Le grand, le terrible Don, avait eut de la chance, si il avait fait cette demande ne serait-ce qu'une minute auparavant, il aurait vu le symbole de sa virilité disparaître sous ses yeux. Cet homme si imposant aurait pu être maté, mais ce ne serait jamais grâce à moi. Je m'approchais de lui, prête à satisfaire ma requête, ne relevant même pas l'insulte faite à ma race. Et le remerciais même pour ce qu'il m'avait fait. J'avais un peu honte de moi, mais je ne pouvais plus que faire ça, mon corps était encore brulant de douleur, et de plaisir mélangé. Je redoutais plus que tout ses brimades et ses punitions. Je ne voulais plus jamais me faire punir de la sorte...
"Oui, maître... je vous remercie..."
Mes débuts furent hésitants. Je posais doucement ma langue contre son sexe toujours tendu. Un baiser tout d'abord, puis un autre. Avant de prendre cette chose dans ma bouche, je pensai qu'il était nécessaire de le nettoyer un minimum, commençant par le bas, je lapais la cyprine qui dégoulinait. Une fois ce premier jet finit, je me plaçais à genoux, bien en face et commençai à le prendre dans ma bouche. Ma langue jouait avec ce membre dur, tandis que ma tête faisait des va-et-vient. Pas trop loin, pas trop fort ni trop vite. J'aspirais en même tant que ma langue tournait autour, s'appuyait dessus pour glisser le plus loin possible.
C'est à ce moment là que me revint les explications du marchand. Il disait que dans la fellation, après avoir excité le membre convenablement, il fallait le prendre entièrement dans sa bouche, même si cela nous était impossible à première vue, puis augmenter le rythme. Dans le cas contraire, celui qui nous achèterait serait obligé de nous y forcer et il en résulterait deux fâcheuses conséquences : premièrement, la douleur ressentit nous ferait sûrement vomir et nous aurions l'impression étouffer sans possibilité de se dégager et deuxièmement, cela mécontenterai le même. La plupart des esclaves ne le faisait jamais d'eux même. J'appliquai donc ce que j'avais appris sur Don, ma tête plongea sur lui, mon nez touchant quasiment son corps, puis repartait dans l'autre sens. Pendant ce petit instant je crû vraiment que j'allais vomir mais le fait de pouvoir m'enlever autant me permit de respirer et de recommencer ma tâche. J'accélérai le rythme progressivement ne pensant plus à rien d'autre, ma langue tournant et lechant comme elle le pouvait cette hampe énorme.