Sibylle
Nom/Prenom/Surnom : Elle répond au nom de Sibylle.
Age : 21 ans désormais.
Sexe : Femme
Race : Humaine, mais avec le don de lire l'avenir.
Orientation sexuelle: Bisexuelle
Description physique : Les temps ont bien changés ... La jeune prêtresse, à ses débuts, est partie un jour en Italie, afin de devenir une des plus célèbres mécènes qui puissent exister en ces temps. Elle collectionnait milles et uns tableaux, rares et chers, recherchés et désirés, afin d'acquérir un statut inaccessible. Elle qui, hier, était misérable , confinée et mal traitée, se retrouvait désirée, libre et riche. Une des plus belles vies qui soient, véritablement ... Elle était un plaisir à entendre, cultivée et douce, qui ne mâche pas ses mots. Pour deux années, elle changea littéralement, devenant une assassin de renom, une mercenaire effrayante. Cachant ici et là des dagues, des flingues et du poison, elle était une fille vêtue de haillons, effrayante ... Désormais, elle n'est plus de ce monde. Non, non, elle a encore changée ... Sa chevelure, devenue noire avec la malédiction, a récupérée de sa rousseur, une teinte qu'elle possédait autrefois ... Ses belles boucles sont revenues, délicates et raffinées, lui conférant l'allure d'une jeune anglaise. Elle a perdu bien du poids, mais a gagné en poitrine, ce qui n'es pas pour déplaire. Son regard tranchant est devenu celui d'une douce jeune femme, au visage angélique et souriant. Sa garde-robe délabrée est devenue celle d'une jeune fille sage, et pour cause : Sibylle s'est bien calmée, avec le temps. Désormais, elle arbore des tenues féminines quand elle sort, et une toge blanche quand elle est dans le Temple. Bref, elle a retrouvée figure humaine, pourrons-nous dire en rigolant ...
Caractère : Terminé, la femme froide et hargneuse. La " Veuve Noire" est passée aux oubliettes, une bonne fois pour toutes. La sage et candide Sibylle, elle, par contre ... Elle est de retour. En redevenant prêtresse, la jeune femme a compris ce qu'était la sagesse, la patience, la chasteté et le travail. Entièrement vouée, à nouveau, à son statut de prêtresse, elle reste acharnée à racheter ses fautes. Intérieurement, la jeune femme s'en veut d'avoir été une tueuse sanguinaire, et profite de son apprentissage au sein de ce temple pour efface ce passé dont elle ne se souvient que trop bien. Sibylle n'est plus, alors, folle à lier et irrascible, non ; elle est devenue douce et presque enfantine, une de celles que l'on choque facilement, qui s'offusque pour pas grand-chose, et tombe dans les pommes à la moindre contrariétés, qui culpabilise d'avoir tuée une mouche ... Bref, une femme douce et fragile. Tous ces changements sont dus à quelques sortiléges que sa tutrice lui appliqua : elle n'avait pas besoin d'une femme imprévisible et quasiment folle comme prêtresse, aussi rendie t'elle Sibylle tendre comme un agneau, par le biais d'un tatouage qu'elle traça au creux de sa nuque. Maintenant, toute sa puissance, tout son temps passe dans l'apprentissage de son don, et son seul objectif est d'un jour aller en Olympe. Mais, pour le moment, elle fait preuve de ferveur et d'obéissance ... Cependant, ne cherchez pas la petite bête. Un passé de tueuse, ça peut ressurgir très facilement, si on sait s'y prendre ...
Histoire :
Une histoire, si tard ? Bon, c'est d'accord ...
C'est l'histoire d'une enfant qui n'a pas choisie d'être prêtresse. Une gamine qu'on arracha à sa famille, un matin, et qu'on envoya dans un temple, afin qu'elle devienne une des prêtresses de la Pythie ... De par son nom, elle était marquée le destin. Pour remédier à ce mal, elle a choisi de devenir célèbre, et de tirer un trait hargneux sur son passé de femme soumise et confinée, en devenant celle que l'on adule et devant laquelle on se plie. Maintenant, il n'est plus question de ça ... C'est la survie de la belle qui est en jeu, et un jeu bien dangereux ...
Il avait suffit d'une rencontre entre une mécène et un jeune homme cultivé pour que la flamme s'allume. Une flamme ardente, rougeoyante, qui donna des ailes à la jeune poupée. Elle qui restait si calme et sérieuse, ne se permettant des folies qu'avec sa petite amie, découvrit tout à coup un autre revers de la vie : celui de la folie. Cet homme lui fit découvrir les tendres balades en bateau, les baignades nocturnes, les danses au son d'une musique sourde, les rires durant toute la nuit, les plaisirs durant chaque heures ... Ce fut une pure folie, certes, mais elle plaqua tout pour cet homme. Aprés tout ... Elle restait en relation avec bien des personnes du milieu de l'esclavagisme, et cela lui permettait de survivre et de conserver un salaire régulier. Mais cet homme, idéaliste, ne la voulait que pour lui. Ce qui ne plut guère à la petite amie de Sibylle. Elle se sentait bafouée, déshonorée, et ne souhaitait qu'une chose : la vengeance.
A cause de cet homme, Sibylle avait tout lâchée ... Elle allait cesser de fournir des esclaves. C'était inadmissible à ses yeux.
Elle s'empressa de verser du poison dans la boisson de l'homme, une soirée. Il mourut, le soir même, dans les bras de Sibylle. Éplorée. Elle apprit, on ne sait comment, qui était la meurtrière, et sans remords, elle l'étouffa pendant sa nuit. Ce ne fut qu'une suite de cauchemars : Sibylle ne possédait plus de fortune, son aimé était mort, elle avait tuée une personne ... Elle ne voulait plus que se tuer de suite.
Alors qu'elle allait se jeter d'une falaise, une personne l'en empêcha. De justesse, il faut dire. Il lui proposa un pacte. Elle était une femme pleine de vie, mais désespérée, et il était une femme vieille, et heureuse, et elles avaient le même prénom, ce qui ne poserait donc aucun probléme. Il s'agissait donc d'échanger. En une nuit, le pacte fut fait, et aussitôt, la vie de Sibylle changea. Celle avec qui elle venait de faire un pacte était une féroce femme, qui se plaisait à faire régner sa propre justice. Tandis que l'âme de Sibylle mourrait dans le corps de la vieille, l'inconnue prenait place dans le corps de Sibylle ... Donnant ainsi vie à la pire des assassins.
... Mais tout cela pris fin. Un beau soir, la " Veuve Noire" se blessa mortellement lors d'un combat acharné. Il en résulta qu'elle se retrouva aux pieds d'un temple, implorant de l'aide. A cause de la nuit, de la douleur, de la pluie et de la fatigue, la jeune femme ne se rendit pas compte qu'instinctivement, elle s'était rendue aux pieds du temple qui l'avait acceuillie auparavant : celui de la Pythie. Ce soir-là, une prêtresse veillait sur le temple, et recueillie la jeune femme, dans un état bien misérable d'ailleurs. Le corps bardés de cicatrices, de coups, de bleus, elle faisait peine à voir ... Mais qu'importe. Elle fut soignée, et on la garda pendant une semaine, pendant laquelle on veilla sur elle avec une ferveur qui la toucha profondément. Ainsi, on pouvait encore ressentir de l'empathie, pour elle qui avait des litres d'hémoglobine poisseuse et sale sur les mains ?
Un matin de décembre, alors que Sibylle s'apprêtait à quitter ces lieux, une femme la reconnut : son ancienne tutrice, du temps où elle était encore prêtresse au sein du temple. Cette femme, alors, la pria de rester ici. Elle n'avait pas achevée son apprentissage, et elle ne pouvait tourner le dos à cette famille, qui avait été la sienne pendant toute son enfance. Un large panel d'arguments furent présentés à Sibylle, et elle décida de rester. Ici, elle aurait une maison, une famille, des cours, un avenir ... Des mots qu'elle avait appris à ignorer, en devenant une tueuse. La femme lui jura même qu'elle pourrait, en personne, rencontrer les dieux, et jouer le rôle d'une parfaite diplomate avec eux. Une idée qui l'enchanta ...
Alors, tout changea pour elle, ou plutôt, tout recommença : elle redevint prêtresse. Et elle dut même recommencer entièrement tout son apprentissage. En ce moment même, elle s'apprête à assister à ses premiers cours, joyeuse comme une écolière, qui essaye d'oublier son passé et de regagner sa naïveté.
Autres :
Ses pouvoirs sont de lire l'avenir, de communiquer avec les déités et de leur servir de message, tout comme le faisait la Pythie.
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