Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La belle et la bête sauf que là, pas de chateau ni de chandelier qui parle [Pv]

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Soledad Castejón

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    Description
    Célèbre danseuse de flamenco.
    Tout feu, tout flamme.
C'est tout nouveau pour la demoiselle. Les lieux, l'ambiance, la langue, la magie environnante, etc...Il était normal que Soledad se presse à s'habiller pour vite retrouver son seul repère qu'était Callisteros. Il était son phare en plein tempête. Bien qu'ils n'arrivaient pas encore à se comprendre, elle lui faisait assez confiance pour se sentir en sécurité avec lui.

Sortant précipitamment, non sans remercier la rouquine d'un hochement de tête, elle fila dans le couloir afin de rejoindre l'escalier et sûrement retrouver son compagnon de voyage. Elle n'aurait jamais pensé le revoir de cette façon inadéquate, en le bousculant presque. L'hispanique se confondit en excuses, dans sa langue natale. Ses grands yeux sombres tels de l'obsidienne, fixèrent le jeune homme alors qu'il semblait lui dire quelque chose avec le sourire. Lui aurait-il dit un compliment ? Le ton du brûlé était plus doux encore qu'à son habitude. Pouvait-elle considérer cela comme un louange ? Étrangement, le feu prit aux joues de l'andalouse, rabattant une mèche de cheveux sombres derrière son oreille pour cacher son embarras. Enfin, « étrangement »...C'était surtout qu'il avait appuyé ses mots incompréhensibles pour la jeune femme, par une révérence. Sa petite gêne disparut un instant, faisant naître un sourire puis un petit rire chez la danseuse. Elle se sentit plus détendue, accepta cette main qu'il lui tendit, et se laissa guider au rez-de-chaussée.

Même si Soledad ne faisait pas vraiment attention de ce qu'il se passait autour d'elle, presque tous les regards s'étaient déviés sur la jeune femme. Certains retournèrent rapidement à leur assiette, quand d'autres laissaient traîner davantage leurs yeux sur le corps de la jeune femme. Señorita Castejón ne se souciait que du délicat fumet qui lui chatouillait les narines et faisait chanter son estomac. Si l'on était dans un dessin animé, il est certain que l'on aurait observé un filet de bave se tisser au coin des lèvres de la brunette.

Le mot que sortit Callisteros, ainsi que sa mimique, fit de nouveau sourire la jeune espagnole, qui comprit aisément ce qu'il souhaitait lui dire. Soledad leva le pouce pour indiquer qu'elle était d'accord, en plus d'avoir saisi où il voulait en venir. Elle fit également une étonnante surprise à son accolyte.

- Manger !

L'hispanique espérait l'avoir bien entendu et l'avoir correctement répété, sinon, elle aurait plus l'air d'une imbécile qu'autre chose. C'était un premier pas vers une meilleure compréhension mutuelle.

L'odeur de la nourriture embaumait la pièce, et alors qu'elle allait rejoindre Callisteros pour récupérer son écuelle ainsi que ses couverts, avec un peu de ragoût, son ventre gronda une nouvelle fois. Leur mets recueilli, ils se mirent à la recherche d'une table un peu à l'écart pour être plus à l'aise afin d'y déguster leur souper en paix. Soledad prit place juste en face du grand brûlé. Elle sortit un « Merci. » presque inaudible avant d'enfin goûter à son plat. L'explosion de saveurs dans sa bouche la surprit agréablement. C'était un mets des plus simples, mais délicieux, c'est certain ! La viande du ragoût avait ce quelque chose qui lui rappelait un brin celle qu'elle avait pu manger sur Terre.

Elle déchira un morceau de pain pour accompagner quelques unes de ses bouchées, savourant son repas. De temps à autre, elle observait Callisteros avec bienveillance et curiosité. Entre deux cuillerées, l'andalouse tenta de faire la conversation en utilisant des gestes et répétant quelques mots qu'elle semblait avoir retenu de leurs précédentes conversations, mais malheureusement, pas très correctement, pouvant mener à des situations un peu cocaces. Fixant son compagnon de voyage, elle leva un pouce alors qu'elle finissait ce qu'elle était en train de mâcher.

- Manger...Très jolie !

Bien entendu, elle sous-entendait que le repas était savoureux et qu'elle l'appréciait grandement. Soledad, encore hésitante à prendre réellement la parole, cherchait à répondre de son mieux. Finissant son assiette, elle mima du bout des doigts comme des personnes en train de marcher et dessina dans l'air un croissant de lune. Elle insinuait là qu'elle souhaitait prendre un peu l'air après avoir fini tous les deux, et juste avant de se rendre dans la chambre.


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La légion de l'Eternel Ardant

Légion

La belle extra-terranne ne semblait pas incommodée outre mesure par sa tenue. En outre, elle la portait plutôt bien. Ce n’était pas à la hauteur d’une robe de princesse, mais elle serait plus à l’aise et passerait plus facilement inaperçu, ; sans doute était-ce le mieux que l’on pourrait trouver ici. Il faudra faire un tour dans une pantagruélique cité pour trouver une amulette de traduction, sans doute… puisse l’Eternel Ardant les aider en ce sens…
Enfin, toujours était-il qu’apparemment, elle comprit le compliment et il reconnu qu’elle était fort séduisante avec le teint hâlé qui rosissait par-dessus. Elle en fit même la coquette, voyiez-vous cela…

Mais bien vite, ce fut à nouveau l’appel du ventre qui domina avec un gargouillis peu féminin, sans doute mais qui ne fit pas même tressaillir le demi dieu. Il opina du chef. Quand elle parla, d’ailleurs. Manger. Oui, ils allaient manger. Ils en avaient besoin l’un comme l’autre, ainsi que d’une bonne nuit de sommeil. Ils partageraient une chambre et elle pourrait dormir dans un vrai lit, avec un bon matelas de paille et des draps propres. Un maigre confort mais qui lui semblerait un luxe fou dans les jours à venir.
Mais d’abord, place à la gamelle. Deux écuelles chaudes d’un ragout à la sauce épaisse semblaient bien savoureuses.
Enfin assis sur une banquette pour elle et sur une chaise en face pour lui, le temps était venu de faire un sort à la « somptueuse » pitance.
Elle gouta le plat, et sa réaction arracha un sourire à l’envoyé de la légion. Les mots n’étaient pas bons, mais l’idée était là. Alors, avec un sourire encourageant, il lui fit un signe de tête négatif.

« Soleda, très jolie. Manger, très bon. Pas pareil. »

C’était un peu emphatique sur le repas, mais c’était une bonne manière lui expliquer la différence. Mais avec un mode de langage assez rudimentaire, les deux ne s’en sortaient pas si mal. Et il tâchait de répéter des mots pour qu’elle s’en souvienne. Ils continuèrent jusqu’à épuisement de leurs assiettes respectives. ? alors, elle tenta de faire comprendre quelque chose de compliqué. C’était loin d’être évident. Et il eut une petite exclamation, quand enfin il comprit ce qu’elle voulait et opina du chef. Il se leva, et laissa une pièce dans sa chope vide en guise de pourboire, avant de finalement lui tendre la main calcinée pour qu’elle y pose la sienne.
Il l’entraina alors dehors.

Soyons clairs : la nuit était belle. Mais dans ce genre d’endroits, la nuit avait aussi un côté sinistre. Il y avait un brasero devant l’entrée de l’étape, pour mettre en avant l’auberge, mais c’était plus ou moins tout. Les portes et fenêtres étaient fermées, éteintes, et seules la lune et les étoiles éclairaient les lieux, donnant un air presque abandonné aux lieux. C’était vrai que pour se promener tranquillement, c’était mieux.
Peut être avait-elle espéré faire quelques pas seule dehors, mais c’était hors de question. L’épéiste avait un rôle à jouer, après tout.
Il indiqua le ciel, et l’astre sélénien.

« Lune. »

Un autre mot à ajouter à son vocabulaire, rien de bien sorcier.
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Soledad Castejón

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    Célèbre danseuse de flamenco.
    Tout feu, tout flamme.
L'espagnole cherchait à faire des efforts malgré cette situation rocambolesque pour elle. La demoiselle qui avait passé sa soirée, sa nuit même, à danser et chanter dans les rues de Séville, s'était écroulée de fatigue chez elle pour finalement se retrouver dans une charrette, avec comme cocher, un homme au visage brûlé et parlant dans une langue qu'elle ne comprenait absolument pas. Le peu de temps qu'ils ont pu passer ensemble, elle avait essayé de retenir quelques mots pour faciliter la compréhension entre eux deux, mais visiblement, ce n'était pas encore cela. Alors qu'elle tentait de communiquer sur la nourriture et avouer que cela lui plaisait, Callisteros la reprit, et la célébrité se mit à rougir en comprenant qu'elle était à côté de la plaque, et qu'en plus, l'homme réitérait son compliment envers la danseuse. Ahem...

- Mmh...Manger, très bon...

Ses paroles étaient plus hésitantes que la première fois, mais plus vraies. D'avoir fauté lui avait procuré ce sentiment de faute qu'elle n'avait pas connu depuis longtemps. Rholala...Le repas terminé pour sa part, Soledad lui indiqua qu'elle souhaitait sortir un peu à la fraîche avant qu'ils ne se rentrent dans leur chambre provisoire. En guise de réponse, il hocha la tête, la jeune femme prenant la main gentiment offerte de Callisteros, avant de filer en dehors des murs de l'auberge.

La lune était désormais bien haute dans le ciel, pleine et brillante. Elle baignait le paysage d'une magnifique lueur argentée, transformant tout ce qu'elle touchait en une scène d'une beauté mystérieuse. Un océan d'étoiles scintillaient avec une intensité variable agréable. Les ombres des arbres, longues arabesques semblant d'un autre monde, créaient des motifs délicats sur le sol. La caresse de la brise légère faisait bruisser lentement les feuillages.

La nuit était douce et calme. L'air y était frais, mais pas trop froid, juste assez pour inciter à marcher main dans la main, histoire de ne pas finir frigorifié. Est-ce que Callisteros pouvait ressentir le froid, alors qu'il était un...brûlé ? Est-ce que cela était dérangeant ou non ? Sans une gêne, elle avait gardé sa petite main hâlée dans la sienne, plus par peur de se perdre qu'autre chose. Chacun de leurs pas produisait de légers crissements sur le sol, brisant la quiétude de la nuit.

Callisteros s'arrêta un instant, pointant l'astre argenté. Étrangement, la sonorité du mot semblait familière pour Soledad. Señorita Castejón s'empressa de répondre au brûlé, tout en hochant de la tête.

- Lune !

Elle le répéta une nouvelle fois, avec un sourire radieux, le visage émerveillé telle une enfant qui découvre le ciel et ses joyaux pour la première fois. Ils marchèrent encore un instant en silence, leurs pas résonnant faiblement sur le sol. Le calme de la nuit les enveloppait.

Doucement, elle s'arrêta, délaissant la main de son compagnon de voyage, puis, elle prit place sur le sol, assise en tailleur. La belle brune observa cette voûte de petites lucioles lointaines, ayant le nez vers le ciel. Ses pensées vagabondaient en de souvenirs lointains, se remémorant les soirées allongée dans les champs récoltés pour observer les étoiles filantes des mois d'été. Le ciel de son pays natal lui manquait, surtout ces moments qu'elle partageait avec sa famille, surtout son abuela, qui lui manquait terriblement. Cependant, elle trouvait une certaine consolation à cette nouvelle compagnie, et aussi dans la beauté sereine de ce nouveau monde. Elle ne se doutait clairement pas de ce qu'il pouvait y avoir au-delà des arbres qui entouraient l'auberge, encore moins, ce qu'ils renfermaient. Et c'était clairement mieux ainsi. Son esprit serait trop troublé et elle resterait constamment sur ses gardes, de peur de tomber sur une créature trop forte pour elle car, l'andalouse avait beau pouvoir se transformer en flammes littéralement, elle ne savait guère combattre.

Ils firent quelques petits tours autour de l'auberge, et alors que Soledad semblait satisfaite de ce petit tour lui procurant de l'air frais, elle désigna la porte de l'établissement, geste accompagné d'un doux sourire chaleureux.

- Ren...Rentrer ch...chambre ?

L'avait-elle bien prononcé ? Elle l'espérait. Joignant le geste à la parole, Señorita Castejón tira Callisteros vers l'entrée de l'auberge, passa la porte et l'emmena à sa suite, ne faisant guère attention aux personnes encore en train d'apprécier leur boisson au sein de la taverne. L'hispanique pressa le pas, manquant presque de tomber dans les escaliers pour enfin arriver devant la porte de leur chambre. Elle attendit patiemment que l'homme brûlé la déverrouille avec la clé que la rouquine a dû lui donner pour enfin pouvoir se ruer dans la pièce et voir que...Qu'il n'y avait qu'un seul lit ! Ils n'allaient pas dormir ensemble, n'est-ce pas ? Dios mío...


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La légion de l'Eternel Ardant

Légion

La jolie espagnole faisait des efforts de langage, c’était sûr, mais je devinais que ce n’était pas des plus évidents pour elle et que ça lui demandait de gros efforts. Des efforts louables, attention, mais qui ne faisaient pas tout. Elle faisait de son mieux, ceci dit, et du coup, forcément, une petite balade dehors était l’occasion de faire des nouveaux apprentissages de mot. Notamment la lune, chose qu’elle comprit bien vite, elle était intelligente, c’était évident, et du coup, Callisteros prenait plaisir à cette petite promenade à deux oh, promenade, c’était sans doute moins une promenade qu’un petit tour du pâté de maison à des fins de digestion. Mais ça semblait lui aller un peu. Mais le temps e rafraichissait un peu. Et s’il n’avait pas froid à proprement parler, il reconnaissait qu’il faisait un peu frais. Suffisamment pour que la belle brunette préfère rentrer. Ce qu’il ne lui refusa pas.

« Oui. »

Répondre le plus simplement du monde toujours, pour que ce soit compris. Tout simplement. Il lui fit un air doux, alors qu’il lui tenait la porte de l’auberge et l’emmenait à leur chambre. Oui, leur chambre. Un seul lit, à partager, mais pour dormir c’était très largement suffisant, n’est-ce pas ?
Dans un coin de la pièce, leurs affaires avaient été déposées en tas, donc du change, et puis les couvertures utilisées pour dormir à la belle étoile. Tout était là. Parfait. Maintenant, il était temps de dormir. Mais… est-ce qu’il s’agissait d’un peu de détresse dans son regard en ce qui concernait le lit ? Que craignait-elle ? S’il avait voulu faire quoique ce soit, il aurait juste pu écarter sa couverture lorsqu’ils dormaient à la belle étoile. Là, ça aurait été plus facile, non ?
Alors il ne s’en souciait pas, et délaçait sa chemise pour la faire passer par-dessus sa tête, révélant que les brûlures barraient bien son corps en deux par le milieu. Ce n’était pas aussi précis qu’une ligne nette de démarcation, mais on voyait clairement la marque de la peau calcinée, qui barrait diagonalement son torse et son dos, de son aisselle droite à sa hanche gauche. Les étendues des dégâts d’un échec. Trop de sang divin probablement. Et sans grande gêne, puisqu’ils étaient à l’intérieur et non en extérieur, il retira aussi ses chausses, ne se montrant pas nu, certes, mais presque.

« Soleda… lit… »

Il tapota le lit, justement, pour lui faire comprendre qu’elle dormirait là, et lui, il récupéra des couvertures et commença à s’en faire un matelas par terre, près de la porte, pour lui.

« Callisteros… lit… »

Il désigna les couvertures disposées au sol. Dormir par terre ne le dérangeait pas. Il ‘n’avait jamais vu dans le confort quelque chose de bien encourageant. Cela ramollissait. Ou alors c’était juste une bonne excuse pour lui permettre de se sentir plus à l’aise ? Et ce genre de petite attention… ça durerait tant que ça durerait. Le jour où il en aurait marre, il se contenterait de partager la même couche pour dormir.
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Soledad Castejón

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Cela faisait déjà quelques jours que Soledad n'était plus sur Terre, dans un monde complètement inconnu, en compagnie de cet homme brûlé, à parcourir les routes pour une destination qu'elle ne connaissait même pas. Plusieurs jours que la célébrité du flamenco devait faire avec les aléas de la vie en plein air, que ce soit pour manger que pour dormir. Plusieurs jours sans réel confort. L'andalouse avait donc déjà bien dormi avec Callisteros, enfin, à ses côtés, bien évidemment. Ils étaient proches sans l'être. Mais là, c'était différent. Cela la troublait vraiment ! Un seul lit, même si celui-ci n'était qu'un petit deux places. Dormir côte à côte, avec une certaine proximité, c'était beaucoup trop pour la jeune hispanique. Et il a dû le ressentir. Le grand brûlé semblait vouloir dire qu'il allait lui laisser le lit et lui allait s'arranger un coin dans la chambre pour dormir sur le sol, éloigné de la demoiselle, mais toujours prêt à la protéger.

- Non ! , hurla presque Soledad.

Venant appuyer sa réponse négative par un secouement de la tête, puis d'un geste du doigt, ainsi que de sa frêle main. Instinctivement, la danseuse professionnelle se mordilla la lèvre inférieure, pensive, pour ne pas dire anxieuse. Elle se la rogna même, s'enlevant une très fine pellicule de peau. Elle devait faire un effort, mais Soledad se disait que Callisteros avait aussi droit à un peu de confort, surtout avec ce voyage qui n'était guère de tout repos et pas du tout terminé, qu'on se le dise. Señorita Castejón tapota une place sur le lit, sans s'y asseoir, puis pointa son compagnon des routes.

- Toi et moi, on va profiter du lit, chacun de notre côté et ça ira !

C'était ce que la danseuse se persuadait, tout du moins. Il ne se passerait rien, rien du tout ! Les joues rougissantes, Soledad se retourna puis essaya de défaire son corset, faisant en sorte de l'élargir un peu en dénouant les lacets, pour le faire tourner sur sa taille et que le laçage se retrouve sur son ventre désormais. Ainsi, ça lui permettait d'ouvrir davantage et plus aisément son habit, dans le seul but de s'en débarrasser. Il lui arrivait d'en porter de temps à autre lors de gala et autres banquets, mais pas lors de ses prestations sur scènes. Trop compliqué et incommodant pour ça, disait-elle.

Il lui arrivait de jeter un coup d’œil par dessus son épaule pour voir si l'homme la reluquait. Est-ce que c'était vraiment important ? Non, ce n'était pas la première fois qu'elle avait à se déshabiller devant des personnes, mais d'habitude, l'Espagnole le faisait devant des professionnels du métier, pas des inconnus ! Elle souhaitait juste se débarrasser des vêtements gênants pour aller s'installer confortablement dans le lit. Hé oui, Morphée n'attend pas ! Sur elle, Soledad ne garda qu'une très longue tunique beige en lin, laissant le reste choir sur une chaise non loin du lit conjugal, et elle fila vite dans le lit, sous la couverture, un peu comme une voleuse. D'un geste rapide, ne laissant dépasser que sa petite tête brune, ainsi qu'une main gracile qui, elle, vint tapoter sur le matelas, notamment la place à côté d'elle.

- Tu peux venir.

Allait-il la comprendre ? Qui sait. Promis, elle se ferait toute petite, ne prendrait pas de place ! Aussi petite qu'une souris ! En même temps, fine comme elle est...Le seul risque serait, peut-être, qu'elle s'étale sur lui dans la nuit...Détail ! Minuscule détail, n'est-ce pas, hein ?


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La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Le partage de la chambre était, selon Callisteros, très simple, et comme ça, elle serait tranquillisée. Lui, il s’en fichait. Il avait trop dormi dehors pour que dormir au sol ne le dérange vraiment. Il lui sourit, pour l’encourager, mais elle semblait ne pas être de cet avis, car sa protestation – compréhensible – fut presque un cri. Cette réaction pour le moins disproportionnée le surprit. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle réagisse de la sorte, mais plutôt qu’elle soit soulagée. Pourtant ce n’était pas le cas. Il haussa les épaules et fit un signe de tête positif ostensible.

« D’accord. »

Se sentait-elle si vulnérable que ça, dans ce lit, seule ? Pourtant quand ils avaient dormi à labelle étoile, elle n’avait pas eu besoin de se sentir « collée » à lui pour roupiller comme une bienheureuse, si ? Ou alors elle espérait qu’il profite juste du confort ? Possible. toujours était-il qu’il se détourna pour remettre ses affaires près du lit, et la laissa se dévêtir comme elle le sentait sans vraiment lui jeter davantage de regards. Il ne la reluquerait pas. Tout simplement. Elle parlait encore et il ne comprenait pas davantage sa langue qu’avant. Et donc il la laissait parler, venant prendre une dague effilée qu’il glissa sous l’oreiller, la poignée vers l’extérieur, histoire de ne pas être désarmée et ne la vit que se faufiler et s’emmitoufler dans les draps.
 Quand elle lui fit signe qu’il pouvait venir, il ne le fit pas, non. Il se contenta de prendre la chaise o elle avait posé ses affaires et alla caler son dossier sous la poignée. A retirer de l’intérieur, ce serait facile mais de l’extérieur, non, la poignée ne bougerait pas sans grand fracas.
Une sécurité qui ne mangeait pas de pain.
Enfin, il se dirigea vers un baquet d’eau froide pour faire une toilette rapide, se déshabillant pour ne garder qu’un caleçon long, révélant la brulure dans son dos et sur son torse, puis, sans doute encore par égard pour elle, et sans s’occuper de rien de plus, il ouvrit les draps du lit pour s’y glisser à son tour. L’étroitesse du lit à deux força un moment le contact entre son bras, et le dos du semi-brulé, sur la partie « charbonnée » de son dos, alors qu’il s’installait sur la tranche, lui tournant le dos pour lui montrer qu’il ne ferait rien.

« Bonne nuit. »

Il souffla la bougie, qui s’éteignit. Il ne dormit pas pour autant. Peu habitué au confort, le sommeil peinait à venir. Et il reconnaissait que le soupire des bribes de sommeil de la jeune femme était un peu trop agréable pour garder la raison. D’un autre côté l’aurait-il touchée dans son sommeil ? Non. Bien sur que non. Pas son genre. D’autres en auraient profité bien davantage. Mais sincèrement, pourquoi vouloir gâcher le voyage de la sorte ?
Le temps passa, fila. Et il sentit la jeune femme sombrer, d’abord, puis bouger, ensuite. Jusqu’à venir plus ou moins au milieu du lit. Elle se calait contre lui, plus ou moins, et lui, il ne pouvait pas s’écarter davantage.
Il fit comme beaucoup de personnes partageant un lit. Contre mauvaise fortune bon cœur. Il la laissa se caler et quand elle commença même à gémir, chouiner un peu dans son sommeil, il se tourna même pour l’enlacer, le temps qu’elle se calme. Il l’enlaçait toujours quand il finit, laborieusement, par s’assoupir.

Il la tenait toujours dans ses bras quand les premiers rayons du soleil traversèrent les volets pour illuminer un peu chambre Il bailla et regardais la jeune femme. Il avait quelques cheveux sur le nez et même dans la bouche. Avec douceur, il se dégagea pour la laisser dormir et profiter du fait qu’elle dorme pour, à l’aise d’un linge qu’il mouilla, se laver entièrement. Elle dormait, elle ne serait pas gênée, n’est-ce pas ? Et le baquet d’eau servait aux ablutions après tout…
Nu, en train de se laver, il ne pouvait pas s’empêcher de jeter des regards à son visage endormi. Qu’elle était belle.

[HRP : Je te laisse choisir si elle se réveille ou pas. Si elle ne se réveille pas là, il se rhabille une fois propre et descend pour aller s’occuper de préparer les vivres etc pour la nouvelle portion de voyage et elle se réveillera seule dans la chambre.]
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Soledad Castejón

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    Description
    Célèbre danseuse de flamenco.
    Tout feu, tout flamme.
Pour la señorita Castejón, il était impensable que Callisteros passe sa nuit sur le sol. Il avait pris soin d'elle durant ces derniers jours, à la ménager, la nourrir et veiller sur elle, alors qu'elle était seule dans cette contrée inconnue. Le brûlé était la seule personne à qui elle pouvait s'accrocher. Alors là qu'ils pouvaient tous les deux d'une couche confortable, la jeune espagnole prendrait sur elle malgré la proximité future dans le lit. L'andalouse avait un tant soit peu confiance en l'homme qui la protégeait, et savait pertinemment qu'il ne ferait rien.

L'invitant à la rejoindre sous la couverture, en tout bien tout honneur, elle vit Callisteros déposer une lame sous son oreiller, avant de s'avancer vers la porte, emportant derrière lui la chaise sur laquelle reposaient les habits de l'hispanique. Qu'allait-il en faire ? Elle eut rapidement la réponse à sa question lorsqu'il bloqua l'entrée de leur chambre, en coinçant la dite chaise contre la poignée de la porte. Encore une fois, il s'assurait de leur sécurité, même entre quatre murs. Soledad se sentait presque dans une série fantastique, où elle jouerait le rôle de la demoiselle en détresse...

Callisteros ne vint pas tout de suite dans la couche, allant vers une bassine d'eau pour se débarbouiller un peu. C'est vrai qu'il n'avait pas bénéficié d'un bain chaud comme la danseuse, et encore moins de nouveaux habits. La jeune femme, qui voulait faire preuve d'un peu de pudeur, ne put retenir son regard d'obsidienne se poser sur le corps brûlé de son compagnon de son visage. Ce n'est que lorsqu'elle comprit qu'il avait fini son brin de toilette, qu'elle rabattit la couverture sur une bonne partie de son visage. Il ne l'avait pas remarqué, n'est-ce pas ? La honte...

Lorsque Callisteros vint s'installer sous la couverture, señorita Castejón fut prise d'un agréable frisson. Son bras si frêle entra en contact avec le dos craquelé de l'homme. Quelle drôle de sensation...Pas désagréable en plus de ça. Il dit quelques mots, qu'elle essaya de répéter correctement avant de se retrouver dans le noir complet. Bien qu'un peu anxieuse au début, Soledad sombra assez rapidement. Peut-être que le confort d'un lit avait aidé également, après autant de temps sur les routes...

Loin dans ses songes, Soledad rêvait de sa gentille abuela. Qu'ils étaient lointains ses souvenirs d'elle, mais ils étaient toujours si doux. Elle qui lui avait inculqué les valeurs de la famille, de l'authenticité, de la liberté...Un flashback un peu moins drôle lui revint devant les yeux : le jour où sa yaya partit rejoindre les cieux. Qu'elle avait pleuré et pleuré, encore et encore, surtout dans les bras de ses parents. Revivre ce souvenir était d'une telle douleur qu'elle se réveilla d'un coup sec, le souffle court.

Elle fut des plus surprises lorsqu'elle comprit qu'elle se trouvait dans les bras de Callisteros, tout contre les craquelures de son torse cramé. Son cœur s'emballe un peu avant de se calmer sous la douce et agréable chaleur qu'il dégageait. L'esprit un peu embrumé, c'est néanmoins plus légère qu'elle reprit le chemin vers Morphée. Celui-ci lui accorda des songes plus doux. Callisteros en faisait partie, défendant l'enflammée contre vents et marées, lui accordant plus qu'un baiser lorsqu'ils furent tranquilles tous les deux. Que...Quoi ?!

C'est d'un coup qu'elle ouvrit les yeux, en se rendant rapidement compte qu'il n'y avait qu'elle dans le lit. Elle poussa presque un soupir de soulagement, avant de s'étirer, les bras hors de la couverture, découvrant même un peu de sa petite poitrine, la longue tunique lui étant remontée jusqu'au cou. Ce n'est qu'après avoir entendu le bruit de l'eau qu'elle comprit qu'elle n'était pas seule...

- Ah...

Sa surprise était telle que la danseuse fut figée sous le choc. Callisteros était nu comme un ver, profitant du sommeil de l'espagnole pour faire plus qu'un petit brin de toilette. Les yeux sombres de l'hispanique ne purent s'empêcher de lorgner sur son corps, et un endroit plus précisément. Honteuse comme jamais, elle se cacha en vitesse sous la couverture, oubliant même que lui avait peut-être vu sa poitrine. C'est le feu sur tout le visage qu'elle bégaya des excuses.

- Pardon ! Pardon ! J'ai rien vu, promis !

Même s'il n'allait pas la comprendre, c'est sûr, mais...Quelle vilaine menteuse...


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La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Puisqu’elle dormait, le demi dieu ne voyait aucun mal à se laver. Et quand bien même elle se réveillerait, ce n’était pas dramatique. Une fois brulé jusqu’à) l’os, chaque être redevenait semblable, n’est-ce pas ? alors pourquoi s’en empêcher ? elle, elle pouvait garder sa pudeur, si elle le souhaitait. Lui, il s’en fichait. De toute façon que verrait-elle ? un corps en parti brulé, car son essence divine avait forcé l’Eternel Ardant à ne pas finir le travail. Diable qu’il aurait aimé, lui, ne pas avoir cette énergie divine. Fort heureusement, elle était d’une grande utilité malgré tout. Il était probablement le meilleur bretteur de toutes les armées de la Légion, et il était même capable de se faire déicide quand il le devait. Et il éprouvait, en sentant le vol de la puissance de la divinité mourante, une forme d’extase.

Dans le petit miroir dont il se servait pou racler de sa lame de couteau la barbe dont il tachait de se débarrasser régulièrement – cela aurait fait étrange qu’il en ait avec la peau de charbon qui n’en vit pas. Quelle disgracieuse asymétrie - il vit les draps s’agiter et s’en ficha un peu, et il continua sa toilette générale, avant de finalement entendre un petit cri.  Il se retourna en vitesse vers le lit pour voir une jeune fille, à demi nue, qui le regardait un instant avant de se cacher sous la couette. Elle avait laissé voir un tétin qui brunissait joliment une rondeur fine déjà fort jolie. Ce ne fut qu’un coup d’œil, bien sûr.

 Bien vite cachée sous l’épaisseur des couvertures, elle marmonnait d’une voix assez aigue des choses qu’il ne comprenait pas. Alors il s’approcha du lit et s’assit à côté de la longue bosse qu’elle formait sous les draps. Avec douceur, il saisit la couverture et la força à la descendre. Pas jusqu’à la taille, non, il comprenait qu’elle avait sa pudeur.

« Par… don ? Rien…  »*

C’était ce qu’elle avait dit ? elle disait quoi au juste ? Elle avait mal quelque part ? Ou alors ? non, ce n’était quand même pas juste de la gêne ? Il posa la main sur son épaule.

« Tout va bien… »

Puis il baissa les yeux, sur la couverture qui glissait et révélait trop de chair. Il baissa les yeux dessus, avant de les relever vers ses jolis yeux sombres.

« Jèrienvupromi ? »*

Il sourit et se releva, lui tournant le dos pour aller vers ses affaires et commencer à s’habiller, sans se formaliser de sa présence plus que cela. L’homme brulé s’en fichait. Si elle voulait observer la sculpture du moulin à poivre, elle pouvait bien, et après quoi ? Ce n’était pas comme si elle risquait qu’il ne la viole sur place. Si quand il était en mission de subjugation d’un village ou autre, il pouvait se détendre avec une captive, elle était bien trop précieuse pour qu’il lui fasse le moindre mal.

« Allez, debout, repas, et ensuite longue route encore ! »

Et cette fois, il y aurait probablement du danger. Il marmonna pour lui-même en allant chercher la dague sous son oreille qu’il ‘n’avait quand même pas beaucoup de chances. De toutes les beautés au sang de feu qu’il aurait pu escorter, il avait fallu qu’il tombe sur celle qui était à ses goûts. Merde alors. Il avait bien envie de voir le reste, de gouter à tout. Mais alors de là à ce que ça arrive. Ils n’étaient pas foutus de se comprendre vraiment.

*imagine quelqu’un essayer de prononcer les propos de Soledad sans rien comprendre à ce qu’il dit avec un accent pénible à l’oreille, et on y est presque…
Merci de me mp sous mon compte principal Draven Dairn


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