiévale, leurs galeries se prolongent au-delà des égouts. La signification historique ou religieuse de ces catacombes est inconnue, mais leur origine n'est incontestablement pas normale.

Jusqu'à maintenant les citoyens ont supporté les bruits avec un admirable stoïcisme. Cependant, une récente vague d'assassinats et de viols exécutés avec une sauvagerie inouis sème le trouble chez les habitants. Les assassinats ont été perpétrés à l'aide d'instruments tranchant qui n'ont laissé aucune trace permettant d'identifier le ou les coupables. Toutes les victimes ont été trouvées à proximité d'une entrée des catacombes et les soupçons commencent à se porter vers un monstre à l'interieur.

Il s'agit en fait de Mean et le catacombe fait partis d'un de ses territoires de chasse. Assez facile d'acces mais il ne fut pas assez prudent et plusieurs groupes de criminels et de ganger dont les membres font partie des victimes se sont lancer à une traque sans savoir qu'ils ont mis les pied dans un traquenard sanglant.

Le matin même.

- Quoi ? Tu veux que j'assassine ça ?! Sois sérieux, c'est tout à fait impossible !

L'homme regarda Liirzyn, les sourcils froncés, et elle compris aussitôt qu'il ne souhaitait pas qu'elle donne son avis. Elle rangea violemment le contrat dans sa poche, et jeta un regard noir à son patron. Aussitôt, il se leva, lui caressa l'épaule pour la rassurer. Il savait qu'une Liirzyn de mauvais humeur faisait généralement un mauvais travail. Ce n'était pas nouveau. Il avait déjà eu le cas, et elle avait failli mourir ces deux fois là.
Il ne souhaitait pas la perdre.

- Liirzyn, je sais que tu en es capable.

Sa voix posée calma un instant la jeune femme. Même si une crainte subsistait au fond d'elle, elle savait que c'était son boulot, qu'elle était faite pour ça, qu'elle était programmée pour tuer. Elle remit son manteau, et se précipita vers la porte.

- Ce soir, lança t'elle avant de refermer la porte.


Le soir.

Voici donc à quoi ressemblait ce quartier ... La jeune femme éteignit sa cigarette, abaissant sur son visage une capuche noire qui dissimulait son regard sanglant. Elle n'aimait pas ses yeux. Ils ne lui servaient qu'à effrayer, intriguer. Mais se regarder dans le miroir, jamais.
Elle jeta un regard rapide au niveau de la bouche d'égout, et, sans réfléchir davantage, sauta d'un bond dans les catacombes. A force d'exercice, elle savait comment atterir royalement, même aprés plusieurs mètres de profondeur. Ses pieds foulérent le sol humide, et elle regarda autour d'elle.
Elle frissonna. Il y avait là un cadavre, un mafieux. Un réflexe l'obligea à se saisir de l'argent qui dépassait de sa poche - elle en aurait bien besoin - et de ses balles. On ne savait jamais. Il fallait toujours se méfier de ce genre de personnes.

Elle inspira longuement, s'encouragea elle-même. Même si, habituellement, le danger l'attirait, cette fois, elle savait bien qui elle allait avoir en face d'elle. Un véritable meurtrier, un carnassier. Et cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas frotté à ce genre de personnes.
Elle sortit aussitôt de sa poche son arme, et commença à marcher, dans ces catacombes peu accueillantes, croisant ici et là quelques cadavres visiblement en mauvais état.
Les lieux étaient humides, sombres, malfaisants ... Elle détestait ça. Elle se hâta de cacher ses yeux, sans quitter aucune parcelle de cet endroit du regard.
Elle allait le trouver, lui faire la peau. Comme le contrat l'indiquait. De toute façon, les dés étaient jetés.

Liirzyn arpenta les catacombe pendant une heure avant de trouver un indice notable mais assez effrayant. En fait elle entendit du bruit d'une bête en train de mastiquer qui ne la rassura pas du tout et une odeur écoeurante de charnier.

Finalement dans l'ombre elle trouva ce qu'elle cherchait mais rien n'aurait pus présager sur quel cauchemard elle allais tomber.

Mean était dans une salle d'égout remplis d'ossement, de cadavre et de crâne. Il était juché sur un monticule de crâne sur un trône construit de bric et de brac tel un seigneur de guerre sanglant. Là bête assis sur le trône était effroyablement musclé et ensanglanté. Il était revétus que d'un short en lambeau une hache d'incendie était posé sur le trône à coté.

En regardant son visage Mean donnait l'impression qu'il portait un masque mais ce dernier semblait être coller à son visage et semblait vivant car il montrait une machoire énorme garnis de crocs.

Il tenais entre ses mains le buste d'un cadavre humain qu'il était en train de dévorer avec un horrible bruit de mastication et des giclé sanglantes.

La jeune femme ouvrit de grands yeux, totalement perdue.
Elle n'aurait jamais dû accepter ce contrat. L'espace d'un instant, elle resta choquée, l'arme à la main.
Mais elle se reprit aussitôt en main. Les sentiments humains n'avaient pas leur place dans son coeur. Elle devait se montrer conquérante, où elle pourrait vite se perdre, et tomber dans la plus affreuse des situations qui puissent exister : la peur. Elle fit craquer sa nuque, et pointa doucement l'arme vers l'homme.
Un homme ? Non, une bête.
Qu'était-ce, exactement ? Un être si étrange, si ... Elle eut presque pitié de sa situation. Peut-être ne se rendait-il pas compte de ce qu'il faisait. Elle baissa un moment son arme, puis la releva aussitôt. Elle ne devait pas penser. Juste agir. Elle inspira profondément, et appuya sur la gâchette, un peu tremblante.

Le contrat. Elle devait ne penser qu'à ça.
La survie des autres habitants lui importaient peu, elle n'aimait pas la compagnie des humains. Elle les détestait presque, les trouvant accablants. Elle expira, et appuya plus fortement sur la gâchette, laissant la balle s'extraire de l'arme, visant l'homme au visage. Tout en sachant qu'elle ne l'aurait pas ainsi. Elle le savait. Mais tira tout de même, puis rabattit encore sa capuche sur son visage.

La balle siffla et atteigna Mean en plein dans l'épaule non loin de la tête avant même qu'il ai eu le temps de réagir. Tout d'abors interdit Mean regardat incrédule la plaie ne comprenant pas ce qui c'était passer. Quand l'information de la douleur se daigna enfin à passer dans son cerveau, Mean poussa un cri qui se mélangea entre la douleur et la rage à l'état brut.

Scruttant l'obscurité la bête se leva de son trône tout en se saisissant de la hache. Croyant voir une silhouette dans les ombres, le monstre prit de l'élant et lança ensuite l'arme ensanglanté droit vers Liirzyn. Par chance l'arme rata de peu la tueuse mais se planta en plein dans un tuyaux de canalisation d'eau qui fut fendu sous le choc et envoya de l'eau à haute pression sur Liirzyn qui fut surprise.

Entre temps Mean dégaina un gros couteau de boucher à sa ceinture et descendit le monticule d'ossement en direction de la cachette de Liirzyn.

La jeune femme, surprise, s'étala sur le sol. Elle était trempée, et sentit son arme glisser. Par réflexe, elle l'empêcha de tomber dans l'eau, et se releva aussitôt. Le sol était, certes, glissant, mais il ne semblait pas si handicapant que ça. Elle se posa donc bien sur ses deux jambes, l'arme pointée vers son adversaire, sa main prête à saisir le poignard qu'elle tenait, attaché, contre sa cuisse.C'était un de ses derniers recours, ce poignard. Mais s'il le fallait, elle l'utiliserait.
Elle le regarda se diriger vers elle, et se cala bien sur ses deux hautes jambes, prête à répliquer face à lui.

Elle lui ferait la peau. Pas question de le laisser la tuer. Elle se précipita aussitôt vers lui, malgré une petite crainte. Il n'était pas humain, elle en était convaincue. Il était dangereux. Dans un soupir, elle le visa à nouveau, appuyant plusieurs fois sur la gâchette. Il n'y avait pas d'autres recours. Elle devait le tuer.
Elle en était capable.

Mean était presque sur elle quand Liirzyn lui tira dessus avec son arme. Elle lui vida tout un chargeur dans le buffet le faisant reculer et lui faisant même poser un genoue à terre une balle s'étant ficher dedant. Liirzyn cru que cela aurais suffit de tuer Mean avec douze balle à tête creuse dans la peau, mais à sa grande surprise le colosse se releva et attaqua comme un pitbull enragé.

Il ballança son gros couteau de droite à gauche. Ce n'était pas un expert au combat mais compensait grandement avec son effroyable force forçant Liirzyn à reculer avant qu'elle se face poignarder.

Mean réussit toutefois à faire plus ou moin mouche en faisant une estafilade sans gravité sur sa poitrine.