Call me Mami ! [PV Tayler Johnson]

Himeko avait envie de s’amuser ce soir après une journée de travail épuisante, à son âge on lui disait souvent de ralentir et de se reposer mais elle aimait tant ce qu’elle faisait qu’elle ne pouvait pas se résoudre à s’arrêter. L’ancienne actrice de film pour adulte passait désormais ses journées à tourner les films dans lesquels elle aurait pu joué auparavant, voir la jeune génération évolué l’excitait beaucoup et lui permettait de rester dans le coup malgré ses soixante-dix ans. Parfois elle se laisse aller et se permet de tourner quelques scène, la vigueur de la jeunesse lui plaît également sur le plan sexuel, elle est toujours très coquine et aime toujours les aventures exaltantes.

Elle avait décidé de se rendre dans un host club, passer du temps avec de beaux jeunes hommes était un de ses passe-temps favori, cela coûtait évidemment assez cher car les garçons étaient là pour faire consommer les clientes un maximum. Elle connaissait parfaitement les rouages de ce genre d’établissement mais cela ne la dérangeait pas, chaque instant dans ces lieux étaient bien dépensé et puis elle avait de petits astuces pour faire que ce soit encore plus rentable.

Ambiance feutrée, musique douce, l’établissement qu’elle avait choisi était chic, elle détonnait au milieux des lieux, les autres clientes étaient bien plus jeunes qu’elle. Elle alla se s’installer sur l’un des canapés afin d’attendre qu’on vienne la voir pour commencer la soirée. Jetant des coups d’œil par-ci par-là pour repérer les hôtes les plus agréables physiquement, évidemment ils étaient tous beau mais son regard s’arrêtait sur un apollon au teint allé, cela se voyait qu’il était étranger, il semblait avoir remarqué que la femme mûre le regardait car il s’approchait.

Elle ajustait sa coiffure pour jouer la femme fatale pour intrigué encore plus l’hôte qu’elle avait repéré. Elle avait beau être âgée, elle gardait une certaine prestance et elle prenait soin d’elle pour toujours être jolie.

Host n’était pas un métier de tout repos, il fallait peut être beau et savoir tenir une conversation avec les clientes mais il fallait également toujours avoir de quoi répondre, avoir des thèmes de discutions afin de ne pas ennuyer la cliente, il fallait également une certaine résistance à l’alcool car c’était bien là que résidait le but d’un host : faire consommer un maximum à la cliente et toute les raisons étaient bonne pour pousser à se servir un verre, prendre une bouteille, certains de ses collègues fêtaient vingt fois leur anniversaire dans l’année pour insister les clientes à fêter ça autour d’une bouteille de champagne hors de prix.

Il aimait son métier, il rencontrait de jolis femmes et les clientes les plus fidèles lui faisaient des cadeaux, payaient cher des extra pour le voir en dehors du bar, car oui l’host doit également susciter l’envie de s’attacher, fait croire qu’il est ami avec les femmes qui le fréquente dans se cadre afin qu’elle dépense toujours plus. Et quand l’attachement était vraiment fort, il lui arrivait même que certaines clientes veuillent coucher avec lui, et ça c’était la partie préféré de son métier, contrairement à ses homologues féminines où coucher avec un client signifiait souvent la fin d’une relation une fois que l’homme avait ce qu’il voulait, de son coté il était connu que les femmes s’attachait et revenait encore plus quand elle avait les faveurs sexuelles de son host favori. Le métier parfait pour un ancien prostitué tel que lui, il était payé pour passer du temps avec des femmes et coucher avec, c’était le paradis.

Alors qu’il ramenait une bouteille vide au comptoir, son regard croisa celui d’une femme venant de s’installer à une des tables, elle était remarquable de part cette présence qu’elle dégageait et puis son âge détonnait, elle était apprêté avec soin et goût mais les marques du temps ne trompait pas, elle devait avoir facilement la cinquantaine. Il lui sourit et s’approcha, une belle femme était une belle femme et si elle était là c’est qu’elle voulait s’amuser et passer du bon temps, Tayler se savait être l’homme de la situation :

« Bonsoir, madame, je suis Tayler, permettez-moi de vous offrir ma compagnie et un verre. Que voulez-vous boire ? »

La phrase d’accroche typique, il lui offrait peut être un verre mais elle paierait la bouteille, il adorait vraiment ce métier.

Elle accueillit le beaux jeune homme avec plaisir en lui souriant :

« Faîtes-donc, mon garçon. Je me laisserais bien tenter par un bon champagne, un Roderer si possible. »

Il n’y avait rien de mieux que le champagne pour accompagner ce genre de rencontre, elle se la jouait connaisseuse en demandant une bouteille chère et de grand cru, elle doutait que l’établissement ait de telle bouteille mais le message qu’elle envoyait était clair : elle avait de l’argent, beaucoup d’argent et elle pouvait le dépenser si la soirée lui plaisait.

Elle savait comment fonctionnait ce milieu, elle n’avait pas était hôtesse elle-même mais beaucoup des filles qu’elle faisait tourner dans ses films en était, il n’y avait rien d’étonnant que les milieux de la nuit, des bar à hôtes et de la pornographie soient liés.

Elle fit mine de se redresser sur le canapé pour s’approcher du beau jeune homme, et mieux le regarder, elle le scrutait sous tous les angles et elle devait bien admettre qu’il était fort agréable pour les yeux :

« Cela s’entend et se voit que vous n’êtes pas d’ici, cela fait longtemps que vous êtes au Japon ? Que pensez vous de Seikusu ? C’est une ville formidable n’est-ce pas ? »

De quoi commencer une conversation des plus basiques, elle aurait pu lui poser des questions plus coquines mais elle ne voulait pas trop se dévoiler tout de suite, c’était si amusant de fréquenter les jeunes gens et de leur montrer que l’âge n’enlevait rien à la bonne humeur ni même à la coquinerie :

« Cela ne vous gène vraiment pas d’être en compagnie d’une vieille femme tel que moi ? Regardez toutes ses jeunes et jolies demoiselles aux autres tables, ne vous font-elle pas envie ? »

En lui demandant cela, elle se penchait un peu sur le coté afin de lui donnée une vue plongeante sur son décolleté, avec elle le bel étranger n’allait pas s’ennuyer.

Il s’exécuta à la demande de la cliente et revint quelque instant plus tard avec le bac à glaçon, la bouteille de champagne et les flûtes afin de se délecter de ce breuvage, ce n’était pas de la marque qu’elle avait demandé mais le barman lui avait dit que c’était une de ses meilleures bouteilles alors cela devrait faire l’affaire. Il s’installa donc près de la femme mûre et lui servit son verre tout en s’en servant également un :

« Voici, pour voir madame. Ce n’est pas du Roderer mais le barman m’a assuré que cela était notre meilleur champagne, j’espère qu’il vous plaira. »

Il trinqua et la laissa boire en premier avant de suivre le mouvement, une chose était sûr c’est que le champagne était bon, il ne savait pas s’il l’était autant que celui demandé par la cliente mais tout de même. Il s’apprêtait à reprendre la discussion mais c’est elle qui le fit d’abord en se rapprochant, elle l’interrogeait sur ses origines :

« En effet, je viens des États-Unis à l’origine et je suis arrivé ici il y a quelques années, j’étais venu pour faire du tourisme mais la ville m’a tellement plus que j’y suis finalement resté. Il se passe toujours quelque chose ici. »

Il était venu ici pour les femmes dans un premier temps et il fallait bien admettre qu’il n’avait pas été déçu, les femmes d’ici étaient belles, abordables et de véritables coquines, tout ce qu’il aimait. Et il était d’ailleurs en compagnie d’une autre de ses coquines, il travaillait dans ce milieu depuis assez longtemps pour reconnaître les signes et cette femme avait tout de la femme fatale qui aimait s’amuser, une croqueuse d’homme. Cela le laissait tout de même assez perplexe, il n’avait jamais vraiment envisagé que les grands-mère puissent encore s’épanouir sexuellement. :

« Vous êtes vous aussi extrêmement ravissante et pour être honnête, je ne vous donne pas plus de la quarantaine. Vous n’avez rien à envier aux autres, vous êtes splendide. »

Il était vrai qu’elle avait une certaine prestance qui la rendait élégante mais c’était un mensonge que de dire qu’elle faisait la quarantaine, une flatterie un peu grosse mais c’était son job de dire ce genre de chose :

« En tout cas, vous avez sûrement vivre plus de chose que les autres femmes présentes ici, racontez moi donc une de vos anecdotes les plus croustillantes. »

Il était véritablement intrigué, cela se sentait que cette femme avait un certains vécu et qu’elle devait avoir des anecdotes assez chaudes et marrantes. Pendant ce temps là, il remplissait les flûtes vides.