La machine était lancée et semblait totalement inarrêtable à présent. Deux bêtes en chaleur, voilà ce qui composait à présent cette pièce. Niqa n’avait presque plus rien sur sa peau, sentant le moindre contact, le moindre mouvement d’air, le moindre souffle de sa partenaire. Il en était de même pour les morsures et griffures, son corps gardant les marques des assauts de la jeune femme. Il n’allait pas s’en plaindre, loin de là, il adorait sentir ce genre de geste de la part de ses partenaires. Se faire marquer, sentir le côté possessif, tout l’ego qui remontait lors d’un ébat.
Cependant, dans cette confrontation, c’était lui qui possédait le plus grand ego. Il mordait la chair blanche et rose de sa poitrine. I se délectait des couinements qui passaient les lèvres de la demoiselle, des marques rouges qui apparaissaient ensuite, de la saveur de sa peau et la texture de ses formes. Tous ses sens étaient en alertes, sa peau, son corps fusaient de signaux. Son mana pulsait, lui donnant l’impression d’entendre son cœur faire tambouriner l’entièreté de sa carcasse. Aucun mot ne sortait de sa bouche, simplement des grognements, son aspect animal était plus que présent, un être sauvage, sans aucune éducation prenait place, démontrant la différence entre Niqa le sage et Niqa la bête.
Victoria ne serait qu’une proie entre ses doigts, une personne dont il allait se délecter pour le moment, dont il allait tirer plaisir et dont il comptait bien noyer dedans, l’entraînant dans son monde de débauche. Et pour le moment, ses envies semblent prendre forme sans aucun souci. Ses doigts naviguent avec toujours plus de facilité entre les lèvres de la jeune femme, permettant à l’être de mana d’augmenter encore l’intensité sur sa chair. Sa main libre quitte finalement la douceur de ses seins pour glisser, tout en lacérant son dos, vers sa croupe, découvrir d’autres formes généreuses. Il avait l’envie de claquer, de marquer son fessier, de pouvoir laisser sur chaque parcelle possible, une trace de son passage. Il voulait la faire sienne, car maintenant qu’il l’avait goûté, il était hors de question de la laisser à quelqu’un. Niqa l’égoïste débarquait aussi à présent.
Soudain, la prise de l’être de mana dût se raffermir autour de la taille de la jeune femme, la saisissant pleinement, la tenant même, alors que son propre corps donnait l’impression de ne plus la supporter. Le plaisir devait être trop intense pour elle, surtout dans cette position. Sans attendre, il pointait son regard dans toute la pièce pour savoir où installer la jeune femme. La réponse fut toute trouvée, le divan. Il retirait alors ses doigts pour la porter comme une princesse, la déposant avec une certaine tendresse sur le moelleux de cette assise. Même s’il ne pensait plus que par ses bas instincts, un animal pouvait faire preuve d’une grande douceur et attention. Il n’était simplement plus qu’un être de sens à présent.
Les regards se croisent, l’envie est identique, sublime, érogènes. Niqa n’attends donc pas plus longtemps pour retirer ses dernières couches de tissus, laissant son membre turgescent s’épanouir en plein air. Il voit la demoiselle en faire de même, le moment fatidique allait bientôt venir. Un nouveau grognement s’échappait de ses lèvres. Il la désirait plus que tout au monde à présent, rien d’extérieur ne pourrait le détourner de cette envie primaire et bestiale. Les paroles de la jeune femme finirent de faire exploser son désir, elle le demandait, cela sonnait comme une supplique. Le timbre de sa voix laissait comprendre énormément de chose, son regard aussi. Une lueur chasseresse venait allumer ses prunelles, un léger sourire carnassier prenait naissance sur ses traits.
Il s’approchait de la demoiselle, écartant ses cuisses sans grandes douceur pour découvrir de ses yeux l’entièreté de son intimité. Son souffle devenait lourd, libidineux. Il n’avait qu’à avancer son bassin pour faire rentrer le début de sa hampe qui se collait lentement à ses lèvres. Son bassin bougeant lentement, simulant un préquel de l’act qui allait suivre. Puis soudain, il s’arrêta net, ce n’était pas assez. Il voulait encore plus la chasser, la faire supplier, l’entendre gémir avant de lui offrir ce qu’elle désire réellement. Il change donc d’approche envers sa personne. Les cuisses de la belle restent toujours ouverte, mais c’est son visage qui vient à la rencontre de sa fleur. Laissant alors sortir sa langue pour découvrir sa saveur et lui offrir une autre forme de préliminaires.
Sa langue passait de base en haut, saluant simplement ses premières lèvres pour ce début, mais il se fit bien vite plus gourmand et impatient. Les cuisses toujours tenue fermement entre ses mains, il poussait ses limites et sa souplesse à leur maximum, la faisant relever le bassin et écarter encore plus ses jambes pour offrir toujours plus d’accès à l’être de mana. Il forçait de sa langue, ouvrant le chemin déjà bien humide et prêt à l’accepter. Sa langue découvrait les prémices de son intérieure, laissant cette dernière faire ses mouvements, se coller contre sa peau interne pour lui offrir toujours plus de plaisir. Il aimait faire varier les sensations, pour ne pas rester trop longtemps dans une routine.
Il finissait donc par quitter sa fleur pour se concentrer sur son bourgeon de chair. Le capuchon bien dégagé et ce bouton rose gonflé de désir et de sang. Il lapait donc l’endroit, avant d’être plus bourru dans sa façon de faire. Se langue faisant pression, se glissant dans le moindre espace possible pour clairement le recouvrir de ses assauts. Puis même ses lèvres vinrent à se joindre pour découvrir ce qui lui offrirait le plus de plaisir. Il aimait s’occuper de l’autre pour voir son visage se déformé sous le plaisir, que l’on vienne scander son nom pour enfin recevoir sa hampe. Son égoïsme et son sadisme s’éveillant petit à petit.
Et finalement, il céda lui aussi à sa pression, son désir ardent. Il se redressait finalement, son corps n’étant plus apte à laisser parler la même douceur qu’au début de ce préliminaires. Sa hampe se collait contre sa fente, le bassin ondulant pour permettre à l’extrémité de sa verge de faire pression sur l’entrée de sa beauté intérieure. Il appuyait, pénétrait les prémices, sentait le début des chaires intérieures de la demoiselle. Et quand il se sentit enfin ouvrir la voie, son bassin donna un coup sauvage pour faire rentrer subitement le reste, laissant la majorité de sa hampe pénétrer jusqu’aux entrailles de la manipulatrice de mana.
Un râle de plaisir, voilà ce qui s’échappait de ses lèvres, le moment était excitant, comme si un éclair de plaisir parcourait son corps. Elle était la première femme à lui donner cette sensation dès le commencement. Il relâche ses cuisses pour lui permettre au moins de garder appuie d’une certaine façon, préférant saisir ses hanches pour la suite. Il bouge alors ardemment, il n’y avait pas de tour de chauffe, il ne se contenait plus, reculant le plus possible son bassin pour tout remettre d’un coup. Des assauts brutaux sur la jeune femme, qui prenaient en rythme et vitesse au fur et à mesure.
Quand il parvint à tenir le rythme, il relâchait les hanches de la jeune femme, pour courber l’échine et conquérir à nouveau ses lèvres, les embrasser, les mordre quand il vint à les quitter. Il s’emparait encore de sa poitrine, n’usant que de sa bouche, ses mains étant de chaque côté de la demoiselle pour se tenir à hauteur. Il mordait, sucer, tirait chaque morceau de peau qui passait entre ses crocs, autant ses lèvres, ses tétons que son cou. Le moment devenait encore plus intense, il se sentait fier d’avoir conquis sa proie, mais il en voulait toujours plus. Il voulait la voir se déhancher, découvrir son corps fiévreux bouger au rythme de son envie et du désir, la voir se remuer pour obtenir du plaisir grâce à lui, grâce à son corps, ses mains et bien des choses.
Il se retirait donc, pour s’asseoir sur le canapé, ayant redressé la demoiselle et l’ayant mis sur ces jambes, sa hampe collée aux prémices de sa fente et contre son bassin. Il la regardait dans les yeux, son regard faisant parfaitement passer le message. Elle allait devoir bouger pour le chasseur si elle voulait en ressentir toujours plus, car pour le moment, c’était ce que désirais l’égoïsme de Niqa.